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je t'aime, mais après les mojitos (terminé) - akira

Mer 28 Sep 2016 - 22:26
Everything will change
Nothing stays the same
Nobody here's perfect
music

Tu pouvais entendre du bruit de là où tu te trouvais. Ca ne pouvait être que Akira mais tu trouvais ses pas beaucoup trop rapides, comme si il se pressait à chercher quelque chose... Toi sûrement. Et tu t'en veux un peu, tu aurais dû rester dans la salle de bain, à attendre la venue d'Akira car lui seul savait où tu pouvais te trouver. Là, tu t'étais "planqué" dans ce petit salon avec une vue sur le paysage  nocturne. Mais tu avais eu ton élan de panique aussi, celui que t'arrives pas à contrôler, t'en viens à suivre ton instinct de survie. Tu te lèves pour au moins montrer ta présence car t'avais la gorgée nouée, ça ne servait à rien d'hurler car Dieu sait que t'en étais pas capable. Alors tu attendais dans le salon, tu écoutes les pas sans rien dire, sans rien faire. Tu t’assoies une nouvelle fois en massant ta tête car l'alcool tournait à flot dans ton sang. Ca n'arrêtait pas, tu savais qu'à tout moment, tu pouvais devenir lunatique comme au bar. Les pas s'accélèrent, deviennent plus forts avant de s'arrêter, c'est là que t'entendais la voix d'Akira alors qu'une force venait s'emparer de ton corps, sa force. Ton premier réflexe est de t'immobiliser, trembler et tu te demandais vraiment si l'asiatique avait la mémoire courte ou autre. Mais non, c'était tout autre, parce que ton corps tremblait tout autant que le sien, sa voix trouble et son comportement te troublait, Gabriel. En réalité, tu ne comprenais pas la réaction d'Akira, sa panique si grande et si intense, à la limite de la violence. Tu ne comprends pas pourquoi il te sert dans ses bras, pourquoi il répétait sans cesse la même chose ... Pourquoi des pleurs. Tu penches ta tête sur ta droite en espérant pouvoir apercevoir le visage d'Akira mais que nenni, tu n'y arrivais pas. Tu ne comprenais pas et t'avais envie de savoir ce qui le mettait dans cet état. Tu étais la raison numéro 1 mais cette raison n'était pas la seule, tu t'en étais persuadé. Il s'excuse et tu clignes des yeux plusieurs fois. C'est toi le con dans cette histoire Gabriel, parce que tu ne penses qu'à ta petite personne, à ta protection sans vouloir comprendre les sentiments et les émotions d'autrui. Akira en a un paquet, des bons sentiments comme les plus mauvais et les plus meurtriers. Tu sais, ces sentiments que t'avais l'habitude de ressentir étant jeune ... Akira aussi peut les avoir. Ca te surprend ? Oui, tu n'arrives même plus à bouger, alors que le jeune homme attrape la feuille de tes mains. Tu le laisses faire, tu ne te mettais pas sur la défensive pour cette fois. Ça venait de te retourner le cerveau, ce genre de situation. T'étais hyper méfiant envers Akira mais toujours aussi absorbée par sa personne ... Il te surprend de trop.

Il s'excuse encore et encore. Tu ne sais même plus pourquoi il s'excuse, ce n'était pas seulement parce qu'il t'avait pris dans ses bras qu'il faisait ça, y'avait bien une autre raison par derrière. Puis tu réfléchis, Gabriel. Tu avais déjà eu cette envie là, celle de prendre la personne la plus chère de ton coeur dans tes bras, celle qui devait rendre ta vie un peu meilleure chaque jour mais qui n'en a pas été capable. Prendre quelqu'un dans les bras n'est pas cible d'agression, et t'avais dû mal à le comprendre du premier coup. Mais en regardant Akira, t'avais compris certaines choses.

Tu voudrais apprendre et évoluer. Et c'est ce pourquoi tu avais demandé de l'aide à Akira. Le voilà qu'il se relève alors que tu l'observais, assis sur le canapé beaucoup trop moelleux à ton goût. Il s'excuse encore et tu ne peux que lâcher un soupir. Tu te lèves lorsque le jeune homme proposait d'aller faire à manger. Peut-être qu'en mangeant un peu ... T'allais dégager l'alcool de ton sens et penser à autre chose. Tu hoches la tête pour accepter son offre et vous vous dirigez dans la cuisine sans vous perdre.  Arrivé dans le salon du RDC, tu attrapes ton portable qui avait presque atteint tous ses pourcentages et tu commences à te retourner lors qu'Akira te posa enfin la question sur ce bout de papier. Tu passes ta main dans tes cheveux en écrivant de ta seul main droite sur ton téléphone.

" Déjà, aide moi à mettre ce ptn de kimono qui tombe. "

Bon, ce n'était pas la réelle raison de cet appel au secours. Tu ne te serais pas cassé la tête à écrire sur un bout de papier pour un simple kimono : t'aurais frappé Akira en lui faisant comprendre que ton vêtement tombait et que t'étais limite en boxer et que se balader comme ça chez une personne ... C'est pas non plus la joie. Tu reprends ton portable et tu tapes mais cette fois-ci, en étant à côté d'Akira pour qu'il puisse voir ce que t'écris en direct et pour qu'il puisse lire au fur et à mesure tes pensées les plus perchées du soir.

" Plus j't'observe, plus j'me dis que t'es le seul à pouvoir m'aider. En quoi ? En tout. Aide moi à avoir confiance, aide moi à me sentir bien dans la tête sans avoir des bouts de verre à la place des papillons dans le ventre. Quand je re-deviendrai sobre, ne m'lâche pas et fais moi chier jusqu'au bout. C'est mon ptn de moi illogique qui te le demande. Car je sais que dès le lendemain ... Ça sera plus pareil et que je te rejetterai juste par peur. J'le sais mieux que quiconque. Je flippe ma race."

Tes doigs s'immobilisent, mais tu continues quelques longues secondes de pause après.

" T'es mon total opposé en tout point. Autant mentalement que physiquement. J't'envie, putain que j't'envie ... Et j'me dis que tu peux m'aider, tu l'fais déjà j'ai l'impression. "

Tu passes ta main sur ton visage, t'écris mais t'efface les derniers mots parce que t'avais la tête dans le brouillard. Perdu, t'étais perdu dans ce que tu disais.

" Nah laisse tomber, je sais même pas c'que j'dis. L'alcool me nique la gueule. Et j'ai bien envie de me déchirer un coup pour ne plus me réveiller avant longtemps. J'suis désolé si j't'ai fait paniquer tout à l'heure, c'était pas mon intention. C'était pas à toi de t'excuser, t'as rien fait de mal, vraiment. "

T'sais même plus comment réagir avec cet homme aux cheveux argentés. Bien, mal, sérieux, bourré. Nah, t'en avais aucune idée.

Mar 18 Oct 2016 - 22:03
KISS MY  ( EYES AND ) LET ME TO ( SLEEP )
La descente est fatale, presque brutale. Tu n'sais pas trop ce qu'il t'arrives Akira, t'es confus, un peu perturbé et tu n'sais pas du tout ou ton état va te mener. T'es empli de regret, d'inquiétude et de honte ; qu'est-ce que tu peux détester te retrouver comme ça putain, aussi pitoyable. Une main logée sur ta nuque, tu avances sans vraiment porter attention à ce qui se passe autour, trop déconcerté par ce qui s'est passé plus tôt. Trop de choses se bouscule, c'est horrible, t'as vraiment l'impression d'être au bord de l'asphyxie, au bord d'un ravin qui risque de se dérobé sous tes pieds si tu n'fais pas un tant soit peu attention. Tout ça à cause de ce type, de sa présence, de sa façon d'te regarder, de se comporter... Plus tu l'regardes Akira, plus tu te revois chez ce gars, toi aussi t'avais une gueule qui ne montrait rien autrefois, toi aussi tu cachais tes émotions, tu restais loin des autres et de leur hypocrisie primaire que tu reniflais à des kilomètres ; t'accordais ta confiance à personne ; mais voilà, t'as fait un choix en arrivant ici, tu désirais être quelqu'un d'autre, parce que t'étais tout simplement arrivé dans un autre monde... Vous arrivez enfin au rez-de-chaussé et t'avances en te grattant la tête, une moue songeuse s'emparant d'tes lèvres un peu desséchées. Un truc ne colle pas, quelque chose que tu piges pas, mais y'a bien un truc qui ne tourne plus rond. Il y a l'écran d'un téléphone qui arrive à côté d'ta gueule et Moriarty vient bondir sur ton dos toutes griffes dehors. Tu gueules un peu, pose la bête sur ta tignasse et c'est en écoutant ses ronronnements que tu viens lire le message. « Déjà, aide moi à mettre ce ptn de kimono qui tombe. » Et tu déglutis. T'avais même pas remarqué que Gaby était à moitié à poil. Pourquoi un kimono d'ailleurs ? Tu lui avais vraiment filé ça ? Le regard perplexe est dirigé vers ta boule de poil afin de calmer le rouge qui vient soudainement de te monter aux joues avant de t'accroupir et d'attacher le kimono de ton acolyte. Cela te rappelait le Japon, ta maison, ton époque, c'était pas désagréable comme genre de pensées, c'était même apaisant. C'est en te relevant et en déposant Moriarty sur le comptoir de ta grande cuisine que tu entrepris de rouler ton calumet de la paix, histoire de te détendre un peu les nerfs, parce que, fallait avouer que t'étais presque aussi tendu qu'un string et dieu sait que t'aimes pas ça. Il rédige encore Gab, en étant à côté de toi et la rapidité de ses doigts te fait oublier le joint que t'étais en train de galérer à rouler. « Plus j't'observe, plus j'me dis que t'es le seul à pouvoir m'aider. En quoi ? En tout. Aide moi à avoir confiance, aide moi à me sentir bien dans la tête sans avoir des bouts de verre à la place des papillons dans le ventre. Quand je re-deviendrai sobre, ne m'lâche pas et fais moi chier jusqu'au bout. C'est mon ptn de moi illogique qui te le demande. Car je sais que dès le lendemain ... Ça sera plus pareil et que je te rejetterai juste par peur. J'le sais mieux que quiconque. Je flippe ma race. »

Sur le cul ? Ouais. T'étais sidéré. Un peu choqué. Un peu déboussolé. Un trop plein d'émotion s'empare alors de ta trachée qui se resserre. T'es pas certain de tout avoir capter.. Les papillons dans l'ventre, c'pas un truc qu'on dit quand on est amoureux ça ? Puis, l'aider à se sentir bien ? Des bouts de verres ? Le faire chier jusqu'au bout ? Il flippe sa race ? Tu tombes un peu des nues Akira, car tu t'étais pas attendu à ça, il venait de te prendre au dépourvu Gabriel, d'une façon à laquelle tu ne t'attendais pas. Tu ne sais pas trop si c'est vraiment l'alcool qui parle à sa place ou s'il n'en pense pas un mot, s'il se fout d'ta gueule ou pas... Mais vu son visage, ça t'étonnerait que ce soit un mensonge... Tes mains reprennent leur roulage avant que Gab ne soit prit d'une paralysie temporaire ; mais le voilà qui reprend de plus belle. « T'es mon total opposé en tout point. Autant mentalement que physiquement. J't'envie, putain que j't'envie ... Et j'me dis que tu peux m'aider, tu l'fais déjà j'ai l'impression. » T'envier ? Toi ? Il avait fumer quelque chose ? Non, juste trop picoler. Il n'y a rien à envier chez toi Akira et t'aimerais le répliquer aussitôt que t'avais vu cette connerie rédiger sur le clavier. Il est con Gabriel, mais c'est l'alcool qui lui fait dire ce genre de bêtises, alors tu n'y fais pas plus attention que ça, tu reprends ton oeuvre d'art, réduire l'herbe à des particules presque semblable à de la poussière, éventrer une clope pour en sortir le contenu, rouler et incinérer ce calumet de la paix. Il efface Gabriel, le temps que tu attrapes un cendrier et il rajoute encore quelque chose. « Nah laisse tomber, je sais même pas c'que j'dis. L'alcool me nique la gueule. Et j'ai bien envie de me déchirer un coup pour ne plus me réveiller avant longtemps. J'suis désolé si j't'ai fait paniquer tout à l'heure, c'était pas mon intention. C'était pas à toi de t'excuser, t'as rien fait de mal, vraiment. »

Mindfuck complet.
On rembobine.
Appui sur play.
On repasse le film.


