Nikolai Vodanov
Caractère
il est brut et minéral, puis contondant // opaque puis transparent // revêche et sombre et associable // méfiant et instable et détaché // (mais quelle intensité dans la haine, et quelle concentration dans la rage ! (tristement banale amertume que celle-ci)) // peut-être trouverait-on la capacité de plaindre la souffrance qu’il exsude s’il n’était pas si létal // dépouillé de routine // au cynisme plus abrupt que caustique // la brûlure du gel trop intense (la fin creuse de l’explorateur polaire aux extrémités déjà mortes) // la sauvagerie sans borne de la lame de fond, et l’éclatement du vaisseau qui s’en est allé s’ouvrir la cage thoracique sur les rochers affleurants // toutes les catastrophes naturelles dégoulinantes d’un marasme à l’humanité répugnante // ne se sent plus vivre que dans le combat // crache sa rancœur comme il respire // fils de la ville // la finitude de Pallatine la lui rend artificielle et dérangeante, sans qu’il sache trop reconnaître la source de cette sensation, venue nicher au sein de ses anxiétés // a laissé tout us de sa volonté à celui envers qui il se considère redevable // consacre son once restante de droiture à sa diaspora // se considère comme un projet inabouti, et ce sur tous les fronts // solide et indéfectible où il se voudrait éparpillé en tessons ensanglantés au sol // fébrile et brisé où il se voudrait fonctionnel et capable
Age: 33 ans
Naissance: 29/02/2048
Depart: 17/09/2075
Presence en ville: 6a
Nationalite: neosoviet
Metier: //
Statut civil: //
Groupe: gangsters
Section: //
Rang: specialise dans l'assassinat // chien d'attaque
Nom de code: (prototype-)34
Taille: 1.78
Corpulence: solide
Cheveux: canitie precoce
Yeux: gris pers ; ecume et anthracite
Autres: les quatres membres remplaces par des protheses ; la machoire refaite
Histoire
il naît treize ans après la restauration de l’Union, de parents encore plutôt jeunes, qui bien qu’ayant vécu majoritairement sous ce régime, se souviennent toujours du brusque tournant qu’avaient pris leurs vies adolescentes. (c’était attendu, ça se passait avec trop de bruit (trop de fanfare) ; soudain, tout était en place, tous suivaient, et aux tréfonds d’eux leurs entrailles se tordaient de malaise.) il est extérieur, sensation, il est interactions et rigueur, sports d’équipe et genoux écorchés. solaire (polaire), autant qu’il le peut. autant qu’on peut le laisser être, et déjà conscient des limites (de leur élasticité).
il a de ses débuts de vies heureusement irremarquables, dont il sait cacher et garder et chérir les instants agréables, sait y trouver une plénitude fragile. (et s’il pouvait s’en souvenir convenablement, il pourrait regarder son enfance sans regrets ; telle l’a-t-il inconsciemment construite.) de ces gosses, puis adolescents, qui par connaissance de leur soi, croient savoir se détourner des tableaux d’école et poursuivre leurs intérêts (déjà, déjà il a appris à se saisir des bribes d'opportunités, tirer le mieux des possibles à peine sont-ils apparus au pourtour de sa portée).
jeune adulte, il est athlète, figure de proue de son pays aux agrès. il y trouve l’exaltation féroce, qui se love dans l’effort, s’épanche et s’infuse hors de lui à chaque fois qu’il retouche terre ; y satisfait son désir d’accomplissement, de jeu de scène. (il brille, clair et souple et tiède et vivant et acéré — il aveugle plus qu’il n’étincelle.) (à l’insu de tous.)
sa disparition laisse un vide, que peu osent questionner réellement en public, que ce soit à l’international ou en-dedans. Le bruit de fond court, court, et dans ses oreilles tout bourdonne, ne serait-ce que par trop-plein de silence, il est déjà déchu, protège toujours son être autant qu’il le peut, espoir et peurs accrochées parfois au bord des lèvres, quand il est assez conscient pour les effleurer du bout des doigts. (lui vient en premier l’horreur de prendre conscience de la vulnérabilité de son corps, cet atout qu’il pensait connaître de la plus intime des manières, qu’il a affûté, soigné, habité ; l’apprend abusé, mutilé, martyr, inutile, dissocié.)
(après la terreur (l’amputation, les membres étrangers, parasites) vient le vide, et sous lui, la rage aveugle. avec elle, la cruauté, l’anxiété latente, au revers du bitume en fusion.)
((indissociable, l’innommable, les narines retroussées sur un rictus qui a tout d’un animal, les yeux écarquillés, hantés par des émotions devenues indescriptibles et incomprises.))
et alors qu'il pense avoir trouvé stabilité dans son noyau de violence et dans la douleur, la mort le frôle et le fêle.
j’ai pas reellement de pseudo fixe j’aime juste bien les narvals // je finis au plus vite promis // c’est moi ou vous avez une illu du protag de ygo gx pour l’icon de la section reglement intérieur // sinon vous avez tous l’air mignon