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Sujet commun #2 : Deuxième conférence de l'Institut

Dim 5 Nov 2017 - 1:12
♟La deuxième conférence ♟
“ Sujet commun #2 : Deuxième conférence de l'Institut.”


La mâchoire serrée, la bête écouta la demoiselle répondre. En décortiquant la question, il comprenait rapidement que cette hypothèse pourrait se montrer véridique. Son regard se tourna vers les représentants des Opportunistes avant de se détourner vers la Greek aux phrases philosophiques. Earl ne disait pas un mot, pensant qu’il avait dit assez sur le sujet. Sauf s’il sentait qu’il pourrait surenchérir. C’était sans compter l’intervention du membre de sécurité de l’Institut, afin de soutenir sa collègue. L’américain ne pouvait pas nier la dangerosité de ces voyages sauvages. La seule fois auquel il avait été transféré à Pallatine lui suffisait amplement et un second le rebuterait fortement. Imaginer le désordre engendré par la venue d’habitants terriens envenimerait la situation. Il fusilla Toshizō du regard, sentant le mépris dans ses paroles, pourtant calme et serein.
Rapidement, d’autres prirent la parole sur le sujet. Le vieux attira l’attention de la bête, qui se calma lentement.

Selon sa mémoire, mais aussi par rapport à leur position, il se souvint que cette personne âgée appartenait à la Diaspora opposée à la sienne. En lui, il voyait tous ses vieux maîtres d’art martial que l’on pouvait voir en film. Un parfait cliché.

Toujours est-il qu’Earl se garda d’intervenir, jouant pour une fois, la carte de la surveillance. Il remarqua la situation tendue, dont il avait lui-même participé. Quand soudain, un homme intervient, tout en cherchant à calmer lui aussi l’atmosphère.
Dans un coin de la tête, le gangster chercha son nom avant de se souvenir qu’il avait un nom féminin. Fanny.

 Je dois te rejoindre sur ces points, Fanny. Si c’est bien ça, ton nom ? Questionna-t-il plus calmement. Si je ne m’abuse, nous n’avions pas été menacés pour venir ici. Dans mon cas, ce n’était pas imposé. Je pouvais rester sur Terre, à mon époque. Si comme tu le dis, il en a qui ont été déçu du voyage, je comprendrais qu’ils veulent repartir. Soit ! Qu’il le fasse. Je ne les retiendrais pas.

Le brun marqua un temps d’arrêt en repensant à la situation de la ville. Pour Earl, Pallatine a toujours été une extension de Chigago. Les conflits entre les clans d’Al Capone contre les Chinois. Et depuis quelques temps, son groupe s’était retrouvé confronté à un nouvel ennemi qui gardait un semblant de calme dans cette salle.

Je ne sais pas à quelle époque d’où tu viens, mais l’anarchie a toujours fait partie de ce monde. J’avoue que la colère engendrée par certaines découvertes a provoqué de sérieux dégâts. Des membres des gangsters ont été victimes des récentes disparitions. J’ai même perdu une amie chère dans ces conflits. Et je pense que nombreux sont dans cette situation, tout en demandant justice ou la vérité. Moi, tout ce que j’attends, c’est la vérité.

 
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Dim 5 Nov 2017 - 16:27
L'unique représentant des gangsters, répondit, en s'adressant à StarBoy en écorchant son nom. Il sourit, glissant dans un soupire complice accompagné d'un clin d'œil.

« Franny, mon grand. Franny avec un R. »

Mais sa réplique et sa tentative d'approche se perdent dans le discours de Earl.

H.R.P:
Dim 5 Nov 2017 - 17:00

Des vagues. Le flot de parole était une marée qui emportait Camille sur le large, elle se noyait doucement dans les mots, comme bercée, et peu à peu elle se tranquillisa.

Le ton était bon enfant, parfois poétique, parfois politique... Mais relativement inintéressant et l'artiste se laissait sombrer dans l'ennuie. Elle s'était préparée à une tempête, mais n'était accueillie que par une pitoyable écume acidulée. Camille lâchait des soupires silencieux, se redressant sur son siège pour ne pas laisser ses paupières se fermer davantage. Il y avait des sursauts, et l'attention renaissait, faisait vibre le bout de ses doigts, créait des soubresauts dans son regard. Il y avait ce gangster, cette espèce de bête écumante... Camille voulait bien jouer avec lui. La diaspora, elle s'en fichait pas mal finalement.