Laisser tomber ? Nan. C'pas dans ton vocabulaire Akira, t'as jamais rien laissé tomber ; alors s'il t'a demandé ça, malgré sa fierté, malgré le fait qu'il soit bourré et con comme un balais, tu laisserais pas tombé. Ce n'était pas dans tes cordes de toute façon, parce que tu n'peux pas t'mentir, t'y tiens à cet emmerdeur ; tu l'comprends, tu l'sais, mais tu n'sais pas d'où ça sors. Les ronronnements de Moriarty te calme, ses miaulements t'apaise et c'est en tirant une énorme bouffé sur ton ticket pour le pays des merveilles que tu lâches d'une traite. « Alors, déjà, non, j'oublie rien. Compte sur moi pour fixer ton cul et te coller comme une sangsue, ça me va si bien. » Tu tires une nouvelle taf puis tu poses le joint dans le cendrier avant d'ouvrir ton frigo et quelques placard histoire de visualiser la recette idéale. « Tu te fais des illusions sur moi, y'a rien à envier chez moi et t'es très bien comme t'es. T'as juste perdu confiance, en toi, envers les gens, mais t'inquiète pas, t'es pas irrécupérable et j'vais t'aider à en prendre conscience. » C'est dans ta nature d'être rassurant, c'est ainsi que tu es, quelqu'un d'empathique, qui aime venir en aide à autrui malgré le vécu de pur salopard. T'attrapes de la chapelure, des œufs, quelques herbes, de la sauce soja sucré et salé, du vinaigre de riz, les poitrines de porcs et te voilà sur ton plan de travail, à commencer ta recette traditionnelle qui vient de chez toi. « A défaut de pas avoir eu mon Kebab d'anniversaire, je vais nous faire un Katsudon du tonnerre. J'en ai pas l'air comme ça, mais j'suis un putain de cordon bleu ! »

Tu t'étires un peu, fait craquer ta nuque alors que Moriarty vient s'amuser entre tes jambes, grimpant sur toi comme s'il était sur un arbre. Pire qu'un enfant ; t'avais pas d'enfant et t'en aurais sans doute jamais, mais t'étais persuadé que c'était la même merde, mais un chaton c'est mille fois plus adorable et moins emmerdant. T'attrapes ta boule de poil et la colle dans les bras de Gabriel une nouvelle fois avant de reprendre une bouffée sur ton joint et de le reposer dans le cendrier, entamant la cuisson des escalopes panés. « Pourquoi moi Gabriel ? » Une moue s'empare de tes lèvres Akira et tu te sens con. Tu ne sais pas du tout pourquoi t'as lâché ça, pourquoi t'as posé cette putain de question ? T'en sais rien, c'est arrivé comme ça et t'en venais déjà à être agacé par ta propre connerie. « Enfin, j'veux dire, j'ai l'air de t'insupporter, non ? Alors pourquoi me demander de l'aide à moi ? Tu me prends pas pour un sale connard ? » Il sait qui tu es, il l'a compris grâce à cette soirée, mais rien n'y fait, tu peux pas t'empêcher d'te poser des questions. Naturel méfiant ; il te prend pour quelqu'un de confiant ; mais preuve est qu'il ne t'as pas entièrement cerné le Gabriel. T'as pas confiance en toi Akira, tu te méprises plus que n'importe qui en ce monde. « J'suis pas certain d'pouvoir encaisser si tu me méprises... Et je sais même pas pourquoi, c'est ça le plus dingue. Mais j'dois être comme toi, un peu trop déchiré. »

Pas crédible.
Pas du tout même.
L'alcool n'a pratiquement aucun effet sur ton organisme.
Par contre, ce joint oui.
Et tu en ressens déjà les effets.


Une nouvelle bouffée, tu le reposes dans le cendrier une nouvelle fois avant d'entamer la cuisson du riz dans ton autocuiseur ; le repas allait être bientôt prêt... Ta grande main vient s'emparer de ta tignasse que tu ébouriffes avec véhémence, ton regard fuyant sans le vouloir celui de son acolyte du soir... C'est fou Akira, mais t'en est presque méconnaissable... Ce gars à une emprise sur toi que tu ne piges pas.
truth // with gabouille // jpp d'eux je vais mourir de feels // correction en cours ♥
TEMPLATE BY MINNIE OF SHINE

Mer 19 Oct 2016 - 1:15
Hot summer nights, mid July
When you and I were forever wild
I know that you will
music

Il t'aide enfin à enfiler ce kimono jusqu'à s'accroupir pour faire ce qu'il avait à faire. T'avais parlé, t'as essayé de dire ce que t'avais sur le cœur même si ce n'était pas facile. Ça devait sortir, sinon ça explose. Mais les expressions faciales d'Akira ne te rassuraient pas parce que ça te paraissait trop imprévisible : colère, peine, joie, ce genre de chose qui t'es un peu ... Inconnu, ou pas. L'asiatique inspire de cette nocive fumée qu'il avait soigneusement préparé pendant que tu blablatais ton pauvre désespoir auquel tu pouvais avoir honte. Mais Akira est clache, il ne mâche pas ses mots. Il se dit être une personne peut fiable, enfin il te le faisait comprendre d'une certaine manière. T'es très bien comme t'es. Ça te crispe soudainement, oui t'avais perdu confiance en tout ce qui t'entourait : toi y compris. T'es pas irrécupérable. Ouais, c'est ce que t'espérait mais ... Tes mains tremblantes collaient ton portable face à Akira un peu trop violemment au goût de certains.

" Qu'est-c'que t'en sais si j'suis très bien ? Qu'est-c'que t'en sais si j'me sens réellement bien comme je suis maintenant ? Dis pas ça avec cette putain d'aisance, comme si c'était une évidence. "

T'avais l'impression de lui avoir craché dans sa gueule. Mais ça te fout mal à l'aise, ce genre de pensées, celles des gens qui te diront "mais pourtant, t'as l'air d'aller bien ?". Tu mords violemment la peau de ton index juste pour calmer cette flamme qui venait de s'allumer en toi : la mauvaise flamme. Tu t'emportes facilement et mal, Gabriel, pauvre lunatique. C'est mauvais, trop mauvais pour toi et pour Akira. Calme toi. Tu laisses Akira faire ce qu'il voulait faire, lui qui se déclarait cuisto' en chef. Owh ? Tu le regardes faire et arrêtes de mordre ton doigt. Puis en quelques secondes, tu te retrouves avec le minou dans tes bras. Ton cœur fait trois milles tours à la minute, c'est tellement adorable, doux et mignon comme tout. La chaton se cache dans le haut de ton kimono, collé à ton torse en considérant cet endroit peut-être confortable ... Même si tu doutes de cela. Puis Akira te questionne, cette question qui ne comporte qu'un mot t'emmerde plus qu'autre chose, mais ça emmerdait tout autant celui qui venait de la poser. Arrête d'être égoïste, Gabriel. Avant de reprendre ton portable, t'attrapais le joint baignant seul dans son cendrier. T'aspires un bon coup, longtemps, le temps que cette fumée puisse défoncer tes poumons, ton cerveau et le peu de logique qui reste en toi. T'expires en penchant ta tête vers le plafond. Tes doigts tenaient délicatement le joint alors que tu réfléchissais, l'autre main tenait le chaton qui ronronnait et commençait à dormir contre ton torse. T'enfonces le filtre entre tes lèvres, libérant ta main qui pouvait enfin tapoter sur ton portable collé contre le plan de travail.

" ... T'as l'air insupportable, ça ne veut pas dire que tu l'es réellement. Si ? "

Pas prêt de pouvoir encaisser ton mépris, disait-il. Mine de rien, ça te faisait mentalement rigoler. Il en fallait beaucoup pour te faire mépriser quelque chose, tu peux très bien ne pas aimer quelque chose ou le détester légèrement mais de là à mépriser ... Non, pas tellement. Ce n'était pas ton genre sauf si on venait à dépasser les limites. Ici, tu doutes que ça puisse arriver. T'aspires une nouvelle fois, toujours intensément. Et je sais même pas pourquoi, c'est ça le plus dingue.

" P't'être parce que t'es en kiff' sur moi. "

T'expires. Tu réfléchis trois secondes avant de comprendre enfin le sens réel de ta phrase, toi qui pensais de façon furtive, légère, du style "parce que tu m'aimes bien" mais ta phrase avait tout un autre sens, beaucoup plus fort, alors tu rattrapes ton phone à toute allure.

" Ok ok OKAY bon je dis de la merde. Je n'sais pas comment tu définis un connard pas excellence ... Mais on ne doit pas avoir la même définition de ce mot. j'sais pas. je te définirai connard lorsque tu commenceras à nuire ma vie ... c'qui n'est pas le cas actuellement. "

T'inspires une dernière fois mais il fallait arrêter, sauf que non ... Ca te semblait additif, incroyablement bon ... A tel point que tu commençais à ricaner très discrètement. Tu reposes le joint dans son cendrier avant de reprendre ton portable.

" tu m'as accueilli, tu n'm'as pas abandonné, tu m'as laissé m'habiller avec tes propres fringues, tu me nourries, t'as un chat adorable, tu m'laisses fumer cette petite perle ... ouais, j'appelle pas ça être un connard. tu l'es peut-être pour toi mais pas pour moi. "

Tu reprends le chaton de tes deux mains et embrasse délicatement sa tête. Sauf qu'il venait de te foutre un coup de patte dans ta face. Putain. Okay. Tu reposes le chaton au sol et le voilà en train de courir dans tout le salon à côté. Ton portable ... T'écris, mais ça te fatiguait d'écrire. Les soupirs qui s'échappent de tes lèvres ne pouvaient dire le contraire, ça te saoulait, t'avais mal aux mains. Mais tu reposes une nouvelle fois ton regard sur Akira, sûrement pas la dernière.

