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Si je tue quelqu'un, il est Game Over ? [Terminé ♥]

Ven 27 Jan 2017 - 22:07
Caroline

Caroline  Smith

feat Digital art | By WLOP

Caractère

Qui es-tu, Caroline ?

Cette pétasse complètement folle ou cette étrange jeune fille, je ne l'ai jamais su.

Calme, réfléchie et douce. Tu es la gentillesse incarnée pour ceux qui te connaissent. Ton caractère est... disons, étrange. Tu es une fille si spéciale. Autrefois, tu étais immature. Aujourd'hui, tu l'es encore.
Tes yeux étincelants font craquer plus d'un. Et pourtant, il fut un temps où tu étais laide. C'est ce que le monde s'évertuait à te le cracher à la gueule. Tu étais squelettique. Cette fille au fond de la classe qui paraissait invoquer des esprits, la nuit. C'est ce que tu étais. Aujourd'hui, tu es une femme de sciences comme l'est ton mentor. Personne ne connaît cette partie de toi. Tes connaissances doivent par tous les moyens, restaient secret. Tu as conscience du danger que tu fais prendre à ce monde. C'est pour cette raison que tout doit rester secret. Enfin, il te reste tout de même cette aura imposante. Tu es une femme forte qui ne se laisse jamais marché sur les pieds. Celle que l'on n'ose pas contredire. Celle qui dirige un pays. Celle que l'on suit machinalement.
Tu as appris à devenir stoïque. Tes camarades de classe te l'ont appris. Tu te fiches des commentaires des autres. Tu te fiches royalement de ce qu'il pense. Tu es de ceux qui prennent ces mots à la rigolade. Qui les prend comme conseils, quelquefois.
Tu es si pure que tu ne lamentes jamais sur ton sort. Tu es optimiste. Ton sourire et ton rire cristallin restent de marbre. Il devrait rire de mépris pour tous ces abrutis, mais il n'en fait rien. Il reste identique, pur. C'est ce qui fait de toi une bonne personne. J'ai toujours apprécie ce côté de ta personnalité. Il peut paraître ennuyant, mais ce n'est le cas. De mon point de vue, il est beau. C'est tellement rare de voir ce genre de personne...
Tu es de nature calme comme le doux écoulement d'un ruisseau, mais lorsque le vent éclate, il devient aussi puissant, déchaîné et dangereux qu'un tsunami. En un mot, il ne faut pas t'énerver. Si l'envie de la réveiller est si intense, je vous laisse faire... mais faîtes attention, il n'est jamais de bon augure de réveiller une louve endormie, elle pourrait être de très mauvaise humeur.
Que dire de plus ? Tu es passionnée par ce que tu fais. La technologie et Internet t'ont toujours apaisée. Sans ça, ton alter ego prendrait le dessus sur ton corps. Je n'ai jamais su pourquoi ce site t’attendrissait après tout ce que tu as vécu. La technologie a détruit ta vie et un pays entier. Ce site te rend gaie, maladroite. Tu aimes parler avec cette communauté. Tu penses sans cesse à eux, s'en es presque glauque.

Du moins, c'est ce que tu t'efforces de garder comme ta personnalité première. Tu possèdes un alter ego. Il est inutile de te connaître un minimum pour la découvrir. Ce côté de ton caractère s'échappe de toi lorsque tu ne contrôles plus tes émotions. Haine, colère, pulsions meurtrières, solitude, tristesse. Et, à ce moment-là, tu deviens la démente que l'on appelle la Faucheuse. Tu deviens la personnification de la peur. Tes yeux font froid dans le dos. Ils sont le miroir de ton âme, ceux de la mort. Tu deviens une terreur. Tu n'as peur de rien. C'est ton atout. Tu tues de sang-froid, et c'est ce qu'ils aiment. Tu es si sanguinaire qu'un simple regard suffit à tuer les plus grands gaillards.
Tu es égoïste, ingrate, insensible, individualiste. Ta petite personne passe avant tout. Tu serais prête à tuer ton meilleur ami pour survivre une seule minute. Tu penses que tu es plus précieuse que n'importe qui.
De toute façon, qui pourrait te tuer ? Tu es et tu resteras la plus forte. Après tout, tu es la Faucheuse. C'est toi qui ôtes la vie, pas le contraire. Ta puissance physique est étonnante. Ton style de combat ne te va pas. Et pourtant, tu es la meilleure d'entre tous. La maître, la reine.
Tu es aussi froide qu'un iceberg. On pourrait voir ceci comme de l'arrogance. Tu pourrais peut-être être une personne hautaine, mais ce n'est pas le cas. Tu ne mesures simplement pas tes mots. De la franchise, sûrement. Tu n'es pas délicate, et tu ne l'as jamais été.

Enfin, une chose est certaine pour moi, ces deux personnes complètement différentes sont toi. Tu es l'une comme tu es l'autre. La plus grande lunatique qui n'ai jamais existé et la plus étrange personne que je n'ai jamais vue. Et, je suis si heureux de ne t'avoir jamais rencontré.

Caroline

Âge: 26 ans
Naissance: 03/03/1999
Départ: 03/03/2020
Présence en ville: 2 ans
Nationalité: Américaine
Métier: Tueuse à gages
Statut civil: Célibataire

Groupe: Geeks
Section: //
Rang: Développeuse
Nom de code: La Faucheuse & Louve Endormie

Taille: 1.64
Corpulence: Mince, environ 50kg
Cheveux: Noir comme le corbeau
Yeux: Marron clair, à la limite du jaune
Autres:

Histoire




CHAPITRE 1 : là où tout à commencé





Ta vie n'était qu'un ramassis de quotidien. Beaucoup trop normales pour toi. Faite d'école, de camarade de classe et de travail. Tu naquis dans cette petite ville qu'était Garland, au Texas. On rigolait souvent lorsque tu disais que tu venais de là-bas. Tu étais addict à ton écran. Pour toi, c'était le seul moment où tu devenais toi-même. En dehors de l'école, tu ne rencontrais personne. Tout ce qui t’intéressait, c'était de finir tes études. Tu étais brillante. Mais, l'école ne t’intéressait pas. Tu n'avais ni avenir, ni passé. Le présent comptait seulement pour toi. 
Tu étais seule chez toi, pas de frères ni de sœurs. Tes parents étaient là, mais votre relation n'a jamais été fusionnelle. Jamais tu ne compris la véritable raison. Tu n'en étais pas triste, tu acceptais la réalité. Ils étaient peut-être discrets. Tu ne le savais pas, tu ne les connaissais pas. Tu n'étais qu'une adolescente en crise pour eux. Tout ce qui te lier à eux était votre passion commune pour les Arts-Martiaux japonais. Leur héritage, d'après eux. Ta mère était une nipponne tandis que ton père était purement américain. Il adorait le Japon, comme toi d'ailleurs. Tu aimais tellement ça qu'à l'âge de quatorze ans, tu devins une maître en Arts-Martiaux. Cette adoration pour ce pays t'avait fait aussi aimer leur vêtement traditionnel que tu portais tous les jours.
Dehors, tu n'étais que cette Caroline Smith. Cette personne que l'on connaissait, que l'on aimait, mais qui était un peu trop mystérieuse. Tu ne sortais jamais avec tes amis. Ils te reprochaient souvent ça. Tu inventais des milliards d'excuses pour éviter ses heures où tu t'ennuyais. Tu les aimais, mais tu préférais toujours ton ordinateur. Lui, il ne pouvait pas te juger. C'était ton meilleur ami. Tes amis ne comprendraient pas ta passion, alors tu leur mentais. 
Chez toi, derrière ton ordinateur, tu étais une autre personne, celle que tout le monde connaissait sous un nom précis. Qui étais-tu ? Eh bien, celle que l'on nommait FR3D0M. Ce nom, tu te l'étais toi-même donnée. Il ressemblait ta cause et celle d'une autre personne... Cette inconnue était une très célèbre hacker. Tu t'alliais avec une autre personne nommait N3TW0RK. À vous deux, vous étiez le réseau de la liberté. Cette personne que tu ne connaissais évidemment pas. Ensemble, vous aviez fait les quatre cent coups, littéralement. Et, personne ne vous retrouvait. Vous preniez soin de changer d'emplacement et d'ordinateur lors de vos activités illégales. Vous n'étiez pas que de simples adolescents. Vous étiez aussi intelligent que l'était Einstein. Et, vous attaquiez les systèmes d'autres pays pour les Américains, pour l'Amérique. Vous aimiez votre pays plus que tout. Vous étiez prêt à tous. Ce n'était pas qu'un simple passe-temps, grâce à vous, plusieurs ciber-terrorist avait été retrouvée. Mais, vous en étiez aussi. Vous n'aviez pas seulement fait cela, ce n'était qu'un avant-goût de votre puissance intellectuelle... et destructrice. 


