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Tous les chemins mènent au rhum - Juliet

Lun 6 Juin 2016 - 0:41
Où allait-il passer sa soirée aujourd'hui ? Voilà la question que Locke se posait tout en se baladant à Kolt. C'était d'ailleurs la question qu'il se posait tout les soirs après le boulot, et ce 4 années durant. Depuis le temps, il avait visité un peu près tous les bars du coin et fait connaissance avec pas mal de monde, pour le meilleur et pour le pire.
Un peu au hasard, ses pas le menèrent vers un bar dont le patron était l'une de ses connaissances. Une musique bruyante se faisait entendre même de l'extérieur, mais il finit tout de même par rentrer. Ça lui rappelait que le patron lui avait parlé d'une fille assez problématique qui travaillait pour lui. Peut-être qu'il allait l’embêter un peu tien.
À l'ouverture des portes, en plus de l'odeur de l'alcool, les narines de Locke furent attaqués par une fumée acre. Ah oui, c'était aussi un bar à narguilé. Locke n'avait jamais été vraiment fan de ça.
Quelques personnes le reconnurent et lui firent un petit signe de la main que Locke leur rendit. Il n'était pas un habitué à proprement parlé, mais il était passé ici assez de fois pour être reconnu par les vrais habitués. À vrai dire, quand on était habillé comme lui, c'est à dire avec un sweatshirt bleu et des pantoufles roses et qu'on faisait des blagues sur scène, on était facilement reconnaissable haha...Peut-être qu'aujourd'hui aussi, il allait monter sur scène si l'envie lui prenait de baisser la moyenne de Q.I de tout le bar.

Il ne vit le patron nul part, peut-être était il caché aux chiottes ou sous le comptoir, et décida donc de se poser sur une table vide. Il appela une serveuse habillée de façon outrageuse et lui dit avec son grand sourire habituel:

-Hey…
Ah. C'était la gamine dont lui avait parlé le patron. C'était quoi son nom déjà… ? Ju...Ju..Ah ! Belle Lucie!...Est-ce qu'il l'avait fait exprès ? Peut-être. J'ai horriblement soif et j'aimerais bien un remède.

ça tombe bien, parce que j'ai entendu dire que le rhum aide.


Dans les tables alentours quelques rires éclatèrent. Il n'y avait pas à dire, l'alcool pouvait faire rire à tout et n'importe quoi et c'était dans ce genre d'endroit qu'il avait le public le plus clément au monde. Quand il ne créait pas de bagarre en tout cas.
Mar 7 Juin 2016 - 21:53
La nuit battait a son plein dans le bar. L'ambiance était assez agréable et à la fois lourde à cause de l'alcool, de la fumée et des bruits divers. La pleine lune était au rendez-vous, dansant parmi les étoiles en éclairant la nuit noire. Un petit tas d'adolescents fumaient tranquillement devant le bar tandis que d'autres traversaient la ruelle sans y prêter attention. De la fumée s'échappait de cet endroit, la musique forte faisant vibrer la soirée ou casser quelques tympans. Le gérant n'était pas présent en ce moment même,  préférant la compagnie d'une jolie blonde plastifiée. Juliet siégeait au comptoir, accoudée tranquillement en regardant une autre fille faire le service. C'était une nouvelle, petite jeune fauchée qui ne savait pas ou aller sans diplôme. Elle avait une mine d'enfant et des yeux d'agneau, la peau blanche et les vêtements soigneusement repassés avec un fer de mauvaise qualité. La petite brune ne faisait pas attention a la foule, perdue dans son esprit tandis qu'un homme l'interpella vivement, la sortant de ses rêves éveillés.

"-Hey… Belle Lucie! J'ai horriblement soif et j'aimerais bien un remède.

ça tombe bien, parce que j'ai entendu dire que le rhum aide."

La foule peuplée - majoritairement d'homme -  présente dans le bar se mit a ricaner tel un enclos de porcs, tous assis sur leurs tabourets souffrants de devoir supporter leur masse. La musique avait augmenté de volume, laissant place a une atmosphere ambiancée ou se fondent des tas de conversations croustillantes. Le serveur posa un verre de rhum à ses cotés, attendant qu'elle aille servir au lieu de se la couler douce. Perchée sur ses talons d'une dizaine de centimètres, la demoiselle approcha en roulant des hanches. Les prunelles azurs vacillaient entre son minois et son look, ne sachant quoi penser des deux. Elle sentait une odeur de geek provenir de lui, examinant attentivement en un court instant chacun de ses détails. Les pantoufles roses qu'il portait lui sautaient aux yeux. Elle se demandait bien qu'es qu'un gars en pantoufle et sweat faisait ici. Mais ce qu'elle se demandait le plus c'était si les clients avaient rit a sa blague ou a sa présence ici. Les talons claquaient brutalement contre le sol froid du bar, le bruit étant à peine audible à cause de la forte musique qui perturbait déjà l'esprit. Elle posa le verre calmement puis s'approcha, encore plus près, a quelques centimètres seulement de son oreilles et vint chuchoter une phrase à peine audible si elle ne fut pas aussi près :

"Fait attention a pas être saoul après un seule verre, les types comme toi sont souvent pas très habitués a l'alcool."

