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La Gazette de Pallatine - août 2017

Mar 1 Aoû 2017 - 0:13

La gazette de Pallatine

1er août 2017 ▬ Le cri du loup-hibou

Parce qu'un loup-hibou fait Hoothoot. Chers lecteurs de la dernière heure, pardonnez cet excès d'humour volatile et réjouissez-vous car votre Gazette fête ce mois-ci ses un an d'existence ! Un double anniversaire d'ailleurs, ainsi que vous pourrez le constater un peu plus bas. Pas de cotillons ni de tapis rouge néanmoins, on vous le fait à la régulière – à deux ou trois étincelles près. Mais nulle crainte, vous êtes au courant que les journalistes mettent parfois les doigts dans la prise et qu'il en ressort souvent une légère odeur de neurones grillés : leur façon bien à eux de « péter un câble ».


Quand ils arrivent en ville ♫

Le soleil brille, les oiseaux chantent et, dans les tabloïds, les personnalités font les choux gras sur papier glacé : à la plage ou à la campagne, en ville ou à la montagne, ils sont la cible préférée des objectifs qui, profitant d'un instant d'inattention, leur tirent sans vergogne le portrait : vous retrouverez ci-dessous leur lumineux trombinoscope ainsi que leurs coordonnées pour leur demander un lien, un rp ou un simple autographe. Nous comptons sur vous pour compléter vos collections de selfies !



Amélie Lacroix Cette jeune Altermondialiste est une personne très aventureuse. Elle déteste par-dessus tout tourner en rond et rester statique dans sa propre vie. C’est pourquoi elle se montre très dure envers elle-même. Elle se pousse toujours à aller plus loin alors que sa relation avec les autres est totalement opposée. Amélie est une personne possédant une profonde empathie. Elle aime venir en aide aux autres quand ils ont des problèmes. C’est peut-être pour cela qu’elle est psychologue. Ainsi, elle peut essayer de comprendre et soutenir les personnes en détresse. Cependant, cette volonté d’aider son prochain l'entraîne trop souvent à se sacrifier pour ses patients ou ses amis. Sa vie personnelle n’a d’ailleurs pas été facile, car elle a été profondément affectée par le meurtre brutal de son mari, Samuel Walker, peu de temps après leur mariage. Elle est même allée jusqu’à culpabiliser de sa mort. Pallatine fut sa seule porte de sortie pour échapper à ses idées noires et à ce monde abominable. Aujourd’hui, près de cinq années plus tard, Amélie a réussi à faire son deuil. Mais peut-être que Samuel n’a pas définitivement quitté sa vie.



Jarvis Deacon Jeune Anglais issu d’une famille aisée, Jarvis s’est très tôt tourné vers le journalisme. À peine sorti du lycée, il entrait dans le monde de l’imprimerie. Cette activité lui ouvrit les portes de la publication. Ces articles se multipliaient. Mais il ressentait aussi le besoin de voyager. Il quitta ainsi sa terre natale pour rejoindre les vastes plaines américaines. Ce voyage révéla son goût pour l’aventure. Son retour à Londres, cité trop calme désormais, ne lui donnait plus autant d’énergie. C’est alors qu’il rencontra des agents de l’Institut. Les discussions se multiplièrent jusqu’à ce qu’il accepte de découvrir cette mystérieuse ville. Cependant, il ne s’attendait pas à accomplir un périple sans retour. Aujourd’hui, il continue sa carrière de journaliste au service des Altermondialistes. Sa curiosité, son envie d’en découvrir toujours plus, le pousse maintenant vers l’avant. Car ce lieu lui réserve bien des surprises.



Milo Ghyozo Transférée très jeune à Pallatine par erreur, Milo a été laissée pour compte. Enfin, certains lui ont trouvé une utilité. Les Gangsters. C’est chez eux qu’elle a trouvé sa vocation : spiritiste et voyante. Alors certes, on peut penser que ce service n’est pas le plus honnête de tous. Mais n’allez surtout pas le lui dire en face. Car malgré ses traits doux et son apparente jovialité, Milo est une femme des plus dangereuses. Les plus observateurs réussiront peut-être à déceler une légère lueur moqueuse dans ses yeux ou un petit sourire dérangeant. Alors méfiez-vous quand vous la croisez dans la rue. En particulier si vous êtes une bonne personne. Elle vous hait sûrement plus que les clients récalcitrants à payer. Le mieux que vous puissiez faire est de ne pas fricoter avec elle. Enfin, si vous ne succombez pas à son air joyeux.