" j'vais pas te convaincre que t'es une bonne personne ... Ni que tu en es une mauvaise. contente toi de faire ma sangsue et on verra c'que ça va donner... sinon j'ai faim, c'est prêt ? "

Avant de te diriger vers le salon, t'attrapes une dernière latte avant de l'enfoncer entre les lèvres d'Akira, le meilleur pour la fin comme on dit. Mais t'étais proche de lui, trop proche, comme si ça t'était égal maintenant. Tu souris et rigoles, t'éloignant de l'asiatique qui t'offrait de belles illusions : celle d'une euphorie éphémère.
Jeu 27 Oct 2016 - 22:40
I WANNA KNOW ( WHO YOU ARE ) THAT YOU CAN ( FIX MY HEART )
Des remords. Un semblant de regret. C'est pas un truc auquel tu es souvent confronté Akira, parce que t'es pas du genre à t'prendre la tête, ni même à cogiter cent sept ans sur un sujet ; quand tu penses quelque chose, tu le dis, ça sors comme ça, comme une putain de balle. Ta franchise cinglante, c'est un peu ta marque de fabrique, on te changera pas sur ça... Mais pour la première fois d'ta vie, t'en viendrais presque à regretter d'pas avoir mordu ta langue au lieu d'parler. Y'a le portable de Gabriel en face de ta gueule qui se décompose une micro seconde, tu lis, tu lis les mots qu'il à écrit rapidement. « Qu'est-c'que t'en sais si j'suis très bien ? Qu'est-c'que t'en sais si j'me sens réellement bien comme je suis maintenant ? Dis pas ça avec cette putain d'aisance, comme si c'était une évidence. » T'aurais presque envie d'lui dire « hé putain, tu fais des rimes, lance toi dans le slam ! » mais tu te retiens, parce que c'est pas le moment de faire de l'humour ; c'est plutôt l'moment de fermer sa gueule et de réfléchir au poids des mots et de leur putain de conséquences. T'avais dit ça, ouais, pas pour le blesser, mais pour lui donner confiance, parce que c'était ta façon d'être, tu dis toujours c'que tu penses, mais tu n'pensais pas qu'en lui disant ça, il se sentirait aussi blessé. Le joint vient reprendre place dans le cendrier après que Gabriel est tirer dessus, les ronronnements de Moriarty semblent avoir un certain pouvoirs, celui de détendre l'atmosphère, de calmer les esprits. Tu l'vois à la tronche de Gabriel, qu'il est déjà plus détendu et ça te fait plaisir Akira, d'voir que ton petit bébé peut en calmer un autre. Ouais, parce que, soyons clair, ce gars est casse burne et lunatique au possible. Tes mains reprennent leur travail acharné, celui d'finir ce putain de repas que ton ventre réclame depuis quelques bonnes heures déjà ; tu repenses à ton saint kebab que t'auras pas eu ce soir et ça te mine un peu le moral, mais t'évite de trop y penser ; un Katsudon fait maison par tes soins, c'est tout aussi bon... Mais putain le saint Kebab... Ne pas y penser ! Tu voudrais prendre une latte sur ton calumet d'la paix, mais ta main rencontre le vent au-dessus du cendrier, tes doigts brassent l'air, ils ne saisissent rien et ton regard braquer sur Gabriel te donne la réponse ; il fume encore. Les joints avaient tendances à calmer tes ardeurs et tes sautes d'humeurs, ainsi que ta putain de sensation de dalle profonde. Le clavier revient vers toi, une nouvelle fois, avec une question. «  ... T'as l'air insupportable, ça ne veut pas dire que tu l'es réellement. Si ? » Comme Gabriel pouvait être insupportable, Akira, tu l'étais aussi. C'était la l'unique vérité. Tu peux être aussi chiant qu'un autre, aussi con qu'un autre, c'est ainsi, c'est comme ça.

Tu ne trouves rien d'autres à répondre qu'un haussement d'épaules, t'avais déjà oublié ta tirade passé ; ou plutôt, tu faisais exprès de l'oublier. Ta mémoire eidétique ne te permettais pas d'oublier quelque chose, c'était pas dans tes cordes, malheureusement. Il y a beaucoup de choses que t'aurais aimé oublié ; mais ce n'était pas quelque chose qui t'étais accordé. Gabriel il expire la fumée un peu trop vers ta tronche et tu t'abreuves de la fumée une nouvelle fois histoire de calmer les crépitements qui se font entendre dans ton estomac ; puis nouveau tapotement sur le clavier, une phrase. « P't'être parce que t'es en kiff' sur moi. » …................. ERROR404 NOT FOUND. Akira est mort. Vous parlez en cet instant avec sa carcasse sans âme, veuillez laisser une lettre ou un billet pour le service funèbre. Y'a un temps d'arrêt. Tu ne bouges plus. T'es comme une putain de statues, mais tu clignes des yeux et tu respires, c'est la seule putain de différence. Ce sont les miaulement de Moriarty qui te sorte de ta torpeur alors que tu cogitais sur cette phrase que Gabriel venait de balancer comme ça, en mode posey genre tout vas bien c'est normal, je suis pas du tout narcissique... Et tu viens d'être pris au dépourvu, tu t'étais pas attendu à ça et donc, t'avais rien trouvé à répondre, d'ou ton blanc sur la question. Il se précipite ton acolyte et tu n'sais pas pourquoi, mais sa vitesse sur le clavier de son téléphone te laissais présager la suite. « Ok ok OKAY bon je dis de la merde. Je n'sais pas comment tu définis un connard pas excellence ... Mais on ne doit pas avoir la même définition de ce mot. j'sais pas. je te définirai connard lorsque tu commenceras à nuire ma vie ... c'qui n'est pas le cas actuellement. » Ouais, voilà, fuis ta propre connerie Gabriel ; pèse toi aussi le poids d'tes mots et d'tes plaisanteries. Nuire à sa vie, hein ? T'en étais tellement capable Akira, même sans le vouloir... Ou plutôt, surtout sans le vouloir. Il ne comprenait pas encore ça le jeune homme, mais peut-être que la vérité frappera bien vite sa face qui semble déjà avoir été ravagé par le passé. Il fume, encore et encore, sans s'arrêter et t'aimerais venir cueillir la fumée non loin de ses lèvres par avidité. Mais tu n'sais pas d'où cette envie ressors, tu dois être un peu défoncé, un peu trop perché, un peu trop allumé. Ta main gauche vient masser ta nuque alors que tu ne dis toujours rien, tu le laisses faire le dialogue avec lui-même dans ce silence pesant ou seule le crépitement des escalopes panées sur le feu se fait entendre. « Tu m'as accueilli, tu n'm'as pas abandonné, tu m'as laissé m'habiller avec tes propres fringues, tu me nourries, t'as un chat adorable, tu m'laisses fumer cette petite perle ... ouais, j'appelle pas ça être un connard. tu l'es peut-être pour toi mais pas pour moi. »

Cela ne saurait tardé, hein ? C'est ce que tu penses très fort, mais que tu ne dis pas. D'habitude, tu dis tout haut ce que tu penses tout bas, mais avec lui, non. T'en est pas capable, ou plutôt, tu n'en est plus capable et c'est chiant. C'est d'une incompréhension insoutenable. Ta main vient de nouveau torturer ta tignasse, l'ébouriffant un peu, tes ongles arrachant ton crâne avec véhémence, c'est navrant. Cette situation est navrante, parce que t'es pas vraiment toi-même ; ou plutôt, tu redevenais toi-même ? Ce gars sans masque, sans faux semblant... Ce gars que t'avais voulu fuir. C'est inconcevable, mais rien n'y fait, c'est pas quelque chose contre laquelle tu peux lutter. T'entrouvres les lèvres pour lâcher quelque chose, mais la scène qui se déroule sous tes yeux t'empêche toute réaction à part celle d'éclater de rire. Moriarty qui fout un coup de patte à Gabriel qui s'apprêtait à lui déposer un bisous sur la tête. Tu caches ton visage de ta main, mais tes épaules rigoles malgré tout. «  j'vais pas te convaincre que t'es une bonne personne ... Ni que tu en es une mauvaise. contente toi de faire ma sangsue et on verra c'que ça va donner... sinon j'ai faim, c'est prêt ? » ….................. Son altesse commençait à lui courir sur le haricot. Y'a le joint qui arrive comme une flèche entre tes lèvres, comme pour t'intimer l'ordre de la fermer ; alors tu t'abreuves de cette substance que tu aimes plus que tout autre chose ; mais après le saint Kebab, bien évidemment et tu commences le dressage de ton plat. Le riz en bas, puis l'omelette soigneusement découpé, les quelques légumes et enfin les escalopes panées qui viennent recouvrir le bol. Tu fais glisser le plat de Gabriel le long de ton comptoir avant de poser les baguettes dessus, puis tu fais de même avec le tiens, attrapant la sauce soja sucrée et en badigeonnant ton plat, tu lâches. « T'as beau avoir une belle gueule, tu restes un gros casse couille. » Y'a un sourire sur tes lèvres, un sourire différent de ceux que tu arbores d'habitudes ; c'est bizarre, il y a quelque chose de différent... Aujourd'hui, t'as pas envie de jouer au pitre Akira, t'as pas envie de jouer ton rôle, tu veux bien être « toi » ; mais juste pour cette fois. C'est ton anniversaire, autant continuer sur cette voie, ça semble te réussir.

« Peut-être que je me fais passer pour quelqu'un de bien pour mieux te rendre accro à moi ; qui sait ? » Tu ris d'ta connerie avant de prendre un morceau d'escalope panée et de t'ébouillanter la langue ; ça t'apprendra à dire d'la merde, c'est le karma mes frères. Tu t'étires un peu, puis tu te diriges vers le canapé, histoire de manger plus confortablement que debout, devant le plan de travail de la cuisine. Appelant de ta main ton acolyte à faire de même, tu vires du pied Moriarty qui semblait intéresser par le contenu de ton bol, mais celui-ci semblait particulièrement motivé pour te casser les couilles à grappiller dans ton plat. « Son of a... Tu as tes croquettes et ta pâté toi ! T'es pas un chien bordel, arrête de faire ton vautour ! » Un miaulement, puis deux, puis un coup de boule alors qu'il prend place sur ton épaule. Ce chaton était tout bonnement bon pour t'amadouer. Du bout de ton doigt, tu lui donnes un morceau d'escalope, qu'il vient lécher avant de se barrer ; ce qui te blase encore plus. Puis en reprenant un croc dans ta viande, tu lâches. « J'allais pas te laisser dehors dans ton état, j'suis pas autant un salopard que ça ; enfin, pas avec les gens que j'apprécie. » Encore un morceau, ça manque d’assaisonnement, alors tu te lèves rapidement pour chopper du sel et encore un peu de sauce soja sucrée avant de rajouter. « Et d'ailleurs... Comment tu sais que je suis en kiff sur toi ?! J'ai tout fait pour bien le cacher ! »

Autant le prendre à son propre jeu, juste pour le gêner, pour retourner la balle à son envoyeur. Ce serait mentir que de dire que voir des rougeurs sur le visage de Gabriel ne te faisait rien ; c'est pourquoi tu renouvelais l'expérience ; pour comprendre, pour piger le pourquoi du comment t'en était arrivé à fuir comme un gamin lorsqu'il s'est affalé sur toi une heure plus tôt. Accoudé sur ta table basse, ta joue gauche dans ta main, tu le regardes un peu, tu le détailles une nouvelle fois de tes yeux dorés. Pourquoi lui ? Pourquoi c'est aussi « bizarre » avec Gabriel ? Il te faut trouver une réponse à cette putain de question Akira ; cela devient urgent, presque vital. « J'espère que le plat est à ton goût ? » De toute façon, il aurait pas le choix que de bouffer, chez toi Akira, on connaît pas le principe de gaspillage... Puis, y'a Moriarty qui serait capable de finir le bol ; tel chat, tel maître ? Tu n'sais pas si ça marche, mais ça sonnait bien à tes oreilles. « M'enfin bref, j'ai compris, je jouerais le rôle de la sangsue jusqu'à ce que tu ne puisses plus te passer d'moi. Je relève le défi. » Totalement sérieux, presque déterminé, tu lâchais tes mots sans aucune once d'hésitation, prêt à lui rendre la vie meilleur. Il avait beau dire ce qu'il voulait Gabriel, pour toi, t'étais persuadé qu'il était très bien comme il était, malgré le fait que ce soit un putain de casse couille ; t'allais lui faire prendre conscience de ses qualités ; celle qu'il ne semblait pas encore percevoir, mais aussi, celles que tu n'avais pas encore découvertes toi-même. Il était temps pour toi d'arrêter un peu de jouer au con et d'te bouger, d'aller vers autrui, t'en avais conscience Akira, t'allais pas rentrer tout de suite chez toi...