Elle se retira alors, se posant sur le tabouret d'en face. En regardant ses pieds, elle sentait une douleur provenir de ses chevilles qui étaient maltraitées par les vilains talons. Quand elle releva enfin son minois vers celui de son partenaire de table, l'esquisse d'un sourire naquit sur son visage. Narquois, coquin, taquin, joueur, malsain.. Ils se ressemblaient tous chez elle. Sans aucune gêne, elle se servit dans le verre de rhum et but une légère gorgée, reposant ensuite le verre à sa place initiale. Elle ouvrit la bouche, sortant encore une fois des conneries :

"Qu'es que tu fais ici ? Monsieur Blague"

Un nouveau surnom. C'était devenu une passion chez la jeune femme visiblement. Une once de moquerie se faufilait tranquillement dans la phrase, vacillant entre chaque mot. C'est peut être quelque chose qui lui faisait du bien, de parler avec quelqu'un qui semblait un peu plus humain qu'elle. Il était tout de même loin d'être un "banal".
Tous les chemins mènent au rhum - Locke & Juliet


Spoiler:
Mer 8 Juin 2016 - 22:06
La musique embêtait quelque peu Locke. Elle était trop forte, lui rendant la tache d'écouter les conversations croustillantes alentours un peu difficile. Tant pis. Pas d’information hasardeuse et marrante à récupérer aujourd'hui.
Aux yeux de Locke, la jeune fille qui s'avançait vers lui avec un semblant de déhanché n'était encore qu'une enfant. À peine la vingtaine, et elle tentait déjà de se conduire comme une adulte. À vrai dire, dans une ville corrompue comme celle ci, les enfants malchanceux n'avait pas d'autre choix que d’être adulte avant l'age. Et cela désolait Locke.
Ce qui le désolait encore plus, c'était qu'il se sentait vieux en pensant cela, alors que de tout le bar, c'était sans doute lui plus immature et le plus enfantin.
Sur une note plus humoristique, il ricana quelque peu à la vue des talons de 10cm. Quelqu'un voulait que ses idées prennent de la hauteur.

-Fait attention a pas être saoul après un seule verre, les types comme toi sont souvent pas très habitués a l'alcool.

Locke ne sut si c'était une tentative de séduction, ou juste parce que le son était tellement fort que ça en était le seul moyen de communiquer. Il opta pour la tentative de séduction. Elle aurait très bien pu le dire à voix haute au lieu de le lui murmurer à l'oreille. Il haussa les épaules, aussi imperturbable qu'à son habitude :

-Bah. Je connais mes limites. La dernière fois que j'ai fini bourré, un bar entier a dû être vidé à cause de l'alarme incendie. Alarme incendie qu'on avait allumé pour couvrir les blagues que je débitais non-stop, heh. Toi par contre, tu devrais faire attention à ne pas te casser la gueule, la chute en serait fatale.

Depuis, le bar en question avait interdit l'entrée à Locke pour un bon mois.
Il finissait rarement saoul. Parce qu'il n'avait pas de raison de boire à outrance, qu'il faisait tout simplement attention à ne pas finir dans cet état, et qu'il avait tout simplement une bonne résistance. Mais parfois, rarement, entre amis, quand ça arrivait...il valait mieux ne pas être dans les parages.

La jeune fille but dans son verre sans aucune gêne apparente. Le sourire de Locke s’agrandit :

-Une serveuse qui a du culot. Je me demande ce qu'en dirait le patron.

-Qu'es que tu fais ici ? Monsieur Blague.

Locke pouffa. Non, pas parce que le surnom était drôle, loin de là. À vrai dire, même selon ses standards, ce surnom était quelque peu...naze ? Banal ? Sans humour apparent ?
Mais cela lui avait fait penser à une vielle série pour enfant appelé « Monsieur Madame » où chaque personnage était nommé selon son trait de caractère.
Il aurait préféré un « m'sieur blague à deux sous » qui aurait sonné un peu plus sophistiqué, où même un « tonton blagueur ». Bah.

-D’après toi, jeune fille? Il but une gorgée du rhum. J'ai l'habitude d'aller de bar en bar pour faire connaissance avec des gens et à vrai dire, j'avais rendez vous avec le patron, mais je vois qu'il n'est pas là. J'imagine que tu vas devoir me tenir compagnie à sa place ?
Si tu me trouves un surnom un peu plus imaginative que monsieur blague, je te paye un verre.
De jus de fruit. Mais ça, Locke le garda pour lui et seul un sourire moqueur pouvait se lire sur son visage. Tu peux utiliser mon nom, Locke, où tout autre chose. J’espère que toi et tes talons seront...à la hauteur.

Hrp:
Dim 12 Juin 2016 - 18:04
Malgré la douleur à ses pieds, la jeune femme avait fait un parcours sans faute jusqu'à sa place ; devant le magnifique geek au sweat bleu. Elle l'entendait déverser ce qu'il avait à dire. Décidemment, son esprit se demandait si c'était pas mieux de rester à rien faire que d'écouter un scientifique à pantoufles roses lui bourriner le crâne de diverses blagues futiles. Il se moquait de ses surnoms, sa conscience n'avait même pas prit en compte la remarque. A vrai dire, comment être imaginative à une heure tardive, dans un bar et à moitié saoule. Juliet se contrôlait - ou tentait - en état d'ébriété même si ça lui arrivait de déraper. En ce moment même, elle était un peu embarrassée de se retrouver avec un type pareil et savait qu'on allait lui lancer quelques remarques désagréables et gratuites de fréquenter ne serait-ce que pendant une soirée un intello. Après avoir bu toutes ses paroles, un goût amer se faisait sentir dans sa bouche - sûrement celui du rhum. Ce n'était pas sa boisson favorite mais elle avait besoin de s'hydrater.

"-Une serveuse qui a du culot. Je me demande ce qu'en dirait le patron.

"- Excuse moi pour le verre, je t'avais pas vu, phrase regorgeant d'ironie.

La demoiselle n'avait que le choix de répondre à ses critiques. Pour ce qui était du surnom, elle s'en fichait un peu, n'ajoutant rien à ce sujet. Sur son visage enfantin, on voyait se former un léger sourire habituel. Elle avait une posture assez décontractée en étant assise, le contraire des femmes aisées qui étaient, elles, droites au buste relevé. En réalité, elle se retenait de le gifler. Juliet s'imaginait déjà lui mettre une bonne raclée, rien de plus jouissif pour elle.