Nahid Shadi Cet homme a deux grandes passions dans la vie : les cacti et les volcans. Cependant, cela a peut-être légèrement déteint sur son caractère. Nahid est très sanguin. Il peut se mettre facilement en colère et se montrer assez brutal dans certaines situations. Un bon conseil : évitez de trop lui chercher des noises. Il peut aussi faire preuve d'un peu de prétention. Mais bon, ces facettes ne sont pas celles qui le définissent le mieux. Nahid paraît être quelqu’un de bien, de travailleur et d’honnête. Même si vous ne comprenez pas toujours ce qu’il fait, ne le jugez trop rapidement. Son passé semble l’avoir en grande partie marqué, malgré le fait qu’il ne s’étende pas trop dessus. Par contre, si vous n’aimez pas trop l’alcool et les fumées de cigare, ce n’est pas forcément la personne que vous aurez envie de fréquenter.



Stephen Özilis Redoutable négociateur, Stephen est un personnage odieux, manipulateur, menteur, arnaqueur. Il lui arrive de se montrer doux, mais c’est pour mieux obtenir quelque chose de vous. Ne vous accrochez pas trop à cette idée. C’est peut-être cela d’ailleurs qui l’a rendu aussi compétent dans son activité. Tout le monde s’accorde à le reconnaître : à Pallatine, c’est un professionnel. Enfin, ceux qui savent qu’il est Lightning. Mais nuançons notre propos. Malgré ses airs haïssables, Stephen a eu son lot d’épreuves qui l’ont profondément marqué et qui ont aidé à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Il n’est pas si évident de faire ce genre des magouilles seul. Un « honorable » chef de gang le lui a appris deux fois. La première en l’envoyant à l’hôpital. La seconde… eh bien… la seconde fut la même leçon que la première, en ajoutant comme bonus spécial la mort de la personne la plus chère au cœur de Stephen. Aujourd’hui, il essaye de se débarrasser de tout ce qui l’encombre, objet comme personne. De toute façon, tout semble avoir un prix pour lui. C’est une manière pour lui d’être en sécurité. Mais au fond, son attitude ne semble là que pour empêcher le reste de ses sentiments de s‘épanouir. Ne soyez donc pas surpris s’il se montre un jour sympa avec vous. S’il le décide un jour.





L'avancement de l'intrigue

Intrigue III Les premières conclusions sont tombées quant aux différentes interventions diasporales. Dans le plus grand secret, l'entrevue des Opportunistes s'achève, et s'il nous est impossible de communiquer sur la teneur des échanges, il est fort à parier que ceux-ci s'avèrent cruciaux pour l'avenir. Sans nul doute les événements de ce Conseil auront-ils un impact décisif sur le quotidien des citoyens de Pallatine. Les Geeks et Indépendants ont cependant eu la mauvaise surprise de voir leur objectif partir en fumée, alors qu'ils étaient encore en train de chercher dans quelle ferme se rendre pour y découvrir certains indices. Heureusement, aucun blessé n'est à déplorer dans l'explosion de la grange ; cet échec ruine néanmoins tout espoir d'éclaircir le mystère qui leur fut proposé. À moins qu'un élément subsiste sous les débris calcinés, mais il y a de quoi en douter sérieusement.

Deux membres de l'Institut Svensson ont quant à eux découvert à l'intérieur d'un coffre leur future orientation. Néanmoins, séparés du reste du groupe pour des motifs d'efficacité, l'on ignore s'ils parviendront à prévenir leurs alliés ou s'ils atteindront leur cible avant : la chasse au trésor dans laquelle ils se sont plongés à tâtons touchera-t-elle à sa fin prochainement ?

Nous sommes toujours sans nouvelles fraîches des Altermondialistes, encore bloqués dans le PC Sécurité d'un centre commercial à l'abandon, des membres de l'Iwasaki-Rengô que les tableaux du musée ont dû absorber dans la septième dimension, et des Gangsters enracinés dans les égouts – mais senti l'odeur, nous ne sommes pas sûrs d'être pressés qu'ils remontent à la surface.

La suite au prochain épisode !



Trois questions à...