« La vérité ? » Intervint-elle en croisant doucement ses mains sur ses jambes et se penchant en avant, dévorant du regard cet homme en souriant.«  Elle n'est qu'un point de vue et une bonne grâce qu'on offre rarement, monsieur Winchester. Elle vaut cher mais risque de vous décevoir. Vous avez un prix à proposer peut-être ? »

Silence. Camille s'en fiche, Camille voulait foutre la merde, réveiller les langues pointues pour faire avancer le débat. Elle se redressa doucement, gardant ses lèvres humides et chaudes, prête à continuer.

« Non, plus sérieusement... »  Soupira-t-elle en laissant un de ses doigts glisser sur la courbe de ses sourcils « Comme cela a été dit, je crois que personne n'assumera ses tords aujourd'hui mais il me semble que nous souhaitons tous la même chose : la sécurité. N'est-ce pas ? A moins que les projets anarchistes vous fassent envie. »  Un sourire carnassier et quelques battements de cils. « Si, les perturbations temporelles sont provoquées par cette seconde machine, inutile de se tracasser davantage : elle n'existe pas. »

Plus, serait la terminologie exacte, mais à quelques lettres près, la nuance s'évapore, la voix de Camille résonne, forte. L'écho est sincère, le regard est droit, s'infiltrant dans les pupilles de chaque représentants. La marraine tente de nouer le contact, de faire passer le message : C'est vrai. La deuxième machine n'est plus. Qu'elle ait existé ou pas relève du détail et elle ne les connait pas, ces détails. Mais Camille offre gracieusement un indice.

« Pour le reste, on s'étonne de voir le temps se casser la gueule en jouant avec depuis des années... »

Conférence de l'Institut

©BBDragon

H.R.P:
Ven 10 Nov 2017 - 10:58
♟La deuxième conférence ♟
“ Sujet commun #2 : Deuxième conférence de l'Institut.”


Toute son attention se tourna vers l’artiste. Earl la regarda dans les yeux, tandis qu’elle lui « proposa » un semblant de marché. Un prix auquel la bête considéra comme une insulte à ses propos. Il respira un bon coup, comme il le ferait durant ses heures de travail, afin d’éviter de s’emporter. Il s’était assez emporté pour l’instant. Cependant, il ne pouvait laisser la blonde garder sa prestance. Pas après ce qu’il avait découvert.

Je te l’accorde, Boucle d’or. La vérité à un prix, mais voilà, je n’aime pas payer pour une chose qui n’aurait jamais dû m’arriver. Et je pense qu’en visitant un certain égout, une partie d’elle m’a été fournis.

À nouveau, l’impossibilité de remettre les tords à une tierce personne fut remit sur la table. Earl se doutait qu’aucun, même les gangsters, n’accepterait à se désigner sur cette histoire. D’ailleurs, peu d’éléments permettaient à mettre la lumière dessus. Cependant, les perturbations existaient réellement.

 Pour ce qui est des perturbations, autant arrêtées complètement les transfères jusqu’à ce que l’Institut trouve l’anomalie. Après tout, on a assez de matière dans Palatine pour sa subsistance.

 
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PS : Pardon Franny, pour avoir écorché ton pseudo. Mais remarque, ça te fait un surnom. Malicieux
Sam 11 Nov 2017 - 21:08
Hafiz n’était pas particulièrement content de ce qu’il avait dit, ni de la façon dont il l’avait dit. Mais la suite ne lui plut pas non plus. Les représentants des autres diasporas avaient enchainé chacun leur tour leur discours. Mais, l’iranien eut le sentiment que cette introduction n’était que l’expression orale des affrontements que se livraient chacune des diasporas. Les accusations fusaient dans tous les sens et les intéressés niaient par la suite le tout en bloc. Les deux principales cibles étaient l’Institut et les Opportunistes. Pour le premier, Hafiz se sentait attristé car c’était la jeune Sara qui portait haut les couleurs de sa diaspora. Si jeune et pourtant si résistante. Cette femme avait vraiment le talent d’une oratrice. Il ne l’admirait que d’autant plus. Son collègue, quoique plus discret, semblait lui aussi prêt à défendre son groupe. Pour les seconds, l’iranien ne s’en préoccupait pas beaucoup. Il avait du mal à les croire en raison des informations qu’on lui avait communiqué quelques jours avant.

Il n’aima pas non plus la façon dont Earl entra dans le débat. Il avait l’impression de voir une certaine violence en cet homme. Violence qu’il n’avait pas ressentie lors de leur rencontre. Il ne pouvait pas totalement le lui reprocher. Nombre de personnes étaient à fleur de peau en ce moment mais ce n’était pas une raison pour se laisser aller. Le débat n’avancerait pas d’un poil si la discussion continuait dans ce sens. L’intervention du représentant de l’Iwasaki parut à l’iranien la plus intéressante. Il semblait accusé tout le monde et personne à la fois.