L'été de tes dix-huit ans, vous décidèrent de vous rencontrer. Votre confiance mutuelle s'était accrue avec l'âge. Vous aviez foi. Une foi tellement aveugle... 
L'aube, ce fut le moment de votre rencontre. Ce n'était pas seulement amical ou par curiosité, c'était pour toute autre chose. Vous n'aviez jamais pris le risque de vous rencontrer. Le gouvernement vous surveillait. Un simple faux mouvement et il vous attrapait. Il vous cherchait, vous traquait. Vous n'étiez plus que de simples proies. C'est pour cette raison que depuis quelque temps, aucun de vos noms n'était apparue sur vos réseaux sociaux respectifs. Parce que c'était ici que vous communiquiez avec votre progéniture. Ils étaient tellement utiles, plus que quiconque ne pourrait le deviner. Avec l'âge, vos techniques s'améliorèrent et vous étiez à présent répertoriés comme les plus dangereux cyber-terrorist de l'Amérique.
Le soleil se leva lentement à l'horizon. Il balayait la nuit de sa simple lumière. Sa puissance, tu l'aimais. Et, dans ce qui restait d'ombre, deux silhouettes apparurent. Deux capes noires. L'herbe fut violemment écrasée par l'une d'entre elles. Elle courait. Aussi rapidement qu'elle le put. Et, elles se serrèrent aussi fort que possible. Des cris et des pleurs retentissaient tandis que l'astre solaire était à présent maître.
Lorsque tu lâchas N3TW0RK, tu vis un grand homme te sourire de tout son être. Sa puissance charismatique était telle que tu étais invisible à côté. Il était d'une beauté éblouissante.
 Tu te savais laide, mais ce jour-là, ce fut pire. Tes joues creuses, tes jambes aussi fines que tes baguettes de pain... Tu te sentais encore plus laide que habituellement.
Vous vous assîtes sur un banc que vous trouvèrent et vous parlèrent pendant des heures et des heures. Jusqu'à ce qu'il soit l'heure d'aller en cours. Ce que vous ne fîtes évidemment pas. C'était à présent le moment pour que tu lui parles de ton plan, celui que tu ne pouvais écrire. Celui qu'il comprendrait alors que d'autre non. Tu lui parlas dans cette langue que vous aviez apprise : l'araméen. « C'est un jeu. C'est ça qui va nous permettre de tout contrôler. On serait tout sur tout. Et, aucun moyen de nous retrouver. Chacune personne aura un réseau à elle seule. Il faudra au moins trois ans pour nous retrouver avec ce que l'on va créer. D'ici là, on aura déjà tout ce que l'on veut. Et– » Il te coupa la parole. C'était le seul qui réussissait à voir ce que toi tu ne voyais pas. Tu étais beaucoup trop optimiste. Et, lui beaucoup trop pessimiste. « Tu ne comprends pas. Ça ne marchera pas... FR3– » Dans un sens, il avait raison, mais tu ne voulais pas l'avouer. Pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas marcher ? Tu avais pris toutes les précautions. Votre but était si près que vous ne pouviez tout simplement pas vous permettre de la laisser s'échapper comme ça. Ce fut à ton tour de lui couper la parole. Ce nom devait rester inconnu de tous, personne ne devait connaître ton identité. C'est pour cette raison que tu lui révélas ton plus précieux secrets : ton nom. « Non ! Caroline... c'est Caroline. Enfin, tu sais, c'est insensé... mais ça doit marcher ! Autrement, ta famille ne pourrait pas être sauvée... » À présent tout n'était plus que rébellion. C'était pour eux et pour lui que tu faisais ça. Il était coincé et tu te devais de l'aider. Il te regarda, interloqué. Puis, il sourit. Et, tu ne pus t'empêcher de rougir. Il était si beau. Enfin, ça ne te faisait que plaisir. Pourtant, il disparut aussi vite qu'il était apparu, ce sourire. Il regarda autour de lui. « Cette dictature ne s'arrêtera pas comme ça... Tu as pensé aux conséquences ! FR3– Caroline, je sais ce qui nous arrivera si ça ne marche pas. On doit le mettre sur nos vrais comptes pour faire la pub. De réseaux sociaux ! » Ton sourire apparu à son tour. Son pessimisme te faisait toujours rire. Et puis, ce nom n'était que plus agréable pour toi avec cette voix que tu ne connaissais que depuis quelques heures. Tu l'aimais grâce à lui. Il était ton camarade et ton meilleur ami. « Laisse-moi finir de t'expliquer ! Et puis, le danger est présent tous les jours. C'est fini ! On a été beaucoup trop entreprenant et maintenant, on est recherché dans toute l'Amérique ! On est des criminels... On est majeurs... C'est fini la protection... » Le jeune homme ferma les yeux et soupira longuement. Il se releva et ôta sa cape de son visage. À quoi pensait-il ? C'est ce que tu te demandais, à ce moment-là. Tu espérais qu'il n'abandonne pas. Il connaissait ton visage et ton vrai nom. Tu avais tellement peur qu'il te dénonce. Tu avais confiance en lui, mais à présent, tout était plus compliqué. Tu croyais que tu allais te faire sermonner, mais au fond de toi, tu savais aussi qu'il allait accepter. Il avait les mêmes idéologies que toi et sa famille étiez coincées. Alors, il était aussi décidé que tu l'étais. « C'est Jacob... mon nom. Je t'écoute, Caroline. » À nouveau, un sourire se dessina sur ton visage. Tu hurlas du plus profond de ton être. Tout le monde te regardait, mais tu t'en fichais. Tu avais ce côté-là, de t'en foutre de tout. Le regard des autres, tu avais l'habitude de les voir. Ton physique qui n'était absolument pas avantageux, on t'avait ennuyé à cause de ça depuis toute petite. Alors, les moqueries et autres sortes de harcèlement morales ne te faisaient véritablement rien. 
