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Le masque de la guerrière. (Caroline)

Lun 27 Mar 2017 - 12:05
Installé dans un coin du sous-sol du Leviathan, Santiago reportait scrupuleusement sur un carnet les résultats des derniers paris afin de noter les dernières tendances qui se dessinaient. Comme toujours, les gros balèzes bien musclés avaient la côte, car leurs combats étaient spectaculaires et leurs adversaires généralement bien amochés. Mais il avait remarqué que, ces derniers temps, d'autres profils de joueur étaient de plus en plus plébiscités. Les gringalets capables de foutre une raclée à des types faisant deux fois leur taille et leur poids étaient de plus en plus populaires - mais difficiles à trouver. Mais il y avait un autre type de combattant qui plaisait beaucoup : les femmes masquées.
Et Santiago en avait justement une.
Il ignorait son nom, bien sûr, puisqu'elle avait tout fait pour lui cacher son identité, mais du moment que la Faucheuse lui rapportait de l'argent, il était prêt à toutes les concessions. Il marqua une pause lorsqu'il constata qu'elle serait la prochaine à monter sur le ring. Quittant sa place, il se dirigea vers elle, un sourire affable collé aux lèvres, pour l'encourager :

« Bonne chance pour ton prochain combat. Ne l'amoche pas trop quand même. »

Ceux qui ne connaissaient pas la jeune femme hésitèrent à rire - si Santiago lui faisait ainsi confiance, c'est qu'elle devait être sacrément forte elle-même.
Lun 27 Mar 2017 - 19:36
Tes pulsions destructrices étaient toujours aussi incontrôlables, et ton travail ne te rapportait plus la satisfaction d'antan. Il te fallait plus, quelque chose qui te ferait vibrer, et tu avais enfin trouvé : le Leviathan.

Tu étais vêtue de ton habituel masque peint selon les traits d'un démon renard, et d'une tenue de combat traditionnelle japonaise. « Je ne peux rien promettre. » Tu t'avanças vers le ring, aussi sereine que jamais et y grimpas dans la plus grande des délicatesses. Tu savais qu'il y avait de lourds regards qui te transperçaient, mais tu passas outre ces pseudos provocations.

Tu te plaças en position de combat et échappas un faible sourire en voyant ton adversaire qui paraissait très peu expérimenté. Outre le fait qu'il faisait trois fois ta taille, tu pouvais nettement voir qu'il était un novice et que seule sa force comptait pour lui. Enfin, tu restais tout de même dans l'un des plus faibles rangs, pour l'instant du moins.

Tu ne laissas même pas une seule chance à ton adversaire. Tu levas au plus haut ta jambe afin d’asséner un coup violent sur la tempe pendant que ce dernier s'amusait avec le public.
Mar 28 Mar 2017 - 13:04
La Faucheuse ne pouvait pas lui promettre de ne pas l'amocher, et pour l'avoir déjà vue affronter de très vaillants adversaires, Santiago comprenait. Son sourire se fit carnassier, comme à chaque fois qu'il était sur une bonne affaire et laissa la jeune femme monter sur le ring. L'arbitre annonça le début du combat et les premiers échanges se firent. Malgré sa force colossale, l'adversaire de la Faucheuse ne faisait pas le poids contre elle, ce qui avait été choisi à dessein. Oui, c'était cruel de l'exposer ainsi aux coups féroces d'une personne plus petite que lui, mais Santiago était persuadé que cela serait profitable à cet homme qui lui avait paru très arrogant de prime abord.
Rapidement touché à la tempe, l'adversaire de la Faucheuse fut violemment projeté au sol alors même qu'il ne s'était pas encore mis en position de combat. Pas très fair-play tout ça, mais ça ne dérangeait pas vraiment Santiago - du moment qu'il n'y avait pas de mort, tout lui allait. Il se crut tout de même obligé, pour les spectateurs, de dire :

« Ce n'était pas très honnête, tout de même... »
Mar 28 Mar 2017 - 19:47
Toi, Caroline Smith, n'eut jamais connu l'ombre d'une empathie ni d'une sympathie en combat. Tu détestais par-dessus tout qu'un adversaire te tourne le dos, mais pire encore, tu haïssais du plus profond de ton être que l'on se moque de toi. En combat, tu n'étais évidemment pas la même personne. Et, ton interlocuteur avait clairement décidé de se jouer de toi, ce que tu ne laissas pas passer. Oui, ce n'était loyal ni régulier, mais tu t'en fichais pas mal. Il n'y avait pas de règles en combat de ton point de vue.

