Lun 4 Avr 2016 - 14:06
T'as la gorge sèche, pourtant ta solitude est plaisante. Accoutumé à la façon d'un esclave, les routines se répètent comme les blâmes d'un purgatoire insidieux. Les aubes se répercutent tels des échos, les temps se vident, tes ennuies et tes regrets sont hybris. Alors tes retours ne surprennent plus personne, tu trouves quelques pièces par-ci par-là et quand tu sembles obtenir l'illusion de la richesse, tu t'en débarrasses.
Rien de ceci n'est romantique. Tu t'installes à un siège, réclames nonchalamment la boisson des Saints et tu t'en délectes comme les rois et leur élixirs allégoriques. Et pourtant ça te tue petit à petit, mixture morbide et ivresse volontaire. Aujourd'hui tu as soif, soif d'oublie, soif de vie. Et tu fais de la peine, à te donner ce genre de style. Adulte encore trop garçon, peiné par une erreur d'impotent, t'es trop abattu pour te débarrasser de tes chagrins, trop, trop, trop vieux pour ne pas avoir les cheveux blancs et trop jeune pour ne pas croire ton existence banale.
La soif se renouvelle comme les destinées tragiques, ton regard quelques peu ivre se perd à la recherche du barman. Tu décides alors de quitter ton trône, ton périple ne dur que quelque pas, hey tu lâches alors et tu te rends compte qu'il est occupé. A discuter. Pas que cela soit rare mais tu te sens irrité, tu juges raisonnable d'attendre, ton regard s'attardant sur l'interlocuteur. Brun, l'esprit lointain, t'aurais pu pensé. Cependant tout ce que tu vois c'est un mec - toujours des mecs - mieux bâtis que toi, une gueule sur laquelle t'aurais bien voulu foutre une claque, des yeux verts que t'aimerais crever tellement tu te sens agacé.
Néanmoins ton âme est tendre, alors tu patientes, patientes. T'épuisant à force de rester debout, tu gigotes, croises les jambes, les décroises, tantôt une main s'abandonnant dans tes cheveux, lâchant des soupirs que personne n'entend, les bras le long du corps, croisés ; t'essaies de tuer l'attente. Et ça dure trop longtemps, les discours du client s'éternisant, n'écoutant qu'à moitié t'aimerais quand même lui en mettre une. Si t'aurais été poète, sa tronche t'aurait inspiré la violence. Pourtant Laurent, tu n'as rien d'un battant.
Excédé, tu t'approches finalement, une main vigoureuse se posant sur son épaule. Bon, mec, désolé de dérangé tes aventures de pédé, mais ... Tu lances un regard au barman, le reportant aussitôt sur l'autre starfoullah, j'ai soif et c'est pas ton homosexualité de merde qui m'empêchera de boire. Et tu sens tyran.
Rien de ceci n'est romantique. Tu t'installes à un siège, réclames nonchalamment la boisson des Saints et tu t'en délectes comme les rois et leur élixirs allégoriques. Et pourtant ça te tue petit à petit, mixture morbide et ivresse volontaire. Aujourd'hui tu as soif, soif d'oublie, soif de vie. Et tu fais de la peine, à te donner ce genre de style. Adulte encore trop garçon, peiné par une erreur d'impotent, t'es trop abattu pour te débarrasser de tes chagrins, trop, trop, trop vieux pour ne pas avoir les cheveux blancs et trop jeune pour ne pas croire ton existence banale.
La soif se renouvelle comme les destinées tragiques, ton regard quelques peu ivre se perd à la recherche du barman. Tu décides alors de quitter ton trône, ton périple ne dur que quelque pas, hey tu lâches alors et tu te rends compte qu'il est occupé. A discuter. Pas que cela soit rare mais tu te sens irrité, tu juges raisonnable d'attendre, ton regard s'attardant sur l'interlocuteur. Brun, l'esprit lointain, t'aurais pu pensé. Cependant tout ce que tu vois c'est un mec - toujours des mecs - mieux bâtis que toi, une gueule sur laquelle t'aurais bien voulu foutre une claque, des yeux verts que t'aimerais crever tellement tu te sens agacé.
Néanmoins ton âme est tendre, alors tu patientes, patientes. T'épuisant à force de rester debout, tu gigotes, croises les jambes, les décroises, tantôt une main s'abandonnant dans tes cheveux, lâchant des soupirs que personne n'entend, les bras le long du corps, croisés ; t'essaies de tuer l'attente. Et ça dure trop longtemps, les discours du client s'éternisant, n'écoutant qu'à moitié t'aimerais quand même lui en mettre une. Si t'aurais été poète, sa tronche t'aurait inspiré la violence. Pourtant Laurent, tu n'as rien d'un battant.
Excédé, tu t'approches finalement, une main vigoureuse se posant sur son épaule. Bon, mec, désolé de dérangé tes aventures de pédé, mais ... Tu lances un regard au barman, le reportant aussitôt sur l'autre starfoullah, j'ai soif et c'est pas ton homosexualité de merde qui m'empêchera de boire. Et tu sens tyran.