Mission à haut risque pour les journalistes de la Gazette ce mois-ci ! Afin de récolter des informations sur l'actualité houleuse de Pallatine, ils n'ont pas hésité à s'infiltrer auprès des habitants réputés les plus dangereux de la Ville : les Gangsters. Et c'est une redoutable fleur, Lotus, qui a accepté de nous recevoir pour cet entretien – on vous rassure, nous sommes repartis avec tous nos doigts :


  • Pallatine semble n'avoir jamais été aussi dangereuse, entre les invites anonymes sur chronosrep.net et les distorsions temporelles. En tant que membre des Gangsters, comment interprétez-vous ce climat déliquescent ? Faut-il craindre une plus grande dégénérescence ?
Lotus : Eh bien, il y a toujours un certain climat pesant sur Pallatine, et les membres des Gangsters n'en sont pas les seules causes. Ces nouveaux anonymes et les distorsions qui les accompagnent renforcent cette peur ambiante et ce sentiment d'insécurité. Pour être totalement franche avec vous, je répondrai simplement que les seules personnes à craindre sont celles qu'on ne voient pas encore. Celles qui se tapissent dans l'ombre et qui patientent gentiment jusqu'au moment propice à une attaque en force. Craignez-les, elles.

  • Une idée sur la nature de ces menaces ? Comment y avez-vous répondu, à titre personnel ainsi qu'au nom de vos employeurs ?
Lotus : Nous sommes toujours à l'affût d'un possible débordement concernant ces nouvelles menaces ; les membres des Gangsters ainsi que moi-même, homme de main d'Al Capone, sommes aux aguets pour protéger nos arrières ainsi que ceux de nos compères. Nous ne pouvons dire quand et comment nous nous défendrons de ces personnes-là, cependant il est possible que cela ne se passe pas sans effusion de sang.

  • Les Gangsters ont perdu de leur influence ces derniers mois ; au regard de cette dévalorisation, de quelle manière envisagez-vous l'avenir ? Auriez-vous des projets à soumettre afin de relever les Rouges, qu'ils soient individuels ou collectifs ?
Lotus : Ne surtout pas baisser les bras. Toutes les entreprises, peu importe leur milieu d'activité, ont des hauts mais aussi des bas, comme notre groupe en ce moment-même. Cependant ce n'est pas pour autant qu'il faut se relâcher et abandonner notre recrutement et la continuité de nos affaires sur le territoire de Pallatine. Au contraire ! Chaque coup de mou annonce une nouvelle aire bien plus imposante que la précédente. Il est tout simplement primordial de rester patient et d'attendre le bon moment pour resurgir plus fort et plus nombreux que nous avons pu l'être jusqu'à présent. Des projets pour mon groupe ? Eh bien, je dirais qu'il serait sage de continuer nos affaires dans l'ombre comme nous savons si bien le faire, et attendre comme nos compères anonymes le bon moment pour montrer un visage nouveau.

Méfiez-vous de l'eau qui dort, argue le dicton ; ces criminels l'ont fait leur et comptent bien nous le prouver incessamment sous peu. On en tremble d'avance ! En attendant de possibles représailles et la résurgence des Rouges, nous remercions notre aimable tueur et à bientôt pour une nouvelle interview en direct de Pallatine ~

Expression libre et petites annonces

CREP IN A NUTSHELL :

Après la première lecture du contexte :

La raison pour laquelle les Transférés volontaires oublient tout de leur transfert :

Quand un pré-déf' est accueilli pour sa première fois sur la ChatBox :

L'effet du bio sur un Alter :

Quand c'est l'heure de la chasse aux liens :

Pendant ce temps-là, chez les Iwa... :

Dans une réunion d'Opportunistes, quand on demande Wilhelm à l'appel :

Franny en train de répéter son futur show :

Et soudain, le WiFi coupe chez les Geeks :

Pendant ce temps-là, chez les Iwa... (avec Junji et Issei en guest stars) :

Tu veux rencontrer un Indépendant de ta région ? Tape 3615 et dis « Free ! » :

Les Gangsters vus par les Gangsters :

Samuel, sa vie, son œuvre :

Quand l'Institut use de son ultime (et unique) argument d'autorité :

Et pendant ce temps-là, chez les Iwa... :




RADIO CAMCAM :
C'est comme celle de Mercury, mais sur de mauvaises ondes ; et encore, j'ai hésité à supprimer les « m » pour la rime allusive, sauf qu'une lubie postérieure à cette idée est bienheureusement venue sauver le fondement de cet article, à savoir le double anniversaire susnommé.

