Hafiz At-Tabarî
Caractère
Hafiz, s’il fallait résumer son caractère, est quelqu’un de très sympathique aux premiers abords. En effet, son activité de cuisinier le met souvent en relation avec les personnes qui dégustent ses plats et prend toujours plaisir à prendre les avis de tout le monde, même ceux qui critique. Il estime que si personne ne le critiquait, il ne pourrait pas s’améliorer et proposer de meilleurs plats et donc tournerait en rond. Il comprend d’ailleurs que quelqu’un ne puisse pas aimer ce qu’il prépare et n’en prend pas ombrage. Quand il rencontre quelqu’un, il n’est pas homme à se prononcer tout de suite. Il préfère se faire une idée plus précise et chaque rencontre est bonne à ça. Il n’aime cependant pas qu’on ne lui dise pas quand il est trop lourd et préfère que les gens soit assez direct avec lui. Il peut être parfois autoritaire mais cet aspect-là de son caractère se voit souvent quand il est derrière les fourneaux car il souhaite toujours proposer des mets de qualités. Cette autorité lui vient d’une expérience durement acquise au cours de ses années d’apprentissage à la cour du shah d’Iran et de son maitre décédé. Cependant, il faut savoir qu’il ne demande à personne ce que lui-même ne ferait pas.
À l’inverse, avec les jeunes cuisiniers ou toute personne désirant apprendre, il est prêt à faire de nombreuses concessions car il sait ce que c’est que de débuter dans la cuisine. C’est pour cela qu’il est aussi très patient.
Hafiz est d’un naturel très curieux et c’est peut-être cela qui l’empêcha de sombrer quand il arriva à l’Institut. Il a beaucoup appris sur ce nouveau monde depuis son arrivée et semble plutôt bien intégré à Pallatine. Cette curiosité ne rentre cependant jamais dans le malsain, Hafiz préférant se mêler de ses affaires. À cela s’ajoute le fait qu’il peut apprendre assez vite ce qui lui facilita les choses dans bon nombre de cas.
Par le passé, Hafiz se contentait tout bonnement d’ignorer les personnes qu’il n’appréciait pas sans forcément leur tenir tête. Mais les événements de Pallatine avaient un peu modifié sa façon de voir les choses. Il se montrait beaucoup plus froid, voir agressif lorsque des personnes lui déplaisaient ou lorsqu’il devait défendre un ami. Le cuisinier a également tendance à être tendu, voire à s’énerver, lorsqu’une personne évoque devant lui ce qui se passe en ville. En particulier lorsqu’il n’est pas d’accord avec son interlocuteur.
Malgré les tensions entre les diasporas, Hafiz se montre toujours ouvert à de nouvelles rencontres, même avec les représentants d’autres diasporas. Cependant, comparé à quelques mois en arrière, l’iranien est plus discret sur sa vie personnelle, en raison de sa méfiance grandissante à l’égard des autres individus.
Âge: 37 ans
Naissance: 19/07/1943
Arrivée: 12/01/1979
Présence en ville: 2
Nationalité: Iranienne
Métier: Cuisinier
Statut civil: en Couple
Groupe: Altermondialistes
Section: Techniciens
Rang occupé: aucun
Nom de code: -
Taille: 1.84
Corpulence: Moyenne
Cheveux: brun
Yeux: Marron
Autres: -
Histoire
Hafiz est né dans le nord de l’Iran, dans la province de Mazandéran, au sein d’une famille de classe moyenne. Mais le moins que l’on puisse dire est qu’il est né dans la bonne famille. En effet, son père et sa mère étaient au service d’un des proches du shah Mohammed Rezâ, le général Razmârâ, et le servait en tant que domestique. Ils étaient tous deux appréciés par le général et, quand ce dernier mourut assassiné par des islamistes en 1951, le shah décida de prendre à son service les domestiques de son ministre dont il avait beaucoup apprécié le travail. Cette proximité avec le centre du pouvoir iranien leur permis de ne pas être inquiété par la dictature mise en place par les Pahlavi et leur sort fut plutôt heureux, sauf pendant et après la Seconde Guerre mondiale à cause de la présence des Américains et des Russes provoquant d’important trouble. Hafiz, très jeune à cette époque, n’eut cependant pas conscience de la gravité des évènements qui se sont déroulés au cours de son enfance. Ses propres parents faisant semblant que tout aller bien pour ne pas effrayer leur enfant, pensant qu’il serait bien temps de lui expliquer quand il serait plus vieux. Le reste de sa petite enfance se passa sans heurt.
