Shílì CÍtiě
Caractère
Soin et droiture.
Shílì devine sa chance et se montre digne d'elle. Il devine, quelque part coincé dans les plis du monde, qu'il n'y avait pas de place pour lui.
Son regard reflète la douceur bleue d'un ciel de printemps. Ses cheveux glissent sans se friper sous les caresses du vent, sa peau ne se craquèle jamais sous l'impulsion d'un ressentiment. Elle demeure lisse et douce, porte la finesse de la porcelaine jeune.
D'une loyauté à toute épreuve, il a été élevé dans la fierté d'une culture qu'il n'a jamais réellement vue. Mais ses mains sont tendues, offertes à son clan, prêtes à devenir des armes féroces et tranchantes. L'honneur d'acier rend son cœur fort, l'amour inconditionnel aveugle ses yeux pourtant si grands. Il dédie sa vie à Iwasaki, courbant l'échine pour accéder à toutes les demandes. Sous la pression d'un ordre, le nuage d'enfance s'évapore et un monstre de volonté s'éveille.
Si l'innocence demeure malgré les épreuves, c'est que le dogme efface le remord. La certitude de servir la bonne cause éloigne les questionnements. Shílì est le jeune loup fidèle de la meute. Celui qu'on a dresser pour grogner contre l'ennemi, ne jamais chouiner ou aboyer inutilement. L'obéissance sans contrainte, naturelle, qui ploie respectueusement ses cils. Il leur doit la vie, elle leur appartient.
Les raisons de se plaindre n'existent pas. Shílì flâne dans les grands jardins traditionnels protégés par Iwasaki. Il a vu les allées s'allonger, parfois rétrécir. Ses premiers pas sont gravés sur le gravier... Il aime l'odeur des fleurs qui se mélangent, s'entremêlent et se perdent pour créer autre chose. Son museau de gamin frétille et se glisse dans les pétales pour dévorer les parfums. Il effleure doucement les couleurs, du bout de ses doigts si doux. Il aime arranger ses lieux, pour dévoiler un peu plus la beauté des fleurs.
Âge: 17 ans
Naissance: 24/11/1982
Arrivée: 1983
Présence en ville: 16 ans
Nationalité: Chinoise
Métier: Jeune apprenti engagé dans le Dojo Karyoku, pour y faire des tâches ménagères et donner des cours aux plus petits / Botaniste, jardinier amateur / Bouche scellée qui transmet discrètement des messages importants qui ne peuvent s'égarer sur du papier.
Statut civil: Aucun
Groupe: Iwasaki-rengō
Section: Lotus Rouge
Rang occupé: Premier évèle et futur successeur du maitre des encens.
Nom de code: Jeune Dragon
Taille: 1.50
Corpulence: Mince, ne laisse pas transparaitre la robustesse de son corps.
Cheveux: Noir, mi-long, parfaitement coupés
Yeux: En amande, sombres aux reflets bleus
Autres: écrire ici
Histoire
Chère mère,
je vous écris, dans cette langue qui n'est pas la votre, mais est devenue la mienne. Je vous écris de très loin. Loin de votre temps et espace. Sur Terre, sûrement êtes vous déjà morte ou peut-être encore trop jeune pour m'avoir. Je vous écris ses mots que vous ne comprendriez pas, mais que vous ne recevrez pas non plus. Alors qu'importe.
Ce matin, je me suis réveillé dans cette ville qui est la mienne d'aussi longtemps que je me souvienne. Je sais, depuis toujours, que je n'y suis pas né, que je viens de cette Terre, lointaine. Que je viens de vous, qui n'êtes pas venue avec moi... La raison qui me pousse à écrire tout à coup, à vous, une mère imaginaire dont je ne garde que les noms qu'elle a choisi pour moi, est que je viens d'apprendre pourquoi je suis là.
Certainement suis-je assez grand pour savoir, car aujourd'hui est mon seizième anniversaire. Certainement est-ce pour cela qu'on me parla tout à coup d'une voix triste et mature. Pour me dire d'où je viens, qui je suis, qui vous êtes...
On m'a parlé de la Chine, je la connais de nom. J'ai toujours su que j'en venais, pourtant sa langue m'est inconnue, elle grince dans mes oreilles tant je ne la comprend pas et qu'elle me dégoûte, quelque part... Ne soyez pas attristée, il s'agit d'un goût qui m'est simplement inconnu. Même le japonais me semble plus familier. Aurais-je dû apprendre pour me rapprochez de vous ?...
J'écris à ma mère et non à mon père, car il parait que c'est grâce à vous que je suis encore vivant. Un père, j'en ai trouvé un dans cette ville. Une famille, je l'ai. La sœur, dont on m'a parlé, cause de notre séparation semble-t-il, a été remplacée par des dizaines de frères et d'autres sœurs. Mais une mère, non, je ne l'ai pas trouvée. Et je souffre de ne pas avoir grandi un temps dans vos bras. Je souffre que vous ne voyez pas ici avec moi. Mais nous ne nous connaissons pas, inutile de pleurer ainsi...
Je soigne mon écriture, je voudrais faire bonne impression, qu'au moins l'écriture bizarre de l'occident vous plaise.
Tout va bien. Ici, je suis heureux. Ne vous inquiétez pas pour moi, je devine que votre vie sur Terre doit être bien plus pénible que la mienne. C’est pour cette raison que vous m’avez fait venir ici, où je peux grandir, où la place ne manque pas. Je comprends et je n’en veux pas non plus à ma sœur d’avoir, elle, eu le droit de naître parce qu’elle était la première.
Coucou, c'est koll aka le pot de fleur trop nul qui a reboot amoskoll parce que ça ne lui convenait plus. Je retourne aux sources chez iwa, ma patrie. Ceci est un Q-C.