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Abe Etsuko

Mer 25 Jan 2017 - 8:47
Etsuko

Etsuko Abe

feat Nico Robin | One Piece

Caractère

Aujourd’hui, c’est un kimono bleu ciel couleur d’été, un nuage d’écume argenté bordant tes chevilles, des oiseaux sauvages s’échappant de tes manches. L’emblème du clan protège ton dos, situé juste sur le point de pression, à la base de la nuque, un peu plus au sud de ton col si blanc qu’il en est aveuglant. La cérémonie de mariage ne va pas tarder et tu te pares d’une paire de boucles d’oreilles en jade pour porter chance, attaches un simple bracelet à ton poignet avant de quitter ta demeure. Tu t’autorises une crispation du visage en pensant à la masse de travail qui t’attend, et à la très longue journée ne faisant que commencer. Les discours à tenir, l’étiquette à observer. C’est un jeu, un théâtre Nô où la moindre erreur est fatale et se paie à coup de phalange, tu le sais. Une respiration profonde, une prière aux ancêtres et tu t’élances, rejoignant la limousine apprêtée pour l’occasion.

C’est d’un petit sourire flottant sur ton visage et d’une salutation profonde de la tête que tu accueilles l’oyabun avant de l’entretenir brièvement des dernières nouvelles du clan. Puis vous vous murer dans un silence qui t’apaise. Tu aimais et respectais ton chef pour cette qualité rare et précieuse : ne pas parler pour ne rien dire. Tu détestais cela, et faire le voyage sans qu’aucun mot ne soit échangé est une idée proche du paradis. Tu ne te dérobes jamais à la bienséance – tu détestes qu’on y fasse défaut – et tu sais te révéler d'une compagnie charmante, appréciée. Entretenir la conversation, éviter les sujets sensibles, sourire, toujours, pour taire des mots qui ne peuvent être entendus que par les bonnes oreilles. C’est un de tes points forts, ton côté sociable, la bonne image que tu renvoies. Mais il n’empêche que si ça ne tenait qu’à toi, tout le monde irait droit au but, exposant la raison de ses visites d’une simple phrase. D’ailleurs, tu n’hésitais pas à renvoyer les gens n’ayant rien à faire près de toi, plus ou moins subtilement suivant le rang de chacun. Ca aussi, ça t’irritait quelque peu, cette histoire de « rang ». Ayant passé ton adolescence à traîner avec un gang de fille, tu savais que l’ancienneté était la seule valeur sûre. Mais tu ne pouvais empêcher tes élans de méritocratie de revenir au galop lorsqu’un cas atterrissait sur ton bureau.

La limousine s’arrête. Tu attends que le chauffeur vienne ouvrir la porte à l’oyabun. Il s’exécute. Cependant, le Père te regarde pendant un court instant, ses yeux perçant te sondant, t’apaisant. Tu acquiesces doucement et il paraît soulagé ; tu as compris le message. Ne pas les écouter. Hocher la tête et se taire. Faire comme s’ils n’existaient pas, tous ces hommes jaloux s’agglutinant autour de leur chef comme des mouches attirées par un pot de miel – l’image est peu flatteuse pour l’oyabun, tu la chasses de suite de ton esprit. Tu soupires et sors à la suite de l’homme le plus puissant de Pallatine, du moins aimes-tu le penser.

Et là, les regards te suivent.

Ils sont partout, ces regards te scrutant, dégoulinant sur toi comme autant de mains voulant arracher tes vêtements, te mettre à nue et te lyncher pour oser te présenter, souriante, impeccablement bien coiffée et maquillée, comme le bras droit de la famille. Tu détestes cette hostilité à peine voilée, ce mépris pour ton sexe si clairement affiché. Et le Père qui ne fait rien… Tu ne peux pas lui en vouloir, il n’y est pour rien. Tu gravis les marches du sanctuaire à sa suite, ton dos très droit, ton sourire toujours en place. Tes subalternes te saluent et tu le leur rends, ou pas, toute une danse sociale de papillons multicolores et de croque-mitaines, femmes et hommes, rouge et noir.

Tu marques un temps d’arrêt dans les usages lorsque tu aperçois Yuuta ; ton cœur s’emballe et tes joues rougissent. Tu te mords la langue pour regagner le contrôle sur toi-même, poursuivant les rites habituels. Au loin l’argent circule entre les mains du marié, qui remettra son important pactole à l'oyabun en signe de respect. Le blanchissement d’argent est la seule chose justifiant votre présence à tous, ici. Ce mariage n’est qu’une mascarade cachant un vaste réseau bien organisé, un rouage bien huilé datant de la nuit des temps. Tout comme ton sourire, tes fards et ta voix de jeune fille un poil trop aigüe.