Le malabar se releva, plus énervé que jamais. Et, toi, tu ne bougeas pas d'un pouce, toujours en position de combat. Tu le laissas se placer et t'attaquer. Tu évitas avec une souplesse et une rapidité incroyable chacun de ses coups de poings mal placé jusqu'à ce qu'il arrive à te toucher l'avant-bras. À cet instant, tu t'arrêtas de bouger, comme lui d'ailleurs, avant de lui foncer dessus. Tu te hissas sur ses épaules en t'aidant d'un appui et tu le fis tomber sur le sol dans un rapide salto arrière. Ce n'était pas ta force, mais la sienne plutôt.
Tu te détachas de lui avant qu'il n'atteigne le sol et il tomba sur le ventre dans un fracas sourd tandis que toi, aussi droite qu'un pilier, tu te remis en position en attendant qu'il se relève. « Chérie, tu voudrais peut-être de l'aide. » La provocation, rien de mieux pour pimenter un combat mou.
Ven 31 Mar 2017 - 12:34
La protestation peu énergique de Santiago ne trouva heureusement aucun écho chez la Faucheuse, qui ne s'excusa pas de ce manque de courtoisie - et bien que Santiago fût un être d'élégance et de distinction, il ne songea pas à s'en chagriner, sachant avec pertinence que le combat n'en serait que meilleur si l'adversaire de la Faucheuse la prenait au sérieux. Il observa avec ravissement la suite du combat : l'adversaire commit l'erreur fatale de succomber à la colère et de tenter des approches maladroites sur la jeune femme. Santiago se retient de soupirer devant tant de bêtise - mais le voir ainsi humilié lui plut beaucoup. Santiago savait qu'il ne devrait pas cautionner ce genre de choses - il avait déjà beaucoup de vices pour en rajouter un autre - et pourtant... ce n'était pas désagréable.
L'adversaire eut bien du mal à se relever de sa chute - Santiago aurait juré qu'il était déjà sérieusement amoché. Mais l'humiliation le poussait à repartir à l'assaut de plus belle. Continuer ainsi n'était pas raisonnable, aussi le maître des lieux lui fit la remarque suivante :

« Ce n'est pas très raisonnable de continuer dans cet état. »

Mais l'adversaire regarda Santiago droit dans les yeux avant de cracher sur le ring comme un malpropre - il continuerait, dût-il y casser tous ses os, et Santiago soupira devant la bêtise de son combattant.

« Le combat continue, dans ce cas. »
Ven 31 Mar 2017 - 14:43
De la surprise, c'est ce que tu ressentis. L'homme était si bien tombé dans ton piège que tu ne pus t'empêcher d'échapper un rire tellement sa stupidité t'étonnait.

Et puis, le maître des jeux fit son commentaire qui te fit sourire. La réaction de ton adversaire ne te faisait que plus te donner envie de le mettre au tapis. Bien entendu, tu aurais pu le faire dès le début, mais tu aimais l'Art du combat et tu ne voulais jamais écourter tes minutes de plaisir. Car oui, c'était un jeu pour toi. Enfin, il n'avait vraisemblablement pas ton expérience ce qui te laisser en travers de la gorge un goût amer. Mais, il semblait t'avoir fabuleusement dépassé dans l'Art de l'arrogance, au moins.