Tu te levas aussitôt et tu sautas sur l'herbe, tu fis des roulades au sol. La gym et le sport n'avaient jamais été ton truc... C'était plutôt pathétique. Mais pas aux yeux de ton ami que tu entendis rire, derrière toi. Tu te relevas, gênée et tu nettoyas tes vêtements. Tes joues se rosirent et tu éclaircis ta gorge pour te concentrer sur tes explications. Tu assieds sur le sol trempé et tu posas délicatement tes mains sur l'herbe. On aurait dit que tu faisais attention de ne pas écraser cette création de la nature. « Le jeu paraîtra être un simple MMO où l'on doit jouer sa vie, semblable à la façon Sims, mais ce sera plus. Grâce au casque virtuel, tout sera plus simple et... réel. Reality 1.0 deviendront vite le jeu en ligne gratuit le plus prisé chez les jeunes. Ils devront, pour que ça reste gratuit, faire des défis quotidiens dans le monde réel. Et, pour pouvoir les faire, il faudra connaître un maximum de choses sur eux. Nos progénitures dans le monde entier s'occuperont de les surveiller. Et, les joueurs devront obligatoirement insérer leur empreinte sur leur smartphone afin de ne pas avoir de multiples comptes. »  Dans son visage, tu voyais l'incompréhension. C'était tout à fait normal, tu lui parlais d'un jeu étrange. À quoi pouvait-il bien servir ? Parce qu'il avait l'air sympathique, mais pas très utile pour eux. Et pourtant, toi, tu savais qu'il était beaucoup plus qu'un simple jeu. « En quoi est-ce que ça nous permettra de les sauver ? Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux faire avec. Je ne veux pas les laisser. On doit faire quelques choses... » Tu étais profondément triste pour lui. Ils devaient tellement souffrir. Ces parents, sa seule famille était enfermée là-bas comme des esclaves. Et toi, tu ne pouvais rien faire pour les sauver. Ton impuissance t'exaspérait au plus au point. Ce seul jeu le pouvait. Tu espérais tellement qu'il allait marcher. Sinon, tu ne saurais pas quoi faire d'autre, plus tard. Que deviendrait ta vie sans ce but ? Le hacker que tu étais n'avait plus grand sens, à présent. Tu ne prenais plus goût à sauver l'Amérique, les États-Unis. Tout ça n'avait plus de sens... Plus aucun. Alors, sauver ces parents était ta priorité pour toi. Ta seule et unique raison de vivre. Ils n'étaient que de simples journalistes en quête de vérité. Et contrairement à tes parents, ils aimaient et s'intéressaient à leur enfant. C'est pour cette raison que tu avais décidé de l'aider. Enfin, c'est ce que tu voulais te faire croire... « Jacob, je ferais tout pour que tes parents soient libérés. C'est fini tout ça... le hacking, ce n'est plus moi et ni toi. On a servi, mais ça doit cesser. On est plus des gamins. » Le jeune homme se retourna et commença à marcher. Pour toi, il voulait s'enfuir et réfléchir un peu. Tu l'aurais laissé si ça avait été le cas. Mais, tu vis sa main se lever et te faire signe de venir. Sans broncher, tu te relevas et tu le suivis. L'herbe s'était collée sur ton kimono tout neuf, ce que tu ne remarquas pas tout de suite. Tu allais sûrement crier en voyant ce désastre. Tu le suivis au trot. 
Vous marchâtes pendant de longues minutes, sans parler, le long du parc. Tu te souviens ne pas avoir parlé. Tu ne te souviens pas pourquoi. Tu regardais le paysage. Les grands et imposants arbres qui écrasaient la vue et l’embellissaient. Avec leurs feuillages de crépuscule tombant sans un bruit, lentement sur l'herbe fraîche. Le ciel caché par ses petites taches de couleur. Il paraissait si triste pour un jour d'été, triste d'être caché de sa grandeur par ces petites choses. Il pouvait s'écraser, agacé d'être oublié derrière de minuscules créatures à ses yeux... mais il n'en faisait rien. Et puis, ce son si spécial lorsque tu foulais le sol de tes chaussures démodées. Elles étaient laides et gâchaient ton beau vêtement. C'était un style à toi. Il te représentait parfaitement : bizarre. « Je ne te crois pas. » Tu fus surprise par ses mots si francs et si froids. Tes poils se dressèrent et tes yeux creusés par la fatigue et les longues heures devant ton ordinateur s'écarquillèrent. Tu ne cachas pas l'incompréhension sur ton visage. Tu te grattas les cheveux, cherchant un problème, une faille dans tes paroles. Elles étaient comme tu le voulais. Tu pensais qu'elles se vendraient si facilement. Mais, ce ne fut vraisemblablement pas le cas. Tu soufflas d'exaspération. Tu t'étais complètement ratée sur ce coup ! « Je ne te demande pas de me croire, mais de me faire confiance. Je vais t'expliquer tout en détail. Mais, je ne sais pas par où commencer.... » Son regard se fit vide tandis qu'il regardait sans aucun sens, deux jeunes rires ensemble. Peut-être voulait-il être comme eux ? Tu ne comprenais pas. Tu n'avais jamais compris. Ce genre de choses ordinaires ne te plaisait pas. Tu aimais le danger, tu n'aimais pas l'ordinaire. Mais, lui n'était pas comme toi. Il était humain. Tu fermas les yeux quelques instants et tu les rouvris quelques secondes plus tard en te prenant un poteau. Tu vis ton ami gloussé et tu le cognas sur l'épaule. Tu étais la comique, il était le public. C'est ce que tu pensais. Même si tu avais toujours rêvé inverser les rôles. « J'ai beaucoup réfléchi, et je pense que l'on n'est pas fait pour être a– » Il te coupa la parole. Encore ! C'était une manie chez lui que tu ne connaissais pas. Sur internet, ce n'était jamais comme en vrai. Tu avais le temps de réfléchir à tes paroles et les peser. En réalité, tu ne faisais jamais ça. Tu n'y pensais pas. Tu étais trop franche. Tu disais tout ce que ton cœur voulait. Ton cerveau parlait ensuite. Tu n'étais pas maître de tes pensées. Peut-être que lui-aussi... « La ferme ! Je veux rien savoir de tout ça ! Je ne te dis pas ça pour que tu me dises que l'on n'est pas fait pour être amis ! Je m'en fous des autres... Je... je ne pensais pas à ça. » Ça te faisait toujours rire de voir les étrangers te fixaient. Une langue comme elle l'était vraiment. Mais, tu aimais le différent. À cette époque, tu étais si naïve que tu ne voyais pas la vérité. Tu ne voyais pas l'évident. Il t'aimait. Tu l'aimais. Et, ça, c'était impossible pour toi. L'Amour n'était qu'une invention pour toi. Un concept que tu ne comprenais pas. Une technologie beaucoup trop avancée pour toi. Il le savait, Jacob. Il ne te l'avait jamais dit. Il ne voulait pas te perdre. Et pourtant, ce jour-là, tu compris. Tu compris qu'il voulait être ton ami. Au fond de toi, ça te faisait mal. Tu aurais cru entendre ces mots étranges pour toi. Mais, tu n'entendis rien. Seulement le silence résonna pour toi. Ton cœur s'accéléra et tu tombas au sol. 