C’est un cirque, c’est un masque. C’est un château de cartes où tu es la reine des cœurs, au centre de tout et de rien. Un monde que tu tiens en équilibre précaire au creux de tes mains, en espérant le soutenir jusqu’à ton dernier souffle.

Tu remarques le regard de haine de Yuuta – non, tu le cherches et tu le trouves. Ton cœur se serre et les larmes coulent, rouge vermillon, invisibles. Le seul homme à pouvoir combler ce vide au fond de toi ne te lâche pas des yeux, plantant des couteaux imaginaires entre tes omoplates. Tu ne dis rien et tu subis, poupée dansante dans ton beau kimono couleur d’été. Les grillons chantent, la journée touche à sa fin. Et tu te rends compte que tu es déjà de retour chez toi. Seule.  

Etsuko

Âge: 36 ans
Naissance: 16/11/1997
Départ: 2017
Présence en ville: 16 ans
Nationalité: Japonaise
Métier: wakagashira
Statut civil: ...

Groupe: Iwasaki-rengō
Section: écrire ici
Rang: Wakagashira
Nom de code: Izanami

Taille: 1.75
Corpulence: tout ce qu'il faut, là où il faut
Cheveux: noir
Yeux: noirs
Autres: écrire ici

Histoire

Etsuko, l’enfant du plaisir. La fille aînée, chérie de parents aimant et attentionnés. C’est la petite histoire qu’on aimerait entendre, avec comme preuves à l’appui moult photos où un bébé joufflu sourirait dans les bras de sa mère, heureuse dès l’accouchement. Ce serait les premiers pas, puis le premier vélo, puis la première rentrée scolaire, puis les premières réussites, l’inscription au Conservatoire etc, etc… Une vie de famille comme tant d’autres au Japon de ce XXIème siècle, une vie reflétant le quotidien paisible et sans heurt d’un groupe d’individus dans la banlieue de Tokyo. Vous y croyez ? Oui ? Quelle bande de naïfs…

La vie n’est jamais facile, mes agneaux, et les plus jolies roses sont le plus souvent les plus vénéneuses. Pourquoi je souris ? Pour cacher mon inquiétude. Pourquoi je m’habille sur mon 31 ? Pour cacher mon âge. Pourquoi je ne porte que des talons ? Pour broyer les couilles de mes poursuivants. Hypnotique, sensuelle, serpentine. Un parfum de sable chaud au creux de mes reins, un souvenir de cerisiers en fleur replié dans mon accent. Mon corps tout entier exprime cette vie broyée par mon transfert indésirable dans ce monde que j’apprivoise à coup de sourire Colgate, à coup de poings. Un monde que je ne comprends que partiellement. Je me réfugie dans ce que je connais sur le bout des doigts, mon univers en deux teintes, deux nuances. Rouge, la vie, l’amour, le battement du sang au tempes. Noir, la mort, la nuit, la fumée des cigarettes s’éteignant dans des cendriers de jade au crépuscule. Des lois, des barrières, des visages tournant en cercle autour de moi, m’empêchant de plonger. De me noyer. Mon souffle remonte à la surface, la crevant de grosses bulles de savon prêtes à éclater, comme mes côtes. Et l’éternelle question sur le bout de mes lèvres : pourquoi ? Pourquoi moi ?

L’accident, peut-être devrais-je commencer par là. L’accident, le jour de mon 20ème anniversaire, le 11 novembre 2017. Le gâteau que je m’étais acheté, mes parents ayant sans doute oublié la date de naissance de leur propre fille, trop pris par leur travail. Mon frère cadet, encore aux cours du soir, petit crack si loin devant moi… Ma carcasse que je traîne dans le noir de l’appartement, les vêtements enlevés, la douche prise. Les cheveux dégoulinant et l’appel du juge. Des mots qui ne font pas sens. Des mots qui se mélangent. Un message clair, celui de la mort qui me guettait depuis si longtemps et qui venait enfin de poser sa main froide sur mon épaule. Un assassinat. Un gang de filles - celui-là même auquel je pensais avoir échappé – retrouvées décapitées, leurs restes jetés à la poubelle, battues comme des chiens. Ils ne savent rien, et moi non plus, mais la police voudrait m’interroger. Me condamner, je rajoute en silence. J’acquiesce et rendez-vous est pris. Un mot, un seul, un murmure, un soupir compris de travers et mon sort est scellé. Je ne comprends rien et le sang pulse à mes oreilles, m’assourdissant. Je ne comprends rien et mes jambes courent dans je ne sais quel sens. Je ne comprends rien, laissez-moi… Laissez-moi... Laissez-moi ! Flash lumineux, perte de conscience, mort subite, écrasée par une voiture… Du moins est-ce ce que je crois.

