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Intrigue 3 : Altermondialistes

Dim 30 Avr 2017 - 21:17

Intrigue 3 - Altermondialistes

Participants : Cameron Abaddon, Hafiz at-Tabarî, Lorelei Thompson, Méhyt Ahmès

Les deux altermondialistes encore armés entendirent raison devant les lasers qui s'éteignirent lorsqu'ils déposèrent leurs armes dans le kiosque - leur mystérieux voix synthétique tenait ses paroles et ne les menaça pas davantage. Les grilles se renfermèrent sur le kiosque pour les empêcher d'y accéder.
Il y avait visiblement de l'argent investi ici, mais lorsque l'on savait que le quartier avait autrefois appartenu à la diaspora la plus riche de la ville, était-ce vraiment étonnant ?
« Vous avez fait le bon choix. » assura la voix sans timbre.
En revanche, la voix ne fit aucun commentaire sur la décision des deux autres participants de ne pas s'élancer immédiatement dans les escalators - elle tolérait apparemment leur attitude prudente et ne leur en tenait pas rigueur.

Le hall d'entrée, fouillé par Cameron, ne contenait pas grand chose d'intéressant : il avait été entièrement désinfecté il y a longtemps et rangé il y a peu, et la seule chose qui était visible était les traces jaunies de serpillière passée un peu trop rapidement. Nul papier, nul indice pour les guider. Leur guide gardait ses explications pour la fin.
Le spectre que Cameron avait cru dans la pénombre n'était rien d'autre qu'un panneau directionnel où les lettres avaient été soigneusement rayées pour empêcher toute lecture. À une exception près : le mot « Accueil » brillait encore en lettres d'or fraîches et pointaient les escalators indiqués par la voix.

Tout à coup, les escalators s'éclairèrent brusquement et se mirent à fonctionner lentement. L'invitation était claire,
mais allaient-ils s'élancer ?

Vous pouvez :
A. Emprunter les escalators comme indiqué.
B. Chercher un autre chemin.
Vous pouvez vous séparer pour couvrir plus de terrain.
En dehors des escalators, il y a trois directions : une lettre A, B ou C sera affectée aléatoirement à chacune d'entre elles à la fin du prochain tour si vous vous décidez à les emprunter.

Mar 2 Mai 2017 - 7:04
threats

ft. Cameron & Hafiz & Méhyt
La grille se referme autour du glock et Lorelei grimace, silencieusement. Welp, that's dead in the water. Le poids absent à sa ceinture lui semble si étrange, si bien qu'elle ne cesse de tendre la main vers l'étui accueillant habituellement l'arme, machinalement, dans un geste qu'elle effectue pour s'assurer de sa présence, d'habitude, mais qui ne fait que renforcer ses inquiétudes en cet instant. Fuckin' shit fuck shit fuckin' whore fuck shit. Elle repousse son angoisse d'un coup d'épaule un peu hargneux. Focus. La voix revient pour les narguer, et Lorelei retrousse les babines à nouveau dans un grognement. « Yeah, yeah, shut the fuck up. » Qu'elle gronde entre ses dents, la colère grimpant lentement (bien aussi vite que l'angoisse qu'elle ne parvient pas totalement à garder en joue) jusqu'à sa poitrine.

Une nouvelle fois, elle tend la main vers sa ceinture pour s'assurer du poids du glock à sa ceinture et le trouve absent. Ses traits se plient en une moue mécontente; si ça continue comme ça, elle va se mettre à faire de l'arthrite à trente ans. It ain't there. Stop reachin' for it. Les lumières s'allument, soudainement, et Lorelei ne peut s'empêcher de sursauter légèrement, bien qu'elle tente de supprimer le mouvement. Jesus christ calm down. Elle s'avance d'un pas rapide vers les escaliers roulants, qui fonctionnent lentement dans un son régulier. Un instant, elle regarde autour, tentant de trouver un endroit d'où on pourrait les embusquer, d'une façon ou d'une autre. Not that it matters. They got fuckin' snipers! Everywhere's fuckin' ambushable!

Elle se retourne, d'un mouvement brusque, vers ses compagnons. « On monte. C'sert à rien d'ignorer les instructions. » Elle croise les bras sur sa poitrine, retournant la tête pour jeter un coup d’œil sur le haut des escaliers. « D'toute façon, s'y voulait nous tuer, l'aurait d'jà fait. » It ain't too late. Mais ça, elle ne le dit pas. Et sans aucune autre forme de procès, elle s'engouffre dans l'escalier roulant, montant les marches deux par deux.
ϟ NANA


A et le stress le plus infini.