CHAPITRE 2 : il faut pardonner ses ennemis, mais pas avant de les avoir pendus






Lorsque tes yeux se rouvrirent, tu vis du blanc. Un blanc immaculé et pur. Ton sourire s'élargit. Cette couleur était belle pour toi. Elle te rappelait le chat de tes rêves. Celui que tu n'avais jamais eu, ni vu.
Soudain, tu sentis une vive douleur dans tout ton corps. Tes jambes, tu ne les sentais plus tellement le mal qui te rongeait était puissant. Tu hurlas de tout ton être. Une personne hurla ensuite avec toi. Retenant tes cris, tu levas ta tête à la recherche de cet individu et tu le vis, lui. Ton ami, Jacob était à ton chevet. « Ça va pas ! Pourquoi t'as crié ! » Irritée, tu fronças les sourcils et malgré ta grande douleur, tu te relevas afin de t'adosser sur ton moelleux coussin. Tu serras les poings et les tapas sur ton lit. « C'est moi qui devrais te poser cette question ! Je te rappelle que c'est moi qui suis dans un lit d'hôpital ! Pas toi ! » Il ouvrit la bouche pour argumenter. Vous vous regardâtes un moment et vous éclatâtes de rire. Cette situation était tellement comique pour toi que tu n'arrivais presque plus à respirer tellement tu riais. Même si cela te faisait marrer, tu ne comprenais pas pourquoi tu te trouvais ici. Tu regardas à nouveau autour de toi pour vérifier que tu te trouvais bien là où tu pensais. C'était vraisemblablement le cas. « Que c'est-il passé ? » Ta voix s'était faite plus grave. Tu te savais en mauvaise santé, mais tu ne pensais jamais te rendre encore à l'hôpital. De toute façon, tu n'aimais pas ce lieu. Il était morbide pour toi. Il te faisait penser à la mort. Oui, l'hôpital était pour toi la personnification de la mort. On pouvait même appeler cela une phobie. Tu te sentais enfermée, tu étouffais là-bas. « Tu as eu une crise d’hypoglycémie. Les médecins m'ont dit que ce n'était rien de grave... » Tu le crus assez facilement. Tu étais si maigre que c'était normal pour toi d'entendre ce genre de choses. Tu te nourrissais si mal que c'était normal pour toi d'entendre ce genre de choses. Les os cassés, tu venais souvent dans ces hôpitaux. Et pourtant, tu savais qu'il ne te disait pas toute la vérité. Tu comprenais dans sa voix et dans ses mouvements qu'il avait peur de te la dévoiler, qu'il te cachait quelque chose. Et, tu détestais ça. Le mensonge était le pire des pêchés pour toi. Tu en avais horreur depuis toute petite. C'est pour cette raison que tu étais d'une franchise à toute épreuve. On te traitait de folles quelques fois lorsque tu disais ce que tu pensais. Et, tu avais bien des idées saugrenues. « Je sais que tu me mens. Tu es le pire des menteurs. Pourquoi tu ne veux pas me dire la vérité ? » Tu fronças les sourcils et ôtas ta couverture chaude de tes jambes frêles et glaciales afin de la placer sur ta gauche. Tu t'assieds sur le rebord de ton lit avec beaucoup de mal. Ta tête s'envolait à chaque mouvement. Tu plaças ta main dans tes cheveux qui avait l'air si gras. Tu voulais faire peur à ton grand ami. Tu savais pertinemment qu'il te cachait quelque choses, alors tu comptais bien lui faire cracher le morceau. Quitte à lui faire une peur bleue. Retenant ta respiration, tu te relevas. Tu sentis tes jambes s'effaçaient et tu tombas lourdement sur le carrelage aussi froid que la mort. « Et ça ! Tu vas me faire croire que c'est l'hypoglycémie ! » Le jeune homme s'était précipité vers toi et t'avait aidé à te relever. Il était si proche que tu pouvais sentir son souffle chaud et rassurant. Il t'avait posé délicatement sur ton lit et avait soupiré en te lâchant. Tu n'étais pas lourde et tu n'en doutais pas. Tu savais qu'il avait soufflé pour une autre raison. Il n'aimait pas mentir, lui-aussi. Il savait qu'il devait te dire la vérité sur ce qui t'était arrivée. Et toi, tu savais que tu devais lui expliquer ce jeu. Tu n'avais pas pu terminer un peu plus tôt, mais tu comptais bien terminer. « Caroline, je suis vraiment sincèrement désolé... Je ne les ai pas crus au début. J'ai eu tellement peur que je ne les aie pas crus. Mais, en fin de compte, ils ont raison... » Tu ne comprenais rien à son charabia. Toi qui le comprenais tellement bien. Tu le trouvais de plus en plus étrange. Ton pouls s'accélérait à mesure que le garçon te racontait tout. Ses respirations se faisaient plus rapide. Tu sentais qu'un mal te rongeait... et tu avais si peur. « Tu es atteinte du VIH. » Ces mots paraissaient si lointains pour toi. Tu avais l'impression d'être dans un autre monde. Tout devenait plus clair et net pour toi. Ta respiration s’accéléra. Tu avais l'impression de voir toute ta vie défiler devant toi. Mais, ce qui te frappait encore plus, c'était tes parents. Des larmes commencèrent à couler lentement de tes joues rosies. Tu plaças tes mains devant tes yeux et tu compris. Tes parents étaient si distants avec toi. Tes parents ne te montraient que très peu d'affections. Tes parents ne t'aidaient pas lors de tes entraînements. Tes parents s’éloignaient toujours de toi lorsque tu étais blessée comme une contaminée... Mais en fait, c'était eux les contaminés. Ils ne voulaient pas, par tous les moyens que tu sois atteinte de la même maladie qu'eux. En fin de compte, ils t'aimaient plus que n'importe qui. Toi qui ne leur en voulais pas. Toi qui cherchais inlassablement des excuses à leurs multiples absences... tu comprenais. Mais alors, pourquoi étais-tu contaminée ? Autant de précautions pour rien ? « Mais... c'est plus compliqué que ça. Le virus aurait dû se déclarer depuis longtemps. Et puis, ta mère est venue te rendre visite. Elle a déclaré être sensée avoir pris des médicaments pour que tu ne le contractes pas. Enfin, les médecins étaient affolés. Ils ne comprenaient pas. Ils voulaient juste prendre de ton sang pour vérifier si leur théorie d'hypoglycémie était juste, et à la place, ils trouvent ça. Ils n'ont pas compris. Puis, après des jours de recherches, ils ont trouvé leur réponse. Les lymphocytes T4 de ton organisme ont été remplacés par les lymphocytes T, T8 et B. Ils ont ainsi pu détruire le virus... Seulement, ils restent quelques microscopiques déchets dans ton corps que l'on ne peut enlever. Ils ont dit qu'ils pourraient permettre aux autres personnes atteintes de cette maladie de survivre ! » Soudain, tu le vis à nouveau sourire. Mais, ce sourire s'effaça rapidement. Il se leva de sa chaise et te serra dans ses bras si forts que tu n'arrivais presque plus à respirer. Tu ne comprenais pas pourquoi il était si stressé de te dire une chose aussi merveilleuse. Tu ne pouvais expliquer comment ton organisme à lui seul avait réussi une telle chose ! Pourquoi toi ? Et comment ? C'était incohérent pour toi !


Lorsqu'il te lâcha, tu vis des larmes coulaient sur ses joues. Tu le regardas, interloquée. Tu remarquas une chose des plus étranges. Son visage avait changé. Il était plus mature et grand. Il avait même de la barbe sur le menton. Et, tes cheveux, tu les sentais sur ton dos. Naturellement, il n'atteignait pas une telle longueur. Étaient-ils aussi longs ?... Combien de temps avais-tu dormi au juste ? Il avait parlé de jours ? « Caroline, j'ai créé le jeu... en ta mémoire. Et, tout ne s'est pas passé comme prévu. J'ai... nous avons déclenché une guerre. Il avait bien marché au début ! Ils ont vu le message caché dedans. » Dans sa voix, tu voyais qu'il était bouleversé. Tu ne comprenais, encore une fois pas tout, mais tu savais seulement que vous veniez de détruire un pays à cause de votre cupidité. Et pourtant, malgré ça, tu restais toujours cette Caroline complètement immature. Un cri perçant et aigu retentit. « Rah !! C'est quoi cette merde ! Qu'est-ce que t'as fait ?! C'est pas normal ! Ça ne devait pas être aussi violent ! Merde, t'as fait quoi ?! » Il te regarda, apeuré. Mais, pas de toi. Étrangement, tu aurais cru qu'il allait te crier dessus. Il le faisait d'habitude. Tu t'étonnais d'y croire. C'était devenu une habitude pour toi. Mais... pourquoi est-ce que depuis ton réveil, tu ne comprenais rien ? Tu en avais marre. Tout était devenu si insensé. Vous ne vouliez pas tout ça. Ça ne devait pas arriver. Vous comptiez juste sauver ses parents, à lui, et vous enfuir en laissant derrière vous un pays en crise. Vous vouliez utiliser ces espions coréens venant du monde entier afin qu'ils vous aident. Un seul suffisait. 
Il plaça son doigt sur ses lèvres et fit ce bruit que tu détestais tant. Ce ''chut'' là t'énervait à chaque fois que tu l'entendais. Il te rappelait tes camarades de classe qui te disait tout le temps ce mot lorsque tu parlais trop fort... C'était eux qui avaient des problèmes d'oreilles. Pas toi. « Ça fait deux ans que t'es dans le coma. Et, avec le peu d'informations que tu m'as donné, j'ai fait ce que j'ai pu. J'y ai placé un message caché dans chaque compte de chaque joueur. J'ai pensé que tu voulais me dire ça. Seuls les coréens hauts placés l'auraient compris de toute façon. Et, l'un deux la très bien compris. J'ai découvert qu'ils comptaient de toute façon attaquer les États-Unis. On leur a donné la meilleure opportunité au monde pour le faire... » Il se leva et ferma les volets, puis la seule fenêtre de la pièce et ses rideaux. Il se dirigea vers la porte et la ferma à double tour. Ensuite, un mécanisme étrange ferma toutes les issues possibles. Du fer ou du métal la recouvrait. Tu tentas de parler, mais tu ne fis rien en voyant son sombre regard. 
Sentant que ton corps ne te faisait plus très mal, tu posas tes pieds sur le sol. Et, tu avanças vers lui afin de lui chuchoter des mots. Il ne voulait pas que tu parles fort, mais il n'avait jamais dit que tu devrais te taire. « Et donc... ça, c'est quoi ? » Il se retourna vers toi et plaça sa main sur ta bouche afin que tu cesses enfin de parler. Avait-elle toujours été aussi grande ? C'était vraiment une manie pour toi de parler tout le temps. Il avait l'air de se cacher de quelque chose. Ce qui était plutôt évident. Tu le regardais fixement, cherchant à comprendre qui il était. Pour toi, c'était un étranger... Non, il avait plutôt changé. Autrefois, c'était un garçon mou et sans réelle force malgré sa carrure imposante. Devant toi, tu voyais un vrai homme. Le garçon, l'ami que tu connaissais il y a longtemps n'était plus le même et n’existait plus. Au fond de toi, tu étais quelque peu triste. Toi qui étais une maître en combat rapproché, tu savais, rien qu'en regardant la posture d'une personne, ses capacités. Et pour Jacob, tu sentais ce changement. Tu pensas alors qu'il devait être un sniper... ou quelque chose comme cela. Il avait ses gestes. Ce n'était qu'une supposition.