Cependant, il fallait bien trouver une place pour ce jeune garçon qui se trouvait au plus près du gouvernement iranien. Ses parents décidèrent donc de lui fournir la meilleure éducation possible. On lui enseigna bien sûr à lire, à compter, à écrire et tout ce qui pouvait être utile à un futur serviteur comme l’étiquette et bien sûr le fait de connaitre sa place. Son éducation fut d’ailleurs très surveillée par sa mère qui se montrait très sévère quand elle se rendait compte que son fils ne travaillait suffisamment. On lui demanda de plus de faire un gros effort au niveau des langues et notamment de l’apprentissage de l’anglais à cause de la proximité du shah avec les États-Unis, de manière à ce qu’il puisse comprendre ce que les ambassadeurs étrangers pouvaient lui demander.
A l’âge de douze ans, le jeune Hafiz fut confié aux bons soins des serviteurs du chah qui devaient l’initier aux différentes activités que l’on pouvait attendre d’un serviteur. Il passa par tous les postes imaginables : laver le sol, s’occuper du linge, habiller la famille du chah, faire du jardinage, mais il eut une véritable révélation quand il rencontra un certain Ihsan, maitre cuisinier de son état. Il avait été très impressionné de la façon dont les lames dansaient dans les mains du maitre-coq pour émincer la viande, découper les légumes et même retirer les arrêtes des poissons. Le garçon se fit de plus en plus présent dans les cuisines au point que tout le monde l’appelait maintenant par son prénom et il recevait parfois le droit de gouter les plats.
Un soir d’été de l’année 1956, alors que la famille d’Hafiz se préparait à diner, Ihsan se présenta sur le perron et voulut rencontrer le père du jeune garçon. Il lui fit part de sa volonté de prendre l’enfant de treize ans comme apprenti pour le former à l’art de la cuisine, lui apprenant toutes les recettes qu’il connaissait lui-même qu’elles viennent d’Orient ou d’Occident. Le père hésitait beaucoup. Il connaissait l’attrait pour la cuisine que son fils entretenait mais il avait peur que cette passion ne se révèle que temporaire et qu’il ne soit trop tard pour changer d’avis par la suite. Il décida finalement de laisser son fils continuer dans cette voie à la seule condition qu’il s’y tienne toute sa vie, ce que le jeune garçon promit sans hésiter.
Démarra ainsi une très longue période d’apprentissage où les nerfs du jeune garçon atteignirent leur limite mais, malgré les difficultés que lui imposait son maitre, il mit tout son cœur à l’ouvrage. Cet apprentissage atteint son paroxysme au cours de l’année 1963, quand le shah et le maitre-cuisinier décidèrent de le mettre à l’épreuve en lui confiant la tâche de cuisiner le repas de dignitaires américains venus discuter de la modernisation du pays. Hafiz n’appréciait pas tellement la présence très marqué de cette nation étrangère au plus proche du pouvoir qui soit disant voulait moderniser le pays mais ne faisait rien pour régler le problème de la misère grandissante de la population. Mais il ne devait pas tenir compte de son ressentiment car il devait montrer à tous qu’il était capable de mener à bien sa tâche. Il prépara un menu de style plutôt européen et présenta la fameuse carte à Ihsan qui ne pipa mot après la lecture mais sourit d’un air complice avec son jeu apprenti. Le jeune Hafiz se sentit pousser des ailes et, le jour venu, se lança dans sa préparation avec beaucoup d’espoir. Son maitre était près de lui mais ne l’interrompit à aucun moment. L’heure du diner vint finalement et une tripoté de serviteurs vinrent dans la cuisine prendre les plats. Ihsan entraina son élève dans la salle de réception et se plaça contre le mur qui se trouvait quelques mètres derrières le siège du Shah. Les hauts dignitaires et le Shah passèrent leur temps à évoquer les différentes réformes qu’ils allaient mettre en œuvre pour faire avancer le pays jusqu’à ce que l’un des étrangers demande :
« Pardonnez-moi monsieur mais lequel de vos serviteurs a préparé ce repas ? »
Ledit dignitaire était un homme assez gras, et donc bon vivant se dit le jeune Hafiz. Cette pensée fut cependant très rapide puisqu’il redoutait des remarques désobligeantes de la part des invités. Le stresse ne faisait que monter et une immense boule se forma dans son ventre mais il tenta de rester bien droit. Il entendit le Shah rire tout bas et ce dernier se retourna vers Hafiz et son maitre en leur faisant signe de venir. Tout en se retournant il déclara :
« Messieurs les dignitaires, j’ai l’honneur de vous présent mon maitre-cuisinier ainsi que son élève. »
Ihsan fit une profonde révérence, aussitôt imité par le jeune Hafiz.