Mais, quel que furent les mots échangeaient, Hafiz n’intervint à aucun autre moment. Il attendait patiemment, à la limite de la supplique silencieuse, que la maitresse de conférence ou un spectateur interviennent pour un peu calmer le jeu. Son intervention ne ferait que rajouter de l’huile sur le feu et il ne voulait absolument pas se mettre à dos un des autres groupes. Il adoptait une position totalement neutre pour le moment. Le seul bruit qui émanait de lui était celui de son stylo glissant sur le papier tandis qu’il tentait vainement de prendre des notes intéressantes.
Sam 11 Nov 2017 - 22:13

Deuxième conférence de l'Institut

La conversation avait débuté tranquillement, mais le ton était rapidement monté entre les différents groupes. L'Institut affirmait que les perturbations temporelles étaient prises très au sérieux, mais le secret que celui-ci faisait peser sur l'entreprise la rendait suspecte aux yeux des autres diasporas, qui réclamaient de la transparence. Mais les indépendants ne s'intéressaient pas uniquement à ces phénomènes et désiraient mettre le sujet de la division des habitants de Pallatine sur le tapis. La discussion s'était bien lancée, mais elle commençait à s'enliser, et le public restait encore silencieux, attentif à tout ce qui se disait mais n'osant pas intervenir.
C'est ce moment que choisit la maîtresse de cérémonie pour intervenir et remettre le débat sur le droit chemin :

« Eh bien, quel soulagement de voir que toutes les diasporas se sentent concernées par le problème des perturbations temporelles ! déclara-t-elle en guise d'introduction afin de calmer un peu le jeu. Nul doute qu'une solution pourra rapidement être trouvée avec une telle émulation ! »

Mais bien sûr, la plupart des assistants ne croyait pas cela possible, elle préféra ne pas insister. Se plaçant de biais, de telle sorte à avoir le public tout comme les représentants face à elle, elle poursuivit :

« Vous soupçonnez l'Institut d'être responsable des perturbations temporelles en raison de sa politique de transfert, et cela paraît pertinent. Mais il me semble que vous êtes tous entrés récemment en possession d'informations très intéressantes. Peut-être pourriez-vous les partager avec nous ? »


CHOSES À SAVOIR RAPPEL
Vous pouvez participer à l'intrigue même si vous n'êtes pas représentant !
• Chaque diaspora a envoyé un ou deux représentants pour partager les informations dont elles disposent. Ces représentants sont tous rassemblés sur scène et interviennent en priorité.
• Les membres du public ont obtenu leur place par tirage au sort.
• Les membres du public peuvent intervenir dans le débat à tout moment, les organisateurs sont très clairs là-dessus.
• N'oubliez que la précédente conférence, qui s'est déroulée il y a un an, s'est achevée par une fusillade : votre personnage a été fouillé et n'a pas pu faire entrer d'armes dans la salle de conférence.
• Il n'y a pas d'ordre de passage : si vous ne postez pas, ce sera comme si votre personnage se taisait.
Vous pouvez poser des questions à la maîtresse de cérémonie (PNJ), elle s'efforcera d'y répondre du mieux qu'elle peut. Concrètement, le MJ essaiera de vous répondre dès que possible.

Le sujet sera divisé en phase. Chaque phase correspond à une nouvelle intervention de la maîtresse de cérémonie, qui orientera les questions, rebondira sur certains sujets, en écartera d'autres, etc. Une nouvelle phase sera lancée tous les samedis. Afin de ne pas ralentir le sujet, évitez de rebondir sur ce qui a été dit dans une phase précédente. Merci de privilégier des réponses courtes, maximum 500 mots pour éviter de trop bloquer le sujet.
Pour toute question, contactez Naga Umiaktorvik.

PHASE UNE (jusqu'au 18 novembre)
Étant donné l'avancée des discussions, il n'y a pas eu d'intervention du PNJ la semaine dernière.
Dans cette deuxième phase, vous êtes invités à présenter les indices que vous avez récoltés lors de l'intrigue 3, qui se trouvent dans vos sections de groupe. Si vous ne savez pas encore ce que signifie votre indice, les autres groupes le seront peut-être, alors n'hésitez pas à parler. Vous pouvez aussi vous taire si vous estimez que c'est dans l'intérêt de votre diaspora.
Évitez de rebondir sur ce qui a été dit dans la phase précédente et concentrez-vous sur les indices.
N'hésitez pas à me demander de l'aide si vous avez besoin de les interpréter. ♥️

Mer 15 Nov 2017 - 8:34
♟La deuxième conférence ♟
“ Sujet commun #2 : Deuxième conférence de l'Institut.”