Il t'attrapa ensuite par le bras et t’emmena sur ton lit. Tu t'allongeas calmement et sans broncher. Jacob, lui, se dirigea vers son fauteuil. Il te fit signe de t'endormir. C'est ce que tu fis, où du moins, ce que tu essayas. Des bruits indescriptibles, des bruits horribles, des bruits de tortures retentirent à l'extérieur. Ces mêmes sons, tu étais certaine les avoir entendus un peu plus tôt. Ils étaient beaucoup moins intenses qu'en cet instant. Ce soir-là, tu ne pus dormir et tu n'eus jamais aussi peur de toute ta vie.

Le lendemain matin, tu vis ton meilleur ami se dirigea vers ce bouton qui permettait au mécanisme de se déclencher. Ces choses qui vous permettaient d'être en sécurité se relevèrent et tu vis un rayon de soleil se glissait délicatement sur ton visage.

Toute cette journée, il t'expliqua ce qu'il s'était passé durant ton absence, ton doux sommeil. Tu ne parlas pas. Tu écoutas seulement ces dires. Il t'expliqua ce que tu avais causé, même endormi. Tu n'étais pas classé comme la plus grande des ciber-terrorist pour rien. Cet antidote avait apparemment marché pendant quelques mois. Tu étais cet antidote. Ils comptaient même utiliser tout ton sang pour sauver la planète de cet horrible virus qu'était le VIH. Jacob s'était bien évidemment opposé, mais personne ne l'avait écouté. Ce qui lui avait donné que plus envie de mettre à bien ses plans. La guerre fut déclenchée si rapidement d'après ces dires, mais ce n'était pas le seul problème des Américains. Ils devaient se confronter à un souci de taille. Les contaminés. L'antidote ne les avait pas guéris, il les avait rendus fou. Très peu de scientifiques ont pu expliquer ce phénomène, mais tout ce qu'il savait était que ce nouveau virus était contagieux. Enfin, pas pour tout le monde. Seules les personnes de groupes sanguins O étaient partiellement immunisées. En effet, ces gens-là devenaient complètement fous seulement à la nuit tombée. C'était eux les plus dangereux d'après ton meilleur ami. Il était plus rapide, plus sanguinaire et plus intelligent. Tandis que les autres groupes sanguins étaient beaucoup plus normaux... ou moins. Ils avaient le QI d'un enfant de maternelle. Et la brutalité d'un animal sauvage. En ce jour, tu étais sûre de très peu de choses, mais tu étais certaine que ces deux créatures n'étaient plus humaines. Jacob t'avait dit qu'il n'était plus possible de les faire redevenir comme avant. Peut-être qu'un véritable antidote le pourrait, mais sûrement pas par la simple volonté d'un humain
Ce qui était encore plus étrange était que le son de ta voix n'avait pas retenti une seule seconde durant toute cette journée. Tu avais mangé, tu avais hoché la tête, mais tu n'avais même pas daigné ouvrir ta bouche. C'était sûrement un choc émotionnel. En cet instant, personne, pas même toi n'aurais pu l'affirmait.




***


Votre idée était tellement ingénieuse. Mais, les coréens l'étaient peut-être plus. Vous aviez vingt-ans, à présent. 
Par votre faute, la guerre s'était déclenchée. Mais vous étiez si jeune que vous ne comprîtes même pas votre bêtise. Tout avait commencé et tout ne pouvait plus s'arrêter. Le pays n'était plus qu'un chantier. Les coréens profitaient de votre faiblesse pour vous détruire tous. Il y avait des morts tous les jours. Et des fous aussi. C'était le nom que vous aviez décidé de leur donner. Et, ces morts que l'on annonçait à la radio... Jacob l'écoutait tous les jours. Ça te rendait folle. Tu en avais marre d'entendre ces noms. Tu avais peur d'entendre ceux de tes parents. Mais, lui, ne s'arrêtait pas et tu ne savais pas pourquoi. Il était dans sa bulle et tu ne le reconnaissais plus. À ce moment-là, tu aurais pu le sauver. Tu étais tellement aveugle que tu ne voulais même pas voir la vérité devant toi. 
À présent, vous viviez dans une petite maison au Texas. Beaucoup trop loin de ta ville natale, mais ça te réconfortait toujours de savoir que tu n'étais pas loin. Toutes les trois semaines, vous changiez de bâtisse. En faisant attention d'éviter les grandes villes, le lieu où les fous avaient posé leurs bagages et proliféraient. Du Texas, vous vous rendez en Californie à l'aide de votre 4x4. De là-bas, vous vous rendez en Virginie. Avant de retourner au Texas. Et c'est ainsi que pendant six mois, votre vie se résuma à ça...
Tu étais tous les jours tristes. Tu pleurais, la nuit. Ce n'était pas la tristesse, c'était l'habitude de cette peur constante. Ou peut-être pas... Tu ne savais plus quelle en était la raison. 
Tu avais rencontré plusieurs fous lors de ton voyage en compagnie de ton ami, mais vous n'aviez jamais daigné en tuer un. S'il ne vous attaquait pas, vous ne leur faisiez rien. Vous n'en voyez pas l'intérêt. Au fond de toi, tu savais qu'il restait une part d'humanité en eux. Jacob n'y croyait pas. Il avait dans ce regard une haine profonde pour ces fous. Tu savais qu'il te cachait encore quelque chose. Quelque chose de si horrible que tu n'osais même pas lui demander. Il devait avoir fait de terribles atrocités... Tu ne voulais pas les connaître. Mais, tu te doutais qu'il eût tué des gens et que c'était sûrement ça. De véritable gens, pas des fous. Tu n'as jamais su si cette maladie s'était rependue dans le monde. Et la guerre, tu ne savais même pas si elle continuait toujours. Tu te croyais dans un décor post-apocalyptique. Tu t'étonnais souvent de regretter ta vie tristement normale. Tu n'aurais jamais imaginé que le monde pouvait avoir une telle facette. Toi qui connaissait cette partie cachée d'Internet que très peu de gens connaissaient... Tu croyais tout savoir, mais ce côté-là était bien pire. Le monde était bien pire. Et pourtant, tu croyais en l'immortalité. Ou du moins, tu croyais en celle de ton ami, Jacob.