"-D’après toi, jeune fille? Il but une gorgée du rhum. J'ai l'habitude d'aller de bar en bar pour faire connaissance avec des gens et à vrai dire, j'avais rendez vous avec le patron, mais je vois qu'il n'est pas là. J'imagine que tu vas devoir me tenir compagnie à sa place ?
Si tu me trouves un surnom un peu plus imaginative que monsieur blague, je te paye un verre. De jus de fruit. Mais ça, Locke le garda pour lui et seul un sourire moqueur pouvait se lire sur son visage. Tu peux utiliser mon nom, Locke, où tout autre chose. J’espère que toi et tes talons seront...à la hauteur.

" - Si je serais à la hauteur ? Est-ce que mes talons dans tes bijoux de famille c'est à la hauteur ?

Elle ricanait. Son petit rire enfantin et à la fois perturbant se faisait entendre. Si le bar n'aurait pas été aussi peuplé elle aurait déjà exécuté ses paroles.
Tous les chemins mènent au rhum - Locke & Juliet

Mer 15 Juin 2016 - 23:54
- Si je serais à la hauteur ? Est-ce que mes talons dans tes bijoux de famille c'est à la hauteur ?  

Locke se contenta de sourire tranquillement à la plaisanterie qui faisait aussi office de menace. On l'avait menacé de bien pire, mais un coup dans les couilles faisait toujours hésiter. Et au vu du tempérament de la jeune fille, quelque chose lui disait qu'elle en serait capable pour un oui ou pour un non. S'il avait su, il aurait ramené une coque protectrice, haha. Il allait devoir faire attention à ne pas trop la provoquer.

-C'est à la hauteur de mes espérances...Oui, c'est un nom étrange pour une paire, heh. Bah, pas la peine d’être aussi violente pour une petite pique, jeune fille. Va pour M'sieur Blague donc. Tant qu'on y est, je n'avais pas vraiment de surnom pour toi, mais j'imagine que Casse-Noisette fera l'affaire.

Sourire narquois, et il croisa les jambes pour éviter une mauvaise surprise. Il n'allait pas lui faire l'honneur d’être sa première victime.
Qu'est ce qu'on disait sur le fait de ne pas trop la provoquer… ? C'était apparemment trop tentant pour ce vieux con.
Cela dit, ce surnom était plus flatteur que « casse-couille », titre que Locke ne comptait pas refiler pour tout l'or du monde.

Il fouilla dans sa poche et en sortit un bout de papier. Il vérifia que c'était le bon bout de papier, puis le fit glisser jusqu'à la jeune fille.

-Est-ce que tu connais plus ou moins ce bar là ?

Sur le papier en question était écrit le nom et l'adresse d'un bar que son amie tenait. L'Hirondelle.
Plus qu'un bar, c'était aussi…un bordel. Même si Locke n'était pas vraiment client de ce genre d'endroit, y boire était agréable et les filles y étaient sympathiques et menaient une vie respectable en toute sécurité. Peu d'endroit du même type pouvait se targuer d'avoir une bonne réputation. Vendre ses services dans la rue n'était pas vraiment protégé. La situation dans ce monde ci était même pire que dans l'ancien.
Locke se retint de pousser un long soupir. Il n'avait pas signé pour être recruteur, mais il avait promis qu'il enverrait à Ellie Fearon, la propriétaire et même une mère pour ses employées, de parler de son bar aux filles qu'il jugeait sur une voie dangereuse. Si elles y allaient ou pas, ce n'était pas vraiment ses affaires et il ne pouvait rien y faire.

Hrp:
Sam 18 Juin 2016 - 18:04

Durant sa petite discussion, elle sentait dans son dos quelques regards. Pas n'importe lesquels, les regards des alcooliques habituels du bars qui la mattaient. La femelle n'avait pas besoin de se retourner, elle savait. Ça lui est déjà arrivé que l'un d'eux vienne vers elle et la suive jusqu'à l'endroit où elle compte passer la nuit. Par chance, Juliet planquait une arme à feu pouvant encore servir à la défendre. C'est en menaçant l'un de ces crétins qu'elle devint "intouchable".. Pour le moment.

-C'est à la hauteur de mes espérances...Oui, c'est un nom étrange pour une paire, heh. Bah, pas la peine d’être aussi violente pour une petite pique, jeune fille. Va pour M'sieur Blague donc. Tant qu'on y est, je n'avais pas vraiment de surnom pour toi, mais j'imagine que Casse-Noisette fera l'affaire.

"Casse-Noisette". Plutôt original. A vrai dire, le jeune homme ne faisait pas que l'énerver. Il n'était pas habituel, ce qui suscitait en elle une certaine curiosité envers le trentenaire - qui faisait à ses yeux beaucoup moins -. Tandis qu'elle relevait la tête, un petit sourire pas comme les autres avait prit place sur sa frimousse gâchée par le maquillage.

- Mieux que Belle Lucie, se permit-elle d'ajouter un commentaire

Au fond, elle fut ravie d'avoir une discussion plutôt banale. Elle l'avait provoqué pour annoncer la couleur, lui dire clairement qu'il ne faut pas la sous-estimer. Il reprit la parole :

- Est-ce que tu connais plus ou moins ce bar là ?

L'Hirondelle, comment ignorer l'existence de ce fameux bordel. Le pot de peinture surnommé Juliet ne fréquentait pas beaucoup cet endroit malgré le fait qu'elle soit gangster. Elle préférait les petits bars inconnus ou elle n'était que de passage. Avec son caractère, mademoiselle ne faisait pas long feu avec son job. C'est bien pour celà qu'elle se prostituait pour avoir un peu plus de revenus. Sa réponse fut un simple hochement de tête.