Des yeux étranges, des questions auxquelles on ne peut et ne doit répondre que par oui ou non. Les batteries d’examens médicaux. Les visites des blouses blanches. L’espace stérile et blanc de… quoi ? Un hôpital ? je vais revoir mes parents ? Non ! Pas eux ! Je supplie le directeur – qui doit l’être d’après le bureau où ils m’emmènent – de ne pas me renvoyer. De faire ce qu’ils veulent de moi. Je n’en ai plus rien à faire. Je veux juste un endroit où fuir pendant un temps avant ma majorité. Il a l’air d’apprécier mes paroles et il me sourit gentiment. Trop. Je suis sur mes gardes. Je suis en prison ? Non. Pallatine. Comme le méchant de Star Wars ? Il rit.

Pallatine. Notre ville, désormais. La votre, et la mienne. Nos blessures d’une autre vie qui n’auront jamais le temps de cicatriser car appartenant à un autre univers. Notre passé que l’on partage, ou pas, comme une confidence, un rêve éveillé. Des époques, des siècles se mélangeant et se ressemblant, valsant en cercle.

(Pause. Elle boit une infime gorgée de vin de prune, passe une main dans ses longs cheveux noirs, penche son regard bleuté vers un point au loin, si loin. Puis finit par le faire tomber sur son interlocuteur.)

Iwasaki-rengô. Un monde que je connaissais. Un monde où m’adapter fut aisé. Un monde pour moi où obéir était libérateur. Ne pas penser, ne pas poser de question. Suivre les ordres, si facile. Monter sans s’en rendre compte les échelons jusqu’à être là où je suis. Oh non, ça n’a pas été du gâteau, mais il faut rester désinvolte, sinon les larmes coulent trop facilement. Jamais de regret. Surtout pas maintenant.

(Pause. Elle se saisit de sa moitié de métal et de bois.)

…surtout pas maintenant alors que vous savez toute la vérité. Vous avez conscience que je vais devoir vous tuer, n’est-ce pas ? Je ne peux pas me permettre de vous voir exposer mes secrets à quiconque. Gômen... Sayonara.

(Le rideau rouge tombe.)

J'me présente, je m'appelle jean-mari. J'aime pas le fromage, et j'veux réussir ma viie. Mes rps! *fuit*
Sinon le forum est magnifaïque et même Cristina trouverait rien à dire "Dix sur dix ma chéééérrriiiie !"

Et dans la life, on m'appelle Lawerance. Comme... Lawerance (ouais il est tôt, j'ai plus de blague en stock...)

Mer 25 Jan 2017 - 9:10
OH MON DIEU UNE ETSUKO. Tombe
Sache que je t'aime très, très beaucoup.
Que j'ai déjà bien ri au début de ta fiche (la corpulence & l'irl surtout). Merci de nous donner le cristina seal of approval, c'est un immense honneur.
N'hésite surtout pas à me harceler si tu as une question, une remarque, quoique ce soit, je suis là pour toi. Abe Etsuko 2560538792
Et bienvenue. Cœur

Abe Etsuko 2033432741 Abe Etsuko 2033432741 Abe Etsuko 2033432741 Abe Etsuko 2033432741 Abe Etsuko 2033432741
Mer 25 Jan 2017 - 12:55
Après Van Minh, Etsuko. Brille Qui sait on va peut-être réussir à ressusciter l'Iwasaki-rengo en fin de compte. Agonise
Blague à part, bienvenue, moi aussi je reçois le cristina seal of approval avec honneur et bon courage pour ta fiche, le petit sneuggies s'occupera bien de toi j'en suis sûre. Abe Etsuko 3416388633
Jeu 26 Jan 2017 - 17:33
Pour moi, c'est tout bon. I love you  J'aime beaucoup ton interprétation du personnage, franchement, c'est encore mieux que que j'imaginais, et ça me fait bien plaisir de voir une Etsuko aussi classieuse. Franchement, la façon dont tu as rédigé le caractère est impressionnante, on se met bien dans l'ambiance, et tu t'appropries vraiment le perso. J'aime. Cœur
palpatine te dit bonjour

Etsuko Abe

a reçu son permis de séjour à Pallatine

icon 100*100

Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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