Des millénaires étaient passés pour toi. La seule présence humaine que tu côtoyais était celle de ton ami, Jacob. Ce long temps passait ensemble t'avait fait comprendre l'incompréhensible à tes yeux. Cet homme était presque étranger pour toi... et pourtant... et pourtant, tu l'aimais du plus profond de ton être. Tu t’accrochais à lui comme s'il s'agissait de ta vie. Ce sentiment que tu ne comprenais pas t'avait embrasé. La façon dont tu le regardais avait changé. La façon dont l'Amour le regardait avait changé. Tu souriais souvent bêtement lorsque tu le regardais. Il était ta protection. Jamais, ô grand jamais, tu n'aurais pu deviner que ta raison de vivre s'éteindrait...
Ce jour-là, vous étiez dans votre voiture rouge vive. La radio était allumée comme d'habitude et retentissait comme un rugissement à tes yeux. Tu te demandais tous les jours quel lion prononçait ses paroles, ses noms. 
Vous rouliez, rouliez, rouliez. Tu avais retenu le chemin par cœur, toi qui n'avais aucune mémoire ni sens de l'orientation. Tu regardais toujours ce même désastre. Dans ces débris, tu pouvais voir la vie perdurait. Dame nature reprenait toujours ses droits. Peut-être que tout ce qui était arrivé était écrit depuis la nuit des temps. Ou peut-être qu'elle en avait eu marre de voir que ses créations parfaites et impures détruisaient sa vie peu à peu. Tu ne savais pas, tu faisais comme d'habitude : tu rêvais à l'impossible, l'incompréhensible.
Tout à coup, le paysage s'arrêta. Tu relevas ton visage, coincé entre le creux de ta main gauche et le tourna vers la seule présence humaine qui se trouvait à tes côtés. Tu ne le reconnus pas, au premier abord. Il avait dans ses yeux quelques choses de particulièrement étrange. Tu ressentais cette haine, cette férocité profonde. Tu remarquas ensuite que son regard était viré vers le pare-brise de votre inconscient rouge. Celle où vous rouliez chaque semaine. Ta tête se retourna machinalement. Tu aperçus alors un groupe de personnes n'ayant pas l'air contaminé, barrant votre route. Le regard de ton ami se détacha de ces étrangers et se posa dans le tien. Ces yeux étaient devenus beaucoup plus doux qu'un peu plus tôt, ce qui te rassura énormément. « Caroline, reste à l'intérieur s'il-te-plaît. Je vais m'occuper d'eux. » Il te sourit gentiment et sortit du véhicule avec cette aura que tu détestais tant. Le groupe avait l'air d'être tout à fait adorable et gentil alors, tu ne comprenais pas pourquoi ton ami t'avait demandé cela. Tu posas tes coudes sur cette chose que tu voyais comme un accoudoir et observas la scène se dérouler. Tu vis ces personnes parlaient calmement quand tout à coup, l'un deux écarquilla les yeux et s'approcha furtivement de Jacob. Tu compris alors tout de suite qu'il ne lui voulait aucun bien. Énervée, tu ôtas rapidement ta ceinture et ouvris la portière du véhicule vivement. Tu courus vers l'homme qui souhaitait s'attaquer à ton ami et l'immobilisa, jetant son arme un peu plus loin. Ce qui était sûr, c'est que tu n'avais pas perdu de tes capacités physiques depuis ton sommeil. « Qu'est-ce que tu comptais faire, toi ?! » Jacob se retourna rapidement et écarquilla les yeux en voyant la personne qui se trouvait au sol. Il avait encore et toujours ce regard. Et puis, cet homme qui remuait de partout n'arrangeait rien à ton problème. « Lâche-moi ! Je vais le buter ! Les gars, vous ne voyez pas ? C'est le boucher ! » Et voilà... le passé que tu ne voulais pas connaître commencer peu à peu à ressortir et tu l'avais très bien compris. Tu ne fus même pas une seconde intriguée par ces mots. Tu avais deviné depuis si longtemps qui Jacob avait pu bien être. Au fond de toi, tu savais qu'il restait un peu cet homme. Tu te trouvais devant la seule chose que tu ne voulais pas connaître, tu n'avais pas d'autre choix que d'y faire face. « Jacob... qu'est-ce qu'il raconte ? » Depuis longtemps, ton meilleur ami avait compris que tu ne voulais pas découvrir son passé alors, il ne t'avait jamais rien dit. Le jeune homme t'attrapa délicatement afin de te relever. L'étranger faisant partit du groupe se releva rapidement et se dirigea vers Jacob. Tu t'interposas entre eux deux et tu lui lanças un regard qui voulait dire de ne même pas essayer d'avancer. Et, il l'avait très bien compris puisqu'il s'arrêta. Une voix venant de derrière toi retentit haut et fort, faisant se redresser tes poils. « Je vois que ton ami ne t'a pas tout raconté sur lui... Ce gars-là a tué près de la moitié des américains non-contaminés ! Depuis qu'on est enfermé ici, il s'est amusé à tuer des gens sans aucune raison ! » Ton ami te tenant par le bras, tu l'enlevas délicatement à l'écoute de ses paroles. Tu n'en revenais pas. Tout cela n'était qu'un rêve, hein ? Pourquoi ferait-il ça ? Ça n'avait aucun sens pour toi. Il était la personne la plus pure de ton entourage, même décédé. Tu savais qu'il n'était pas capable de toucher ne serait-ce qu'une personne sans une bonne raison. Cette confiance aveugle avait été nourrit par l'âge et sûrement aussi par ce désastre qu'était l'Amérique. Rien ni personne ne pouvait te la faire perdre. Tu en étais certaine. Néanmoins, une partie de toi se demandait si c'était réellement vrai, si ces dires étaient vrais ! Et, cette partie se demandait qu'elle fût ses motivations pour avoir commis un tel désastre. Car, même si cette possibilité est à bannir, tu étais sûre qu'il ne l'avait pas fait seulement pour le plaisir... c'était tout autre chose. 
Il est vrai que tu te questionnais aussi sur certains mots qu'avaient prononcés le brailleur. Depuis qu'on est enfermé... Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ?


Soudain, tu sentis que Jacob avait commencé à bouger. Ce que toi, tu ne fis pas. Tu entendais des cris, des personnes qui lui supplié d'arrêter, des pleurs... et bien d'autres horribles choses. Tu sursautais lorsque tu les entendais échapper leurs derniers soupirs. Des frissons parcouraient ton échine et tu restas indéniablement droite en regardant le sol. Tu avais notamment remarqué que l'homme que tu avais plaqué au sol s'était enfui... Sage décision, à ton avis. 
Puis, Jacob posa sa main sur ton épaule. Tu jetas à coup d’œil et tu vis que sa main était ensanglantée... Non, c'était bien plus. Sa couleur, elle-même avait changé. Qu'avait-il bien pu leur faire ? Et puis, pourquoi ? Oui, c'était forcément le boucher. « Ne te retourne pas s'il-te-plaît. Je vais tout t'expliquer. Mais, promets-moi de rester calme. Je comprendrais que tu veuilles t'enfuir et ne plus jamais me voir. Sache une chose, je serais toujours là. Où que tu ailles. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Je serais là. » Tu fermas les yeux et sentis ton cœur s'accélérait. Tu avais peur. Peur de recevoir le même sort que ces étrangers. En fin de compte, ta confiance était beaucoup plus qu'aveugle, elle était même stupide. Et pourtant, ce sentiment perdurait. « J'ai compris depuis bien longtemps cette vérité. J'ai cherché inlassablement à te trouver des excuses. Je sais que tu es contaminé. Je sais aussi que tu n'es pas comme les autres. Les O et les fous. Et, même en sachant tout ça, je ne suis pas partie. La raison, on la connaît tous les deux... » Tu sentis sa main chaude s'ôter de ton épaule et glisser le long de ton corps. Tu savais sans même te retourner, qu'il s'était accroupi de soulagement, sûrement. Et quand ce rire éclata, tu sus tout de suite qu'il restait encore et toujours le même. « J'ai cherché un antidote pour sauver tes parents... » Ton cœur s'arrêta l'espace d'une seconde. Tu les avais oubliés. L'idée que tes parents étaient devenus des fous ne t'avait jamais traversé l'esprit. C'est alors qu'avec ces simples mots, tu compris. Tu compris qu'il était ce monstre que ces gens décrivaient. Qu'il avait fait ça pour que sa dette soit remboursée. Qu'il n'était plus Jacob...