La maîtresse de cérémonie intervint, tranchant l’hostilité qui s’installait lentement entre les divisions. Celle-ci donna un résumé de ce qui vient de se passer, et annonça que l’Institut était le responsable des perturbations temporelles. Earl n’y voyait rien à redire. Car après tout, tant que ces membres gardaient des secrets et filtrait les informations, aucune autre diaspora n’interviendra.

La bête s’enfonça dans son fauteuil, jouant de ses doigts sur une surface solide en face de lui. Il écouta la suite de l’intervention sans grande conviction. Ce nouveau débat l’intéressé – ou plutôt, il devrait dire, « intéresserait Al Capone ». Cependant, les gangsters ne comptaient pas lâcher leurs indices sans être payés.

Son regard se tourna vers les autres représentants, devenus muets en quelques secondes. Chacun devait attendre que le premier pas soit fait. Ou alors ils gardaient jalousement leurs informations. Earl les comprendrait, car lui-même, il le donnerait uniquement si l’un d’entre eux lui offrait un bel appât.

L’Américain se claqua la gorge, irritée par cette attente qui n’en finit pas. Il s’arrêta de toquer de ses ongles, à en énerver son voisin. Puis, il se redressa convenablement avant de s’avancer vers le bord de son assise.

Évidemment. Je pense qu’avec la situation actuelle, chacuns ont obtenus leur part d’indice, intervint Earl. Cependant, madame, je pense qu’un d’entre nous ne donnera les informations qu’ils disposent. L’hostilité entre nos diasporas est bien ancrée dans nos mœurs.

Earl s’enfonça dans son siège et leva le coude.

Bien évidemment, rares ont été ceux qui ont osé aller à l’encontre de leur groupe. La preuve, je pense que chez les Iwasaki-rengôs, il a eu un manque de confiance pour l’un de ces membres. Je l’ai rencontré et il était fort sympathique. Je me demande même ce qu’il devient et ces deux hommes pourraient, peut-être, me le dire.

Ce n’était pas une attaque vis-à-vis de leur opposant naturel, malgré ses mots. Il ouvrait le sujet en se demandant si des langues se délieront par la suite. Ou se tairont à jamais.

L’origine de leur découverte, un membre des Asiatiques leur a fourni un premier indice contre de l’argent. Earl avait laissé échappé un indice par son irritation durant la conversation. C’était peut-être une erreur, mais il ne la recommencera pas une seconde fois.

 
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PS : Allez tout le monde. On était super motivé la semaine dernière et actif. Je vous promet moins d'intervention de Earl si c'est devenu plus actif.
Mer 15 Nov 2017 - 14:52
Tes lèvres s'étirèrent dans un rire moqueur.
 - Cette guerre est ridicule.

Tu croisas tes jambes et levas un sourcil. Après tout, ils avaient construit une haine commune qu'ils ne comprenaient même pas. Ils détestaient tout d'eux des gens qu'ils ne connaissaient même pas. Tout ceci était profondément stupide et n'avait réellement aucun sens.
Ils ne se rendaient peut-être pas compte qu'ils vivaient dans un monde de mépris remplis d'ignorants. Les règles du jeu étaient pourtant simples.
 - Le monde périra par la main de gens comme vous, Winchester. Je suis certaine que votre esprit est empli d'une profonde sagesse. Cessez d'allumer un feu sans chercher à comprendre les conséquences de vos actes.

Tu soupirais longuement et crachas une dernière bouffée de cendres sur l'assemblée avant d'éteindre ta cigarette d'un geste de la main.
 - Ce n'est pas une plaisanterie. N'oubliez pas, il ne s'agit plus que de vous. Ravalez votre fierté, au moins jusqu'à la fin de la réunion et crachez ces foutues informations.

Tu souris ironiquement en repensant aux mots qu'avait prononcés le gangster.
 - Le temps tourne, mon ami. - tu dis tournais ton doigt. - Vous devriez vous dépêcher si vous ne voulez pas qu'une autre de vos amies disparaisse mystérieusement.
Jeu 16 Nov 2017 - 6:51
совещание

