Katherine Millet
Caractère
Beaucoup vous le dirons, ma première qualité est d'aller toujours au devant des choses. Mon plus gros défaut aussi parce que la plupart de ces « choses » sont souvent des problèmes. Je suis de nature curieuse, j'aime comprendre ce qui se passe autour de moi et connaître les secrets des gens. Seulement beaucoup n’apprécient pas que je fouille dans leurs affaires...
Je suis sure de moi, c'est ce qui fait ma force face à la société. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds, j'ai la langue bien pendue et je ne me laisse pas facilement impressionner. Je n'aime pas me forcer à apprécier la compagnie de quelqu'un qui ne me plaît pas ou devoir faire des courbettes devant des personnes qui ne l'ont pas mérités.
Si je suis souvent la personne qui provoque les conflits en revanche une fois qu'ils sont lancés j'ai tendance à les fuir. Je suis tellement de mauvaise foi -je le reconnais- et comme je veux toujours avoir le dernier mot, une fois que j'ai dit ce que j'avais à dire, je préfère couper court à la conversation avant que mon interlocuteur surenchérisse, même si j'ai tord.
N'ayez craintes je ne suis pas toujours de mauvaise humeur -sauf quand j'ai mes règles là je le reconnais je suis chiante. En temps normal je suis assez sociable et souriante, je suis juste un peu têtue. Mais globalement, même si je suis difficile à vivre, mes amis me qualifient de « sympathique » et de « bon vivant » Quelques uns disent même que je suis « adorable » mais je pense qu'ils ont des concombres sur les yeux.
Ayant grandi en foyer depuis la disparition de mes parents alors que je n'étais qu'une enfant, j'ai appris très vite à me débrouiller seule et surtout à être indépendante sur le plan émotionnel. Je ne dis pas que je suis asociale, aigrie et que je n'aime personne. Je dis juste que j'ai appris que les gens ne restent pas à tes côtés indéfiniment -je ne compte plus les familles d'accueil qui m'ont soi disant accueilli comme leur propre fille jusqu'à ce qu'ils me refourguent à une autre parce que je ne leur convenais plus. Je préfère donc éviter de m'attacher aux personnes sur le long terme, je ne compte pas m'engager avec quelqu'un à vie mais rien ne m’empêche d'avoir quelques amourettes de temps à autre, je reste une fille malgré tout même si je ne fais pas partie de celles qui rêvent de romance.
Je n'aime pas me faire plaindre, certains me voient comme une pauvre orpheline à qui il manque une famille mais comme je n'ai jamais connu ce qu'étaient des parents, ça ne me manque pas. Au contraire, je n'ai de compte à rendre à personne et je suis libre de faire ce que je veux.
Âge: 21 ans
Naissance: 10/09/2011
Départ: 28/12/2032
Présence en ville: Quelques mois
Nationalité: Française
Métier: Détective privé
Statut civil: Célibataire
Groupe: Indépendants
Section: Aucun
Rang: Citoyenne
Nom de code: Aucun pour le moment
Taille: 1.67
Corpulence: Physiquement assez sportive tout en restant en courbes
Cheveux: Très noirs, très long et très raides
Yeux: Marron assez sombre mais avec quelques reflets ambres parfois
Autres: Certains la prennent parfois pour une asiatique. Mais elle ne l'est pas.
Histoire
Février 2010 | Pallatine
Comment les choses ont-elles pu dégénérer à ce point ? Me demandais-je alors que quelques mètres plus loin un bébé pleurait dans son landau. C'était mon petit, celui que j'avais eu avec mon petit ami. Cet enfant il n'était pas désiré, nous voulions juste profiter de notre jeunesse. Nous n'étions pas préparés à cela... Maman à quinze ans et papa à quatorze.
Orpheline sur Terre j'ai été transférée lors de mes trois ans et un jeune couple m'a adopté sur Pallatine. Dès lors, j'ai eu tout ce dont j'avais besoin : éducation, amis, famille. Tout était parfait si ça, n'était pas arrivé. Aujourd'hui quand je pose les yeux sur cet enfant qui porte certains de mes traits mêlés a ceux de son père je n'en éprouve que du dégoût. J'ai tout perdu à cause de ça : ma maison, ma famille...