Spoiler:

Tous les chemins mènent au rhum - Locke & Juliet
Mer 22 Juin 2016 - 23:42
Locke ne put s’empêcher de remarquer les regards que jetaient certains clients sur la jeune fille. Il n'en avait pas l'air derrière son air béat et son humour de demeuré, mais il était observateur. Étant un grand habitué des bars, il avait déjà observé ce genre de regards. Pas sûr lui, dieu merci, mais sur des serveuses mignonnes, en général. Il esperait pour eux qu'ils ne seraient pas assez débile pour s'attaquer à elle. Parce que même l'homme le plus menaçant ressemblerait à une fillette, une fois les noisettes brisées.
Et Locke était bien placé pour le savoir. Le titre de casse-couille ne lui revenait pas parce qu'il était simplement chiant.

Un simple hochement de tête vint répondre à sa question. Il s'était pourtant attendu à une remarque acérée.

-Bah. Continua-t-il après une autre gorgée qui lui réchauffa l'intérieur. Tu devrais allez voir la patronne de l'Hirondelle un jour ou l'autre, si jamais tu décides de vivre une meilleure vie et de pouvoir dormir sur tes deux oreilles. Ou si tu as simplement besoin d'aide. Elle prend soin de ses filles, tu sais. Un peu trop même. Et même si tu ne comptes pas y aller, parles en à d'autres personnes qui seraient dans une situation similaire à la tienne.

Parce que, dans cette ville, il n'y avait pas de police. Des cadavres apparaissaient chaque jour ci et là. Locke ne comptait même plus combien de fois il aurait pu mourir dans une petite ruelle sombre. Mais il réussissait à s'en sortir. Il était rusé, et chanceux. Mais ça pouvait ne pas être le cas pour bien d'autre. Cela dit, quelque chose lui disait que la jeune fille savait se débrouiller et avait des moyens de se défendre. L'écouter ou pas, elle était entièrement libre de ses choix, et ce n'était pas lui qui allait dire le contraire.
Aaaah. Ça ne lui ressemblait vraiment pas, tant de sérieux. Jouer les adultes était plus fatiguant qu'il ne l'aurait pensé.
Il s’apprêtait donc à faire une blague débile sortie tout droit de son cerveau pourri lorsque quelque chose attira son attention.

Il faillit recracher du rhum à la tronche de Casse-noisette quand il vit rentrer 2 personnes qu'il connaissait. Qu'il connaissait et qui ne lui voulaient pas que du bien.
Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde.
Ils ne l'avaient pas remarqué pour l'instant, mais combien de temps ça allait durer… ? Locke s'avachit encore plus sur sa chaise pour se faire moins remarquer, mais continuait à sourire, même si ce sourire était beaucoup moins éclatant qu'il ne l'aurait souhaité.
Qui a dit qu'il était rusé et chanceux déjà...?

Hrp:
Sam 25 Juin 2016 - 17:08

-Bah. Continua-t-il après une autre gorgée qui lui réchauffa l'intérieur. Tu devrais allez voir la patronne de l'Hirondelle un jour ou l'autre, si jamais tu décides de vivre une meilleure vie et de pouvoir dormir sur tes deux oreilles. Ou si tu as simplement besoin d'aide. Elle prend soin de ses filles, tu sais. Un peu trop même. Et même si tu ne comptes pas y aller, parles en à d'autres personnes qui seraient dans une situation similaire à la tienne. 

La brunette haussa des épaules, peu rassurée. Elle remit son sac à main bon marché sur ses genoux, s'assurant que ce dernier était bien fermé. Il n'était pas très grand, noir, a la fermeture un chouillat amochée. Ju' était assez maladroite avec ses biens et en prennait pas vraiment soin même si le sac avait assez bien survécu. Un mois c'est déjà beaucoup.

- Je verrais, finit-elle par dire, note moi quand meme le nom de la patronne. Il y a aucun endroit sûr ici de toute manière.

Au fond, elle savait qu'elle y ferait un tour. Elle ne voulait juste pas qu'il ait l'impression que son aide lui était utile. Detestant déjà remercier les gens alors remercier un intello, sans façon. L'adolescente à peine majeure passait rarement dans des lieux malsains qu'elle ne connaissait pas et évitait, toujours sur ses gardes. Pourtant, elle connaissait ces endroits obscurs par coeur. Elle toussa subitement.
Froncement de sourcils. Juliet lui prêtait de l'attention et le vit légèrement changer d'allure. La demoiselle ne se retourna point, se contentant seulement de faire bouger sa tête de quelques centimètres, évitant d'attirer trop l'attention des deux hommes. En vain, Casse-noisette ne voyait pas grand chose, soupirant.

- Il t'arrives quoi ?, lança t-elle dans la direction de Locke

La demoiselle ne semblait pas vraiment intéressée par ses affaires mais sa curiosité avait pris le dessus.  

Spoiler:

Tous les chemins mènent au rhum - Locke & Juliet
Mer 29 Juin 2016 - 22:15
Elle ne semblait pas convaincu, et c'était parfaitement compréhensible. Une perspective de tranquillité dans cette ville était toujours mise à rude épreuve sans les connaissances adéquates. Cette première rencontre lui permettrait d'avoir plus de contacts pour l'avenir. C'était ce qu'il espérait en tout cas. Il n'était pas vraiment un professionnel sur le sujet. Sur une liste de personne à qui demander conseil, il serait sûrement le dernier.

- Je verrais, note moi quand même le nom de la patronne. Il y a aucun endroit sûr ici de toute manière.

Aucun endroit sûr, c'était bien vrai. Ce bar en était un parfait exemple. Il était en sécurité il y avait à peine 1 minute, et était désormais dans la mouise. Il marqua le nom d'Ellie Fearon sur le papier et son numéro de téléphone sur le papier.

-Mon numéro, si jamais tu as besoin de quelque chose. Et sache qu'il existe toujours des endroits plus sûr que les autres, ça tu peux me croire. Répondit il en gardant son sourire insolent. Mais pour l'instant, je ne peux qu’être d'accord avec toi.