Il y a en effet bientôt un an de cela, alors que les Perséides entamaient leur nouvelle migration dans les cieux auroraux, que le monde pleurait la mort du philosophe slovène Ivo Urbančič et du poète français Jean Sanitas, que la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe élisait son nouveau président et que l'été battait son vide, un petit roux aux airs de tigron me rentrait dedans avec la force d'un bris de comète. Je ne me rappelle pas l'avoir vu venir. Je devais être en train de traîner, comme d'ordinaire en ces heures plates qu'écrasent les grandes chaleurs, assis sur le rebord de l'univers, et l'instant d'après il était là, tête penchée l'air de m'observer, l'air de m'enchaîner, tête penchée pour me signifier qu'il m'avait eu, sans un mot de trop pour s'expliquer – juste à courir devant sans jamais ralentir ni sembler s'arrêter – vif. Farouche. Le genre dont on tombe amoureux en s'en ramassant le râteau, à moins que ce fût le fruit d'une futilité tout autre, d'un raffinement propre à l'environnement où il évoluait et où il végétait dans son vert d'eau.
Je me souviens m'être promis de ne plus recommencer.
Il faut croire qu'il n'avait pas été créé pour que l'on respecte ces serments-là.
Il y a un an, je n'imaginais pas une seule seconde être ici aujourd'hui, non pas en vie, probablement que si, mais , à taper des histoires dont les mains ne se comptent plus, à dérouler les fragments d'un récit qui n'est même pas le mien, qui ne le sera jamais, et qui cependant s'est lové aux tréfonds de moi pour y nicher. Parce qu'avec lui sont apparus les Autres, altérités fugaces ou durables, éclats éphémères ou brasiers lointains, reflets d'une curiosité en constante extension, et qu'après un an l'on peut oser sans frémir appeler « amitiés ». C'est bête à dire, comme tout ce qui vient du cœur, c'est animal et primesautier – et sûrement que mille âmes auparavant l'on exprimé mieux que cela –, néanmoins l'on ne m'ôtera pas le sentiment que de l'ensemble des galaxies qu'il nous est donné de parcourir durant notre existence, ces nébuleuses composant rien de moins que la structure même de nos esprits, l'on ne retient que celles qui s'impriment en filigrane du nôtre.  
Et que, de fait, cet endroit en contient d'une exceptionnelle brillance.
Parce qu'il y a bientôt un an de cela, parce qu'un jour quelqu'un avait pris la peine de façonner un être de clavier, j'ai dévié d'un orbite quelconque pour atterrir là, un peu hagard peut-être, ébloui sûrement, et n'ai pas souhaité repartir. Parce qu'à y repenser cette année a filé comme une heure-lumière et qu'une autre viendra après, puis une autre, et encore une autre, et que je me dis que j'aimerais beaucoup en être, autant qu'il sera possible. Et que pour ce désir il me faut vous remercier, car vous le nourrissez – par touches, par détails, par scintillements. Des dizaines d'astres réunis par miracle dans le recoin obscur d'une toile noire de nuit.
Pour cela, merci. D'être ce que vous êtes. D'être ici.
Et pour tout ce qui me reste à explorer aussi.


LE COURRIER DES LECTEURS :

Un projet à valoriser ?
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• Le tournage du nouveau Steevy Bergspiel vient de débuter dans les quartiers d'Unacer. Durant six mois, l'illustre réalisateur montera son prochain film d'horreur à découvrir dans les salles à la fin de l'année. Le synopsis ? Dans une maison habitée par trois colocataires, l'un d'eux meurt subitement d'une crise d'apoplexie chevillaire causée par un compliment mal placé. Les deux autres s'empressent de dissimuler le corps dans un placard déjà débordant de squelettes, mais très vite, ils remarquent d'étranges phénomènes...
On connaît d'ores et déjà son titre : Team's Kill.
Ça promet.

• Le 20 mars 2016, les Altermondialistes inaugurent leur rendez-vous annuel : la fête du Terroir !
Pour célébrer le printemps et la réouverture du parc d'Ivale, sinistré après les incidents de l'été 2015, la diaspora vous convie aux festivités qui se dérouleront de 8h à 22h. Une grande journée placée sous le signe du partage et du vivre-ensemble, où tous les citoyens sont les bienvenus.
Vous y êtes attendus !


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