ERROR404 // with gabouille // adieu mon coeur mdr // correction en cours ♥
TEMPLATE BY MINNIE OF SHINE

Sam 29 Oct 2016 - 0:05
Hot summer nights, mid July
When you and I were forever wild
I know that you will



C'est rare, les moments où tu ne te sens pas toi-même, où t'as du mal à te contrôler et où tu ne penses plus de façon rationnelle. Tu te dis "aller, on va le faire parce que ça ne va pas me tuer" alors qu'habituellement, tu aurais réfléchis trois cents fois avant d'exécuter n'importe quoi, de faire un choix, un geste ou un simple pas. Tu ne doutes pas comme à ton habitude.

T'étais parti pas très loin, sans ayant cette envie de t'asseoir, tu restes en plein milieu de cette pièce qu'est le salon. Mais tu reviens dans la cuisine, vers Akira parce que tu ne savais pas trop quoi faire au fond, à part à attendre la bouffe. D'ailleurs, elle venait d'arriver vers toi, glissant le long du comptoir comme on pourrait faire pour un verre d'alcool dans les films de Western. Encore heureux que le plat n'ait pas quitté le plan de travail pour venir s'étaler contre le sol. T'attrapes les baguettes et fixe le plat se dressant face à toi, bien rempli et surtout présenté de façon à faire grouiller l'estomac. Il avait réussi son coup, ce petit Akira. Mais avant d'entamer ce voyage vers le bonheur culinaire, l'asiatique lâchait le fond de ces pensées, lui qui n'avait pas ouvert la bouche depuis un petit moment déjà. « T'as beau avoir une belle gueule, tu restes un gros casse couille. » Tu le fixes dans le blanc de ses yeux, était-il sincère dans ce qu'il venait de balancer ? T'en sais rien et c'est ça qui t'énervait au plus haut point : ne pas savoir si la sincérité est là où non. Beau, encore être casse-couille, ça ne t'étonnait presque pas mais qu'il parle soudainement de ta beauté, chose qui n'a pas été évoquée une seule fois lors de vos discussions intenses ... Ça venait de faire tilte dans ton esprit. Un tilte pas agréable, gênant, celui où on ne sait pas où se mettre. Le pire dans tout ça, c'est qu'Akira avait sourit à ce moment là. Ça engendrait encore plus cette gêne en toi, celle où tu commençais doucement à esquiver son regard. Et Akira enchaîne encore. Peut-être que je me fais passer pour quelqu'un de bien pour mieux te rendre accro à moi ; qui sait ? Si même lui ne le savait pas ... Ca n'allait pas arranger les choses. Mais ces paroles : ça ne te rassure pas. En fait, tu ne discerne même plus le sens de ses paroles. Il rigole, mais tu piges pas.

Akira s'en va vers son canapé, ce qu'il t'invite à faire. Alors tu le suis avec ton assiette que t'avais pas encore touché. Il y en avait trop à ton goût. Ton corps n'était pas apte à tout avaler, ce corps fin contrairement à la carrure d'Akira. Vous êtes vraiment opposés en tout, mentalement, physiquement ... T'y croyais. Tu t'installes et commences à manger le plat qui refroidissait déjà petit à petit. C'était bon, très bon même. Ca fait un bail que t'avais pas goûté à un truc aussi délicieux : alors tu continues à manger doucement mais sans t'arrêter, regardant la scène se déroulant à côté de toi avec le petit chaton. " J'allais pas te laisser dehors dans ton état, j'suis pas autant un salopard que ça ; enfin, pas avec les gens que j'apprécie. " Encore une fois. Je suis un salopard, peut-être, mais pas trop. Parfois le mardi, mais surtout le dimanche, mais seulement avec ceux que j'aime pas trop, pas ceux que je ne déteste pas. Voilà comment tu le comprenais, son message. Tu ne le discernes pas complètement, pas encore, pas dans ton état Gabriel. T'arrêtes de manger, mâchant le dernier bout dans ta bouche avant de l'engloutir dans ton estomac. T'allais reprendre un nouveau bout, l'attraper avec ta baguette pour déposer le riz sur ta langue mais ton mouvement s'arrêta net.  "Et d'ailleurs... Comment tu sais que je suis en kiff sur toi ?! J'ai tout fait pour bien le cacher !"

Tu fermes ta bouche doucement, dépose les baguettes sur ton assiette remplie à 3/4 et ton regard ne pouvait se détourner de celui d'Akira. Que faire, que faire que faire que faire ? Il se foutait de toi, non ? Tu détournes rapidement ton regard à l'opposé, gardant ton assiette sur tes genoux sans reprendre tes baguettes. Putain de merde. Il veut dire quoi par là, hein ? T'as l'impression de comprendre mais sans le vouloir, t'as pas envie d'avoir raison sur le coup là. Tout à l'heure, tu disais ça pour blaguer comme si c'était une hypothèse. Et le voilà à dévoiler un amour pour toi, Gabriel. Ca peut expliquer certaines choses ... Beaucoup de choses même. Rien que d'y penser et à force de faire ça, ton visage est peint d'un rouge carmin et t'as l'impression que ton coeur va exploser. QU'est-ce que t'es censé faire dans ces moments là ? T'en sais fichtrement rien, t'es dans la gêne la plus grande que t'ai pu vivre jusque là, et tu doutes avoir eu ce genre de réaction auparavant. Tu comprends pas. Tu piges tellement pas que les larmes montent, sans pour autant que ça coule le long de tes joues. Tes yeux brillent juste.

T'es pris au dépourvu.

Mais tu sursautes lorsque Akira te demanda avec une banalité trop BANALE si le plat est à ton goût. Ouais ? Non enfin si, t'aimes bien mais t'es incapable de tout manger. Ta respiration est discrète mais saccadée, comme si un petit animal venait de courir pour sauver sa vie. C'est peut-être ce que tu venais de fumer qui te rendait aussi nerveux, si ... Facile d'émotion, soudainement ? Ouais, rejette la faute sur tout ce qui t'entoure Gabriel. Tu ne sais faire que ça de toute manière, prendre tout sur toi, te dire que c'est de ta faute mais aussi celle des autres. Là ... C'est pas toi, c'est pas de ta faute si Akira est en kiffe sur toi, t'en es persuadé. Mais tu sais plus quoi répondre du coup, t'avais même oublié de répondre à sa question concernant le plat (que tu avais d'ailleurs déposé sur la table basse entre temps).

"M'enfin bref, j'ai compris, je jouerais le rôle de la sangsue jusqu'à ce que tu ne puisses plus te passer d'moi. Je relève le défi. " Maintenant, tout prend un autre sens. Toi, tu cherchais un support, quelqu'un qui puisse te relever, te ramener à la raison et t'offrir une confiance absolue. Oui, tu lui avais demandé de te coller comme une sangsue pour te faire chier et te sentir plus humain ... Mais là, en prenant en compte les sentiments d'Akira ... Le rouge de tes joues s'intensifiaient de plus en plus. Et puis qui te dit que ce qu'il te dit est la vérité, Gabriel ? T'y penses à ça ? Non, vraiment pas. Là, t'es pas en état de réfléchir et tu ne comprends pas pourquoi ce sont tes émotions qui passent avant tout. Tu comprends pas, tu NE te comprends plus.  T'aimerais bien manger une nouvelle fois mais non. T'es assis sur ton canapé, tu te penches en avant, tes bras recouvrant ta tête par ce kimono trop grand à ta taille. Ouais, tu te présentais en position latérale de sécurité à 70% sans être au sol. T'avais juste besoin de te calmer parce que bordel, t'es censé lui répondre QUOI après ça, hein ? Oh si, tu savais quoi faire.

Tu fous un premier coup sur le bras d'Akira, tes lèvres sont entrouvertes comme si t'étais à deux doigts de lui balancer une insulte sur la gueule. T'es partagé entre la gêne, la colère, les larmes qui sont à deux doigts de couler mais pas trop non plus. Tu lui refous un deuxième coup, puis un troisième. Ça paraissait violent à vue d'oeil mais ta puissance est quasi-inexistante. Gabriel, t'étais incapable de faire mal à Akira vu ton état mais même si tu le voulais ... Tu pourrais pas. Puis t'exploses.

" Mi stai prendendo in GIRO ? "

T'enchaînes.

" Perché mi dichiari la tua fiamma, eh? Perché osi dirmi questo genere di.... cosa.... "

T'enchaînes dans ta langue maternelle ... Mais pas à l'écrit, ni sur ton portable qui n'était pas dans tes mains ou une simple feuille. C'est là qu'un silence de mort s'installe entre toi et Akira. C'est la première fois qu'on pouvait entendre une deuxième personne parler dans cette demeure, autre que Akira et Moriarty (pourtant dépourvu de voix). La deuxième voix, qui s'était voulue forte et mécontente, légèrement tremblante et cassante ... Ce n'était rien que ta propre voix, Gabriel. Et tu l'avais compris quelques secondes après. Émotions, émotions, t'es émotionnellement instable, mon tendre. Akira était en train de te retourner le cerveau d'une façon plutôt magistrale, sans le vouloir : rouge du visage, énervé, violent, et maintenant expressif ... Ça te choquait toi-même. T'en croyais pas tes yeux, de la situation, de ce que t'étais en train de faire. Tu venais de lui balancer des paroles qui n'étaient pas insultantes mais tu te demandais seulement pourquoi il s'amusait à te déclarer sa flamme ... Mais il ment, il ne disait pas la vérité, tu t'es emporté bêtement dans son jeu à la con. T'es faible, complètement stupide, un abruti de première classe et tu prends peur soudainement. Quelle belle situation que voilà, n'est-ce pas ? Tu te fous de l'autre côté du canapé avant de t'asseoir, ramener les genoux vers ton torse et prendre un coussin pour enfoncée ta tête entièrement rouge dedans.

Honte profonde, gêne intense, tu restais très peu de temps comme ça avant de balancer le coussin que tu tenais entre tes mains dans la gueule d'Akira BORDEL DE MERDE VAS-Y. C'était ton SEUL et UNIQUE moyen de te calmer. T'avais besoin d'extasier.