Spoiler:
Mar 2 Mai 2017 - 9:43
À peine avait-il eu le temps de balancer ses affaires dans le kiosque que des grilles se referment, empêchant tout retour en arrière sur cette décision. Hafiz avait des regrets d’abandonné ainsi ses affaires. Mais inutile de provoquer un bain de sang. Il est énervé. Et le commentaire de leur mystérieux hôte n’arrange rien à l’état du cuisinier qui se fait violence pour ne pas partir tête baissé vers l’escalator qui vient tout juste de s’allumer. Il y a une chose qu’il apprécie par contre. Méhyt est restée, tout comme l’adolescent. Même si celui-ci semblait ronger son frein. De quoi a-t-on bien pu le menacer pour qu’il soit dans cet état ? Mais l’iranien ne demande rien. Il s’attend à se retrouver devant un flot d’insultes.

Puis, Lorelei prend les devants en s’approchant des escalators. Elle semble chercher quelque chose autour d’eux. Sa formation professionnelle l’oblige à rester sur ses gardes. Elle doit avoir l’œil pour repérer les éventuels pièges qui les attend. C’est pourquoi Hafiz est content de l’avoir avec elle en ce moment. Cependant, Hafiz  se rend bien compte qu’ils ont tous perdu du temps, en partie par sa faute. Il s’est laissé emporter par la colère et n’a pas réfléchi aux conséquences de sa décision. L’iranien tente de se calmer du mieux qu’il peut malgré la tension palpable qui règne en ces lieux. Ils sont de toute façon prisonniers de ce centre désaffecté. Lorelei prend ensuite les paroles, exhortant le groupe à emprunter les escalators. Elle semblait déterminée et résignée à la fois.

« J’aime pas trop ça », se contente de dire Hafiz.

Il a le sentiment que tout le monde pense la même chose. Cela pourrait paraitre idiot mais il a besoin de le dire à haute voix pour se donner la force de continuer. On ne change pas totalement du jour au lendemain. Si cela ne tenais qu’à lui, il resterait assis au milieu du hall d’entrée en attendant que ses compagnons aient réglé le problème. Mais une paire de bras supplémentaire peut toujours être utile. Et puis, il y a au moins deux personnes qu’il apprécie dans le lot. Il se méfie aussi quelque peu de l’adolescent. En particulier de ses réactions. Le cuisinier à l’impression qu’il pourrait laisser la violence parler dans une situation critique. Alors il compte bien le surveiller. Mais, en attendant, il avance vers Lorelei, prêt à monter aux escalators. Il passe cependant à côté de Méhyt et se contente de dire.

« Faites attention s’il vous plait. »

Encore une fois, il se doute que ce commentaire est un peu inutile. Mais c’est une façon d’encourager son interlocutrice à garder la tête froide.

[Choix A]
Ven 5 Mai 2017 - 23:26
La colère avait grandement refluée au sein de Méhyt. Elle était désormais très calme bien que très concentrée sur tout ce qui pouvait se passer. C'est pourquoi le bruit sourd des grilles se refermant sur les armes de Lorelei et Hafiz ne la choqua pas réellement. Elle était concentrée sur leur mission, si l’on pouvait appeler cela comme ça. Elle avait été rassurée par les décisions de ses camarades. Cameron, qui avait quelque peu fouillé le hall d'entrée, n'avait visiblement rien trouvé. Elle ressentir un léger soupçon de honte se placer à ses côtés. Elle aurait pu y penser, il est vrai. Elle poussa un léger soupir silencieux puis releva la tête, soucieuse de voir, entendre et comprendre un maximum de choses. Elle aperçut alors Lorelei paniquer. Cette dernière n'était pas à l'aise du tout sans son arme apparemment. Méhyt ne doutait pas de ses décisions et ses actions mais ne la croyait pas non plus. Elle ne la connaissait pas. L’égyptienne ne savait plus qui croire et qui suivre. Elle était quelque peu perdue entre colère, peur, détermination et indécision. Bien trop de sentiments négatifs. Elle se devait de relativiser.

La colère ne risquait pas de l'envahir et la diriger pour le moment. Méhyt avait les idées parfaitement claires. Cela était en partie dû au commentaire de Hafiz. Ce dernier n'avait pas perdu son habitude de la vouvoyer alors qu'elle lui avait clairement dit de la tutoyer. La politesse. Toujours. Et l’humilité. Bien qu'il la rassura, elle n'était pas rassuré pour lui. Elle ne connaissait pas vraiment ses réactions dans ce genre de situations mais elle se doutait qu'il ferait tout pour aider les autres. Il était bien trop généreux. Cela pouvait lui porter préjudice. Elle ne voulait pas qu'une personne soit blessée et particulièrement lui. Le choix était clair. Elle se devait de le protéger également. Penser aux autres lui permettait de relativiser et de ne pas penser à sa propre situation, catastrophique si on y pense bien. Il y avait un autre choix autrement plus urgent. Suivre ou non les instructions. Méhyt avait pu voir ce que la désobéissance avait pu provoquer et elle ne voulait pas être la nouvelle cible des snipers. Alors elle se décida à suivre la garde du corps et le cuisinier.

