Lorelei Thompson
Caractère
Un sourire confiant qui fend le visage en deux. Un brin arrogant, un brin carnassier, sympathique, mais de façon étrangement agressive. Rude, sans barrières, sans murs de la décence, de la politesse pour la bloquer en place, pour lier sa langue ou plier ses lèvres. Effrontée, impertinente, s'avance sans jamais se laisser arrêter, sans jamais réaliser qu'on tente de le faire; renversant les barrières distraitement, comme des obstacles invisibles ou une clôture dans la tornade.
Tornade qui ne tient pas en place, une haine profonde de l'inaction, des fourmis dans les jambes dans les mains jusqu'au bout de doigts. Cherchant toujours l'action, jusqu'à aller chercher les problèmes si c'est le seul moyen de se désennuyer; ne supporte pas l'ennui. Excitée à l'idée du défi, de l'aventure, de pouvoir sortir sa batte, son glock de nouveau, à l'idée d'en venir aux poings pour s'offrir un peu de p e a c e & q u i e t comme les tatouages sur ses jointures (même si elle les abhorre).
Un sarcasme jamais réellement acéré, un cynisme personnel qui ne s'étend pas à l'extérieur. Désabusée d'avoir vu, d'avoir vécu plus, mieux dans le pire, dans ce monde qui l'accepte et qu'elle a toujours voulu; qu'elle quitte qu'elle repousse qu'elle espère, essaie d'oublier (même si elle sait qu'elle ne pourra jamais, qu'elle fuit tellement loin mais qu'il est toujours à deux pas dans son ombre même si elle court).
D'une confiance peut-être arrogante, qui prend les coups et se relève toujours; un esprit qui ne se concentre que sur son but et qui ne saurait être délogé. Têtue que ce soit en bien ou en mal, refuse parfois l'aide qu'on lui offre, tend à sous-estimer ses blessures; ne supporte pas les hôpitaux, d'où les points de suture malpropres à ses cicatrices. Se videra peut-être un jour de son sang d'une lacération à la tête parce qu'elle refusera tout traitement, mais capable d'être raisonnée par l'insistance.
Poussée d'un altruisme forcé, de repousser ses tendances de mon clan avant tout, mais néanmoins animée d'une loyauté féroce qui ne saurait être ébranlée. Un instinct de protection qui ne saurait être égalé mais qui ne s'échappe jamais dans la possessivité, elle préfèrerait toujours mourir que de voir quelqu'un le faire devant ses yeux. A horreur de cette idée; de la possibilité que d'autres meure sans qu'elle ne puisse rien y faire; travaillera jusqu'à la mort si elle peut l'empêcher.
Colérique sans être susceptible; en vient facilement aux poings lorsqu'elle sent que l'on menace ou déshonore les siens, ou elle même. Facilement mise à bout par certains types de personnes; difficilement objective mais ne s'essaiera pas à l'objectivité. Une créature de passion et d'impulsivité, d'orgueil et d'un dévouement difficile à obtenir mais presque impossible à perdre.
Y'can take the ghetto trash out' the ghetto, but y'can't take the ghetto out' the ghetto trash.
Âge: 24 ans
Naissance: 05/10/2028
Départ: 13/11/2052
Présence en ville: Six mois
Nationalité: Américaine
Métier: Milicienne, garde du corps, elle essaie d'être un peu touche à tout pour ce qui est de la protection et de la défense; à la recherche de quelque chose de plus concret & permanent.
Statut civil: Célibataire
Groupe: Altermondialistes
Section: Techniciens
Rang: Simple membre
Nom de code: Blackout
Taille: 1.67
Corpulence: Assez élancée, mais très robuste.
Cheveux: Noirs.
Yeux: Bruns.
Autres: Multiples piercings aux oreilles; tatouée sur l'omoplate droite et les dix jointures; cicatrices à la lèvre, au sourcil gauche, au nez, à l'épaule droite et sous le pied, entre autres.
Histoire
› Née à New York, dans le Bronx.
› A toujours fréquenté ceux que d'autres qualifieraient de 'peu fréquentables'. Les délinquants, les rebelles, les drogués plus vieux qu'elle ou de son âge. C'est l'appel de l'auto-destruction, et ce sentiment d'appartenance qu'elle n'arrive à obtenir à aucun autre endroit.
› À quinze ans, elle est déjà initiée à plusieurs drogues, et en consommes certaines assez régulièrement. Les efforts de ses parents à la tirer de là sont totalement vains.
› Abandonne l'école l'année de ses seize ans, malgré le fait que ses parents la menacent de la mettre à la rue si elle le fait. Ils mettent la menace à exécution. À partir de ce moment, ses liens avec sa famille se font tendus, leur communication presque inexistante. Ses parents espèrent épargner à sa petite sœur son influence.
› Emménage chez un de ses amis, Jeremy. Il est dealer, et elle commence à l'aider pour payer son séjour chez lui (malgré le fait qu'il ne lui aie jamais rien demandé). C'est comme ça qu'elle est, plus ou moins lentement, introduite dans le milieu.
› Deux ans plus tard, elle a son propre appartement, et ses propres clients. C'est lorsqu'elle commence à vendre qu'elle décide d'arrêter de consommer régulièrement, même si elle est connue pour se faire plaisir de temps en temps.
› Quatre ans plus tard, elle possède un condo, une voiture et plus de clients, et a une certaine notoriété. Elle reste cependant très prudente et ne fabrique rien elle-même, se contentant de distribuer.
› Prudente, discrète, fiable et ponctuelle, elle se fait rapidement un nom dans son milieu. Très populaire, que ce soit chez des gens de sa trempe ou les citoyens exemplaires, elle déménage à la limite entre les quartiers pauvres de sa jeunesse et ceux, plus riches, d'où elle reçoit de nouveaux clients.
› C'est deux années après cela qu'un incident la pousse à abandonner la pratique. Un de ses clients et ami meurt suite à une overdose causée par l'héroïne qu'elle lui a elle-même vendu.
› Prise de remords face à la famille du défunt, Lorelei résout de quitter le milieu, en quête de rédemption.
› Alors qu'elle s'apprête à vendre presque tout ce qu'elle possède pour s'acheter un casier judiciaire propre et un billet vers elle ne sait encore trop quelle destination, elle est approchée par des agents de l'Institut Svensson et on lui propose de se faire transférer.
› Voyant cela comme une occasion parfaite de tourner la page et de recommencer à zéro, Lorelei accepte immédiatement. Elle est transférée le treize novembre 2052.
› Elle se joint aux Altermondialistes, poussée par ce désir profond de rédemption, et sans envie de se retrouver indépendante, et seule. Elle a cependant beaucoup de difficulté à y trouver sa place, et ce malgré ses efforts.
› Elle refuse pourtant de les quitter, acharnée à essayer d'appartenir réellement à leurs rangs.
slt c encore moi (samuel). cool merci