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boom clap the sound of my heart (and also a gun) | ft. Blanche

Jeu 14 Fév 2019 - 12:08
boom

ft. Blanche
La routine s'est tranquillement installée pour toi et Blanche, et même si c'est probablement la première fois de ta vie que tu penses quoi que ce soit de positif à propos d'une routine quelconque, ça l'est. Tu aimes revenir ici pour la trouver, et même si la proportion de poil de chien sur le parquet a doublé, ça te dérange pas trop et elle, well, elle le voit pas. Troy prend exemple sur Leroy, aussi, et ça a vaguement calmé son tempérament. Honnêtement, t'as absolument rien à te plaindre. Et à mesure que tu peux voir son sourire dès que tu reviens de bosser, t'as ton affection pour Blanche qui s'épanche dans ta poitrine et qui va lécher tes côtes de l'intérieur, et tu sais que ça ne fait pas hyper longtemps que vous êtes ensembles mais t'es pas du genre à douter & t'es très têtue, quand même, alors tu te demandes un peu quand est-ce que tu vas l'épouser.

T'es pas pressée. Ça peut vous prendre un long moment, encore. Mais plus tu vis, moins tu te vois écouler tes jours sans elle. Tu t'es jamais vraiment sentie comme ça - enfin si, peut-être, presque. Mais avec Taylor, c'était pas pareil. Dans ce temps-là, t'étais pas quelqu'un que tu pouvais lui promettre sans en mourir de culpabilité. Là, t'as les épaules et la colonne droites, et tu sais qu'avec Blanche tu vas toujours monter plus haut, et que c'est plus vraiment une question d'la mériter, juste d'être là avec elle. Tu y penses souvent. Là, pendant que tu half-wrestle Troy et que t'essaies de nettoyer ton glock, tu y penses. Vous vivez même pas ensemble, mais c'est tout comme. Elle a les clés de l'appartement et à ce que tu saches elle sait trouver son chemin (et sinon, elle a ton téléphone au bout des doigts et elle sait qu'à tout moment, tu vas accourir), alors tu considères plus vraiment que tu vis toute seule. C'est mieux comme ça. T'aimes pas le silence.

Tu souffles pour enlever le poil de chien de quelque partie de ton glock et tu grognes « Troy- fuckin'- leAVE ME ALONE » mais il comprend pas. Il a jamais compris. Il a de la chance que tu l'aime, ce chien - bon, pas que y'aie quelque chance que ce soit que tu ne le fasses pas. Tu lui souffle dans la face pour le faire chier. Il essaie de mordre l'air. Tu te marres de lui. Puis tu le repousse pour la énième fois, et cette fois il comprends le message parce que il s'en va se coucher sous la table en trottinant & avec un petit huff faussement insulté. « Dumbass. Stupid trash baby. » tu lui lances avec un sourire qui dévoile tes canines, sans le regarder parce que t'es censée nettoyer le gun, là, putain.

T'entends la porte se déverrouiller, et tu sautes sur tes pieds sans lâcher le glock, puis tu t'élances et t'es devant la porte avant même que Blanche aie fini d'entrer. « Babe! » Tu lui attrapes la main avec la tienne de libre, tu la tires vers toi et tu la dip down, avec ton autre main (avec un morceau de glock dedans, ce qui est peut-être vaguement inconfortable, mais fuck it) à son dos pour la soutenir, et tu l'embrasses comme si tu l'avais pas vu depuis trois mois parce que t'as pas envie de te retenir. Tu te retires du baiser avec un sourire fauve; « 'day? » Tu parles tellement vite que c'est comme si tu disais pas le 'good'. Mais bon, elle est habituée maintenant, non?
ϟ NANA
Mar 25 Juin 2019 - 0:54


Une autre routine s’est installée dans ta vie sans presque même que tu puisse t’en rendre compte, aussi normale et magnifique qu’elle se déroule. Ton quotidien se trouvait autrefois rythmé par les mêmes trajets (travail, maison, parents, n’oublions pas le travail), les mêmes habitudes pour ne pas risquer de se mettre en danger et fermer la porte à cet inconnu là-dehors attirant mais beaucoup trop imprévu pour ton cheminement calme et prudent, la seule habitude restant ton deuxième foyer et ta seconde famille d’adoption de temps à autre ; maintenant, tu passes presque plus de jours chez Lorelei que dans tes propres quartiers, Leroy te tire presque dans le droit chemin pour aller jouer avec Troy et tu commences à te sentir petit à petit chez toi avec cette fille. Bien sûr, sa place est encore bourrée de secrets et d’agencements de meubles traîtres surtout, mais c’est comme retourner vers un foyer chaleureux, animé et accueillant (et lumineux, quoi qu’on en dise) où réside l’esprit rebelle le plus charmant qu’il t’ai été donné de croiser. Quelques mois à partager comme qui dirait sa vie, et tu en viens à te demander quand elle a agréé à ton envahissement progressif de ton espace –ou quand tu l’as laissé crasher dans ton espace vital sans aucune retenue et avec le plus grand des plaisirs. Toi qui craignait par automatisme de risquer de la voir agacée, voir lassée de toutes les restrictions que ton handicap impose parfois, tu es agréablement surprise sans oser l’évoquer : cela fait quelques temps que vous sortez ensemble depuis deux semaines, mais tu commences à ne pas réellement envisager de ne plus jamais la côtoyer.

Tu peux être sûre qu’elle t’attendra de pied ferme à chaque répétition tardive, que tu n’auras souvent même pas à la prévenir, et qu’elle te permettra de clore chaque journée à ses côtés dans une sécurité toute neuve. La nouvelle clef sur ton trousseau est arrivée comme par magie, c’est ce que tu aimes répéter à Clare. Un horaire de basse saison te faire arriver chez elle relativement tôt pour une fin d’après-midi, et tu déverrouille les deux portes avec la force de l’habitude : moins pressée par la boule de poil empressée dès qu’il s’approche de son nouvel acolyte, et qui est cantonné chez tes parents pour une fois. A peine le temps de poser ta canne et ton sac à dos à terre, dans l’entrée, un début de « C’est moi ! » entonné par habitude coupé net qu’une tornade joyeuse t’entraîne dans un swing maîtrisé qui t’en fait perdre ton chapeau. Elle t’a manqué, depuis la dernière fois, quelle surprise. Plus romantique que dans cette comédie que vous avez regardé ensemble, tu te demande une fois de plus comment tu as pu faire sans elle, avant, sans tout ; tu veux retourner l’embrasse avec la même vigueur, garder une main de sa joue vers ses cheveux, une autre agrippée à elle pour ne pas glisser, mais tu finit par éclater de rire tellement ses entrées et gestes sont magnifiques et impromptus. Sans même qu’elle puisse te redresser alors qu’elle semble tenir quelque chose dans ton dos, son visage reste à quelque centimètres, et tu te permets de chuchoter. « « Way better now.» Si tu dois rougir, autant que vous soyez deux. « Ne me laisse pas tomber s’il te plaît» Tu es moitié sérieuse, moitié riante, le sol est quand même très près. Ta main glisse le long de son bras quand elle te relève, et tu veux finir par tenir les siennes mais rencontre l’objet précédemment serré contre toi à la place. Tu ne reconnais pas le relief, mais le froid du métal, et sa lourdeur dans ses paumes. Tu retires les tiennes un peu brutalement avec un ridicule glapissement étonné, qui retire aussi brusquement le sourire de son visage. « Qu’est-ce que tu tiens ? »


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