La colère en fond d'écran, elle porta ses pas silencieux vers les escalators. Ils étaient apparemment leur ‘’ACCUEIL’’ comme les désignaient les lettres d'or. Elle monta à la suite de l’homme sur les marches mécaniques et glissa dans un souffle, jetant un dernier regard à Cameron.
« N’oubliez pas votre propre sécurité au détriment de celles des autres. Faites attention vous également s'il vous plaît.»

La colère n'était désormais plus le seul sentiment à fleur de son esprit. La peur était là, tout près. Cependant Méhyt n'y cédera pas. Pour Hafiz, Lorelei, Cameron. Pour sa sœur et son honneur.

{Choix A}
Lun 8 Mai 2017 - 14:53
T'aimes pas trop beaucoup ça. T'aimes même carrément pas du tout ça. Cette atmosphère de champ de bataille après la pluie, quand les vallons puent le sang croupi et la vieille vase où s'enfoncent les cadavres ; tu ne sais pas où mettre les pieds sans avoir l'impression de bousculer un monticule de vers qui te remonteraient le long des chevilles pour te grignoter les tibias, si bien que chaque pas que tu exécutes est d'une précaution étrange, maladroite et crispée, une prudence excessive qui t'agace sans que tu puisses t'en défaire parce que oui, vous êtes sur un champ de bataille, et les corps en décomposition que la boue n'attend que de recouvrir peu à peu pourraient très bien être les vôtres dans un futur proche. Tu n'en démords pas : à partir du moment où le gars invisible est en mesure de vous fusiller – a-t-il prévu son coup au point d'intégrer de vraies balles dans de vrais canons greffés à d'éventuelles caméras ou bien bluffe-t-il sur sa prétendue armada létale ? – vous n'êtes en sécurité nulle part. Pas même sagement planqués derrière votre obéissance, dont le goût ferreux emplit ta bouche d'une détestable saveur.
Le bruit des conversations à l'autre bout du hall te ramènent à des préoccupations plus terrestres – tes compagnons d'infortune. Constatant qu'ils se dirigent vers les escalators une fois leur déchargement achevé, ton instinct grégaire prend le dessus et tu reviens vers eux d'un mouvement rapide, abandonnant avec un drôle de soulagement le silence que tu étais en train d'inspecter dans l'attente de leur décision ; il n'empêche qu'en tournant le dos à cette marée noirâtre, tu ne peux retenir le cafard qui se carapate sur ton échine et le frisson sec qu'il laisse courir de ta nuque à tes reins. Il faut que tu fasses quelque chose. Sinon, tu ne donnes pas cher de tes nerfs, et l'un de tes coéquipiers risque fort d'en faire les frais.

« C'est à moi qu'tu parles ? » glisses-tu à Méhyt tandis que vous grimpez les escaliers roulants jusqu'à l'étage supérieur, avec le ton à la fois étonné et irrité de celui qui la renvoie à ses oignons. Tu sais néanmoins qu'elle ne dit cela qu'en témoignage de son inquiétude, qu'elle au moins se soucie sincèrement des autres – à l'inverse de tes démarches solitaires. Mais tu ignores le dicton selon lequel la curiosité tua le chat, et le petit tigron que tu couves se fiche bien de convenir à la vigilance des adultes que tu accompagnes. Qu'ils veillent d'abord sur eux, vous en rediscuterez ensuite.
De toute manière, avec Lorelei qui ouvre la procession, l'opération devrait se dérouler sans trop d'accrocs. En revanche, si l'ennemi surgit par-derrière vous, tu es en première ligne pour le contrer. Et là, ce sera tout de suite moins amusant.

[Soyons sages : A]
Lun 8 Mai 2017 - 20:19

Intrigue 3 - Altermondialistes

Participants : Cameron Abaddon, Hafiz at-Tabarî, Lorelei Thompson, Méhyt Ahmès

La démonstration de force du mystérieux informateur avait payé : aucun n'osa contredire ses ordres et tenter de découvrir par lui-même les secrets du centre commercial abandonné. Cela fit bien entendu les affaires de la voix synthétique qui aimait visiblement être obéie.
Au sommet des escalators, la lumière s'alluma à nouveau sur leur passage et leur indiqua très clairement le chemin à suivre pour se rendre à la salle de surveillance. Il s'agissait d'une porte banale avec écrit « Privé » dessus, mais la porte était entrouverte, comme pour les inviter à entrer.
Ceux qui y entreraient découvriraient un vieil homme endormi sur sa chaise, la tête basculée en arrière, et une console assez complexe avec plusieurs écrans. La moitié seulement d'entre eux étaient allumés, et l'on voyait très clairement le hall d'entrée via les caméras de surveillance.

