Mer 28 Sep 2016 - 22:26
Everything will change
Nothing stays the same
Nobody here's perfectNothing stays the same
music
Tu pouvais entendre du bruit de là où tu te trouvais. Ca ne pouvait être que Akira mais tu trouvais ses pas beaucoup trop rapides, comme si il se pressait à chercher quelque chose... Toi sûrement. Et tu t'en veux un peu, tu aurais dû rester dans la salle de bain, à attendre la venue d'Akira car lui seul savait où tu pouvais te trouver. Là, tu t'étais "planqué" dans ce petit salon avec une vue sur le paysage nocturne. Mais tu avais eu ton élan de panique aussi, celui que t'arrives pas à contrôler, t'en viens à suivre ton instinct de survie. Tu te lèves pour au moins montrer ta présence car t'avais la gorgée nouée, ça ne servait à rien d'hurler car Dieu sait que t'en étais pas capable. Alors tu attendais dans le salon, tu écoutes les pas sans rien dire, sans rien faire. Tu t’assoies une nouvelle fois en massant ta tête car l'alcool tournait à flot dans ton sang. Ca n'arrêtait pas, tu savais qu'à tout moment, tu pouvais devenir lunatique comme au bar. Les pas s'accélèrent, deviennent plus forts avant de s'arrêter, c'est là que t'entendais la voix d'Akira alors qu'une force venait s'emparer de ton corps, sa force. Ton premier réflexe est de t'immobiliser, trembler et tu te demandais vraiment si l'asiatique avait la mémoire courte ou autre. Mais non, c'était tout autre, parce que ton corps tremblait tout autant que le sien, sa voix trouble et son comportement te troublait, Gabriel. En réalité, tu ne comprenais pas la réaction d'Akira, sa panique si grande et si intense, à la limite de la violence. Tu ne comprends pas pourquoi il te sert dans ses bras, pourquoi il répétait sans cesse la même chose ... Pourquoi des pleurs. Tu penches ta tête sur ta droite en espérant pouvoir apercevoir le visage d'Akira mais que nenni, tu n'y arrivais pas. Tu ne comprenais pas et t'avais envie de savoir ce qui le mettait dans cet état. Tu étais la raison numéro 1 mais cette raison n'était pas la seule, tu t'en étais persuadé. Il s'excuse et tu clignes des yeux plusieurs fois. C'est toi le con dans cette histoire Gabriel, parce que tu ne penses qu'à ta petite personne, à ta protection sans vouloir comprendre les sentiments et les émotions d'autrui. Akira en a un paquet, des bons sentiments comme les plus mauvais et les plus meurtriers. Tu sais, ces sentiments que t'avais l'habitude de ressentir étant jeune ... Akira aussi peut les avoir. Ca te surprend ? Oui, tu n'arrives même plus à bouger, alors que le jeune homme attrape la feuille de tes mains. Tu le laisses faire, tu ne te mettais pas sur la défensive pour cette fois. Ça venait de te retourner le cerveau, ce genre de situation. T'étais hyper méfiant envers Akira mais toujours aussi absorbée par sa personne ... Il te surprend de trop.
Il s'excuse encore et encore. Tu ne sais même plus pourquoi il s'excuse, ce n'était pas seulement parce qu'il t'avait pris dans ses bras qu'il faisait ça, y'avait bien une autre raison par derrière. Puis tu réfléchis, Gabriel. Tu avais déjà eu cette envie là, celle de prendre la personne la plus chère de ton coeur dans tes bras, celle qui devait rendre ta vie un peu meilleure chaque jour mais qui n'en a pas été capable. Prendre quelqu'un dans les bras n'est pas cible d'agression, et t'avais dû mal à le comprendre du premier coup. Mais en regardant Akira, t'avais compris certaines choses.
Tu voudrais apprendre et évoluer. Et c'est ce pourquoi tu avais demandé de l'aide à Akira. Le voilà qu'il se relève alors que tu l'observais, assis sur le canapé beaucoup trop moelleux à ton goût. Il s'excuse encore et tu ne peux que lâcher un soupir. Tu te lèves lorsque le jeune homme proposait d'aller faire à manger. Peut-être qu'en mangeant un peu ... T'allais dégager l'alcool de ton sens et penser à autre chose. Tu hoches la tête pour accepter son offre et vous vous dirigez dans la cuisine sans vous perdre. Arrivé dans le salon du RDC, tu attrapes ton portable qui avait presque atteint tous ses pourcentages et tu commences à te retourner lors qu'Akira te posa enfin la question sur ce bout de papier. Tu passes ta main dans tes cheveux en écrivant de ta seul main droite sur ton téléphone.