« Alors, dit le dignitaire bedonnant, vous êtes celui à qui nous devons ce merveilleux repas n’est-ce pas maitre coq ?
-Vous faites erreur monsieur. L’homme qui prépara votre repas n’est autre que mon jeune élève ici présent. »
Ihsan s’écarta un peu et présenta Hafiz à l’assemblée. Le jeune homme ne put s’empêcher de rougir devant tant d’attention. Il n’aimait pas spécialement être le centre d’intérêt des autres mêmes s’il n’était pas spécialement timide.
« Eh bien jeune homme, continua le bon vivant, je salue ce repas des plus délicieux. Cela fait longtemps que je n’avais mangé un repas de cette qualité.
-Je…je… je vous remercie, réussit à dire Hafiz. »
À l’image d’Ihsan, Hafiz recula et rejoint la place qu’il tenait depuis le début du repas. La suite du repas se fit dans une totale indifférence de la part des dignitaires vis-à-vis des deux cuisiniers. Lorsque les ambassadeurs se retirèrent, le Shah demanda à ses deux serviteurs de rester. Le jeune homme reçut les félicitations de son maitre et de son chef d’état. Il n’aurait pu décrire exactement quel sentiment il ressentit à ce moment-là mais il sait qu’il s’en souviendrait le restant de sa vie. Le soir même, quand il rentra chez lui, ses parents avaient eu vent de sa réussite et le félicitèrent à leur tour. Malgré tout, cet épisode heureux pour Hafiz marqua le début d’une période de plus en plus sombre.
En effet, depuis cette année-là, les choses empirèrent de plus en plus dans le pays. Des révoltes éclatèrent un peu partout contre la dictature du Shah et de l’ingérence américaine. Mais le Shah, loin d’écouter son peuple, préféra prendre le parti de l’étranger et fit exécuter les divers chefs des mouvements rebelles. L’insécurité devint permanente dans les campagnes mais aussi dans la capitale même. L’année 1972 vit la mort de son maitre Ihsan, assassiné en pleine rue par des révoltés pour la simple raison qu’il était au service du Shah. Cette tragédie porta un coup douloureux à Hafiz et, à regret, accepta la place de celui qui l’avait formé. Ses parents devinrent de plus en plus nerveux et, avec l’accord du Shah, purent retourner dans la province de Mazandéran pour être à l’abri. Ils tentèrent bien évidemment de convaincre leur fils de venir avec eux mais ce dernier espérait au fond de lui-même que le temps finirait par calmer les choses et donc refusa. À partir de l’année suivante, aucun domestique ne fut plus autorisé à sortir des portes du palais et la tension ne fit qu’augmenter dans et hors de la demeure du chef de gouvernement. Et vint le jour fatidique où le Shah dut céder son pouvoir à son premier ministre et fuir le pays. Cette journée de janvier 1979 fut des plus chaotiques à l’intérieur de la demeure du Shah, les domestiques craignant pour leur vie puisque seul le Shah et sa famille obtinrent un sauf-conduit. Hafiz était aux cuisines quand il apprit la nouvelle mais il décidé de ne pas bouger et de faire comme si c’était une journée normale. Mais, au plus profond de lui, une peur viscérale le rongeait, le rendant maladroit dans son activité favorite. Au bout d’un moment, il entendit des cris dans le couloir et plusieurs coups de feu. Le bruit de corps tombant sur le sol parvint aux oreilles de Hafiz. La peur était alors passée, laissant la place à la terreur du sort qui l’attendait s’il ne faisait rien. Il saisit l’un de ses couteaux de cuisine et fouilla la pièce du regard à la recherche d’une cachette. Au fond de la pièce, une porte donnait sur le cellier. Il s’engouffra dans l’ouverture et ferma la porte derrière lui, dévalant les escaliers pour ne trouver qu’une pièce rempli de vivres mais aucune sortit. Il se dépêcha de remonter mais, en arrivant à la porte il entendit des voix dans la cuisine. Ne contrôlant plus rien, Hafiz s’agenouilla derrière la porte et s’apprêtait à bondir sur le premier homme qui passerait, couteau en avant. Il entendit des pas approcher et se campa solidement sur ses jambes. Tout à coup, un voile noire tomba sur ses yeux. Quelques secondes plus tard, un des hommes du premier ministre ouvrit la porte, il n’y avait personne.