Vous pouvez
A. Choisir de rester dans le couloir pour surveiller
B. Tenter de réveiller le vieil homme pour lui demander des explications.
C. Chercher comment réactiver l'électricité
D. Essayer de pirater le système de vidéo-surveillance

Mer 10 Mai 2017 - 7:30
threats

ft. Cameron & Hafiz & Méhyt
Elle se retourne, une fois arrivée en haut de l'escalier, vers le reste du groupe - mais pas avant d'avoir rapidement balayé les environs du regard, s'assurant qu'il n'y a pas de menace imminente. Well, 'part from the 'lready know's there. « C'bon. » Elle s'assure d'un regard que toute la cohorte est là, avant de porter son attention vers le chemin lumineux qui s'offre clairement à eux. Elle observe, un instant, les néons qui grésillent, et une question s'impose: pourquoi? Pourquoi Disembodied McFuckwhore fait-il tout cela? Ce n'est pas quelque chose qui s'est mis en marche sur un coup de tête, clairement, il a fallu de la préméditation pour tout ceci - ne serait-ce que pour tous les rassembler ici. Alors pourquoi?

La question a le mérite de la distraire de la colère qui dévore de ses entrailles que l'angoisse laisse en reste. Mais elle ne la distrait pas de son objectif - Lorelei avance, d'un pas assuré mais jamais hâtif, le long du couloir de lumière offert à eux et jusqu'à une porte, entrebâillée. D'un geste, elle indique à Smallrelei, Hafiz et à l'inconnue de se faire silencieux, et elle s'approche de la porte avec la posture de celle qui est armée - la main au dessus de l'étui de son arme, réalisant à la moitié du mouvement qu'il est totalement inutile et jurant intérieurement.

Doucement, elle pousse la porte pour pouvoir observer ce qu'il y a à l'intérieur de la pièce sans jamais y entrer. The fuck? Confusion et colère se mêlent dans son estomac. Elle se contente de claquer silencieusement la langue contre son palet et de reculer hors de l'embrasure de la porte. Lorelei se tourne vers ses compagnons et chuchote les prochains mots, de façon à ce qu'ils puissent l'entendent mais, à priori que la personne à l'intérieur de la pièce ne le puisse pas. « Y'a qu'qu'un à l'intérieur. Un vieux. Il a l'air d'dormir, mais 'près, qui sait. » Elle repasse la tête de l'autre côté de la porte, scrutant le vieil homme avant de ressortir. « Pas armé. Mais 'voit clair'ment l'hall d'entrée s'r'les caméras: c'p't'être lui notre ami la voix, et il bluffe. Ou 'travaille p'r lui. D'une façon ou d'l'autre, j'pas confiance. » Elle prend un instant pour réfléchir. Ain't like we got much choice 'nyway. « M'bon. Il veut qu'on active l'électricité notre poto, non? Et la lumière mène ici. Du coup... J'sais pas, on veut p't'être réveiller l'vieux. D'toute façon j'doute qu'on puisse s'débrouiller seuls, y'a genre cinq mille boutons s'r'la p'tain d'console. » Si ça se trouve, Disembodied McFuckwhore a placé le vieux là pour qu'il les aide. Et si non, Lorelei peut bien se défendre contre un croulant. Fuck fuck fuck fuck fuck.

Elle se contente de se tenir là, à l'affût, avant qu'une décision sur la marche à suivre ne soit prise. Ou que quelqu'un se décide simplement de s'activer.
ϟ NANA


Du coup, euh, B, techniquement? Et/ou A?

Spoiler:
Jeu 11 Mai 2017 - 10:33
Hafiz hoche la tête à la réponse de Méhyt. Cette femme lui avait semblé être très attentionnée et ces quelques mots le prouvaient.  Mais il ne put s’empêcher de laisser s’échapper un petit rire à la réaction de Cameron quand il avait entendu cela. Il n’avait nullement envie de se moquer. Mais la scène avait semblé si drôle face à une telle situation qu’il n’avait pu se retenir complètement. Espérons simplement que cela ne provoquera pas de conflit au sein du groupe. Quand le cuisinier arrive enfin en haut des escaliers, il voit le chemin qui semble leur être indiqué. Il suppose que la porte est la salle de sécurité. Il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil en espérant deviner un quelconque observateur, organique ou robotique, mais rien  n’y fait. Il s’arrête donc à côté de Lorelei qui s’apprête à leur dire quelque chose. Elle leur fait comprendre qu’il vaut mieux se montrer discret à partir de maintenant. Hafiz se demande bien à quoi cela peut bien leur servir puisqu’ils sont à la merci la personne qui les observe. Mais il ne contredit pas Lorelei. Il sait que cette dernière a plus d’expérience que lui dans ce genre de situation. Alors il exécute au mieux l’ordre de la garde du corps.