" Déjà, aide moi à mettre ce ptn de kimono qui tombe. "
Bon, ce n'était pas la réelle raison de cet appel au secours. Tu ne te serais pas cassé la tête à écrire sur un bout de papier pour un simple kimono : t'aurais frappé Akira en lui faisant comprendre que ton vêtement tombait et que t'étais limite en boxer et que se balader comme ça chez une personne ... C'est pas non plus la joie. Tu reprends ton portable et tu tapes mais cette fois-ci, en étant à côté d'Akira pour qu'il puisse voir ce que t'écris en direct et pour qu'il puisse lire au fur et à mesure tes pensées les plus perchées du soir.
" Plus j't'observe, plus j'me dis que t'es le seul à pouvoir m'aider. En quoi ? En tout. Aide moi à avoir confiance, aide moi à me sentir bien dans la tête sans avoir des bouts de verre à la place des papillons dans le ventre. Quand je re-deviendrai sobre, ne m'lâche pas et fais moi chier jusqu'au bout. C'est mon ptn de moi illogique qui te le demande. Car je sais que dès le lendemain ... Ça sera plus pareil et que je te rejetterai juste par peur. J'le sais mieux que quiconque. Je flippe ma race."
Tes doigs s'immobilisent, mais tu continues quelques longues secondes de pause après.
" T'es mon total opposé en tout point. Autant mentalement que physiquement. J't'envie, putain que j't'envie ... Et j'me dis que tu peux m'aider, tu l'fais déjà j'ai l'impression. "
Tu passes ta main sur ton visage, t'écris mais t'efface les derniers mots parce que t'avais la tête dans le brouillard. Perdu, t'étais perdu dans ce que tu disais.
" Nah laisse tomber, je sais même pas c'que j'dis. L'alcool me nique la gueule. Et j'ai bien envie de me déchirer un coup pour ne plus me réveiller avant longtemps. J'suis désolé si j't'ai fait paniquer tout à l'heure, c'était pas mon intention. C'était pas à toi de t'excuser, t'as rien fait de mal, vraiment. "
T'sais même plus comment réagir avec cet homme aux cheveux argentés. Bien, mal, sérieux, bourré. Nah, t'en avais aucune idée.
Tu pouvais entendre du bruit de là où tu te trouvais. Ca ne pouvait être que Akira mais tu trouvais ses pas beaucoup trop rapides, comme si il se pressait à chercher quelque chose... Toi sûrement. Et tu t'en veux un peu, tu aurais dû rester dans la salle de bain, à attendre la venue d'Akira car lui seul savait où tu pouvais te trouver. Là, tu t'étais "planqué" dans ce petit salon avec une vue sur le paysage nocturne. Mais tu avais eu ton élan de panique aussi, celui que t'arrives pas à contrôler, t'en viens à suivre ton instinct de survie. Tu te lèves pour au moins montrer ta présence car t'avais la gorgée nouée, ça ne servait à rien d'hurler car Dieu sait que t'en étais pas capable. Alors tu attendais dans le salon, tu écoutes les pas sans rien dire, sans rien faire. Tu t’assoies une nouvelle fois en massant ta tête car l'alcool tournait à flot dans ton sang. Ca n'arrêtait pas, tu savais qu'à tout moment, tu pouvais devenir lunatique comme au bar. Les pas s'accélèrent, deviennent plus forts avant de s'arrêter, c'est là que t'entendais la voix d'Akira alors qu'une force venait s'emparer de ton corps, sa force. Ton premier réflexe est de t'immobiliser, trembler et tu te demandais vraiment si l'asiatique avait la mémoire courte ou autre. Mais non, c'était tout autre, parce que ton corps tremblait tout autant que le sien, sa voix trouble et son comportement te troublait, Gabriel. En réalité, tu ne comprenais pas la réaction d'Akira, sa panique si grande et si intense, à la limite de la violence. Tu ne comprends pas pourquoi il te sert dans ses bras, pourquoi il répétait sans cesse la même chose ... Pourquoi des pleurs. Tu penches ta tête sur ta droite en espérant pouvoir apercevoir le visage d'Akira mais que nenni, tu n'y arrivais pas. Tu ne comprenais pas et t'avais envie de savoir ce qui le mettait dans cet état. Tu étais la raison numéro 1 mais cette raison n'était pas la seule, tu t'en étais persuadé. Il s'excuse et tu clignes des yeux plusieurs fois. C'est toi le con dans cette histoire Gabriel, parce que tu ne penses qu'à ta petite personne, à ta protection sans vouloir comprendre les sentiments et les émotions d'autrui. Akira en a un paquet, des bons sentiments comme les plus mauvais et les plus meurtriers. Tu sais, ces sentiments que t'avais l'habitude de ressentir étant jeune ... Akira aussi peut les avoir. Ca te surprend ? Oui, tu n'arrives même plus à bouger, alors que le jeune homme attrape la feuille de tes mains. Tu le laisses faire, tu ne te mettais pas sur la défensive pour cette fois. Ça venait de te retourner le cerveau, ce genre de situation. T'étais hyper méfiant envers Akira mais toujours aussi absorbée par sa personne ... Il te surprend de trop.