" Sei così fottutamente STUPIDO STUPIDO STUPIDO AKIRA ! "

Ah bah alors là, tu pétais clairement les plombs. Tu parles, tu parles sans te demander une seule fois si Akira était apte à comprendre l'italien (by google traduction) mais tu lui balançais tous les coussins que tu trouvais autour de toi sur l'asiatique et t'arrêtes soudainement avant de tousser fortement. Pourquoi cette situation partait-elle en couille comme ça ? T'as horreur de ça, ne de plus pouvoir contrôler la situation. Cette soirée devait juste se résumer à boire avec des amis, rentrer et dormir. Là, ça allait trop loin parce que t'as peur, tu sais plus ce que tu fais. Calme toi, respire et tout ira mieux.

" Fuck-fuck-fuck-fuck. ABRUTI. Tu m'as énervé avec ta déclaration. Qu'est-ce que t'aurais fait si j't'avais dit que oui, ti amo mi amor, je t'aime, viens sous les draps avec moi, HEIN ?"

T'enchaînais encore, mais cette fois-ci en anglais avec un accent fort prononcé. Tu craques en lui foutant un énième coup sur le bras. Mais là, ça en devenait tordant, t'étais plus aussi crédible qu'avant.Qu'est-ce que tu fous, Gabriel.
Mer 23 Nov 2016 - 17:12
KISS MY  ( EYES AND ) LET ME TO ( SLEEP )
PLS. Position latéral de sécurité. C'est ainsi que se trouvait Gabriel sur ton canapé, le rouge aux joues. T'es un peu perplexe Akira, parce que t'es clairement du genre à parler avant de réfléchir ; tes propres mots te reviennent alors en mémoire et c'est à ton tour de te décomposer un peu avant de cacher ton visage d'une de tes mains accoudé sur la table. C'est la merde, tu sais déjà que la situation va dégénérer et partir en sucette ; tu t'attends même à ce que Gabriel se lève et quitte la pièce d'un pas décidé. Toi qui normalement est paré à toute éventualité ; celle qui surgit finalement ne fut pas dans tes prévisions ; l'avis de tempête semble déclaré ; et les phrases en italien pleuvent. " Mi stai prendendo in GIRO ? " T'aimerais clairement lui dire de descendre d'un étage, de pas s'énerver pour si peu ; que tu recommencerais pas alors qu'il pète un coup pour qu'il puisse se détendre ; mais t'es trop dans tes souvenirs pour faire la traduction de ce qu'il est en train de te balancer.

" Perché mi dichiari la tua fiamma, eh? Perché osi dirmi questo genere di.... cosa.... " Déclarer sa flamme ? Akira ? T'avais vraiment fait ça sans t'en rendre compte ? L'amour... ? C'est quoi l'amour de toute façon ? T'en sais rien, tu piges pas, tu comprends pas ce qu'il lui arrive, juste qu'il pète un câble comme pas permis et que ton chaton n'aime pas ça ; sans doute un traumatisme dû à son abandon. Tu serres les dents Akira, t'encaisses les petits coups que Gabriel te donne avec la plus pourrit des convictions de l'histoire ; mais tu dis rien, parce que c'est de ta faute tout ça, parce que t'as poussé la plaisanterie un peu trop loin sans doute... Mais est-ce que tu plaisantais vraiment ? Il y a tout qui se bouscule dans ta tête, trop de choses que t'arrives pas à assimiler. Il est rouge Gabriel, il est vénère Gabriel, il te fixe d'une façon magistral Gabriel et toi, tu te décomposes et tu te retrouves six pieds sous terre, expression imagé pour dire que t'étais présent physiquement, mais que ton esprit était bel et bien mort.

Il fait tout noir, y'a un coussin qui t'arrives en pleine poire ; t'as les yeux écarquillés de stupeur, le rythme cardiaque qui s'accélère ; et y'a la voix de Gabriel, celle que t'avais désiré entendre, qui encore une fois, s'élève. " Sei così fottutamente STUPIDO STUPIDO STUPIDO AKIRA ! " Oui, tu es stupide, tu le sais déjà, pas besoin de le répéter trois putain de fois, ça ne te rendrais pas plus con que tu ne l'étais déjà. Tu te grattes la tête, doucement, cherchant un moyen de le calmer, de lui faire comprendre que oui, d'accord, ok, tu avais merdé. Encore un coussin, puis deux, puis trois, tu protèges la table pour pas que la bouffe tombe, ton chaton se cache sous la table ; ce gars est une putain d'hystérique ! " Fuck-fuck-fuck-fuck. ABRUTI. Tu m'as énervé avec ta déclaration. Qu'est-ce que t'aurais fait si j't'avais dit que oui, ti amo mi amor, je t'aime, viens sous les draps avec moi, HEIN ?"

Arrêt sur image. C'est à ton tour d'être énervé sans l'vouloir, sans l'savoir, y'a un truc qui bout en toi, ton sang qui tape dans tes veines, ton cœur qui s'accélère et tes mains qui enserrent ses poignets. Le fond de ta gorge ne produit pratiquement plus de salives, étrangement, tu en viens à manquer d'air, tu entres dans une zones inconnues, tu navigues à l'aveugle, sans log pose contrairement à Nami dans One piece. En vérité, tu n'es pas énervé Akira, c'est un autre sentiment qui naît, quelque chose que tu ne connais pas, que tu n'as jamais ressentis pour quoi que ce soit, pour qui que ce soit... Il y a tes lèvres qui viennent se poser furtivement sur celle de ton invité, pas pour prolonger son état de nerf, mais plutôt pour le calmer. Peut-être était-ce la mauvaise solution, peut-être que tu poussais encore la plaisanterie encore plus loin, peut-être que tu profitais du fait que c'était ton anniversaire pour faire à ta guise, sans te soucier vraiment des détails... Mais Gabriel n'est pas n'importe qui et encore moins quelqu'un avec qui on peut faire n'importe quoi, tu en a conscience, tu sais qu'il est brisé, qu'il n'a pas confiance, qu'il est perturbé... Et tu as beau savoir tout ça, tu viens de céder à ton égoïsme sans aucun scrupule Akira. « Et bien j'aurais fait ça... » Qu'est-ce qu'il te prend Akira ? Tu ne trouves pas de réponses à cette question, ça sort tout seul, comme si tu contrôlais plus rien et t'as bien conscience que c'est comme ça depuis que t'as atterrit dans ce putain de bar avec lui, t'as bien conscience que tu contrôles rien aujourd'hui, que t'en viens même à oublier qui tu es... Il efface tout ça Gabriel, et tu te demandes pourquoi, et tu te demandes surtout comment. « Tu es calmé ? Est-ce qu'on peut parler sans que tu ne me jettes encore un truc à la tronche... ? »

T'hésites à relâcher la pression sur ses poignets, mais tu le fais, sans pour autant le lâcher complètement, t'avais franchis encore une fois la barrière, celle de le toucher. Certes, tu l'avais fait plusieurs fois depuis le début de la soirée, mais t'avais bien compris qu'il appréciait pas ça, sans doute parce que même dans le toucher, Gabriel doit y accorder une certaine confiance... Et toi Akira, tu bafouais ses règles ; tu allais vite, peut-être beaucoup trop vite malgré la demande de Gabriel, malgré qu'il t'ai demandé de ne pas le lâcher, de le poursuivre, de le coller... Qu'est-ce que tu fais Akira ? Où est-ce que vous allez comme ça ? Qu'est-ce qui se passe dans ton crâne ? Dans ta poitrine ? T'en sais rien, t'as jamais vécu ça alors t'en sais absolument quedal. « Je sais pas ce qui m'a pris, j'aurais pas dû faire ça, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour te... Calmer ; je crois ? » Tu ne te voyais clairement pas dire "j'ai succombé à une envie égoïste qui s'est manifesté d'un coup, excuse moi." Cela ne sonnerait sans doute pas très crédible...

« J'ai poussé la plaisanterie sans doute trop loin ; mais je. » Et merde. Juste merde. T'es pas doué pour tout ça, t'es pas doué pour les relations humaines malgré ce que tu veux faire croire, malgré le genre que tu te donnes, malgré tout ça. T'es pas doué pour mentir non plus Akira, en tout cas, pas dans ses circonstances, pas à lui, la faute à l'alcool, c'est ce que tu préfères te dire. La pression sur les poignets de Gabriel se relâche encore plus alors que ton front vient se poser contre le siens ; tes pupilles dorées rencontrant les siennes. « Je peux juste te dire que j'en avais envie, c'est pas plus compliqué que ça... Je crois ? » On peut te reprocher beaucoup de choses Akira, mais l'ont ne peut pas te retirer cette honnêteté primaire qui est ancré en toi depuis ta naissance. Tu fais le con, tu dis de la merde, mais dans ce genre de cas, tu sais resté sérieux, tu sais quoi faire. Ta main vient se poser dans les cheveux de Gabriel, pour les caresser doucement avant de t'éloigner, lâchant en regardant le sol, un sourire mélancolique sur le bords des lèvres. « Si ça t'a déplus, autant qu'on dise que j'ai fais ça comme vengeance pour la peur que t'as infligé à Moriarty en gueulant... » Raison à la con, vengeance dégueulasse, tellement pas crédible ; presque risible. Qu'est-ce que tu fais Akira ? Il serait peut-être temps que tu te réveilles, que tu redeviennes celui que tu étais...

égoïsme // with gabouille // blush so hard ♥ // correction en cours ♥
TEMPLATE BY MINNIE OF SHINE

Lun 5 Déc 2016 - 1:30
Si j'te connaissais pas encore
notre aventure vaudrait de l'or,
si on se rencontrait à peine ...
mon amour, quelle aubaine




Tu pètes les boulons, ça ne te ressemble tellement pas. Tu te choques toi-même mais t'arrives même pas à contrôler tes émotions, ça sort avec le plus grand naturel du monde et ça qui te déstabilise. T'aimerais hurler "stop" et tout recommencer à zéro, retourner au bar où tu étais avec tes collègues et esquiver Akira pour éviter toutes ces merdes. Ce n'est pas que la situation est déplaisante mais ... Ca te retourne le cerveau, tu te dis que ça va finir loin, cette soirée (sans dire que ça l'est déjà). T'étais dans ton élan, celui de balancer des coussins dans la gueule de l'asiatique mais vois-tu, le "stop" que tu avais réclamé quelques secondes plus tôt dans ta tête se réalisa, mais pas dans le sens que tu pensais.

T'as pas compris, t'as pas compris pourquoi les lèvres d'Akira s'étaient plaquées contre les tiennes. T'as pas compris pourquoi t'avais cette impression d'arrêt dans le temps, que tes émotions venaient de se mettre sur pause pour rester bloqué dans cette position. Yeux écarquillés, coeur battant à mille à l'heure, mains tremblantes ... T'étais bloqué non pas parce que Akira retenait tes poignets mais parce que c'était le mindfuck le plus total dans ta tête. « Et bien j'aurais fait ça... » disai-il ... MAIS T'AVAIS PAS DIT "JE T'AIME" BORDEL. Ce n'était qu'une supposition mais bon dieu, Akira a pris tes propos au pied de la lettre. Il a réussi ce bouffon, il a osé dépasser les limites ultimes que t'imposaient à tous quand il s'agissait de contact physique avec toi. T'as la tête qui tourne, t'es extrêmement silencieux par rapport à avant.  « Tu es calmé ? Est-ce qu'on peut parler sans que tu ne me jettes encore un truc à la tronche... ? » Tu baisses la tête comme si on venait de t'engueuler pour avoir fait une connerie, ce qui n'est pas faux en soi mais ton visage -assez rouge carmin- n'exprimait plus cette colère et excitation d'avant mais une belle gêne. Akira n'abandonne pas sa prise sur tes poignets mais tu sentais que la pression était moins forte. Bizarrement, tu ne restais pas fixé sur ce détail sur contact à ce niveau là, t'étais encore trop remué de ce baiser. « Je sais pas ce qui m'a pris, j'aurais pas dû faire ça, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour te... Calmer ; je crois ? » Il se justifie sur ce geste qui s'était fait sur un coup de tête d'après toi. Dire que ce baiser t'a calmé ? Carrément, tu respirais la mort, le silence, t'osais même plus le regarder telle une petite shojo qui vient de faire sa première déclaration, ou son premier baiser. Calme, mentalement tu l'étais encore moins ... Physiquement, t'étais toujours aussi bloqué, le cerveau retourné et tout ce qui s'en suit.