Tout en avançant à la suite de la jeune femme, il remarque que la main de celle-ci s’apprête à dégainer. Il est évident que son arme lui manque à ce moment précis. Et l’iranien ne peut que la comprendre. Il n’a pas vraiment aimé se débarrasser de ce qu’il avait acquis juste avant de venir. Elle arrive enfin à la porte et s’apprête à l’ouvrir. Le corps du cuisinier se tend d’un coup. Il s’arrête net. Il a peur de gâcher l’approche discrète de Lorelei par manque d’expérience. Lorelei revint ensuite vers eux pour faire le point sur ce qu’elle avait pu voir à l’intérieur. Ainsi, ils ne sont pas seuls. Cela n’étonne qu’à moitié Hafiz. Par contre, de là à être capable de le définir comme un ami ou un ennemi, il y a un monde. La méfiance est de mise. Mais il sait qu’il ne peut se permettre d’entrer et de laisser un potentiel autre protagoniste arrivé dans leur dos pendant qu’ils sont dans la pièce.

« Allez-y, chuchota Hafiz aux autres. Pendant ce temps, je vais faire le guet pour être sûr que personne d’autre ne vienne nous importuner. Au moindre mouvement je vous préviendrez. »

Alliant le geste à la parole, Hafiz se décale légèrement de la colonne et commence à observer alentour. L’obscurité alentour n’aide en rien à voir ce qui risquerait d’arriver ailleurs que par le chemin éclairé. Il essaye tout de même de deviner les formes des magasins et de repérer les endroits par lequel quelqu’un pourrait déboucher.
Sam 13 Mai 2017 - 17:48
La colère endormie au sein de son esprit, Méhyt se retourna légèrement pour apercevoir Cameron. Il avait cru que ce qu’elle avait dit lui était destiné. Un sourire se dessina sur les lèvres de l’égyptienne tandis qu’elle entendit le léger rire de Hafiz. Au moins lui avait compris que le commentaire lui était destiné. Le jeune altermondialiste avait été bien familier dans sa réponse alors qu’elle se rappelait à peine l’avoir déjà vu. La fougue de la jeunesse pourrait-on dire. Malgré son agressivité et sa défensive évidente, elle le comprenait. Elle avait été comme cela quand on avait touché à sa famille. Elle se doutait alors des menaces qui pesaient sur les frêles épaules. Elle lui glissa la voix légèrement espiègle et basse, malgré le moment important ce que l’on peut qualifier de réponse :
« Absolument pas. Mais si tu veux le prendre pour toi, soit, je comprends. A vrai dire j’regardais juste si tu suivais ou si t’allais te rebeller. »

La colère ne prenait toujours pas le dessus tandis qu’elle se retournait sans attendre de réponse pour voir Lorelei se retourner et se faire demander d’être silencieuse, alors que Méhyt possède une démarche féline. Elle se garda de réagir alors même que cela laissait penser que la garde du corps la jugeait inapte. Elle n’avait aucune envie de se faire tuer. Elle s’arrêta peu loin d’elle, attendant d’avoir le rapport de ce qu’il y avait dans la pièce. Elle ne pouvait pas le voir elle-même, le corps de Lorelei en travers de sa vue. Méhyt avait pu observer l’anxiété de la femme sans son arme et ses réflexes eux-mêmes agissent sur son arme qu’elle a quittée. L’égyptienne se sentait très bien sans aucune arme mais comprenait le sentiment de ceux qui avaient dû les quitter sous peine de mort immédiate. Elle reporta son attention sur les explications de l’américaine.

La colère légère qu’elle ressentait était entraînée par le fait d’être sous-estimée par ses camarades. Elle n’avait pas la moindre confiance en l’homme qui se trouvait apparemment là mais elle ne pouvait pas lui faire porter le chapeau sans la moindre preuve. Elle ne pouvait pas rester là à ne rien faire. Elle faisait confiance au cuisinier pour monter la garde, ils n’avaient pas besoin d’être deux. Elle conclut que Lorelei allait réveiller l’homme. Ils devaient prendre des précautions.
« J’ai rien contre le fait de le réveiller mais prenez des précautions. Attachez-le, de manière à ce qu’il s’enfuie pas ou que ce ne soit pas un problème inutile, sachant que nous n’avons aucune arme. M’enfin, je vous fais confiance pour prendre une décision nous épargnant des risques inutiles. De mon côté, je vais voir si je peux faire quelque chose au niveau de la console. Malgré ce que certains ont l’air de penser, je ne suis pas un poids inutile dans l'équipe. Je me débrouille même plutôt bien en informatique et dans d'autres disciplines.  »