Dans un autre bar avec des tas de connaissances, il n'aurait eu rien à craindre. Mais ici, il ne connaissait pratiquement personne. Personne qui se lèverait pour l'aider en tout cas. Satané patron, jamais là quand on avait besoin de lui.

- Il t'arrives quoi ?

Bien sûr qu'elle allait se poser des questions en voyant comment Locke se ratatinait sur sa chaise.
Pour l'instant, les deux hommes s'étaient assis. D'ailleurs, ils marchaient encore bizarrement.
Locke but une autre gorgée de sa boisson, puis avec son talent de conteur il reprit:

-Laisse moi te raconter une petite histoire. Peut-être véridique, peut-être inventé.
Deux hommes, assez baraqués, moches, plutôt violents et rancuniers sont dans une rue sombre dans l'attente d'une victime. Dans cette rue sombre, un énergumène en pantoufle qui ressemble à un clochard sans travail passe, et ces deux hommes contre toute logique lui demande quand même son porte-feuille. L’énergumène qui en a l'habitude leur envoi des boules puantes dans la gueule et leur brise les testicules. Pendant qu'ils se tortillent sous la douleur, ils sont assommés par ce démon et à leurs réveils, devine quoi ? Ils n'ont plus d'argent dans leurs porte-feuilles, puent comme la mort, sont en caleçons, et ont «suceur de fromage de chèvre avarié » marqué sur le visage au feutre indélébile.
Bien sûr, toute ressemblance avec la réalité est tout à fait fortuite.


Il fit une petite pause, observant du coin de l’œil les deux individus. Ils avaient encore une bosse sur la tête et des traces de feutre sur la face. Locke se demandait  s'ils se souvenaient encore de lui, ou s'ils se souvenaient de son visage. Ça c'était passé en pleine nuit après tout. Et un coup dans la tête pouvait jouer avec la mémoire, surtout qu'ils avaient eu l'air un peu ivre.
Quoique, le visage de Locke était difficilement oubliable, avec ce sourire constant et ses yeux fatigués.

-Maintenant, petit quizz pour voir si tu as suivi: penses tu que ces deux hommes diront bonjour au salopard qui leur a coupé tout espoir de devenir papa et qui les a ridiculisé, ou lui péteront ils la gueule jusqu'à ce que mort s'en suive ?

Hrp:
Jeu 30 Juin 2016 - 21:26


D'un geste farouche, ses doigts prirent le papier et le rangèrent dans sa petite sacoche noire. Elle lui fit un petit sourire en coin à sa remarque. Souvent, c'est elle qui donnait son téléphone, pas le contraire. Et encore, c'était un faux numéro. Une nouvelle playlist avait retentit, le volume ayant baissé un peu. Un homme se leva tennant en main sa cigarette et vint rejoindre un petit groupe de filles qui rigolaient comme des baleines.

- Tu sais que j'ai plus de téléphone depuis un bail ?, dit-elle en pouffant un instant, mon dernier n'a survécu que trois jours car je n'avais pas d'endroit où le charger.

En humidifiant ses lèvres avec le fond de rhum qu'il restait dans le verre, le goût horrible de la boisson la fit grimacer. La brune avait fortement l'impression que ses lèvres ont perdu leur teinte rougeâtre. De son sac à main qui se trouvait sur ses genoux, elle sortit un petit miroir ovale ainsi qu'un rouge à lèvre pétant. Il semblait coûter assez cher, sûrement quelque chose qu'elle a volé. Agile et habituée, elle se regarda dans la glace en coloriant ses lèvres d'un pourpre voyant. En réalité, la jeune femme faisait ça seulement pour observer la tête des personnes qui se trouvaient derrière elle pour tenter de localiser les deux acolytes qui avaient tenté de raquetter son partenaire, le geek. Après avoir plus ou moins écouté l'anecdote, elle haussa un sourcil.

- J'arrive pas à te croire quand tu me dis que t'as réussis à semer deux colosses. Bravo Mr. Blague, lui lança t-elle avec ironie

Grand come back du surnom peu original. Au final, elle avait pas grand chose à craindre. C'était sûrement des personnes de sa diaspora. Même si elle savait que trop faire la belle devant des gangsters était pas une bonne idée, elle pouvait au moins se permettre de leur parler afin de les avoir dans son camp. Recevoir un peu d'herbe, de quoi se défendre.. On ne peut faire confiance à personne dans ce coin pourri mais on peux obtenir de quoi survivre encore un peu. Ses petits yeux se posèrent avec un air insistant sur le verre vide qu'elle avait vidé à contrecoeur. La demoiselle espérait quelque chose de sucré comme breuvage et fut déçue après avoir fini la boisson de Mr. Blague.

- Ils te tueront que s'ils en ont l'occasion. T'attend quoi pour me filer les sous pour le rhum, mon déplacement et le temps que je t'offre ?, petit sourire gratuit

Juliet allait réutiliser ces sous pour payer sa propre boisson. Tout sauf du rhum, alors.. elle prendra du rhum. C'est malheureusement la seule chose potable dans ce bar. De toute façon, il avait pas le choix. Il devait payer ou elle appellerait les deux bonhommes qui seraient prêts à lui briser son visage de petit con.

Tous les chemins mènent au rhum - Locke & Juliet
Lun 4 Juil 2016 - 23:54

-Tu sais que j'ai plus de téléphone depuis un bail ? Mon dernier n'a survécu que trois jours car je n'avais pas d'endroit où le charger.


Plus de téléphone...depuis un bail ? Les jeunes de nos jours ne sont pas sensés péter un câble et à mettre le monde sens dessus dessous pour ça en temps normal ? À son époque et dans son monde, ça aurait été le cas.
Il remarqua que le miroir de Juliet était dirigé vers les deux brutes. Ooh. Elle savait se débrouiller. Locke aurait fait la même chose, mais avec son téléphone.