Néanmoins, tu semblais avoir décidé de mettre fin à ce combat qui ne menait strictement à rien, et qui t'agaçait plus qu'autre chose. Tu relevas tes manches et te replaças. L'homme te fonça dessus sans réfléchir. Parfait. Tu lui attrapas les épaules, levas l'une de tes jambes vers son ventre et en t'appuyant sur ses tripes, tu te baissas légèrement afin de faire une roulade arrière en aidant de sa force. Ensuite, tu envoyas à nouveau sur le sol ton adversaire. Puis, lorsqu'il fut sur le sol, tu te mis rapidement à genoux, attrapas son bras et t'allongeas à nouveau sur le côté afin de lui casser son bras en tirant dessus. Ce que tu fis évidemment. Dans un cri sourd, le combat fut terminé.
Sam 1 Avr 2017 - 12:53
Le troisième round fut le dernier, et la Faucheuse se débarrasser de son adversaire avec la même facilité que les fois précédentes. Écrasé au sol, le bras cassé, des hématomes plein le corps, l'adversaire ressemblait à un poisson hors de l'eau qui se débattait misérablement mais en vain. Il n'arrivait pas à se relever et Santiago fit signe à l'équipe médicale de venir le chercher, puisqu'il n'y parviendrait pas tout seul. L'adversaire était trop sonné pour jurer, mais Santiago ne doutait pas un seul instant qu'il avait fait le serment silencieux de se venger un jour de la Faucheuse. Santiago doutait tout de même de l'y voir arriver.
Pour laisser le temps à la Faucheuse de récupérer - officiellement pour qu'elle se désaltère et se dénoue les muscles, officieusement pour qu'elle ne lui saute pas, Santiago dispersa les badauds en annonçant les résultats. Puis il se tourna vers la jeune femme avec un sourire mi-figure mi-raisin.

« Eh bien, celui-ci en a jusqu'à avril au moins avant de récupérer. » commenta-t-il, sans montrer s'il s'agissait d'un reproche ou d'une simple remarque.

Libre à elle d'interpréter comme elle voulait.
Sam 1 Avr 2017 - 23:19
Le combat terminé, tu descendis non sans une ombre de délicatesse et t'assieds paresseusement sur le premier fauteuil que tu trouvas. Tu enlevas tes gants de lutte en les jetant sur le sol et t'essuyas le front à l'aide de ton avant-bras. Puis, en entendant le son de la voix de Dr. Leviathan, tu relevas ta tête et le fixant, irritée par ses propos toujours aussi fades. Ses paroles sonnaient toujours faux dans tes oreilles. « Vous savez, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi hypocrite que vous. Un conseil, vous devriez arrêter de sourire si vous vouliez continuer à cacher votre caractère. »

Tu secouas la tête et te grattas l'arrière de la tête. Tu l'avais toujours vu de cette façon, et tu n'arrivais décidément pas à le voir autrement. Tu avais ce don-là pour voir le vrai visage des gens. C'est pour cette raison que rien ni personne ne pouvait te mentir. Tu étais maîtresse en torture et en interrogatoire.
Mais, pour tout dire, tu t'en fichais pas mal de ce qu'il pouvait bien être, car il te donnait la satisfaction qui te permettait de te contrôler, et ça te suffisait amplement. « Enfin, je suis mal placée pour dire ça, n'est-ce pas ? »
Lun 10 Avr 2017 - 18:09
Peut-être l'avait-il froissée d'une façon ou d'une autre, car la Faucheuse reprocha Santiago de faire preuve d'hypocrisie en souriant. Le Chilien eut l'air de ne pas comprendre. Lui, hypocrite ? Juste parce qu'il souriait ? Allons donc, voilà qui n'avait pas de sens.

« Pourquoi ? demanda-t-il, l'air innocent. Ce pauvre garçon a l'air salement amoché. »

Et à sa façon de parler de lui, on sentait que Santiago s'inquiétait (un peu) du sort de l'adversaire - il ne manquerait plus qu'il crève dans son club. Certes, sa sollicitude n'était pas réelle, et Santiago avait des raisons toutes personnelles de s'inquiéter de son état, mais le résultat était là : il y avait bien un fond de vérité dans ce que disait Santiago.
Mais il savait également que rien de ce qu'il pourrait lui dire ne pourrait changer la façon dont la Faucheuse le voyait - Santiago ne pouvait que nier haut et fort en espérant que ceux qui l'entendraient le crussent lui plutôt qu'elle.
Il écarta ainsi totalement le conseil qu'elle lui donnait, ainsi que le petit sous-entendu qu'il trouvait bien prétentieux. Lorsqu'elle aurait son âge et son expérience, elle pourrait repasser.