La colère d’être sous-estimée n’avait pas refluée mais cela lui avait fait du bien de parler et d’expliquer à ses compatriotes ce qu’elle ressentait, même par le biais de sous-entendus. Elle ne leur laissa pas réellement le temps de répondre et entra délicatement dans la pièce, contournant Lorelei. Là, elle se dirigea lentement vers la console, observant les écrans. Elle pouvait voir distinctement le hall d’entrée mais il n’y avait à priori aucun mouvement. Méhyt avait fait par le passé durant ses études, de nombreuses recherches sur l’informatique et avait suivi un cursus en parallèle. Elle observa longuement les touches, ne faisant pas attention à ce qui se passait derrière elle. Elle appuya alors sur une combinaison de touches, qui lui semblait correspondre à ce dont ils avaient besoin ou qui au moins, elle espérait, allumerait les autres écrans afin d’avoir accès à plus de commandes.
{Choix C alors ou/et D selon s’il y a une réaction}
Lun 15 Mai 2017 - 17:49
Entre le naïf amusement d'Hafiz et le jugement tout subtil de Méhyt, tu ignores lequel tu détestes le plus ; aucun des deux ne t'est inédit, néanmoins, car tu as l'habitude de provoquer chez ceux qui te méconnaissent ce type de croyance peu flatteuse – apprenti caneton ou roquet révolté, tu balances. Quant à ceux qui te connaissent, ils en ont l'évidence : tu es un rebelle, Cameron, un nœud de résistance, une négation de l'autorité, mais tu n'es cependant pas assez stupide pour penser que tu as toujours raison. Il est des choses que les adultes distinguent mieux, qu'ils cernent avec une acuité reculée, plus sage, plus fléchie, et lorsque tel est le cas tu n'éprouves guère de honte à les suivre. Enfin, ce serait peut-être différent en cet instant s'il n'y avait pas Lorelei, puisqu'il n'y a qu'elle que tu es capable de pister sans ressentir en ton for intérieur un tiraillement, une rebuffade – même infime –, sans exprimer l'envie de leur voler dans les plumes pour accélérer le mouvement. Ce type vous a menacés ostensiblement et ils trouvent encore le moyen de se déplacer comme s'ils étaient en train de faire leurs courses dans un supermarché, immobiles à attendre que l'escalator les emmènent à destination, tandis que tu te retiens de bondir sur place et de courir vers la salle des commandes.
Calme-toi.
Fidèle à sa nature, ton mentor conserve sa position frontale, bien que vous soyez tous les quatre à vous rassembler autour de l'embrasure en un amas de curiosités méfiantes ; tour à tour, les potentialités d'action sont évoquées, suggestions que tu ne contestes ni n'approuves particulièrement. Une foule de questions tournicotent en toi face à cette pièce où pionce un vieillard qui, s'il est de mèche avec la Voix, se la coule un peu trop douce pour que ce soit vrai et, s'il est contre elle, donne fort l'impression d'avoir été assommé pour ce motif. Il y a des chances – des risques – pour qu'il s'agisse d'un employé malmené pour s'être trouvé sur le chemin du coupable, mais même cette hypothèse ne te satisfait pas. Il manque un stade olympique d'informations.

Hafiz et Méhyt ont décidé de leurs actes. Laissé seul à côté de Lei, sur le pas de la porte, tu lui jettes un regard indéchiffrable avant de hausser les épaules ; de toute façon, la tentative de la journaliste pour manipuler l'électricité aura forcément raison du sommeil de l'étranger. On ne peut continuer de piquer un roupillon pendant que trois personnes discutent autour de soi. À moins qu'il feigne de dormir. Ou à moins qu'il ne dorme éternellement. Glauque. Sa position n'aide pourtant pas à envisager un quelconque scénario plus réjouissant.
En dépit de ces théories, tu t'introduis dans le sillage de Méhyt et, lui abandonnant la console – ta nullité en informatique n'est que le fruit de ta défiance –, tu t'approches du vieux dans son fauteuil pour lui heurter l'épaule brièvement, prêt à récupérer ton bras s'il cherchait à mordre au réveil – on ne se méfie jamais assez, tu réagirais pareil.
« Hé, m'sieur. Hé ! » Nouvelle secousse. « Réveillez-vous ! »
Tu te dis que même s'il ne se révèle pas un allié, vous pourrez toujours le neutraliser dans la foulée ; à cette pensée ta batte te manque.

[B]
Mer 2 Aoû 2017 - 12:22

Intrigue 3 - Altermondialistes

Participants : Cameron Abaddon, Hafiz at-Tabarî, Lorelei Thompson, Méhyt Ahmès

Okay, alors déjà, je voulais m'excuser pour le temps de la réponse, sans le petit rappel de la gazette, j'aurais probablement oublié plus longtemps.  Mort de rire  Vous avez sérieusement le droit de me taper parce que c'est franchement être un admin indigne que de faire ce genre de truc.
En plus, je ne me souviens plus trop de ce que je comptais vous faire faire, mais pas grave, on va improviser !  Héros
et là, vous avez peur.