- J'arrive pas à te croire quand tu me dis que t'as réussis à semer deux colosses. Bravo Mr. Blague.

Il était vrai que nombreuses seraient les personnes à douter de la véracité de son histoire. Et à raison. Mais ceux qui le connaissaient vraiment savaient qu'il était capable des pires saloperies et des exploits les plus improbables.
Et puis, l'alcool lui avait facilité la tache, et il avait employé une arme dont la jeune femme devait être assez familière…
Non, pas la destruction de testicule, mais du fait d’être sous-estimé.

-Je les ai semés oui, et j'aimerais éviter de récolter le fruit de mes efforts maintenant. Blagua-t-il. Bah quoi ? Il devait honorer son surnom, non ? Je pourrais t'apprendre deux ou trois autres astuces, une autre fois.

Il avait toujours pensé à avoir deux ou trois apprentis à qui apprendre à faire des mauvais tours, heh. Peut-être lancerait-il une demande sur le net quand il en aurait l’occasion?  
Locke se mit à observer le verre vide avec un léger soupir. Il n'avait pris que quelques gorgées et on ne lui avait même pas demandé son avis. Pas qu'il s'en souciait vraiment cela dit. Au final, il aurait vraiment dû lui commander un jus de fruit. Et la bouteille entière.

- Ils te tueront que s'ils en ont l'occasion. T'attend quoi pour me filer les sous pour le rhum, mon déplacement et le temps que je t'offre ?

Le but était justement de ne pas leur en donner l’occasion. Quoique, avec ses talents d'embobineur et de fouteur de merde, en plus de l'alcool qui tournait à flot, il pourrait tourner ça en une bagarre généralisée. S'il avait été seul.
Mais cela l’embêterait d'envoyer à la patronne de l'hirondelle une jeune fille avec des bleus et des dents en moins. Autant ne pas la mettre en danger inutilement, même si elle aurait été parfaitement capable de se démerder. Sans parler du patron qui lui ferait la gueule pendant quelques semaines.

Il sortit de l'argent de son porte-monnaie et le déposa sur le table. Locke faisait un point d'honneur à ne jamais laisser d'ardoise. Quand il avait de l'argent sur lui en tout cas.
Petite précision, ce n'était pas vraiment SON argent.

-Avec les compliments des deux gorilles rasés. Tu peux garder la monnaie, comme pourboire j'imagine, même si le service était à désirer. Petit sourire moqueur, puis il redevint sérieux. Enfin, aussi sérieux qu'un Locke Melborn puisse être, c'est à dire avec un sourire en coin. Maintenant, sortir par la porte principale serait un peu trop risqué, y'a pas une sortie de secours?
Sam 9 Juil 2016 - 10:07

Si ses parents étaient toujours en vie, elle aurait déjà fait sa petite crise depuis bien longtemps pour un simple gadget tactile qui lui servirait plus à se divertir qu'a téléphoner. Ju' n'était pas si conne que ça et avait adopté des techniques dignes d'une reelle epsionne pour s'en sortir. Le rouge à lèvre teaser, les bottes roquettes.. Non, n'abusons pas.

- Toi ? M'apprendre des techniques ? Je connais déjà tout, retroqua la donzelle avec fierté et surtout avec beaucoup de modestie.

Elle n'était pas aussi douée mais avait tout de même des petits tours dans son sac. La petite main blanche de Ju' glissa sur la table et vint ramasser les piecettes, l'air satisfaite. Même s'il aurait tenté quoique ce soit, elle aurait réussit à s'en sortir plus ou moins intacte - ou presque. Se faufilant rapidement à quatre pattes sous les tables jusqu'à la sortie de secours plus proche, la seule technique qu'elle aurait adopté.

- Mmmh.. Laisse moi réfléchir un instant, la brune fit mine de réfléchir sérieusement puis pouffa, tu es réellement en train de me demander de t'aider ? J'sais paaaas.. J'hésite tout d'un coup !

Les prunelles indigos de Juliet s'étaient plongées dans celles de Locke, sa frimousse remplie d'encre dégageant une certaine allure vicieuse. Elle se voyait mal aider un geek ou même lui rendre service. Mais quelque chose lui disait qu'il était capable de se venger d'une manière peu comode.
Spoiler:
Tous les chemins mènent au rhum - Locke & Juliet
Mar 12 Juil 2016 - 17:24
Locke eut un sourire crispé en entendant la réponse de la jeune fille. C'est fou comme les gamins étaient mal élevés et peu coopératives de nos jours.
Enfin. Ce pseudo-adulte aurait peut-être répondu la même chose.
Qu'est-ce qu'elle recherchait ? De l'argent contre l'information ? Ou peut-être juste pour embêter le pauvre trentenaire. Et cette raison là, il pouvait parfaitement la comprendre.
Aaah. Il avait changé d'avis. Il avait fait ce qu'il avait à faire ici.

-Je vois. Tu n'as pas envie de m'aider. Alors ne le fais pas. J'imagine que je vais devoir passer par la porte principale, ou t'obliger à m'indiquer la sortie de secours…Il eut un grand sourire satisfait à cette pensée. Bah. En attendant, contente toi de….Il vit les deux hommes le remarquer. Ils discutèrent un instant, puis se levèrent : rester silencieuse, et d'admirer le spectacle.

Il leva la main prestement et siffla une autre serveuse :

-Un verre de votre rhum le plus fort, rapidement s'il vous plaît. Et un jus de fruit qui glisse bien...euh, dans la gorge.