C'était pas déplaisant. C'est tout ce que tu retiens dans cette histoire : c'était vraiment pas ignoble. « J'ai poussé la plaisanterie sans doute trop loin ; mais je. » Tu lèves ton regard vers Akira parce que oui, tu veux entendre la fin de sa phrase. Il est allé trop loin mais t'es incapable de le lui faire comprendre. Merde, mais c'était pas dérangeant ? Non, ça l'était pas et pourtant, tu t'obstines à vouloir le réduire en Rubik's cube, ce pauvre Akira. Mais voilà qu'il t'offrait de nouveaux papillons dans le ventre : son front se colla contre le tien et ses yeux se plongèrent dans les tiens. « Je peux juste te dire que j'en avais envie, c'est pas plus compliqué que ça... Je crois ? » Tu ne sais pas c'qui t'arrives parce que t'as chaud et bordel, tu comprends vraiment pas. Ta respiration redevenait saccadée et voilà que t'étais parti pour avoir le tournis de la mort. Bordel mais Akira, tu sais parfaitement ce que t'infliges à Gabriel, lui-même le sait.  « Si ça t'a déplus, autant qu'on dise que j'ai fais ça comme vengeance pour la peur que t'as infligé à Moriarty en gueulant... » Putain de merde.


Tu le rattrapes par le col avant de plaquer tes propres lèvres sur les siennes. Tu veux comprendre ce qui est en train de t'arriver, Gabriel. Cette chaleur insoutenable, ce mal de tête, cette respiration que t'es incapable de contrôler, les rougeurs sur tes joues d'hamster ... Et tu comprends que tout cet ensemble se transforme en un feu d'artifice quand t'as tes lèvres contre ceux d'Akira. L'alcool rend la situation encore plus tordue et tu peux facilement dire que ce n'est pas de ta faute, mais celle de ce liquide divin. T'éloignes ton visage sans pour autant lâcher le col de ton compagnon de soirée, tu mordilles ta lèvre inférieure, t'es qu'un égoïste.

" Ça me déplaît pas putain, et ça m'énerve. "

Tu baisses ton regard avant de constater que ton pseudo-kimono t'avait dévoilé une bonne partie de ton torse. A force de t'agiter comme un enfant de trois ans, voilà dans quel état tu te trouves. Sans plus attendre, tu sers la ceinture et remets correctement le vêtement comme si c'était un peignoir, t'avais pas le temps de t'habiller dans les formalités. Mais t'as chaud, tu crèves de chaud. Tu relèves ta tête vers Akira, partagé entre l'énervement et la gêne ... La tête parfait du tsundere avec beaucoup de grammes d'alcool dans le sang.

" A cause de toi, je suis pas comme d'habitude. J'ai la tête et le coeur qui vont exploser. Je crève de chaud, tu m'embrasses comme ça .. ça me .. RAAAAAAH."

Tu t'approches dangereusement de lui.

"Puttana ... J'considère que c'est ta faute, entièrement de ta faute. "

Tu lui pinces les côtes avant de t'éloigner d'Akira. T'as la langue qui frétillent, les paroles qui partent en vrille, ton cerveau qui fait tilte, et tu cherches autour de toi tes fringues. T'avais souvenir les avoir ramener ici dans le salon et lui, tu les trouves. Tu ne prévois pas vraiment de t'habiller, enfin tu vas pas non plus te foutre à poil, hein. Quoi que, tu te permets de retirer ton kimono pour te retrouver en boxer. N'oublions pas que tu es une personne qui ne connait pas la pudeur, tu voulais juste remettre ton tshirt noir pour plus d'aisance. Tu considères qu'Akira a déjà vu assez vu de boxer et de cul dans sa vie, et puis tu te fous complètement du regard des autres, bourré ou non. Tu reviens vers Akira (en t-shirt boxer, sisi) , toujours avec cette aura dangereuse pour un petit être de ton envergure, et tu te plantes juste en face de cette perche beaucoup trop GRANDE à ton goût (tu te demandes même comment t'as pu faire pour l'embrasser d'ici).

" Et si j'te dis plus que des Je t'aime, qu'est-ce que tu me fais, hei- "

Tu t'arrêtes en plein dialogue pour cracher tes poumons. Tu parles lentement, malgré les émotions qui bouillent en toi, mais t'oublies que ta bouche et ta gorge ne sont plus du tout habituées à gaspiller de la salive pour trois mots.

" Merda ... Tu me rends fou, dans tous les sens du terme. Akira, j'vais faire de ton anniversaire un enfer. "

Tu partais loin dans tes délires, trop loin mais tu voyais ça comme un jeu, un jeu stupide de provocation. Tu es un petit provocateur de base à travers ton téléphone ... Mais en étant bourré, c'est pire.
Jeu 19 Jan 2017 - 18:52
DON'T LEAVE ME ( ALONE ) AND NEVER LET ME ( GO )
Il y a du rouge sur les joues de Gabriel et il y a un brasier qui s'allume dans ton cœur. Ce n'est pas la première fois de ta vie que ça t'arrive Akira, mais t'as chaud, beaucoup plus chaud que d'habitude ; toi la bouillotte ambulante, tu succombes à ce trop plein de chaleur. Malade de cette situation, y'a tes pensées qui s'empoisonnent et qui déraisonne. La salive ne semble plus couler le long de ton putain de gosier alors que tes prunelles reste braqués sur le visage de ton acolyte... T'aimerais pouvoir détourner ton regard, fuir cette situation que t'avais enclenché sans t'en rendre compte, sans vraiment le vouloir ; tu n'aimes pas l'imprévue, tu n'aime pas voyager en terrain inconnu et c'est exactement ce que Gabriel t'inspirais. La peur de l'imprévue, de l'inconnue ; mais plus que tout ça, t'avais l'impression que tu pourrais le briser d'un simple geste, d'une parole déplacée. Parce que t'es un salopard Akira et tu l'as toujours été ; mais malgré tout ça, malgré le fait que tu saches tout ça, que tu es du recule sur toi-même ; ta raison s'est évaporé au contact de ce mec...

Et t'es devenu accroc à la putain de sonorité de sa sirène ; il t'a appelé à l'aide et t'as accouru comme un dératé, comme si t'as saleté de vie en dépendait... Et tu sais très bien que ce n'est pas normal Akira, que t'es qu'un putain d'égoïste qui est sensé pensé qu'à sa propre gueule sans se soucier des autres. Mais voilà, Gabriel il est différent, Gabriel il a se côté félin qui te séduit, qui te rappelle un peu pourquoi t'as adopté Moriarty. Un regard plein de tristesse, une vie faite d'amertume et de mélancolie ; comme des éclats de verres brisés sur le sol, Gabriel se ramassait les morceaux de son propre vécu à la pelle, sans l'aide de personne. T'as pas compris tout de suite Akira, que sa détresse t'as happé dans l'inconnu, dans l'imprévu ; tu t'es juste précipité dedans sans prendre conscience que t'allais devoir devenir un pilier de sa vie. Est-ce que t'es vraiment prêt pour tout ça ? Est-ce que t'es prêt à assumer tout ça ? Pour Gabriel, la réponse serait forcément oui et c'est ça le pire, c'est ça qui t'arrache ce frisson qui te foudroie et te laisse sans voix, pantois. Tu ne bouges plus Akira, tu te fais observateur de ton propre film, tu te fais spectateur de l'acte que tu viens d'écrire ; et t'es même pas certain d'en capter toute les subtilités. T'as le cœur prêt du précipice que sont tes lèvres, alors que ton dos se colle un peu plus à ton canapé alors que t'es assis parterre.

Y'a Moriarty qui te grimpe dessus, qui miaule et tu piges vraiment pas ce qui t'as pris, ce qui dicte tes actes avant ta raison. T'es pas comme ça d'habitude, tu réfléchis à tout, tu cogites toujours ; pourquoi t'agis à l'instinct avec Gabriel ? C'est quoi cette merde que tu comprends pas ? Et c'est quoi le problème de ton cœur à l'heure actuelle ? Pourquoi il bat comme ça ? Pourquoi il fait ce bruit là ? Pourquoi quand il tape, ça te fait mal ? T'en sais rien Akira ? T'en sais vraiment rien ? Ou tu fais semblant de ne pas comprendre ? De ne pas voir ? De ne pas vouloir savoir ? Et c'est le blanc total. T'as plus le temps de rien Akira ; parce que Gabriel vient d'agir de la même façon avec toi, il t'inflige ce que tu lui a toi même infligé, sans aucune honte, sans forme de procès. Ses lèvres se posent sur les tiennes et tu t'évapores, tu deviens parti intégrante de lui sans t'en rendre compte, tu fermes les yeux ; bizarrement t'apprécie d'avantage cet instant, peut-être parce que c'est lui qui vient de l'amorcer... Comme la bombe dans ton cœur qui vient soudainement d'exploser. Pourquoi ? Pourquoi rompre un si doux moment ? Pourquoi il s'éloigne de toi Gabriel ? T'aimerais lui attraper la gorge pour le forcer à rester, t'aimerais le garder contre toi sans qu'il ne puisse plus jamais t'échapper... Mais tu ne fais rien Akira, tu ne fais rien car t'es pas doué pour ça, car sa simple présence te fait mal ; car y'a un truc qui est né sans que tu n'y fasses vraiment gaffe.