Tu ne jettes pas un regard meurtrier à Camille Claudel.
Plutôt, tu voiles tes pupilles et tu serres les dents, silencieusement, et tu bouillonnes de l'intérieur. Tout ce que tu as essayé de se construire ou de taire, elle l'étale avec le sourire, satisfaite. Tu t'attends presque à ce qu'elle glousse comme une gamine qui vient de faire un mauvais coup. Mais qui est l'incompétent qui a permis à cette femme de te joindre sur cette scène aujourd'hui? Tu ne sais pas si elle est idiote, inconsciente, ou si sa loyauté ne trône pas chez vous mais plutôt dans quelconque aspect d'elle même, d'un chaos qui l'amuse - et dans tous les cas, tu ne peux t'empêcher de te demander, pourquoi laisse-t-on cette femme occuper quelconque poste important? Surtout le sien, où elle est l'image des Opportunistes, leur figure des relations publiques.
Alors tu ne dis rien. Ta diaspora a perdu toute crédibilité dans la discussion présente; Claudel a bien beau eu dire que la seconde machine n'existe pas, qui s'aventurera à la croire? Surtout après qu'elle aie affirmé que la vérité a un prix. Tu n'arrives pas à concevoir pour quelle raison possible autre qu'un amusement puéril ou une trahison elle a tenté de remettre l'attention sur elle, sur vous.

Puis, la discussion s'écarte de cette intervention, et ton attention y revient plus posément, desserrant les muscles de ta mâchoire. De nouveau, Earl Winchester, représentant des Gangsters, prends la parole, suivi par la femme à la cigarette, Caroline Smith. Cette dernière se permettant bien sûr de critiquer les conflits entre diasporas et la façon dont ceux-ci créent le silence alors qu'ils devraient s'entraider, sans jamais offrir de quoi briser ce silence elle-même.
Soit. Tu seras le premier à annoncer la raison de votre présence, ne serait-ce que pour empêcher Claudel de le faire avant toi.
Le dix-huit février, tu entâmes d'une voix claire, les hauts placés des Opportunistes se sont rassemblés pour une réunion d'urgence suite aux accusations ayant été faites à notre encontre. Sur le coup de dix heures, des hommes armés ont pénétré dans la salle de réunion, prenant deux de nous en otage, et ont menacé l'assemblée. Nous avons été victimes d'un attentat par un groupe extrêmement bien organisé, mais totalement inconnu, qui n'a mentionné aucune attache à aucune diaspora.
Que Caroline Smith revienne se plaindre de ton silence.


Spoiler:
Jeu 16 Nov 2017 - 13:15
Hafiz salua l’intervention de la maitresse de cérémonie d’un hochement de tête et la remercia dans son esprit pour avoir tenté de calmer le débat qui partait dans n’importe quelle direction. Il écouta les personnes qui le précédèrent avec attention. Il apprit de Earl que celui-ci, bien que membre des gangsters, avaient été en contact avec un membre de l’Iwasaki. Chose assez étrange pour être rapporté aux têtes pensantes de sa diaspora. Encore une fois, l’intervenante geek n’amena rien de particulier. Sans doute n’avait-elle aucune information à communiquer. Mais l’iranien avait plus le sentiment qu’elle voulait le garder pour elle. Il griffonna vite fait sur son bloc-notes ses suppositions avant d’écouter la suite.

Et puis, ce fut l’un des représentants Opportunistes qui intervint. Suite à ses propos, l’esprit d’Hafiz tenta de faire un lien entre ce fameux attentat et ce qui était arrivé lors de la conférence de l’Institut l’année passée. Cependant, il ne possédait pas assez d’éléments pour former des hypothèses plausibles. De plus, cette déclaration n’avait-elle peut-être que pour but de détourner l’attention des autres diasporas des Opportunistes. Cependant, c’était l’occasion rêvée pour Hafiz de dévoiler les informations que sa diaspora avait collecté.

« Permettez-moi d’intervenir. Aucun d’entre vous n’ignore que les Altermondialistes ont récupéré le Spencer’s au dépend des Opportunistes. Nous pensions acquérir uniquement des magasins ainsi que quelques entrepôts. Pour l’essentiel ce fut le cas. Mais il y avait autre chose. Plusieurs de nos membres ont été…forcés, si je puis dire, de se rendre dans un ancien centre commercial abandonné depuis une trentaine d’année. Et, dans ce fameux centre commercial, nous avons trouvé, à notre plus grande surprise, une cellule. Cela aurait pu être une prison assez discrète pour les gangs de la ville. »

Il est vrai qu’il n’y avait pas pensé ce fameux jour, mais la cellule pouvait dater d’une période où les Gangsters ou l’Iwasaki en avaient le contrôle. Mais il ne pouvait rien affirmer par manque d’information sur les époques précédentes. Il nota cette possibilité dans un coin de son crâne avant de poursuivre.