Les quatre valeureux altermondialistes ne s'attendaient pas forcément à découvrir un vieil homme endormi dans la cabine de vidéo-surveillance, et cette présence, manifestement, les gênaient. Alors qu'Hafiz, qui comprenait que la mystérieuse voix synthétique leur réservait peut-être une autre mauvaise surprise, se postait dans le couloir pour surveiller les alentours, ses camarades se répartirent les tâches, deux tentant de réveiller le vieil homme, pendant que la dernière, qui se méfiait du Beau au Bois dormant, s'intéressait plutôt aux écrans de surveillance en espérant percer leur secret.

Hafiz
Vous ne voyez rien venir dans le couloir, ce qui ne signifie pas que vous pouvez relâcher votre vigilence pour autant.

Lorelei, Cameron
Vous allez tenter, chacun votre tour, de réveiller le vieil homme.
1 - Vous parvenez à réveiller le vieil homme sans trop de difficultés.
2 - Le vieil homme ne se réveille pas.

Méhyt
En vous intéressant au système de surveillance, vous vous rendez compte que celui-ci n'est qu'imparfaitement protégé : il ne serait pas difficile à pirater.
A - Vous découvrez rapidement comment rallumer l'électricité, sans avoir besoin de pirater le système.
B - Vous prenez le contrôle de l'ordinateur et avez accès à l'ensemble du système de surveillance.
C - Vous échouez.

Mer 2 Aoû 2017 - 12:22
Le membre 'Aeon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Décision (2 faces)' : 1, 1

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#2 'Choix PNJ' :
Intrigue 3 : Altermondialistes - Page 2 QGCFQuR
Mer 2 Aoû 2017 - 12:32

Intrigue 3 - Altermondialistes

Participants : Cameron Abaddon, Hafiz at-Tabarî, Lorelei Thompson, Méhyt Ahmès

cf. message précédent

Lorelei et Cameron n'eurent pas besoin de beaucoup d'efforts pour réveiller le vieil homme : à peine avaient-ils commencé à lui parler que celui-ci bondit sur sa chaise,
paniqué, et regarda de ses yeux écarquillés les visiteurs auxquels il ne s'attendait pas. Il lui fallut quelques secondes pour s'en remettre :

« Mais... mais qui êtes-vous ? » demanda-t-il d'une voix tremblotante.

Son regard détailla rapidement les visages de ses visiteurs, puis s'arrêta sur Méhyt. Horrifié, il se leva et lui cria :

« Mais vous êtes folle ?! Si vous touchez au système de surveillance, il... il pourrait bien nous faire tous sauter ! ou pire ! Ne touchez pas à cela ! »

Mais il était trop tard : les caméras et la lumière refonctionnaient correctement dans tout le centre commercial, il ne pouvait plus rien faire. Affligé, il se rassit sur sa chaise en se prenant la tête dans les mains. On l'entendait à peine murmurer :

« Mais ce n'est pas possible, pas possible... c'était moi qu'il avait engagé pour rallumer l'électricité... maintenant, à quoi je sers, qu'est-ce qu'il va m'advenir... »

Vous l'aurez, les choses ne sont pas déroulées exactement comme l'auraient voulues le vieil homme, mais ce n'est pas grave.
Hafiz, vous pouvez
A - Rester dans le couloir et continuer votre surveillance.
B - Revenir dans la pièce.

Cameron, Lorelei, Méhyt, vous pouvez
A - Demander de plus amples explications au vieil homme.
B - Partir au lieu de rendez-vous sans attendre.
C - Tenter de voir si vous pouvez, à partir du système de surveillance, tenter de remonter jusqu'à la voix synthétique.

Lun 7 Aoû 2017 - 11:25
Malgré l’obscurité qui régnait dans la zone, Hafiz n’eut pas l’impression d’avoir vu quelqu’un. Cependant, ses mêmes ombres l’empêchaient d’avoir une bonne vue d’ensemble des magasins et des cachettes potentielles, ce qui ne l’enchantait pas vraiment. De plus, aucune trace de caméra ou d’armes à feu automatisés comme il y avait pu en avoir dans le hall d’entrée. Mais, le cuisinier se rassurait tout de même en étant sûr qu’aucun de ses compagnons d’infortune n’auraient pu repérer quoi que ce soit d’autre. Il espérait tout de même qu’ils aient eu plus de chance que lui. La réponse à cette question muette lui vint rapidement. Il entendit le cri d’une personne qu’il ne connaissait pas, sûrement l’individu que Lorelei avait repéré dans la pièce. Mais, presque aussitôt, les lumières du couloir s’allumèrent. L’iranien gémit de douleur face à cette nouvelle source de lumière. Il cacha ses yeux avec son bras et attendit un moment que l’éblouissement passe.