« Ça me déplaît pas putain, et ça m'énerve. » Et Gabriel ose te dire ça, il sait pas qu'il ne faut pas te dire ça, parce que tu ne sais clairement pas comment réagir, tu ne contrôle plus tes membres, ni ton cœur et tes pensées se désintègrent. Gabriel ne comprend sans doute pas ce qu'il est en train de te faire, il n'en a aucune idée, mais toi Akira, tu sais, tu comprends, tu vois, tu ressens. Et il te rend beaucoup plus humain sans le savoir, il te rend plus doux sans le vouloir. T'as toujours été un con, mais aujourd'hui, avec lui, en cet instant, t'as plus envie ; t'aimerais te révéler comme tu l'es vraiment ; mais ce serait un pari risqué, un jeu dangereux. « A cause de toi, je suis pas comme d'habitude. J'ai la tête et le cœur qui vont exploser. Je crève de chaud, tu m'embrasses comme ça .. ça me .. RAAAAAAH. » Et le rouge te monte aux joues autant qu'il semble avoir prit le visage de Gabriel en tenaille. Tu te sens bien et mal à la fois, c'est étrange comme sensation, beaucoup trop space, beaucoup trop chelou pour toi. Et il s'approche encore plus de toi Gab' alors que tes mains aimerait faire barrière, mais t'es paralysé, t'arrive plus à bouger, juste à contempler. « Puttana ... J'considère que c'est ta faute, entièrement de ta faute. »

Mais c'est toujours de ta faute Akira, tu en a cruellement bien conscience et ce n'est pas quelque chose contre laquelle tu peux faire quoi que ce soit ; t'agis à l'instinct avec lui, t'oublie ton côté réfléchi, tu oublies les jeux, les faux-semblants ; avec ce mec tu es toi-même et c'est fou ce que ça peux t'inquiéter, te faire trembler, te paralyser. Et il te pince les cottes Gabriel alors que tu serres les dents à se contact de nouveau électrisant, ton corps ne répond plus à l'appel, il fait désormais ce qu'il lui plaît ; ton cœur n'est pas parti en vacance, lui, il répond bien à l'appel, te rend fébrile, beaucoup trop fragile ; tout ce que tu n'as jamais été et que tu ne seras jamais. Alors tu sers les dents Akira, car c'est ta vie qui en dépend à l'heure actuelle ; tu dois reprendre le contrôle, faire quelque chose pour t'en sortir, pour que tout redevienne comme avant ; que tu sois encore le "petit con d'Akira"...

Et le kimono tombe sur le sol et c'est ta bonne résolution qui s'envole. La salive réapparaît soudainement et tu ne peux t'empêcher de déglutir d'étonnement ; à la vue de son corps, tu ne peux t'empêcher de défaillir. Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu pars en couille totale ? Qu'est-ce qui ne va plus chez toi Akira ? T'as lus des tas de livres, vu des tas de films et tu sais très bien, tu sais que quand le protagoniste agit comme t'es en train de le faire, c'est que d'la merde va se produire. T'as peur, pour la troisième fois de ta vie, t'as peur comme un gamin, comme quand les deux tours se sont effondrées sous tes yeux, quand t'as cru perdre ton père ; tu ressens la même peur... Mais c'est toi qui t'effondre, toi et tes bonnes résolutions, toi et tes bonnes actions... « Et si j'te dis plus que des Je t'aime, qu'est-ce que tu me fais, hei- » Il t'achève, il t'assène le coup fatal, le coup qui te crève alors que tu te relèves instinctivement. Moriarty te fuis, se cache dans son arbre à chat alors que t'approche dangereusement, le cœur oubliant la raison, le corps aussi. Il crache ses poumons Gabriel alors que tu te retrouves non loin de lui, tu sais qu'il n'a pas fini ; alors t'écoute avec le peu de patience qu'il te reste. « Merda ... Tu me rends fou, dans tous les sens du terme. Akira, j'vais faire de ton anniversaire un enfer. »

Et tu souris Akira, les mauvaises pensées envolées, mais le cœur toujours aussi serré. Au diable la raison, au diable les réflexions, au diable les bonnes résolutions ; tu allais continuer d'agir à l'instinct ; et là, en cet instant, tu n'avais envie que d'une chose. C'est sans préavis que tu forces Gabriel à se retourner vers toi, ta main collé à l'arrière de sa nuque alors que tu te baisses un peu afin de subtiliser de nouveau un baiser sur ses lèvres. Comme le cannabis, des lèvres de ce mec, tu deviens accroc ; tu t'abreuves de cette sensation douce qui s'accroît, tu ne peux pas t'en empêcher, c'est comme si c'était devenu vital. Cependant, t'as le dos un peu en compote, alors tu le soulèves de tes bras, passant ses derniers derrières ses cuisses, marchant ainsi avec lui sans rompre le contact avec ses lèvres, le posant alors sur le comptoir de ta cuisine ouverte. C'est à bout de souffle que tu t'arrêtes, les mains liées dans le bas de son dos, à la chute de ses reins. « Si ça ne te déplais pas, je vais continuer, tu le sais bien non ? » Et tes mains remontent le long de son dos, se posant sur ses joues, tes iris entrant de nouveau en collision avec les siens. « Et tu as raison, c'est totalement de ma faute, c'est toujours de ma faute Gabriel, tu le sauras à l'avenir. »

Et ses dents viennent chercher ton oreille, l'instant devient un jeu, celui du chat et de la souris ; content de l'avoir enfin attraper, désirant apprendre à la connaître avant de la dévorer. « Si tu me dis plus que des 'je t'aime'... » Tu coupes cours à ta réflexion Akira, parce que t'es pas certain que c'est une bonne idée, mais ça te viens tout seul, ça te brûle les lèvres comme le feu qui s'empare de nouveau de tes joues alors que ton visage s'approche dangereusement du sien une nouvelle fois ; ton nez frôlant celui de ton acolyte. « Si tu me dis ça Gabriel, alors je pourrais plus jamais te lâcher. C'est ce que tu veux ? » Tu coupes cours à toute éventuelle sentences, tu veux pas entendre, tu veux pas savoir s'il se foutait de ta gueule plus tôt ou s'il était sérieux, non, t'en à rien à foutre, tu veux juste de nouveau sentir ses lèvres se presser contre les tiennes, ressentir ton cœur partir en vrille, tes pensées s'envoler pour mieux te libérer, ton corps frisonner à cet excès... Tu veux juste "aimer" en cet instant ; c'est juste ça la vérité. T'aimerais que cette soirée ne se termine jamais.
falling // with gabouille // rip moi ♥ // correction en cours ♥
TEMPLATE BY MINNIE OF SHINE

Ven 20 Jan 2017 - 2:04

Dancing By The Dreamless Wave

with Akebab.




Plus le temps passe, moins ton esprit suit la situation. Tu te disais pouvoir gérer tout ce qui se passe autour de toi, que t'allais continuer à être raisonnable après avoir bu et manger mais t'as tort. T'avais cette confiance en toi qui venait de te foutre un gros coup de poing dans ta face. Non, t'étais pas raisonnable Gabriel mais maintenant, impossible de faire marche arrière. Tu pètes des câbles seul, tu t'emportes seul, tu provoques sans forcément qu'on aille chercher la petite bête enfouie en toi. Tu es responsable de ce petit merdier et .... T'as du mal à comprendre ça. Ton crâne fait trois milles tours par minutes, tu te foutrais bien en PLS au sol mais tes jambes en avait décidé autrement, ils voulaient te faire bouger dans la pièce sans forcément atteindre un but ultime, une destination précise. Non, tu ères dans le salon après avoir rouler une belle galoche à ce cher Akira mais ça ... T'as pas encore compris à quel point ta connerie, si tu regardais l'échelle de la connerie, ne se situe même pas sur l'échelle tellement que ta connerie est au dessus de cette échelle. D'ailleurs ça fait beaucoup d'échelle et de connerie dans une seule phrase. Mais passons, parce que t'es actuellement mal dans ta peau. T'as envie de balancer tout ce qui te tient à coeur, tout ce que t'as jamais été capable de dire dans ta misérable vie. A quoi bon le dire à Akira, tes emmerdes et compagnie ? Ca pourrait t'apaiser ou soulager ta conscience. Oui, tu te dis ça. Tu hausses les épaules lentement mais tout s'arrête. Tout s'arrête et on te force à faire demi-tour, à retourner ton corps en direction d'Akira et tu le fixes bêtement... Non, t'as même pas le temps de l'admirer que ses lèvres pulpeuses se plaquaient contre les tiennes sans aucune difficulté. Ton coeur explose, ta tête n'en peut plus. Bordel ... T'es incapable de te débattre, mais t'as pas envie de te débattre ? T'as pas la force de le faire mais ... T'en as juste pas envie ? Pourtant, Akira est un mec, t'as jamais appréhendé les relations ... comme ça. Tu sais pas comment le prendre, tu sais pas dans quoi tu t'embarques. Cette aventure va te mener loin mais t'ignores la destination finale. Putain, t'as envie de chialer pour rien, chialer de rire surtout, pas de tristesse.  Il t'embrasse avec passion, comme si il avait peur de te perdre, ce jeune Akira. Mais t'allais pas te tuer, t'allais pas partir maintenant mais t'es complètement con. Tu te laisses faire, tu goûtes ses lèvres comme si tu voulais apprécier ce moment, juste parce que c'était une première pour toi et que la raison t'avait définitivement abandonné. Akira te porte avec une aisance déconcertante, sans pour autant rompre ce moment trop intense pour ton petit coeur. C'est un besoin que tu ressens là ... Un manque. Mais tu pourras bien faire ça avec une jeune demoiselle, comme tu avais l'habitude de faire lors des soirées bien arrosées mais là .... C'est pas le cas, t'en as envie alors tu t'acharnes sur Akira. Est-ce que tu te sers d'Akira pour assouvir ton petit plaisir personnel ? Ca serait vraiment salaud de ta part mais n'oublions pas que tu l'es de base. Akira pose ton fessier sur une surface légèrement froide, le plan de travail de la cuisine ? Soit, il est libre de faire ce qu'il voulait. T'inspirais profondément rien que pour reprendre ton souffle. Qu'est-ce que t'étais en train de branler, qu'est-ce que tu es en train de faire ? Ton futur toi va t'insulter de tous les noms, dire que ce que tu as fait se révèle être honteux, complètement stupide ... Mais à l'heure actuelle, tu t'en branles. T'écoutes tes pulsions et tes envies, plutôt que la logique et le raisonnement correct et là, le fait qu'Akira soit collé à toi, les mains autour de ton frêle corps ... Ca ne te rend pas de marbre. Face à toi, les yeux dans les yeux, vos visages se séparent seulement de quelques petits centimètres. « Si ça ne te déplais pas, je vais continuer, tu le sais bien non ? » Il s'amuse à jouer avec ton corps, à caresser cette peau que tu n'osais montrer à ces gens autour de toi. Et avec Akira, tu le laissais faire mais t'arrivais pas à rester stable. Tu t'agites rien qu'en sentant ses mains chatouiller ton dos, parcourir ta nuque pour toucher avec délicatesse tes joues d'un rouge beaucoup trop marqué pour être vrai : « Et tu as raison, c'est totalement de ma faute, c'est toujours de ma faute Gabriel, tu le sauras à l'avenir. » Ferme là, dis pas ça comme si c'était élémentaire, comme si ... Tss. Tu détournes ton regard d'Akira. T'as même pas envie de répondre face à ça. Mais l'idéal d'avoir tourné ta tête d'un côté n'était décidément pas la meilleure idée du monde, car c'est à ce moment précis que le jeune japonais avait décidé de planter ses crocs dans son oreille. Ta seule réaction ? Un cri de surprise, pas trop fort, ni trop faible. Tu t'attendais vraiment pas à ça et ça te donne envie de foutre des claques, à Akira. Mais non, à la place ... « Si tu me dis plus que des 'je t'aime'... » Quoi ? Il voulait te dire quoi, là maintenant ? Qu'il avance son visage dangereusement vers toi, qu'il se colle à toi mais qu'importe, tu voulais entendre la suite. Akira, a-t-il réellement des sentiments pour toi ? T'y repenses, t'y réfléchis mais tu fixes ses lèvres en attendant une réponse de sa part. « Si tu me dis ça Gabriel, alors je pourrais plus jamais te lâcher. C'est ce que tu veux ? »

