Mar 23 Mai 2017 - 8:25
心拍
ft. Junji
Les doigts de Ohno Junji lui appartiendront bientôt. Déjà, ils courent où il les lui ordonne du bout de son sourire carnassier, du bout de ses lèvres. Comme ses incisives qui se plantent dans sa chair, comme une hypnose, comme un poison qui s'infiltre dans ses veine pour le faire bouillir jusqu'à exploser - comme le poison de ses baisers. Comme ses paumes sur la peau de son dos, comme leur sueur et leur respirations entremêlées, comme leurs membres entrelacés dans ce désordre charnel jusqu'au bout de leur langues. Cette impression de contrôle, de domination qui coule le long de la gorge d'Issei comme le miel, sensation - savoir que les choses sont sur le droit chemin, satisfaction intense du déroulement de son plan; le serpent resserre sa prise en silence.
Lentement, il lui en demande toujours plus. S'attend à ce qu'il soit disponible quand il l'appelle, lui donne des responsabilités, leur permet de travailler ensemble de plus en plus. Dans le reflet de son sourire, la satisfaction de le voir s'enrouler autour de son petit doigt. Le savoir qu'il pourra toujours s'appuyer sur eux pour se justifier, cette position de plus en plus solide qu'il prend et revendique. Oh, plus Junji l'apprécie, plus il lui fait confiance, plus il vient se nicher dans le creux de son cou, plus il s'approche de cette position qu'Issei lui réserve à ses côtés. Ainsi il tisse sa toile, lentement, à coups d'appels, de sourires et de reins. Son invitation, ce soir là, est sous un prétexte professionnel - le peu d'écrits conservés pour le fonctionnement du trafic d'organes (jamais quoi que ce soit sur les lieux ou l'identité de qui que ce soit, surtout des choses comme le type sanguin et autres informations importantes) doivent être triés, puis brûlés, pour la plupart.
Ce genre de travail que Issei ne pourrait accomplir à lui seul qu'au prix de longues heures - le genre de travail qu'il ne permettrait jamais à quiconque autre qu'une personne de confiance (son bras droit, par exemple) de toucher. Délicat et confidentiel. Et pourtant d'une importance capitale - se défaire du plus de traces possible, comme un fantôme. Issei se targue que son trafic soit de ceux les plus invisibles, les plus insidieux, courant dans la gangrène de l'humanité sans ne laisser derrière qu'un mort et un vivant.
La coups à la porte annoncent l'arrivée de Junji alors que tout est près sur la table. À pas longs, Issei déverrouille la porte, puis le loquet pour révéler la forme chétive sous ses yeux. L’accueillant d'un sourire en coin, d'un pas en arrière pour lui laisser le loisir d'entrer.
« Entre. » (Moins comme une invitation, plus comme un ordre, de cette autorité farouche et fauve, comme le sourire au bout de ses canines.)
Il le guide jusqu'à leur lieu de travail pour les prochaines heures, à priori, où trônent deux verres de vin vides et une bouteille. Il pose sa main d'un geste ferme sur l'épaule de Junji, lui indiquant de l'autre main de prendre place.
« Tu prendras bien un verre de vin? J'ai sorti la bouteille de la cave pour l'occasion. »
Lentement, il lui en demande toujours plus. S'attend à ce qu'il soit disponible quand il l'appelle, lui donne des responsabilités, leur permet de travailler ensemble de plus en plus. Dans le reflet de son sourire, la satisfaction de le voir s'enrouler autour de son petit doigt. Le savoir qu'il pourra toujours s'appuyer sur eux pour se justifier, cette position de plus en plus solide qu'il prend et revendique. Oh, plus Junji l'apprécie, plus il lui fait confiance, plus il vient se nicher dans le creux de son cou, plus il s'approche de cette position qu'Issei lui réserve à ses côtés. Ainsi il tisse sa toile, lentement, à coups d'appels, de sourires et de reins. Son invitation, ce soir là, est sous un prétexte professionnel - le peu d'écrits conservés pour le fonctionnement du trafic d'organes (jamais quoi que ce soit sur les lieux ou l'identité de qui que ce soit, surtout des choses comme le type sanguin et autres informations importantes) doivent être triés, puis brûlés, pour la plupart.
Ce genre de travail que Issei ne pourrait accomplir à lui seul qu'au prix de longues heures - le genre de travail qu'il ne permettrait jamais à quiconque autre qu'une personne de confiance (son bras droit, par exemple) de toucher. Délicat et confidentiel. Et pourtant d'une importance capitale - se défaire du plus de traces possible, comme un fantôme. Issei se targue que son trafic soit de ceux les plus invisibles, les plus insidieux, courant dans la gangrène de l'humanité sans ne laisser derrière qu'un mort et un vivant.
La coups à la porte annoncent l'arrivée de Junji alors que tout est près sur la table. À pas longs, Issei déverrouille la porte, puis le loquet pour révéler la forme chétive sous ses yeux. L’accueillant d'un sourire en coin, d'un pas en arrière pour lui laisser le loisir d'entrer.
« Entre. » (Moins comme une invitation, plus comme un ordre, de cette autorité farouche et fauve, comme le sourire au bout de ses canines.)
Il le guide jusqu'à leur lieu de travail pour les prochaines heures, à priori, où trônent deux verres de vin vides et une bouteille. Il pose sa main d'un geste ferme sur l'épaule de Junji, lui indiquant de l'autre main de prendre place.
« Tu prendras bien un verre de vin? J'ai sorti la bouteille de la cave pour l'occasion. »