Les deux hommes marchèrent vers lui avec des regards meurtriers. Ils ne semblaient de toute évidence pas ravi de revoir celui qui les avait ridiculisés.
Locke fit mine de ne pas les remarquer arriver à leur table. Une table que Locke avait parfaitement choisi. À leur droite se trouvait une table que deux asiatiques occupaient. Souvent, les diasporas avaient leur propre bars. Mais parfois, certains clients se baladaient dans des bars mixtes, parce que c'était plus drôle, et qu'il y avait possibilité de baston, chose qui n'était pas rare dans les environs.
Une voix grave et menaçante résonna soudainement:

-Toi. Viens dehors, on a des comptes à régler.

Locke sursauta, et regarda dans leur direction lentement avec un sourire béat :

-Gné ? V...Vous parlez à moi ?* hic* On s'connait mon pote? Il se tourna vers casse-noisette. Et toi, tu les connais, poupée?

Oui. Locke jouait le bourré. Et à la perfection. Il observa de plus près les deux brutes et se retint d'éclater de rire. Ils semblaient pour l'instant calme, mais il voyait une veine prête à éclater au niveau de leur tempe.

-Bon, vous semblez m'chercher des noises. V'savez, j'en ai pas l'air, mais j'pourrais faire partie des Iwakasi-rengo, vous feriez bien de ne pas me chercher des problèmes, *hic*. Tu vois mes potes là bas, ils pourraient te péter la gueule avec du karaté.


Ils regardèrent les asiatiques derrière eux qui rirent aux inepties de l'homme ivre. Avec un sourire moqueur, la plus grande des victimes de Locke déclara :

-On en a rien à foutre, on a peur de personne chez les gangsters, surtout pas des chintoks. Maintenant viens dehors avec nous, sinon on te pète la gueule ici et maintenant !

Les asiatiques, fumant leurs chichas et un peu rouge à cause de l'alcool n’apprécièrent pas l'attitude arrogante des deux hommes, de toute évidence.
C'est à ce moment là que la servante revint à la table avec les boisons demandés. Elle les déposa et fila sans demander son reste. Tout le monde devinait que la tension montait.
Locke porta un verre à ses lèvres mais l'un des gangsters le prit et le jeta à ses pieds, rependant le jus de fruit sur le sol.

-Pfff, Cao ni ma de bi! Dit Locke avec un accent à chier.

-Hein ?

-Va niquer la chatte à ta mère. Traduisit un asiatique en éclatant de rire.

Le colère monta d'un cran et un poing partit dans la face du scientifique qui tomba à terre. La chose qu'ils ne remarquèrent pas tout de suite, c'est que Locke avait amorti le coup avec sa main. Mais ça faisait quand même sacrément mal.

-Lève toi, j'en ai pas fini avec toi. Je vais t'arracher les couilles devant tout le monde

-Ok ok. Dit Locke en se relevant tant bien que mal. Toute trace d'ivresse avait disparut. Au lieu de ça, il dit en jetant un clin d’œil à la serveuse qui allait voir son bar se transformer en zoo : Maintenant, devant témoins, c'est de la légitime défense et c'est moi la victime, pas vrai ?

-Qu'est ce qu'il marmonne ?

-Je ne marmonne pas, je rhum-ine. Heh.

Avant que la blague ne monte au cerveau des deux costauds, Locke brisa son verre rempli d'alcool dans la tronche du gangster et le poussa sur son camarade. Il n'avait pas assez de force pour les faire tomber à la renverse, mais le jus par terre leur fit perdre l'équilibre et ils se vautrèrent sur la table des asiatiques indignés, renversant boissons et chichas un peu partout.

-J'vais t'écorcher vif! Beugla l'agresseur – ou la victime ? -.

Locke eut un grand sourire en sortant un petit paquet de sa poche.

-Et toi tu vas brûler vif.


Il leur lança…une allumette, et du feu se répandit sur les vêtements imbibés d'alcool de l'un des gangsters. Est-ce qu'il en mourra? Noooon. Mais il aura quelques brulures. En 3 pas, Locke frappa du poing l'alarme incendie qui se trouvait non loin.
Il choisissait toujours une place près de l'alarme incendie, au cas où.
Imaginez la scène: Un gangster qui se bat contre 2 asiatiques ivres soi-disant amis de Locke pendant que son copain est occupé à éteindre le feu de ses vêtements tout en protégeant son visage, le tout avec la douce musique de l'alarme incendie en feu accompagné d'un peu d’électro et d'alcool hautement concentré dans le sang de la plupart des clients, qui pour certains ne pouvaient pas se piffer personnellement ou pour cause de diasporas ennemis.
Ça suffisait clairement à alimenter une bagarre et du chaos, non ? En tout cas, des cris montaient déjà. Il crut même entendre un "Bastooooon!" non loin.
Il ne lui restait plus qu'à filer en douce en profitant du bazar, et éviter les poings perdus.

Hrp:
Mer 13 Juil 2016 - 16:16

En réalité, elle était pas si méchante que ça. S'il aurait insisté ne serait-ce qu'un peu, il aurait eu sa réponse et n'aurait pas provoqué une bagarre générale dans le bâtiment. L'argent l’intéressait, certes, mais l'envie de l'emmerder jusqu'au bout était une option beaucoup plus alléchante.

-Je vois. Tu n'as pas envie de m'aider. Alors ne le fais pas. J'imagine que je vais devoir passer par la porte principale, ou t'obliger à m'indiquer la sortie de secours…Bah. En attendant, contente toi de…. rester silencieuse, et d'admirer le spectacle.

La brune l'écouta attentivement avant de répendre un petit sourire sur sa frimousse. "Observer un spectacle ? Amusant." Les deux brutes venaient de le démasquer. Quel dommage !

- Quel spectacle ? Celui où tu te fais péter la gueule ? Ça me va.
-Un verre de votre rhum le plus fort, rapidement s'il vous plaît. Et un jus de fruit qui glisse bien...euh, dans la gorge.

