« N’hésitez pas non plus à m’appeler » , réponds-tu ensuite à Sara. Comme un talisman contre ce qu’il pourrait arriver de mauvais. Tu veux croire que vous en sortirez tous entiers, et ensemble ; peut-être avec quelques blessures, au maximum, mais pas de blessures graves. Sauf sur toi-même. Parce que s’il fallait que tu sois blessé pour éviter qu’un de tes camarades improvisés le soit, tu le ferais sans hésiter. Ta propre vie a peu d’importance ; celle des autres oui. Parce que le samourai est celui qui est prêt à tout pour protéger ceux auxquels il tient.Vous avez beau avoir des..désaccords entre vous, vous faites tous partie de l’Institut. C’est une nouvelle sorte de famille. Et la famille, on la protège. Tu as vécu trop de pertes dans ton passé pour avoir envie que la situation se représente.
Et pourtant, et pourtant, malgré ces beaux principes tu te sens t’empourprer de fureur lorsque Melborn glisse sa petite remarque. « Melborn, espèce de... ! » , grondes-tu ; un grognement de loup, profond, menaçant. Sous-entendre de telles choses...il ne manquait pas de culot, celui-là ! Tu n’as jamais regardé Ashida de cette façon ; et quand bien même, si c’était le cas, tu ne mêles pas travail et vie privée. C’est quelque chose de bien trop dangereux. Tu n’es pas un chien en rut, non plus. Tu as eu beau avoir eu plusieurs maîtresses par le passé, maintenant que tu es arrivé à Pallatine, tu ne t’es jamais engagé dans quelque relation que ce soit. Trop sévère, trop exigeant envers toi-même ; trop blessé, trop effrayé de perdre encore des proches.
Finalement vous vous retrouvez seuls, Ashida et toi ; tu souffles un bon coup, encore agacé de la plaisanterie du scientifique, avant de te tourner vers ta subordonnée . « Allons-y. Mais fais attention, d’accord ? » Tu ne veux pas que quoique ce soit lui arrive. Tu ferais un bien mauvais supérieur, sinon. Après quelques minutes d’investigation, vous découvrez que seule une pièce est ouverte, encore plongée dans l’obscurité ; et tu actionnes l’interrupteur.Il s’agissait d’une sorte de salle d’archives. On y trouvait des étagères remplies de dossiers ; une table avec un coffre posé dessus, ainsi qu’un cahier.
« Je commence par les étagères. Sait-on jamais. ».
Examiner les parois d’une pièce avant de se rapprocher du « centre ». Ta décision, contestable ou non.
- Choix..:
- Réponse C pour moi, encore une fois