« Non, sérieusement, tu ne crois pas que tu y es allée un peu fort ? » insista-t-il.

hrp:
Jeu 11 Mai 2017 - 22:40
Sous ton masque japonais, un sourire commença à se dessiner tout doucement. Cet homme était un grand mystère pour toi. Tu n'arrivais pas à le discerner. Quelques minutes plutôt, tu étais certaine de savoir quel genre de personnes il pouvait être. Mais, en ce moment, tu n'en étais plus sûre. À moins qu'il est des talents d'acteurs insoupçonnés qui pouvaient rivaliser avec ton sixième sens. Après tout, il restait le directeur de ce lieu, il n'avait pas le droit de se montrer faible devant ses sous-fifres. De plus, tu ne voulais pas risquer de l'énerver. Il était judicieux de savoir peser tes mots avant qu'il ne te vire de ce précieux endroit. « Ce n'est qu'une simple intuition. »

Après avoir attentivement écouté ton interlocuteur, tu ne pus t'empêcher d'échapper un rire bruyant. « La vie est bien plus violente ! Ne t'en fais pas pour lui, il a connu pire. Et puis, ce n'aurait pas été très correcte d'avoir été douce, tu ne penses pas ? »

~~~

HRPG : Je suis vraiment désolée d'avoir autant tardé pour te répondre ! Je n'avais plus de PC. Du coup, un ami a bien voulu me prêter son ordi. Mes réponses seront donc aléatoires. J'espère que celle-ci te plaira, car je pense que ces semaines sans écrire ne m'ont pas fait du bien. XD
Lun 31 Juil 2017 - 10:29
S'il y avait bien quelque chose que Santiago appréciait moyennement, c'était de voir quelqu'un lui résister, ne pas se ranger à ses arguments ou vouloir avoir le dernier mot avec lui. Cela l'agaçait au possible. De voir la Faucheuse persister sur sa voie (avec des arguments qu'il aurait sans doute reconnus valables si elle n'était pas en train de le contredire), ça l'énervait, tout simplement. Il ne cherchait pas à savoir si elle avait raison - c'était bien secondaire : elle lui répondait sans éprouver le moindre signe de contrition, sans laisser entendre qu'elle pensait qu'il pouvait y avoir une pointe de vérité dans ce qu'il disait et ça, c'était inadmissible. Personne n'avait le droit de le traiter de si cavalière manière.

« Eh bien si, justement, j'aurais voulu que tu fasses preuve d'un peu plus de douceur avec lui, répondit-il d'un ton qui révélait sa vexation. Parce que s'il y a un problème, c'est moi qui vais devoir m'en occuper. »

Aucune compassion bien sûr pour le pauvre hère qui venait d'être tabassé : aux yeux de Santiago, même s'il avait perdu la vue ou l'usage de ses jambes, cela aurait été moins grave que s'il avait dû s'occuper d'étouffer une affaire gênante.
Mais il se calma rapidement, n'ayant pas l'habitude de se disputer avec ses combattants.

« Mais qu'importe, il est en vie et gardera la santé, c'est tout ce qui compte. »

hrp:
Mar 1 Aoû 2017 - 15:26
D'une certaine façon, et à sa manière, Santiago avait le don de te faire rire. Il était si imbu de sa personne que s'en était réellement théâtrale. Un personnage de ce genre-là, tu n'en avais rencontré que très peu, et cela t'avait suffit à ne pas les aimer. Disons qu'à présent, tu savais les reconnaître. Mais, celui-ci était un peu plus différent des autres. Il était sûrement plus intelligent. Il avait ravalé ces mots, comme s'il regrettait de s'être aussi facilement emporté devant son petit monde qu'il s'était créé.
« Si j'avais voulu le tuer, crois-moi, je l'aurais fait. Mais, je ne voudrais surtout pas te laisser avec un mort sur la conscience. Ce serait très peu conventionnel, n'est-ce pas ? » Oui, il est vrai que tu aimais particulièrement t'amuser de lui. C'était peut-être une mauvaise idée, mais tu aimais un peu trop voir ses réactions disproportionnées.
« Et toi, Santiago, sais-tu te battre ? » Tu bus une gorgée d'eau de ta bouteille en plastique. Il est vrai que tu t’intéressais de plus en plus à ce curieux personnage. Alors, quoi de mieux pour commencer ta petite enquête.

~~

HRPG : No problemo !
Mer 2 Aoû 2017 - 10:03
Santiago ne savait pas s'il pouvait faire confiance à la Faucheuse lorsqu'elle lui affirmait qu'elle n'aurait pas tué son adversaire par égard pour lui. Il ne savait jamais vraiment ce qui se passait dans la tête de ses combattants. Il adorait les personnes dangereuses et sauvages, et plus elles étaient sanguinaires, puis elles lui plaisaient, mais il devait bien reconnaître qu'elles étaient parfois difficiles à gérer. La Faucheuse était un peu comme ça : elle avait déjà le pied dans cette catégorie de personne. Il devait en assumer les conséquences.
Il la laissa dire ce qu'elle voulait, mais il ne pouvait ignorer sa question. Santiago s'y attendait : tout le monde finissait par la lui poser un jour ou l'autre, mais personne n'obtenait jamais de réponse. Il gardait volontairement le mystère là-dessus, afin qu'on l'imaginât plus fort (ou plus faible) que ce qu'il était vraiment. Dans tous les cas, ça l'arrangeait. Aussi n'était-il pas surprenant de le voir prendre un sourire carnivore et répondre avec beaucoup d'auto-satisfaction :

« À ton avis ? »
Lun 14 Aoû 2017 - 0:57
Un sourire en coin se dessina tout doucement sur ton visage, camouflé derrière ce masque d'horreur. Tes lèvres brûlaient d'envie d'échapper quelques mots sarcastiques pour pouvoir une fois pour toute clouer le bec à ce bon vieux Santiago. Mais, l'élégance obligée à te faire ravaler tes mots. Et puis, tu ne tenais pas trop à jouer avec le feu. Qui sait, tu pourrais très facilement te brûler.
Mais, tu gardais tout de même dans un coin de ta tête ce moment, au cas où tu le croiserais en tant que Caroline Smith. Ce serait bien dommage de ne pas profiter de la situation. Oui, dans un certain sens, tu étais une opportuniste – ce que tu n'avouais absolument pas, évidemment.

Alors, tu te contentas d'être un peu plus subtile, et de continuer à jouer avec ton pantin. Les circonstances faisaient que tu étais d'une humeur joueuse, et tu savais pertinemment que tes remarques toucheraient, dans un sens, l'âme de ce pauvre Santiago. Après tout, il n'avait pas le droit de décevoir son public.
« Voyons ça, je te prie. » Tu attrapas tes gants de lutte et les enfilas, sans jamais quitter de tes yeux d'or, Santiago.
Bien entendu, tu avais choisi ce masque pour une très bonne raison. Il avait été conçu tout particulièrement pour mettre en valeur la couleur si claire de tes yeux, et les rendre d'autant perçant et terrifiant qu'il ne pouvait l'être habituellement en tant que la Faucheuse.

Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, tu t'approchas de lui et lui murmuras des mots, si proche de son oreille que personne ne pouvait entendre un seul mot de ce que tu lui disais. « À moins que tu n'es peur de te ridiculiser devant ton public. Par une femme, d'autant plus. »