Il est impossible de tout recommencer. Je ne l'aime pas, je ne pourrais jamais aimer cet enfant mais je ne pourrais pas non plus le tuer. Bordel ! Qu'est ce que je pourrais encore faire maintenant que ma vie est fichue !?
Oui, fichue... Si elle est finie au moins, pourrais-je encore en choisir la fin.
M'emparant d'une feuille et d'un stylo, j'entrepris d'écrire quelques mots à l'intention de son père. Je ne me sens pas capable d'éduquer cet enfant. Je ne me sens pas capable de lui offrir une famille et un bonheur alors qu'il m'a volé le mien. Je serais incapable d'aimer ce que je ne considère que comme une erreur.
Je griffonne, au fur et à mesure que j'écris ma lettre mon écriture se fait de moins en moins nette. Les boucles sont bâclées, le papier froissé. Mes sentiments se bousculent en moi. J’éprouve un immense regret à l'idée de l'avoir rencontré, à l'idée de l'avoir fait naître. Je suis terriblement en colère contre moi même pour avoir passé un si bon moment alors que cet enfant commençait déjà à se frayer un chemin vers la vie. Je suis même un peu triste à l'idée que tout puisse se terminer ainsi. Alors qu'il me restait tant de choses à faire dans ce monde, tout ce dont je rêvais a été anéantis par son arrivée. Il a détruit ma vie. Je ne lui pardonnerai jamais. Je ne me pardonnerai jamais.
La corde pendait devant moi. Je la passai autour de mon cou et d'un coup de pied j'envoyai valser le tabouret qui me permettait de rester en vie. Ce gamin hurla alors plus fort. Jusqu'au bout il ne m'aura jamais laissé tranquille. La corde se resserrait autour de mon cou, j'étais en train de mourir. Cela ne m'effrayait pas. Au contraire, une vague de soulagement s’empara de moi alors que la vie me quittait...
Décembre 2032 | France
- Bon sang mais dégage je t'ai dit !
- Aller s'il te plait, laisse moi encore une chance. Je te jure que plus jamais je poserais les yeux sur une autre femme. T'es la meilleure, t'es la plus belle, t'es la seule, la seule que j'aime.
- Garde ta salive pour ta pute.
Je lui claquai la porte au nez. C'était mon dernier petit ami en date, ex-petit ami maintenant. S'il pensait pouvoir me tromper et me garder c'est qu'il était vraiment con. Je m'enfermai dans mon studio et allumai la télévision pour couvrir les gémissements qui provenaient de l'autre côté de la porte. Si je regrettais de l'avoir mit à la porte ? Aucunement. Nous étions sortis ensemble que quelques mois, je m'étais certes un peu attaché à lui mais ce n'était certainement pas de l'amour. Et son comportement avait effacé toute trace d'affection pour lui.
Je soupirais. Sur la table la lettre à moitié ouverte n'avait rien pour me remonter le moral. Mon dernier employeur venait de me licencier sous prétexte que j'avais manqué de respect à mon supérieur. Selon mon point de vue, refuser de coucher avec lui n'est, à ce jour, pas un manque de respect. Lui envoyer une droite dans la gueule peut être... Mais il l'avait mérité.
La vie était vraiment nulle. Sans emploi. Sans petit copain... Heureusement que je n'étais pas dépressive sinon j'aurais eu toutes les raisons de sauter par la fenêtre.
Sous la lettre se trouvait une carte de visite. Depuis quelque temps, d'étranges personnages me tournent autour, je ne sais pas exactement ceux qu'ils sont mais leur offre a retenu mon attention. Ce n'était pas une proposition d'emploi mais bien mieux : l'occasion de recommencer une nouvelle vie. Si je n'ai pas tout compris sur leurs idées de second monde, je pense que je n'ai rien à perdre.