« Mais il n’y avait pas que cette cellule. Nous y avons également trouvé un informateur. Ce dernier nous a ouvertement déclaré que ces cellules servaient, non pas à emprisonner les disparus, mais bien ceux qui étaient « incompatibles ». Incompatibles avec quoi, il ne nous l’a pas dit. Mais, au vue des problèmes de Pallatine, ce ne pouvait être qu’évident. »

Maintenant que nous en étions arrivés là, il était temps de porter un coup à la diaspora qui semblait être au centre de toute cette affaire, en tout cas pour Hafiz.

« Il ne serait donc pas étonnant que les Opportunistes aient utilisés ledit centre commercial qu’ils possédaient pour retenir prisonnier certains de leurs cobayes qui ne leur servaient plus à rien. Par contre, nous ne savons pas ce qu’ils sont devenus. Sans doute avez-vous senti le vent tourner et déplacer les pauvres personnes qui étaient là ? »

HRP:
Sam 18 Nov 2017 - 16:34
La conférence de l'Institut était devenue vraiment intéressante à partir du moment où les diasporas les plus courageuses avaient fait leurs premières déclarations.
Auparavant, bien sûr, la séance était plutôt amusante, Santiago ne pouvait le nier, mais plutôt dans le sens où les représentants se rejetaient la responsabilité avec plus ou moins de succès et généraient un brouhaha chaotique dont il ne fallait pas espérer grand chose. Amusant, donc, mais ce n'était pas ce que Santiago était venu chercher. Tout ce qui l'intéressait était les informations que les autres diasporas disposaient. Savoir ce que son propre groupe ferait de celles qu'il possédait n'était pas franchement son affaire - surtout que l'information à laquelle Santiago songeait était moins utile que propice à semer la pagaille dans toute la ville. Du moins, c'était ce qu'il pensait : il avait bien compris de quoi il retournait, mais après, savoir ce qui se cachait derrière, ça, c'était une toute autre chose.
Winchester, avec sa méfiance habituelle et son esprit obtus de gangster, avait d'ailleurs catégoriquement refusé de donner cette information et avait prédit que personne ne voudrait la révéler de bon gré. Erreur car, en admettant que personne n'eût menti, deux diasporas l'avaient fait - et une troisième semblait n'avoir aucune information à révéler, ou alors sa représentante, que Santiago connaissait, était particulièrement manipulatrice. Santiago se dit qu'il aurait dû se proposer pour ce job. Mais il était plus le genre de personne à agir dans l'ombre que d'aller se pavaner sur scène pour diffuser des informations.
Solidarité de diaspora oblige, Santiago se sentit le devoir de soutenir son camarade Winchester, même s'il avait approximativement un demi-million de choses à lui reprocher quant à sa gestion de la conférence.

« C'est bien beau tout ça, mais comment peut-on être sûrs que vous ne nous mentez pas ? » demanda-t-il depuis le public. « Je veux bien que les Altermondialistes soient de bonne foi - encore qu'ils ne rateraient pour rien au monde l'occasion de participer à un lynchage public - mais vous autres Opportunistes n'avaient pas la réputation d'être les plus honnêtes de Pallatine. Comment vous faire confiance ? »

Santiago laissa un sourire narquois habiller son visage marqué. En fait, il ne remettait pas forcément en cause l'attentat chez les Opportunistes, il était même prêt à y croire. Mais il avait simplement envie de les embêter un peu et, pourquoi pas, de préparer le terrain pour la révélation de Winchester.

hrp:
Dim 19 Nov 2017 - 19:16
♟La deuxième conférence ♟
“ Sujet commun #2 : Deuxième conférence de l'Institut.”


Caroline fut la première à prendre la parole. Des reproches. Earl ravala sa salive. Il savait, mieux que quiconque, qu’il n’était pas fait pour diriger les gens. Il se contentait de se servir de ses muscles. Néanmoins, il avait accepté le poste de représentant et il se retrouvait malgré tout ici. Dans cette histoire, il avait perdu le plus important à ses yeux. Pour la sœur d’Ellie allait bien. Donc, il ne s’inquiétait pas pour ce petit bout de femme. Dans tous les cas, et malgré ses maigres compétences dans la matière politique, la bête chercha à faire avancer les choses. Le comportement fermé de Caroline ne lui plaisait guère. Et il doutait que même en dehors, il appréciait les propos de la jeune femme. Il savait que le temps tourné, mais il attendait le moment où tous viendraient à parler à leur tour.

L’un des représentants des opportunistes raconta un événement survenu cette année à leur encontre.