Hafiz se leva d’un bond, un cri muet qui ne voulait pas sortir de sa gorge. La lumière le fit plusieurs fois cligner des yeux le temps de s’habituer. La pièce était vide de tout, à l’exception bien sûr du lit sur lequel il se trouvait ainsi que d’une petite commode. Cela ne ressemblait à rien de ce qu’il avait vu dans son pays. Comment était-il arrivé là ? La dernière chose dont il se souvenait c’était de s’être caché dans le cellier et puis… et puis plus rien. Le noir absolu. Il se palpa lui-même, remarquant alors les vêtements qu’il portait et qui n’était pas les siens. Il se leva, fit le tour de la pièce, remarquant au passage ce qui équivalait à un espace d’hygiène, et tenta de passer la seule porte du lieu où il se trouvait mais bien sûr, elle était fermée. Il se rassit sur son lit, tentant de rassembler ses pensées mais tout était flou. Au bout d’un temps qui lui sembla une éternité, on le fit sortir de sa « chambre » et il rencontra celui qui se présentait comme le chef de l’« Institut ». Quand il sortit de son entrevue, le choc se lisait clairement sur son visage. Voyager dans le temps et l’espace. C’était tout à fait impossible dans l’esprit du jeune Hafiz. Il devait absolument se reprendre en main, ne pas sombrer comme d’autre avait surement sombré en Iran avant son départ. Il devait s’estimer heureux, ces hommes l’avait sauvé, même s’il ne comprenait toujours pas pourquoi. Il résolverai ce mystère, il s’en fit la promesse.
Débuta alors une longue période d’apprentissage. Il devait tu apprendre de ce monde qu’il ne connaissait pas. Des règles strictes lui furent imposées mais ces règles étaient bien moins oppressantes que celles qu’il avait connu dans son pays. Ne voulant pas particulièrement se faire remarquer, il fit en sorte de toujours respecter ces règles. Il suivit les cours avec entrain, toujours très curieux vis-à-vis des éléments qu’il découvrait. Ne connaissant personne, Hafiz ne tenta pas de se rapprocher des autres pensionnaires et eux non plus ne firent aucun geste faire lui. D’une certaine façon, le jeune adulte était content de retrouver cette liberté, même si elle était assez limitée. Il lui fallut tout de même une bonne année pour apprendre les bases de la nouvelle vie qu’il allait mener maintenant, et il se disait que ses erreurs seraient nombreuses quand on le laisserait sortir. Plus la fin de l’apprentissage approchait, plus il entendait de groupement communautaire qui accueillait les nouveaux arrivants. Bien sûr, il tenta de se renseigner sur chacune d’entre elles mais ce fut peine perdue. Malgré tout, l’une d’elle attira son attention : les Altermondialistes. Hafiz avait le sentiment de se retrouvait dans les discours de cette diaspora, peut-être parce que son pays avait subi l’ingérence américaine. Au bout de cette année d’apprentissage, Hafiz passa un examen dont il ne comprenait pas spécialement l’intérêt mais auquel il répondit avec le plus d’attention possible et fut heureux d’apprendre qu’il était admis à intégrer la ville.