Qu'avait-il en tête ? Allait-il sérieusement leur offrir un petit verre, ambiance peace&love ? Ou simplement se saouler pour se mettre un peu plus à l'aise ? Le questionnant du regard, elle haussa un sourcil. La haine envers le geek était facilement visible sur le visage du baraqué et de son acolyte.

-Toi. Viens dehors, on a des comptes à régler.

-Gné ? V...Vous parlez à moi ?* hic* On s'connait mon pote? Et toi, tu les connais, poupée?

Rire insolent de sa part. "Petit mémo : gifler le geek pour m'avoir appelée poupée". Il semblait totalement défoncé alors que pourtant, il n'a à peine bu que la moitié de son rhum. Même une petite fille de douze ans tiendrait mieux que ça. Comédie, cent pour cent.

-Bon, vous semblez m'chercher des noises. V'savez, j'en ai pas l'air, mais j'pourrais faire partie des Iwakasi-rengo, vous feriez bien de ne pas me chercher des problèmes, *hic*. Tu vois mes potes là bas, ils pourraient te péter la gueule avec du karaté.

-On en a rien à foutre, on a peur de personne chez les gangsters, surtout pas des chintoks. Maintenant viens dehors avec nous, sinon on te pète la gueule ici et maintenant !

Ju' fixa un instant les deux brutes et eu honte de leur comportement. La seule chose qu'elle attendait était qu'ils tabassent cet intello pour lui montrer qu'il ne faut pas se moquer de sa diaspora. Une petite pensée dans sa tête lui disait que ce qui allait se passait était exactement le contraire. "Devant les chintoks en plus. Putain la honte.."

-Pfff, Cao ni ma de bi!
-Hein ?
-Va niquer la chatte à ta mère. Traduisit un asiatique en éclatant de rire.

Les éclats de verre ne firent pas de mal à la jeune fille mais une petite tâche de jus avait atterrit sur sa jambe dénudée, soupir. Charmant, il savait parler aux brutes celui là. De toute façon, elle n'aurait pas dit mieux.

-Lève toi, j'en ai pas fini avec toi. Je vais t'arracher les couilles devant tout le monde
-Ok ok. Maintenant, devant témoins, c'est de la légitime défense et c'est moi la victime, pas vrai ?
- Qu'est ce qu'il marmonne ?
-Je ne marmonne pas, je rhum-ine. Heh.

Casse-noisette sursauta légèrement, "Sacré geek celui-là". Après tout, son plan avait fonctionné, maintenant, il va falloir rapidement s'échapper par l'issue de secours si elle ne voulait pas se prendre des tabourets ou des verres dans la tronche. Sa sacoche ébène fermée, elle était prête, ne maquant tout de même pas un seul détail du spectacle que lui offrait le petit vieux aux cheveux blancs.

-J'vais t'écorcher vif!
-Et toi tu vas brûler vif.
Le feu jaillit. Avant qu'il ne s'avance vers le bouton rougeâtre, elle lui cria :
"- Bof ! Peu mieux faire, monsieur le génie !

L'alarme incendie s'était enclenchée. C'était un peu l'alarme qui disait à la demoiselle qu'il était temps de partir. De toute manière, elle était déjà prête à partir, elle se leva et se dirigea vers une petite porte au dessus de laquelle un panneau indiquait : Accès interdit. Juliet perdit Locke de vue mais ne semblait pas vraiment inquiète pour lui, savant qu'il s'en sortirait. Le son strident lui avait déjà percé les tympans, hors de question d'y rester plus longtemps.


Tous les chemins mènent au rhum - Locke & Juliet
Mer 20 Juil 2016 - 1:52
Locke évita de justesse un verre qu'on avait lancé au hasard. Encore une bagarre à ajouter à son palmarès d'enfoiré. C'était le genre de quotidien dangereux dans lequel vivaient les gens du coin, et le genre de quotidien dangereux dans lequel ce fouteur de merde immature s'amusait le plus.
Mais « peux mieux faire » hein. Locke aurait aimé voir la jeune fille à sa place. Mais il ne pouvait pas la contredire. Il aurait en effet pu mieux faire, s'il avait prévu le coup un ou deux jours avant, et non 5 minutes avant.
Il jeta un coup d’œil à la porte principal pour malheureusement voir qu'elle était bloquée par la multitude de personne qui s'y engouffrait et qui y restaient coincés.
Il finit par apercevoir Casse-noisette filer en douce vers une porte avec marqué dessus « Accès interdit ». Quel enfoiré de patron. Qui irait mettre ce panneau là à la place du « sortie de secours » ?
Si jamais une inspection avait lieu, il serait envoyé en prison ! Quoique, il n'y avait pas vraiment de loi dans ce monde.

Tout en se faufilant vers la porte qu'avait emprunté Juliet et en faisant profil bas, Locke ne put que remarquer l'état dépité des serveuses qui avaient eu le professionnalisme, l'idiotie, ou le courage de rester. Elles voyaient les verres brisés et les contenus renversés qu'elles allaient devoir laver quand tout serait terminé. Il se sentait toujours un peu mal pour ces personnes innocentes et irait probablement s'excuser auprès d'eux un jour ou l'autre pour ce petit désagrément, avec des gâteaux qui leur ferait oublier l'envie de l'éventrer vivant.
Du moins, c'est ce qu'il se disait toujours.

Rapidement il fut dehors et respira un bon coup l'air frais de la nuit. C'était bien plus agréable que de respirer la fumée à l'intérieur. La fumée des chichas, hein.

-Pfiou...Il remarqua Casse-noisette. Euh...désolé d'avoir mis le bar à feu et à sang. Et de peut-être te mettre sur la paille. Oh. Et aussi de t'avoir appelé poupée. Sans rancune ?

Il offrit en guise d'excuse supplémentaire son sourire le plus charmeur, mais il s'attendait quand même à une baffe ou deux. Et peut-être même à un coup dans son appareil de reproduction. Raison pour laquelle il referma un peu ses jambes.
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