En vue des informations récoltées, il ne fut pas étonnant qu’une attaque fût survenue contre eux. C’était un peu la récolte de ce qu’il avait semé. L’absence de revendication s’inscrivit dans son esprit. Ses yeux se posèrent vers leur ennemi juré, les Iwasaki-rengô. Ils les voyaient mal ne pas revendiquer un attentat. Quoique des conclusions actives n’étaient pas de rigueur. En observant Caroline, il doutait qu’un tel événement survienne sans que la toile en fait mention. Et encore, il faudrait qu’il demande à ses responsables d’en faire des recherches. Quant aux altermondialistes…

Hafiz intervint à son tour et relata les faits depuis la prise de magasins et d’entrepôts. La suite de son explication provoqua la rage de la bête. Il serra le poing si fort que ses cartilages en devenaient blancs. Imaginer Ellie dans ce genre de cellule le rebutait et si Santiago n’était pas intervenue, Earl se serait levé.

Accusé ou non, Earl aurait frappé l’un des membres des Opportunistes par simple pulsion. Le temps de la prise de commande du propriétaire du Léviathan, la bête respira profondément. Il attendit que son intervention, pertinente, se termine. Et il se souvint du dernier indice qu’ils avaient obtenu.

Mon collègue à raison. Quand on y pense, vous, les Opportunistes, avez caché bien des choses dans les sous-sols de la ville. On pourrait même croire que tous nos problèmes viennent uniquement de votre faute, reprit le représentant des gangsters en insistant bien sur le mot « uniquement. ». Ce n’est plus un secret pour tout le monde. Vous faites un bon bouquet-misère. Nos investigations nous ont permis de savoir à déterminer qu’une autre diaspora était également dans l’histoire.

 
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Spoiler:
Lun 20 Nov 2017 - 4:07
совещание

Tu commences franchement à te demander si on ne vous a pas invités à un procès, plutôt qu'à une conférence, de la façon dont toutes les autres diasporas vous sautent à la gorge. Et tu commences vaguement à regretter, non seulement avoir parlé, mais que ta diaspora aie accepté de participer à cet évènement. Après tout, ne saviez-vous pas qu'on vous lyncherait sans doute, n'as-tu pas toi-même pensé que l'on douterait de toutes vos paroles? Vous auriez probablement mieux fait de ne jamais venir ici, et de garder vos secrets. Que le reste de la ville s'écroule sous les assauts d'un groupe inconnu, sans jamais savoir que vous auriez pu les prévenir, trop occupés à vous blâmer de tous leurs problèmes.
Tu ne les confronteras pas. Ça ne mènerait à rien. Simplement, tu écoutes les gens présents, le mépris pliant tes lèvres discrètement. Et tu t'adresses à Monsieur Winchester, puisqu'il a été le dernier à t'accuser. Tu ouvres tes bras face à lui, pas comme une offre de paix mais plutôt comme une invitation. Mi-provocation, mi-abandon.

J'ignore ce que vous voulez que je vous dise. Je n'ai pas de preuves puisque les agresseurs ont, bien entendu, pris la peine de couper l'électricité et le réseau dans l'immeuble. Personne n'a pris le temps de filmer, nous étions de l'autre côté de la bouche de mitraillettes. J'ai été pris en otage, mais ils ne nous ont pas fait de mal. Tu gesticules calmement, posé. Comme si la colère et le mépris ne grimpaient pas lentement le long de tes côtes. Comme si cette situation ne te rappelait pas vivement un certain soulèvement plébéien. Mais je vous avoue qu'il était probablement naïf de la part des Opportunistes de se présenter à cette conférence en s'attendant à ce que les informations que nous possédons soient crues. Peut-être aurais-je dû me taire. Qu'ils se débrouillent sans vous. Lorsque la ville tombera, vous aurez les moyens de la reconstruire. Tu ramasseras ton frère, et vous regarderez cette île d'ingrats brûler pour mieux la reconstruire. Peut-être que cette fois, tu gagneras cette guerre.
Mar 21 Nov 2017 - 7:45
♟La deuxième conférence ♟
“ Sujet commun #2 : Deuxième conférence de l'Institut.”


Earl obtint plus ou moins ce qu’il attendait de ces individus. Il recherchait une faille dans le sang-froid des Opportunistes et il s’en désolait pour eux. En voyant les muscles d’Ilya se tendre et le ton de sa voix crispé, l’homme bouillait intérieurement. Curieusement, c’était ce genre de sentiment qui le rendait crédible ; comme son histoire, aux yeux du gangster.

Je te crois, annonça-t-il après un silence. Même si je garde des réserves, je te crois.

De simple mot, qui, il l’espérait, fut comprise par son opposant depuis le début de la conférence.