Ici, plus personne ne me retient. Je n'ai pas de famille et les quelques amis de mon entourage ne pleureront pas ma disparition. J'ai toujours fait attention à ne pas m'attacher aux gens, ne sachant pas où la vie allait me mener. Cette proposition me permettrait même de tourner la page une bonne fois pour toute sur tous ces problèmes. Plus d'ex-petit ami qui harcèlent à vingt trois heures. Plus de patron trop entreprenant...
Je consultais le numéro qui se trouvait sur la carte de visite et appelais...
Mars 2016 | Pallatine
Cela fait maintenant quelques mois que je suis arrivé à Pallatine. Ce n'est pas exactement ce que je m'imaginais. Au début ils m'avaient fait passer des tas de tests et m'avaient enfermé dans une pièce vide, sans fenêtre. J'ai cru que c'était une sacrée blague et je ne compte pas le nombre de fois où j'ai crié sur le personnel -mais bien sur personne ne m'a jamais répondu. Puis les choses se sont un peu arrangés. On m'a enfin expliqué ce que signifiait tout ce cirque et j'ai du m'y résoudre. Quelques mois encore sous la coupe de cet organisme, après tout ce que j'ai vécu je pouvais bien supporter ça.
La semaine dernière, ils m'ont annoncé que je pourrais bientôt partir. Depuis je reçois parfois quelques visites, des gens souhaitant me recruter pour je ne sais quelle raison. Je leur réponds tous la même chose : je ne suis pas intéressée. Si j'ai quitté mon monde pour celui là c'était avant tout pour enfin me débarrasser de mes problèmes qui me collaient au cul pas pour m'embourber dans un autre merdier. Certains se contentent de ma réponse mais d'autres se font plus insistants. Ces derniers m'énervent. Cela ne fait pas un an que je suis arrivé dans cet endroit et déjà on vient me casser les pieds. N'y a-t-il pas un endroit dans l'infinité des mondes où l'on puisse être tranquille ?
Hier j'ai reçu une visite différente des autres. C'était un vieux couple. En me voyant, la femme s'était effondrée et c'était mise à pleurer. L'homme lui m’appelait « ma petite Katty » Ils se disaient être mes parents. Avec tous ses tests qui nous font passer à l'arrivée ils laissent en liberté des tarés comme eux ? J'avais beau leur dire que je n'étais pas leur fille, ils ne voulaient rien entendre. J'ai perdu mes parents toute petite mais même dans tous les autres mondes de l'univers, ces deux personnes n'auraient pas pu être mes parents : trop peu de ressemblance et la fille qu'ils décrivaient ne me ressemblaient pas. Ils parlaient d'une petite fille mignonne et douce. La bonne blague.
Ils étaient ensuite reparti en me disant que si je voulais « rentrer à la maison » ils m'accueilleraient à bras ouverts. Je n'ai alors rien répondu puisque rien n'aurait pu les faire changer d'avis, cependant j'étais consciente que jamais je ne poserais les pieds dans leur maison...
Alors que je sortais de ce qu'ils m'avaient décrit comme un « dernier test » je m'étirais.
- Enfin !
D'ici quelques heures je serais de nouveau libre de mes décisions et de ma vie. S'il y avait un moment que j'attendais c'était bien celui là. Durant mon séjour dans l'institut j'ai appris de nombreuses choses sur cet endroit et j'ai confiance en ma capacité d'adaptation. Je ne laisserais plus personne guider ma vie. C'était un nouveau début, une seconde chance de vivre la vie à laquelle j'aspire.
Hello ! Mon pseudo sur la toile est Nhei, j'ai 20 ans et cela fait maintenant quelques paires d'années que j'ai commencé les rps. Après j'ai fait une pause y'a deux ans pour me consacrer à mes études, mais ce forum est tellement fantastique que je ne pouvais pas ne pas m'y remettre (comment ça je fais de la lèche ? mais pas du tout! ) enfin c'est que j'ai aussi plus de temps libre maintenant ! Du coup c'est mon premier compte ici et j'espère que tout va bien se passer ! (j'avoue ça m'impressionne un peu c'est comme la reprise de la rentrée des classes je me sens un peu perdue parfois... ) Enfin en tout cas je suis motivée par ce forum et le personnage qui m'attend !