Tout à coup, tes oreilles sonnèrent. Ce bruit avait sûrement retenti dans toute l'Amérique. Un bruit de torture. Un bruit que tu connaissais malheureusement très bien. Lorsque tu te retournas, toutes tes pensées se brouillèrent. Ta vue fut colorée de rouge. Tu t'arrachas les cheveux. Tu hurlas de tout ton être. Tu hurlas, tu hurlas. Et, tu regrettas tes pensées. Ta tête se posa machinalement sur ce corps, inerte. Tu tapas tes poings aussi forts que possible sur ce dernier. 
Puis, tout à coup, tu t'arrêtas net. Quelqu'un avait bien tiré... Tu relevas ta tête aussi rapidement qu'un animal l'aurait fait. Tu vis ce massacre indescriptible, qui te donner envie de hurler. Mais, ta peine et ta haine étaient si puissantes que tu fus aveugle. Ton ami n'avait même pas pu t'expliquer tout en entier. De toute façon, tu étais certaine qu'il ne pourrait pas le faire comme toi, tu l'avais fait. Il ne se réveillerait pas.
Tu vis cet homme que tu avais sauvé, ce pistolet à la main. Il tremblait, de honte, de peur et de regret. Mais, à ce moment-là, tu t'en fichais complètement. Tu te relevas et commenças à courir vers ce meurtrier... mais, quelqu'un s'interposa entre toi et cette personne déjà morte. Il te poussa violemment et tu tombas au sol lourdement. Tu voulus te relever, mais cet homme tant empêché. « Espèce d'abruti... Qu'est-ce que tu as fait ? On avait dit aucun meurtre ! Qu'est-ce que tu ne comprends pas dedans ?! » Tu te débattis, mais rien n'y faisait. Tu ne pouvais pas bouger. La seule chose que tu pouvais voir était ces papillons ensanglantés qui servaient à présent de visage à cette flamme qui te tenait en vie. Et, qui c'était éteinte injustement. 
Puis, l'étranger te releva et te serra si fort que tu ne pouvais même pas bouger les bras. Tu lui crachas à la gueule. Tes yeux étaient semblables à ceux de ton ami, un peu plus tôt. Jacob avait sûrement vécu la même chose et perdu un être cher à ses yeux. « Je vais tous vous tuer ! Lâche-moi, bon sang ! Retenez bien ce nom : Caroline Smith, car je serais la dernière personne que vous verrez, bande de connards ! » Et puis, à nouveau, ton cœur s’éteignit et tes yeux le suivirent. 







CHAPITRE 3 : celui qui apaisa l'esprit





Trois ans à t'apaiser, un an à t'exploiter et à s'entraider. C'est ce qui résuma ta vie en compagnie de ton sauveur. Il s'appelait Abraham. C'était un homme de science. Non, on ne pouvait pas dire qu'il était pur. Il n'était pas l'homme rêvait pour ce genre de boulot. Il était dur, froid et beaucoup trop franc. Et pourtant, c'est ce qui te fallait. Ce qui te fallait pour ne pas devenir une meurtrière. Tu aurais cru que ta vie s'arrangerait par la suite, protégée par ses remparts, mais ce ne fut pas le cas. Tu devins une cobaye. On se servait de toi pour ses expériences. Tu le savais, mais tu t'en fichais pas mal. Tu aidais même à ça. Mais, rien n'avait l'air de marcher. Et pourtant, tu espérais encore et toujours que tu découvrirais ce remède. D'ailleurs, tu avais appris que tu étais une très bonne scientifique, ce qui était une bonne chose en soi. 
Tu découvris tout ce qu'il s'était passé, tous les détails. Comme par exemple que l'Amérique avait été mise en quarantaine. C'est ce qu'il voulait dire par enfermer. Pour ce qui était du reste, cela restait encore et toujours des catastrophes que tu ne souhaitais évidemment pas connaître. 

Tu avais arrêté avec ces histoires. Trop de problèmes avaient survint par sa faute. Ce jeu avait entraîné la mort de ton ami et la guerre... Tu ne souhaitais plus y penser. FR3D0M s'était éteinte en même temps que sa vie. Tu avais décidé de te concentrer sur ce virus qui rongeait tes parents. Tu étais celle qui avait survécu au VIH, la seule en vie. Tu n'étais pas un remède, tu étais seulement là. 
À présent, tu ne faisais ça que pour sauver tes parents. Tu espérais qu'ils soient toujours en vie. Ton optimiste te perdrait sûrement, un jour... 



***

Tu te souviens de ce jour comme si c'était hier. Il faisait si froid que l'air s'était transformé en cristal. L'hiver était mordant. La nuit était bleue. Tu étais sur cette île depuis si longtemps. Mille quatre cent cinquante jours. Tu les comptais depuis toujours. Les recherches n'avançaient pas. Abraham devenait de plus en plus irritant. Tu te rendais compte que tu n'étais que le sujet sur lequel il exerçait son raisonnement. Tu étais son Watson, il était ton Sherlock. Tu le trouvais encore plus mystérieux qu'auparavant. Il commençait à devenir étrange. Ses mots devenaient incompréhensibles. Et, tu apprenais qu'il savait pour ton passé de hacker. Tu ne lui avais jamais demandé comment. Tu restais là, et tu l'écoutais. Grâce à lui, ta haine et ta peine s'était éteinte. Ce virus, tu ne le comprenais plus. Plus personne, non plus. Comment avait-il pu rendre autant d'humains fous ? C'était incompréhensible. Même Jacob y était passé. Il avait pourtant été le seul à le contrôler. Le seul qui pouvait sauver l'Amérique.
C'est alors que tu te promenais à la recherche de vivres que ça arriva. Un contaminé fou était là, devant toi à te fixer. Il ne bougea même pas. Et, tu avais peur. Très peur. Tu n'avais pas l'habitude de les voir, c'était horrible. Et pourtant, tout s'arrêta. Il disparut et toi avec. Tu étais dans un autre monde. Que tu ne connaissais pas...







Pour aller plus loin...





Deux ans que je suis dans ce monde, et que je rêve toujours que Jacob y entre. On m'a bien expliqué que cette idée est complètement réalisable. Je ne cesse de croire à cette vérité...
Elle est apparue à cause de cette année de folie. Être seule m'avait rendu folle. J'avais continué à chercher ce remède, sans succès. Je savais qu'un jour, je devrais retourner dans mon vrai monde afin de tous les sauver, afin de sauver la race humaine. Alors, je continuais inlassablement. Mais, se retrouver seul rend l'esprit dément. C'est inévitable. Surtout dans mon contexte. Chercher un antidote sans l'aide d'Abraham, et des recherches déjà réalisées devenait beaucoup plus compliqué. Durant cette année de découverte, ma démence me divisa en deux personnes. Un alter ego, plus exactement. Cette partie de moi après la mort de Jacob était revenue. Heureusement, j'ai pu stabiliser cette alter ego avec le temps. Seulement, lorsque je ne contrôle plus mes émotions, elle s'empare de moi. C'est comme si je tombe dans un profond sommeil. Et lorsque je me réveille, mes mains sont tâchées du sang d'innocents. Pallatine a réussi à me sauver, d'une certaine façon. Ce travail m'a sauvé. Et cette communauté, cette dispora aussi. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais si je n'avais pas été une tueuse à gages, je me serais transformée en elle. Et, beaucoup de personnes seraient mortes. Et puis, ce travail me permet d'utiliser les corps pour mes expériences. Quelque chose de vraiment pratique !

Yo ! On m'appelle l'Inconnaissable Inconnue. Ça sonnait mieux dans ma tête...
Il y a plein de choses que je déteste, mais très peu que j'aime. Mon rêve pour l'avenir... je préfère le garder pour moi. Dans l'immédiat, j'ai plutôt un objectif : rétablir l'honneur de ma famille... et tuer un certain homme.
Non, ce n'est pas une référence à un certain manga trop cool !
Plus sérieusement, j'ai hâte de RP avec la communauté qui m'a l'air ma foi, très sympathique. J'aimerais juste vous prévenir. Je n'arrive que très rarement à m'intégrer à la communauté, donc ne m'en voulez pas !