Il s'excuse encore et encore. Tu ne sais même plus pourquoi il s'excuse, ce n'était pas seulement parce qu'il t'avait pris dans ses bras qu'il faisait ça, y'avait bien une autre raison par derrière. Puis tu réfléchis, Gabriel. Tu avais déjà eu cette envie là, celle de prendre la personne la plus chère de ton coeur dans tes bras, celle qui devait rendre ta vie un peu meilleure chaque jour mais qui n'en a pas été capable. Prendre quelqu'un dans les bras n'est pas cible d'agression, et t'avais dû mal à le comprendre du premier coup. Mais en regardant Akira, t'avais compris certaines choses.
Tu voudrais apprendre et évoluer. Et c'est ce pourquoi tu avais demandé de l'aide à Akira. Le voilà qu'il se relève alors que tu l'observais, assis sur le canapé beaucoup trop moelleux à ton goût. Il s'excuse encore et tu ne peux que lâcher un soupir. Tu te lèves lorsque le jeune homme proposait d'aller faire à manger. Peut-être qu'en mangeant un peu ... T'allais dégager l'alcool de ton sens et penser à autre chose. Tu hoches la tête pour accepter son offre et vous vous dirigez dans la cuisine sans vous perdre. Arrivé dans le salon du RDC, tu attrapes ton portable qui avait presque atteint tous ses pourcentages et tu commences à te retourner lors qu'Akira te posa enfin la question sur ce bout de papier. Tu passes ta main dans tes cheveux en écrivant de ta seul main droite sur ton téléphone.
" Déjà, aide moi à mettre ce ptn de kimono qui tombe. "
Bon, ce n'était pas la réelle raison de cet appel au secours. Tu ne te serais pas cassé la tête à écrire sur un bout de papier pour un simple kimono : t'aurais frappé Akira en lui faisant comprendre que ton vêtement tombait et que t'étais limite en boxer et que se balader comme ça chez une personne ... C'est pas non plus la joie. Tu reprends ton portable et tu tapes mais cette fois-ci, en étant à côté d'Akira pour qu'il puisse voir ce que t'écris en direct et pour qu'il puisse lire au fur et à mesure tes pensées les plus perchées du soir.
" Plus j't'observe, plus j'me dis que t'es le seul à pouvoir m'aider. En quoi ? En tout. Aide moi à avoir confiance, aide moi à me sentir bien dans la tête sans avoir des bouts de verre à la place des papillons dans le ventre. Quand je re-deviendrai sobre, ne m'lâche pas et fais moi chier jusqu'au bout. C'est mon ptn de moi illogique qui te le demande. Car je sais que dès le lendemain ... Ça sera plus pareil et que je te rejetterai juste par peur. J'le sais mieux que quiconque. Je flippe ma race."
Tes doigs s'immobilisent, mais tu continues quelques longues secondes de pause après.
" T'es mon total opposé en tout point. Autant mentalement que physiquement. J't'envie, putain que j't'envie ... Et j'me dis que tu peux m'aider, tu l'fais déjà j'ai l'impression. "
Tu passes ta main sur ton visage, t'écris mais t'efface les derniers mots parce que t'avais la tête dans le brouillard. Perdu, t'étais perdu dans ce que tu disais.
" Nah laisse tomber, je sais même pas c'que j'dis. L'alcool me nique la gueule. Et j'ai bien envie de me déchirer un coup pour ne plus me réveiller avant longtemps. J'suis désolé si j't'ai fait paniquer tout à l'heure, c'était pas mon intention. C'était pas à toi de t'excuser, t'as rien fait de mal, vraiment. "
T'sais même plus comment réagir avec cet homme aux cheveux argentés. Bien, mal, sérieux, bourré. Nah, t'en avais aucune idée.