Récemment, des membres des gangsters ont reçu des menaces. Je faisais partie de ces gens. Nous nous sommes rendus devant la bibliothèque de Saint-Jurés. Sur place, nous avons rencontré un gamin qui ne semblait même pas encore adolescent. Il nous a conduits dans les égouts, révéla-t-il. Il se trouve que tout cela été un piège et ces hommes ne faisaient pas partie des Opportunistes, cela va s’en dire. Cependant, après la fusillade, nous avions découvert certaines choses étranges. La première est que vous, les Opportunistes, vous étiez gracieusement payé pour que ces individus utilisaient cette partie des locaux. Et que tout porte à croire qu’il a des traîtres parmi les diasporas, voir des indépendantistes, qui ont permis au kidnapping qui se sont déroulé ces derniers temps.

L’histoire ne disait pas ce qu’ils ont fait de l’enfant. Earl l’avait perdu de vue depuis qu’ils avaient laissé les siens s’en occuper de lui. Dans un sens, il s’en inquiétait, mais dans le fond, il savait que ce gamin avait de la ressource. Car après tout, il avait fait face aux membres des gangsters et survécu à la fusillade.

Et si les deux éléments étaient liés, mon cher, reprit-il. Ce que je veux dire, si le fait d’avoir éteint les lumières permettait d’éviter que vous les reconnaissiez  ?

 
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Spoiler:
Mar 21 Nov 2017 - 19:44
Oh. Locke aurait dû être dans un bar pour picoler et écouter au loin le blabla des diasporas. Il aurait dû en ce moment être en train de rire de toutes les conneries qu'ils racontaient, et blaguer sur les représentants présents qui offraient un spectacle des plus hilarants.
Mais non.
Au contraire, il était dans un petit coin, assis sur une chaise inconfortable. À ses cotés, deux gardes qui s'étaient fait honneur à torturer Locke pour qu'il soit présent. Ok, il avait trouvé le petit machin avec les infos, ok, il était calé sur le temps, ok il avait séché plusieurs fois des réunions importantes, mais pourquoi était-il forcé à être ici ?

Il poussa un long et profond soupir. Malgré son mécontentement de se retrouver ici, cela ne l'avait pas empêcher de prêter une attention particulière à ce qui se passait sur la scène. Il y reconnaissait nombre de visage familier, et se disait que le monde était bien petit pour qu'autant de ses connaissances se retrouvent ici en tant que représentants. Bien sûr, il avait ses propres théories sur ce qu'il se passait à Pallatine, et lorsqu'il entendit l'opportuniste coincé du cul, le cuisto, et la petite frappe parler de ce qu'ils savaient, d'autres théories fusèrent dans sa tête. Les personnes qui avaient attaqué les opportunistes étaient liés aux personnes qui s'étaient amusés à contacter les autres groupes pour lâcher des infos. Qui ils étaient par contre….
Locke se leva de sa chaise, toujours habillé comme le dernier des chômeurs, le dos un peu courbé, et prit la parole sans un bonjour ou toute autre forme de politesse :

-Oublions les doutes de monsieur le balafré et de monsieur Earl Grey, il y quelque chose qui me gêne dans votre histoire monsieur Con-va-au-ski. Commença monsieur tête de cul avec son sourire d'idiot. Supposons un instant que vous dites la vérité. Pourquoi ils vous auraient attaqués ? S'ils ont prit des otages et si ils étaient si bien préparés, il y avait sûrement des demandes, sinon, ça n'aurait pas de sens à moins d'une grosse blague. Des demandes qui ont été acceptées, ou à moitié acceptées, sinon, vous et vos hauts placés seriez morts, ce qui ne m'est pas venu à l'oreille. Donc, quelles étaient les demandes, les menaces ? Le scientifique observateur scruta la réaction des opportunistes un instant, puis ricana : Héh. Maintenant, avant que vous répondiez à cette question, j'ai aussi une autre demande qui pourrait vous paraître idiote mais qui est peut-être liée...J'avoue en avoir un peu marre avec les non-dits et les sous-entendus...Le sourire de Locke tomba un instant, et il fixa des yeux les opportunistes: Est-ce que vous, les opportunistes, vous avez ou avez eu un rapport avec une machine dans le temps ?

Puis, il reprit un sourire nias et s'avachit sur sa chaise en sortant son téléphone :

-Attention à vous, j'ai un détecteur de mensonge. Et il marche, haha. Enfin, je crois?

Le scientifique derrière son masque d'idiot haussa les épaules. Il avait peut-être poussé le bouchon un peu trop loin, Sara avec sa diplomatie ou Toshi avec sa...euh...franchise? avaient peut-être prévu d'aborder le sujet plus tard, mais heh, Locke était là pour foutre le bordel.
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