~~~

HRPG : Problème de connexion, désolée !
Lun 14 Aoû 2017 - 11:01
Des personnes ayant tenté de percer à jour les compétences en combat de Santiago, il y en avait eu beaucoup, mais jusqu'à ce jour, personne n'avait jamais réussi. Le Chilien mettait beaucoup de soin à conserver le mystère et à ne surtout pas accepter de défi dans son arène. Il s'agissait là d'une règle implicite que les vétérans avaient fini par deviner tout seuls : on ne s'en prenait pas au Dr. Leviathan au sein de son club. Mais manifestement, la Faucheuse ne connaissait pas cette convention, ou alors elle s'en fichait et pensait qu'elle serait capable de réussir là où tous les autres avaient réussi.

« Tu vas froisser mon costume. » répliqua-t-il d'un ton irrité.

Vu le coût que Santiago mettait pour ses costumes hors de prix, cet argument avait du sens, mais pas sûr que la Faucheuse le comprendrait vraiment. Elle préférerait lui dire d'aller se changer plutôt que de le laisser échapper. Il avait bien compris qu'un refus poli ne serait pas accepté de sa part, et qu'il passerait pour un couard s'il s'esquivait comme il en avait l'habitude.
Il fallait donc changer de stratégie, et ça allait faire mal.

« Mais soit, je te laisse porter le premier coup. »
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