À sa sortie de l’Institut, il n’hésita à aucun instant et entra directement dans la diaspora des Altermondialistes. Cependant, il ne souhaitait pas encore s’impliquer totalement dans cette organisation à cause de son manque flagrant de connaissances sur ce monde tout nouveau pour lui. Il choisit donc de rejoindre le rang des sympathisants de la diaspora. Il serait bien temps d’intégrer une brigade quand il se serait fait à sa nouvelle vie. Quand on lui demanda ce qu’il savait faire, il ne répondit qu’une chose : cuisiner. La première chose qu’il fit d’ailleurs fut de se procurer un kit de couteaux de toute sorte pour pouvoir préparer n’importe quoi. Il était fin prête à affronter ce nouveau monde.
Alors qu’il commençait sa nouvelle vie, Hafiz le sentiment que cet univers était en total opposition avec le sien. Pour lui, tout semblait idyllique. Le système semblait totalement égalitaire et la plupart des habitants paraissaient s’entendre à merveille. D’un point de vue purement professionnel, l’iranien trouva dans ce nouveau monde un moyen de s’épanouir pleinement en devenant le cuisinier d’un petit restaurant d’Ivale. Ce fut également pendant ses premiers mois qu’il se lia d’amitié avec un jeune pêcheur altermondialiste, Naga Umiaktorvik, avec qui il partagea un appartement à Ocane. Il sembla à Hafiz que, malgré son attitude servile et une certaine naïveté, le jeune altermondialiste l’appréciait. Hafiz essaya de faire des efforts pour changer sa personnalité. Gagner un peu plus en indépendance morale. Cette rencontre fut d’ailleurs le début d’une longue série. Au cours de ses sorties, l’iranien rencontra des gens formidables. Des intellectuels très ouverts, des comiques un peu lourds, des mafieux aux multiples facettes, des jeunes rebelles. Des rencontrent qui le firent avancer. Qui le firent grandir.
Cependant, le visage féérique de Pallatine cachait de vieilles rancœurs et de nombreux complots auquel Hafiz se trouva mêlé, au début contre son gré, puis en tant qu’acteur volontaire. Les événements lui firent prendre conscience à quel point les capacités de l’Institut étaient limitées pour protéger et surveiller la cité dans son entièreté. De plus, les rivalités interdiasporas n’aidaient en rien à la stabilité de la ville. Entre les affrontements ouverts et les enquêtes périlleuses, Hafiz perdit peu à peu la foi en ce système, réalisant à quel point les Hommes n’avaient pas changé entre son époque d’origine et maintenant. Cela l’amena à prendre une certaine distance vis-à-vis des diasporas et des affaires de la ville, sans toutefois quitter les rangs altermondialistes.
L’une des seules choses qui lui mit du baume au cœur fut sa relation avec Anyse, une hellène de deux ans son ainé. Alors qu’ils n’entretenaient qu’une relation amicale, l’iranien ressentit peu à peu un sentiment inconnu monter en lui. Il se sentait bien avec elle et la côtoyait assez souvent dans son métier. Après plusieurs mois, au moment même où il s’écarta des diasporas, il prit son courage à deux mains et proposa à la dockeuse une sortie ensemble. Malgré l’anxiété d’Hafiz, le rendez-vous à peine voilé se passa très bien. Tous deux furent d’accord pour continuer à se voir. Les rendez-vous s’enchainèrent et les rapprochèrent bien plus que ce à quoi s’attendait le cuisinier. Il pensait avoir trouver la perle rare. La personne avec qui il pourrait faire sa vie. Mais il était trop tôt pour l’iranien. Il ne voulait pas aller trop vite dans cette relation. Après tout, il n’était pas le seul concerné pour une fois.
Bien que l’avenir lui apparaissait en demi-teinte, Hafiz allait persévérer dans sa vie actuelle. Il était enfin temps qu’il se batte pour ses idées et qu’il défende ce qui lui était cher.
Bonjour, moi c'est Balstar.
J'ai 25 ans. J'ai fait des études de master en histoire et maintenant je suis en formation d'informatique car je n'ai pas réussi le concours que je visais.
Je suis un ancien du forum mais je suis parti l'année dernière car je n'arrivai pas à gérer ma vie (#déchet ;) ). Mais bon je reviens doucement car le forum me manquait trop.
J'ai hâte de rp avec vous.