- AKI-

Il te laisse même pas le temps d'une réponse, le temps d'une simple respiration qu'il te plonge dans un long baiser, encore plus intense que le premier ... Ou deuxième. Peut-être le troisième ? Mais bordel, tu ne t'y RETROUVAIS PLUS. Face à ça, tu plantes tes ongles sur la nuque d'Akira, ni trop fort mais pas légèrement non plus. T'avais ce sentiment en toi, celui de vouloir tout détruire et à la fois tout conserver, comme si ce que tu vivais était précieux. Mais tu baratines de la merde, tu stoppes le baiser pour reprendre ton souffle sans plus tarder et tu griffes la nuque d'Akira sans aucune pitié. Qu'est-ce que tu fous, qu'est-ce que tu cherches à accomplir, Gabriel ? Rien, strictement rien. T'as pas envie de jouer le super héros, de faire le grand moralisateur de l'histoire, de faire des merveilles ou d'être la plus friande des personnes. Non là, t'exploses de rire et t'attrapes le visage d'Akira pour l'embrasser une énième fois. Tu ne hais pas ce sentiment là, pas dans ton état. Tu as déjà embrassé dans ta vie, toujours dans un état aussi déplorable juste parce que tu cherchais à fuir : à te fuir plus précisément. Là, t'es à la fois mal et bien. Mal parce que t'assumes pas tout l'alcool dans ton sang, mais bien parce que t'avais détruit tes limites. Haha, c'est désespérant. Tu romps ton baiser avant de placer tes bras autour du cou d'Akira, ta main touche la nuque que tu venais de marquer de tes propres ongles (pour ne pas dire griffe) et tu caresses lentement les cheveux décolorés de ce jeune asiatique, le sourire aux lèvres. Un sourire qui pouvait tout dire.

- Si, je ne vais pas mentir. J't'aime vraiment même si tu cherches ma mort en m'étouffant.

Tu t'approches furtivement vers lui en rompant ta loi du contact.

- Mais je t'aime ça veut pas dire : vivons ensemble jusqu'à la mort, ayons 10 chats, une alliance, dormons dans le même lit toute notre vie, et t'as pas le droit de rien faire sans me le demander. Mon "je t'aime" veut juste dire ça : là, t'es la personne qui me fait du bien tout en étant dans le mal.

Tu joues avec les cheveux de ce cher albinos avant de pencher ta tête en arrière quelques instants, le temps de reprendre un minimum d'esprit pour ce que t'avais prévu de faire. Puis tu poses tes délicates mains sur les épaules de ton cher compagnon de nuit et tu sautes pour avoir les pieds au sol. Mais sans le faire exprès, tu plantes une nouvelle fois tes ongles à travers le t-shirt d'Akira, marquant légèrement sa peau à coup sûr. Tu sais pas pourquoi t'as ce tic, celui de contracter les muscles de tes doigts, vouloir griffer à tout bout de champ tout ce qui te collait à ta peau. Tu ricanes bêtement avant de tirer le tissu servant de tshirt à Akira et tu le forces à bouger, à aller ailleurs et tu ne sais pas où : t'as trop mauvais sens de l'orientation et la piaule d'Akira n'était qu'un simple labyrinthe pour ta personne. Tu lèves ta tête en l'air, parce que ta petite taille l'oblige juste pour regarder l'asiatique.

- Le plan de travail n'est juste pas confortable pour mes fesses, alors qu'il y a largement mieux.

T'es petit, mais pas pour le moins rapide et extrêmement agile. Tu tentes un truc -quitte ou double, tu te faufiles derrière d'Akira afin de le pousser sur le canapé. Il devait bien ne pas tenir en place, lui aussi. Et ça fonctionne, t'es fier de ta connerie, fier de te dire que tu vas pouvoir te faire plaisir pour ton petit intérêt personnel. Alors tu te places juste au dessus d'Akira, en t'installant confortablement sur ses cuisses avant de poser ton index sous son menton pour faire relever légèrement sa tête.

- T'es pas le seul à être imprévisible, amor.

Tu lâches un rire lâche avant de planter tes canines dans le cou de ton cher compagnon. Tu ne sais même pas si t'es énervé, excité, heureux ... Y'a tout qui se mélange ? Oui, c'est sûrement ça. Tu places tes mains devenues froides sous le tshirt d'Akira, lentement et calmement. T'étais pas parti pour faire les choses à moitié mais ... Vraiment, tu vas le regretter.




Jeu 2 Mar 2017 - 20:54
DON'T LEAVE ME ( ALONE ) AND NEVER LET ME ( GO )
Cette proximité ; cette attirance ; depuis combien de temps l'avait-il recherché ? Akira n'en a plus aucune idée. Tout est brouillé, envoyé à des années lumières de ses pensées ; il ne sait plus vraiment, juste qu'aujourd'hui, ça lui est tombé sur la gueule, que c'est arrivé avec toi Gabriel ; comme ça aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre... Mais non. C'est toi ; juste toi. Tu viens occuper ses pensées et il se voit lentement s'effondrer dans une spirale sans fin ; les abysses d'un prémisse qui malheureusement le tire vers une fin. Parce que tu l'ouvres Gabriel, tu dis des choses qu'il imprime, mais dont il ne veut certainement pas prendre conscience maintenant et surtout pas dans son état. Tu l'aimes et il t'aime, c'est indéniable ; et c'est ça qui est putain de fou dans cette histoire. C'est arrivé de nul part, ça le transperce encore... Il y a son cœur qui t'appartiens, mais il comprend la suite de tes mots, les prend en considération. Oui, oui tu as raison Gabriel, un je t'aime, ça ne veut pas dire tout ça, mais il ne s'attendait pas à une fin pareille... Il est dans le mal ? En te faisant du bien, il est dans le mal, dans l'erreur ? Son sourcil se rehausse, preuve de son incompréhension ; perplexité visible sur son faciès un peu trop rosés par les effluves d'alcool qui commencent enfin à faire leur effets. Et il voit flou Akira, il ne sait pas trop ce qu'il se passe, juste qu'il hoche la tête pour dire qu'il est d'accord, qu'il comprend, qu'il accepte ; parce que de toute façon il ne peut pas faire autrement. Tes ongles griffent sa peau ; et Cerbère il s'évapore ; Akira il succombe à cette envie encore une fois de déposer ses lèvres sur la tienne ; marquant ta nuque par la puissance de ses crocs. Il pourrait te dévorer en cet instant, sans réfléchir, juste pour succomber à ses désirs ; mais non, tu le force à bouger du plan de travail, à te suivre. Alors il amorce la marche en rouspétant un peu, en marchant un peu pas droit, la vision un peu flou ; comme un mouvement de vague... La suite, il ne la voit pas venir Akira, mais y'a bien un son bizarre qui passe la barrière de ses lèvres ; qui sonne comme un hoquet de surprise.

Le voilà vautrer sur le canapé, un peu blasé d'avoir été renversé aussi facilement ; l'alcool et le joint qui montent, détraquant ses sens et ses réflexes ; totalement décontenancé... Tu placerais un couteau sous sa gorge en cet instant Gabriel, qu'Akira n'pourrait même pas le voir venir. Massant sa nuque avec légèreté, il attend, il attend que tu dises quelque chose et ça arrive bien plus vite qu'il ne l'avait imaginé... Imprévisible ? C'était sans doute le bon mot oui ; mais ça, la suite des événements, il l'avait présagé. Ton rire Gabriel à le don de l'agacer un peu, de le refroidir aussi ; car si tu vois la suite comme un jeu, il va vite falloir qu'il calme tes ardeurs. Aujourd'hui, tu ne vas pas être en position de force, mais en position de faiblesse et Akira, il se demande bien comment tu vas réagir à ça, quand il va te dévorer entièrement, te faire siens... Bizarrement, il en crève. Tes canines viennent se planter à un endroit de sa nuque qui éveil ses sens, ses lèvres sont désormais détruites par le poids de ses dents ; il mord, se contenant ; pendant un temps seulement ; avant de te relever, de t'attraper et de t'emprisonner de ses bras. Tu ne rentreras pas chez toi ce soir Gabriel. Tu resteras prisonnier de sa présence, de la chaleur de ses bras, de sa proximité hors normes ; et lui, il va s'abreuver de ton souffle, de tes soupirs, s'accaparer ton corps et ses formes ; apprendre. Parce qu'Akira en crève, parce qu'il en a envie et que c'est qu'un salopard d'égoïste. Il t'as pourtant prévenu, qu'il ne te laisserai pas t'échapper, qu'il n'allait pas te lâcher. Et il te porte de ses bras puissants, à la chaleur réconfortante et enivrante. Il dépose un baiser à la commissure de ses lèvres, avant de te les voler avec un peu plus de fougue ; et il se surprend lui-même en cet instant ; car ce n'est pas son genre d'agir ainsi, pas comme ça... Mais voilà, aujourd'hui, il veut succomber à ses désirs, à ses propres envies. Désolé Gabriel, mais t'es piégé. Et c'est en silence qu'il te dépose sur le lit, son regard cherchant le tiens dans la pénombre, éclairé seulement par un néon. Sa main vient caresser ton visage et c'est en se rapprochant qu'il te murmure dans un soupir. « L'imprévisibilité, ça va dans les deux sens... Désolé pour toi Gab' ; mais tu ne rentrera pas ce soir, je te kidnappe. » Un baiser pour scellé une future complainte ; non, il ne te laissera pas t'enfuir, pas comme ça, pas aussi facilement... Une bête assoiffée d'amour ; voilà ce que tu venais de réveiller ; voyons si tu étais prêt à assumer.

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Un bruit, léger, celui d'un téléphone qui vibre ; une chaleur manquante... Les mains trifouilles le dessous des couvertures, mais rien, aucune présence ; alors son propre corps se lève avec rapidité ; la tête en vrac, le cerveau un peu fatigué de devoir fonctionner aussi vite. Ses oreilles sont ouvertes en grand, mais à part les miaulements de Moriarty, il n'entend aucune présence. Gabriel, tu t'es vraiment barré Gabriel ? Sans rien dire ? Sans un mot sur l'oreiller ? L'appel téléphonique, ce n'est pas toi, ce n'est qu'une personne à qui il doit vendre encore quelques merdes... Mais pourquoi Gabriel ? Pourquoi t'es parti sans rien dire ? Et comment Akira à fait pour ne pas se réveiller ? L'incompréhension se lit sur son visage, mais personne n'est là pour contempler cette expression ; seulement son chat, qui grimpe avec rapidité sur son lit, se frottant à son torse, puis à son dos, réveillant de vils douleur provoquer par des griffures profondes... Les souvenirs reviennent et le manque se fait encore plus intense. Qu'est-ce que tu as fait de lui Gabriel ? Pourquoi son cœur tambourine aussi vite dans sa poitrine ? Pourquoi se serre-t-il autant ? Et pourquoi ses yeux deviennent-ils si humide ? Il pourrait pleurer Akira, mais il se contente de sourire, son visage caché dans sa main. Il ne t'as pas laissé rentrer hier soir, mais il ne t'as pas enfermé au petit matin ; c'était peut-être là, sa plus grande erreur. « Imprévisible jusqu'au bout Gabriel... »

You&Me // with gabouille // rp terminé // après jsp combien de temps // rip nous ptdr // jtm ♥
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