Ven 27 Jan 2017 - 22:20
Bienvenue parmi nous Caroline.
L'avatar est très beau Brille
En plus, une geek, on va pouvoir remonter la pente Youpi
Bonne chance pour la suite de ta fiche
Ven 27 Jan 2017 - 22:48
Je n'ai pas saisi la référence, mais ça me dit vaguement quelque chose, ça compte quand même ? I love you
Bienvenue en tout cas, une personne avec deux facettes, j'adore. En plus, je me disais ces derniers temps qu'un personnage dans ce genre serait vraiment sympa à jouer, et voilà que tu débarques, tu lis dans mes pensées. Hâte de voir la suite du coup. I love you
Et pour répondre à ta question, oui, tu peux, on peut en avoir plusieurs, en changer, c'est un peu la fête quoi.
Si je tue quelqu'un, il est Game Over ? [Terminé ♥] 2685476431

(et on ne t'en voudra pas si jamais tu n'arrives pas à t'intégrer, promis mais on va quand même essayer avant de partir perdants ♥️)
Sam 28 Jan 2017 - 11:18
Bienvenue à toi ! Naga a tout dit, donc je ne ferais que répéter, mais je veux quand même insister sur l'intégration, ce n'est pas très grave si tu n'y arrives pas, parce que c'est aussi à nous de faire des efforts, et que tant que tu arrives à rp, c'est l'essentiel, non ? I love you
Bonne chance pour ta jolie fiche. Héros
(et pareil pour l'avatar, je le connais sans le connaître, c'est perturbant. Mort de rire )
Sam 28 Jan 2017 - 13:35
Merci pour tous ces compliments et pour cet accueil ! Pleure C'est tellement rare de voir ce genre de choses pour moi ! Je vous aime déjà. XD

Naga > Rooh, c'était facile ! C'est N.A.R.U.T.O Cœur Disons que ça compte quand même.
Lun 30 Jan 2017 - 18:43
Bonjour à toi, et pardon pour le retard, nous avons un peu discuté de ton personnage et de ta fiche entre nous. Et au final, il y a un problème qui nous dérange un peu.

Ton personnage semble atteint d'une maladie mentale, ce qui déjà est assez délicat à jouer ; plutôt de type personnalité antisociale ? très franchement, on a beaucoup de méfiance sur ce genre de choses. Même s'il est normal que ton personnage ait des conséquences psychologiques lourdes face à des évènements traumatisants (un de mes personnages est aussi concerné par cela), jouer un(e) sociopathe nous paraît un peu extrême. Je ne dis pas que ce n'est pas réaliste en soi, attention, d'autant que mes connaissances en la matière restent limitées, mais que c'est quelque chose d'extrêmement compliqué, et qui demande un peu de finesse. En toute honnêteté, on n'est pas tout à fait certaines que Caroline puisse être jouée de façon convaincante, en voyant ton histoire qui insiste beaucoup, au final, sur la démence de la famille sur une période de mille ans, ce qui peut être un peu exagéré, et sur les meurtres en série.

L'histoire en elle-même manque un peu de cohérence. Je comprends le symbolisme au niveau de la famille, mais mille ans, c'est quand même très, très long, et j'ai un peu du mal à voir comment Caroline pourrait fonder une « famille » qui se construit autour de sa mémoire, conservée pendant des siècles ? Pourquoi conserver à tout prix ce journal, d'ailleurs ?
Deuxième question, Jacob vit-il à Pallatine ? c'est juste un point de détail, mais je me demandais. Malicieux
Ensuite, il y a un problème de taille : Caroline est atteinte de troubles avant son transfert. La façon dont tu le tournes laisse également penser qu'elle a tué des gens pendant son transfert : « Caroline a parlé du transfert. Vaguement. Elle a dit qu'elle avait eu une sorte de vide, de blanc dans sa mémoire. C'était confus. Tout devient confus, à présent. Je sais qu'elle a tué énormément de gens. » Ou si ce n'est pas le cas, qu'elle l'a fait avec son transfert. Puis, tu précises que sa double personnalité est apparue pendant les tests (d'ailleurs, est-ce que tu considères que c'est un dédoublement de la personnalité, ou non ? attention au choix des mots, une double personnalité c'est une maladie à part, la « personnalité de couverture » n'en est pas une, mais plutôt un ensemble de comportements destinés à tromper son interlocuteur. C'est différent, et le fait que tu ne fasses pas très bien la différence quand tu écris ne nous met pas vraiment en confiance).
Or tout ceci n'est pas possible. L'Institut a les moyens de savoir ce qui s'est passé sur Terre, déjà, et même si c'est un transfert accidentel, même s'ils n'ont pas d'agent sur place au moment donné et dans l'espace géographique précis, leur machine leur permet de voir le passé des gens. Si Caroline a tué quelqu'un, si elle a un comportement suspect, ils le verront. Et n'auront aucune raison de la transférer. L'Institut ne veut pas amener d'individus douteux à Pallatine (par douteux, je veux dire quelqu'un dont les agents ne sont pas certains). Bref, même si le transfert est accidentel, ça se verrait forcément lors de la batterie de tests. Il existe des façons de reconnaître les différentes pathologies, et si on a des doutes sur Caroline, les psychologues de l'Institut vont vraiment s'efforcer d'en chercher la preuve. Et ils la trouveront sans doute, car ce sont des professionnels. Enfin, si vraiment ils ne trouvent rien, en connaissant son passé, il est plus que probable qu'ils décident de ne pas l'intégrer à leur cursus. Les psys préfèrent condamner un innocent plutôt que de laisser quelqu'un de dangereux arriver à Pallatine - et c'est le cas de Caroline.
Du coup, l'histoire n'est pas cohérente avec notre univers. Un tel personnage ne finirait pas à Pallatine, il y a trop de filtres qui l'en empêchent.

Par conséquent, on ne pourra pas valider ton personnage. L'histoire est à revoir pour être un peu plus adaptée à l'univers ; quant à son côté antisocial, au vu de ta fiche actuelle, pour nous c'est non. Il existe au demeurant bien des comportements et conséquences post-traumatiques qui sont jouables et peuvent être intéressantes sans tomber dans les pathologies les plus graves, elles te sont toujours possibles si cela t'intéresse. :)

Du coup, je suis désolé pour ce message qui n'est pas très joyeux, j'espère que cela ne te découragera pas trop !
Au passage, un de tes gifs (celui où une fille se fait crever l'œil) est un peu dérangeant, j'avoue que les images gore me dérangent un peu, et un membre m'en a fait la remarque, si tu pouvais le changer, ce serait super.

Bonne soirée à toi ! I love you
Mar 31 Jan 2017 - 17:23
Hey!

Après avoir longuement réfléchi, j'ai décidé de reprendre complètement l'histoire de Caroline. Je n'avais pas remarqué qu'il y avait trop d'incohérence. Du coup, j'ai préféré tout reprendre. J'espère que ça ne vous gêne pas.
Enfin, il n'y aura pas grand changement niveau caractère. Disons qu'elle sera toujours folle. Mais, elle ne saura plus sociopathe. Ça a l'air de poser problème.
De ce fait, je vais prendre plus de temps. Je vous préviendrais si j'ai besoin d'un temps peu plus de temps.

Bonne soirée. ^^
Mar 31 Jan 2017 - 19:08
Pas de soucis, je peux comprendre que cela te demande d'y réfléchir assez longuement. Je suis déjà content de voir que tu le prends bien, en tout cas, n'hésite pas à nous contacter si jamais tu as des doutes. I love you
Et bonne soirée à toi !
Dim 5 Fév 2017 - 17:07
Hello tout le monde !

Je viens juste vous prévenir que j'aurais besoin d'un délai en plus (le 19 février, c'est bien) étant donné qu'il sera bientôt écoulé. Dans deux jours exactement.
J'ai beaucoup de boulot ces temps-ci, alors je n'ai pas pu avancer énormément ma fiche. L'histoire avance doucement, mais j'ai déjà trouvé une idée. Deux mêmes !
Je pense que je finirai avant cette présentation, c'est à voir. Mais, par pure précaution, je préfère demander un petit délai.

Je vous souhaite la bonne journée et je vous fais plein de bisous ! À la prochaine ! Héros
Dim 5 Fév 2017 - 22:42
Aucun souci, et bon courage à toi, on t'attend avec impatience. Héros
Dim 12 Fév 2017 - 10:55
Bonjour ♥️

Cette nouvelle version de l'histoire est vraiment plus cohérente, et on voit que tu as pris du temps pour faire quelques recherches, notamment au niveau de la contagion. C'est vraiment génial, tu t'es donné du mal et ça se sent. Franchement, je ne peux que te féliciter pour tout ce travail.
Tu es donc désormais officiellement turquoise, bienvenue chez les geeks.  I love you

Caroline Smith

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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