Quand il eut enfin retrouvé tous ses sens, il scruta le couloir autour de lui, à la recherche d’un quelconque nouveau détail. Ayant une meilleure visibilité, il tenta à nouveau de repérer les caméras de l’endroit. Mais il n’y comptait pas trop. Leur hôte semblait avoir tout prévu. Toujours sur ses gardes, Hafiz décida donc de retourner à l’embrasure de la salle de sécurité. Il en profita pour faire le point :

« Il n’y a rien à signaler dans le couloir pour l’instant. Enfin, si on excepte le fait que les caméras aient été rallumées. »

L’idée que se soient ses compagnons qui aient pu prendre le contrôle des lumières ne lui effleura aucunement l’esprit. Il croyait dur comme fer que c’était la personne derrière tout ça qui avait fait en sorte de ramener la lumière. Ce qui était d’autant plus dérangeant. Car tout ce qu’il pouvait donner pouvait disparaitre au plus mauvais moment.

« Je pense que je vais continuer à faire le guet. On ne sait jamais. On pourrait rencontrer un nouvel…élément perturbateur », ajouta-t-il en pensant au type qui dormait il y a encore quelques minutes.

Hafiz se posta donc à nouveau dans le couloir. Il ne s’écarta cependant pas trop de la salle de sécurité. En cas de surprise, il voulait rester à portée de voix de ses camarades et avoir un moyen de repli rapide. Tandis qu’il guettait, l’iranien tenta vainement de rassembler le peu d’indices qu’ils avaient en leur possession pour essayer de comprendre ce qui se passait ou tout simplement pur trouver une issue. Mais, autant par manque d’expérience que du nombre énormes d’inconnues, il ne faisait que soulever de nouvelles questions. La situation lui semblait tellement impossible à résoudre.

[Choix B]
Mer 16 Aoû 2017 - 7:44
threats

ft. Cameron & Hafiz & Méhyt
Smallrelei, sans attendre, réveille le vieil homme, qui sursaute. Paniqué, Lorelei l'observe sans un geste, la main toujours inutilement flottant dans les environs de l'étui vide de son glock. À la question du vieux, elle hausse vaguement les sourcils, la mâchoire serrée. « C't'à nous d'poser la question. » Et pourtant l'homme ne se calme pas, totalement paniqué à l'idée même de Disembodied McFuckwhore. This ain't good. « Trop tard. » Que Lorelei grogne entre ses dents. Peut-être que toucher à la console était une idée de merde, finalement. Pas qu'il y aie quelconque moyen de retourner en arrière. Le vieux se recroqueville contre lui-même, murmurant dans sa barbe comme un malade, sans qu'elle ne puisse réellement capter ce qui sort d'entre ses lèvres. « Speak up, asshole! » Ce n'est peut-être pas une bonne idée de mettre Lorelei en charge des négociations avec un vieil homme traumatisé. Quoi qu'il en soit, elle tourne la tête vers Hafiz lorsqu'il revient les prévenir, depuis la porte, que tout va bien pour le moment. Enfin, "bien". « Ya, well, Disembodied McFuckwhore voulait qu'on réactive l'électricité, non? » Elle ouvre les bras, comme pour montrer les lumières désormais réactivées autour d'eux. « C'fait. Qu'vienne pas s'plaindre. »

Jetant un dernier regard sur le vieil homme, elle se retourne vers le reste du groupe, s'assurant de parler assez fort pour qu'Hafiz l'entende, mais pas assez fort pour qu'on l'entende de trop loin. Enfin, espérons-le. « 'A dit qu'il voulait nous montrer un truc dans une vitrine d'boutique, non? » Elle se retourne de nouveau vers le vieil homme. « Non? » Qu'elle insiste face à lui. Il doit bien savoir quelque chose, sinon Disembodied McFuckwhore ne l'aurait pas laissé dormir là, et le vieux n'aurait certainement pas eu cette réaction de peur. Il disait qu'il avait peur que Disembodied McFuckwhore les fassent sauter, non? Mais ça n'a aucun sens. S'il veut leur montrer quelque chose, quel est l'intérêt de les tuer? Ils ne pourront pas partager l'information, et si ce n'est pas pour qu'ils puissent partager l'information, à quoi bon la leur donner?

Pour le plaisir de les voir souffrir? Rien de tout ça n'a de sens. Alors Lorelei se contente de repousser toutes ses pensées, toutes ses questions, et de se fier à son instinct. Il ne lui a jamais fait défaut. De toute manière, ils ne sont pas plus en sécurité ici que là-bas, si l'on en croit le vieil homme. Fuck fuck fuck fuck fuck fuck. « Alors qu'est-ce qu'on attend pour y aller? » Fuck fuck fuckiddy fuck fuck. Shit. Fuck. 'f only 'had my gun.
ϟ NANA


Spoiler:

B, techniquement?
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