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L'amour griffe la paume des mains - ☾amille

Dim 30 Juil 2017 - 0:26
Hum... Je pense que je devrais quand même prévenir que les propos peuvent se révéler durs et assez crus malgré la poésie et l'implicite constants. Les thèmes évoqués sont complexes. Ce n'est pas forcément nécessaire, mais la sensibilité de chacun est différente je prend mes précautions. bisous, vous avez vu comme je suis gentille.  Cœur
Les musiques ne sont vraiment pas obligatoires si elles vous dérangent car la lecture n'est pas forcément évidente, cependant je vous conseille des les écouter après, car elles sont magnifiques. (bashung) 


Camille

Camille Claudel

feat OC | Irangbi & ENOFNO

Caractère

musique
Le visage se cache dans les fleurs, les paupières se mélangent aux pétales colorées, semblables à la lueur de ses yeux. Les cheveux deviennent un feuillage sombre, parfumé, doux au touché. Lèvres fines, humides, appelant timidement les baisers, soupirant l'amour loyal et infini.


La lumière tombe sur le visage pâle de CAMILLE qui rêve, accoudée à la table de travail de sa petite boutique ou arrosant, arrangeant ses plantes. Elle ne porte pas de gants, ses mains sont noircies par la terre et tâchent ses vêtements, même son visage, sans que la jeune femme ne s'en préoccupe. « Ce n'est pas sale. » Dit-elle. « Ce n'est pas grave. » Dit-elle. Mais ses cheveux toujours restent intacts : légers, au brun étincelant et élégant, relevés en chignon désordonné souvent, lorsqu'elle ne se cache pas sous la longue masse chaleureuse. Des boucles rebelles caressent son visage, mais ne la déconcentrent pas alors qu'elle examine la beauté simple et irrégulière, tentant de la rendre la plus naturelle possible. Pourtant tout n'est qu'artifice et pâle copie. CAMILLE en est experte. Elle sait travailler la matière pour lui donner la forme qu'elle désire : visage, corps... C'est son talent. Alors retranscrire l'état sauvage d'une fleur ne lui parait pas si difficile.

CAMILLE a le regard doux. Un sourire triste illumine son visage, lisse mais marqué par la fatigue. Un combat intérieur qui ne se reflète pas dans ses yeux. Seuls les tremblements de ses mains et de ses lèvres le murmurent quelque fois à ceux qui savent voir. Sa peau parait douce, mais s'est asséchée, le bout de ses doigts est rugueux à force de caresser brutalement la pierre, l'argile, le ciment et la terre.
CAMILLE a un cœur trop petit pour tout ce qu'elle y porte : sentiments contraires qui s'entrechoquent, s'entretuent et déchirent les ligaments de ce petit muscle qui bat, à la dérive. L'âme de CAMILLE est trop grande pour y être prisonnière. Car elle aime trop fort, depuis trop longtemps. De la même façon elle hait le monde entier avec férocité.

CAMILLE se donnait, corps et âme, pour un homme, et aujourd'hui loin de lui, son sang s'est transformé en sable glacé qu'elle tente de réchauffer par tout les moyens. Car le souvenir empoisonne. Rien ne l’efface : ni la drogue, ni les nouveaux amours qui se profilent, tous désastreux mais dans lesquels CAMILLE se plonge toujours avec vaillance et ardeur, cherchant l'ivresse du plaisir sans jamais être satisfaite. RODIN était trop beau. Il était l’amour vrai, l'âme sœur... Rien ne pourra le remplacer. Alors CAMILLE est un chiffon qui se donne les airs de la plus belle et irrésistible parure. Scintillante et fine ampoule. Sa lueur est fragile pourtant elle brûle et ne s’éteint jamais.

CAMILLE, sous sa timidité touchante et charmante, est la passion qui irradie et dévore. Elle en tousse et tremble, des douleurs crispent ses articulations, la fatigue creuse son corps et sa tombe. CAMILLE devient une tige fine retenant le cœur trop lourd d'une fleur. Mais elle se bat. Jamais contre ses sentiments, mais contre le néant qui pèse et tend à glacer son corps pour le rendre inerte et figé. Comme une statue. Mais tout est si puissant à l'intérieur que le corps ne peut que se mouvoir, courir, danser, aimer et enlacer. Détruire.

Dans ses mains, elle serre, déchire et émiette une fleur. Celle-ci lui déplaisait, tout simplement, ou la mettait mal à l'aise : parce qu'elle était trop parfaite. CAMILLE rebute et rejette la perfection, la beauté idéale est une obsession insupportable qui la rend folle. Les traits de femmes trop fins lui donnent la nausée et au premier sursaut elle voudrait griffer, arracher et désarranger ce qui dépasse la simple nature. La Grande Beauté est fade, inintéressante mais attise surtout la jalousie de CAMILLE : jalousie dévastatrice et mortelle.

Les défauts comme les qualités n'échappent pas à l'œil observateur de CAMILLE. Ce regard qui lui a permis de transformer la pierre en chaire, est d'une précision et finesse inégalée. CAMILLE à Pallatine n'a rien perdu de son savoir-faire. Son nom et son œuvre attisent l'intérêt des opportunistes, mais pas uniquement, car CAMILLE sait déceler et développer le talent des autres tout comme elle remarque les beautés transcendantes. Celles-ci réveillent une bête de haine et de puissance qui sommeille en CAMILLE et se réveille en les apercevant. L'irrésistible envie de voir leur perfection s'effriter au fil des années maintient la sculptrice alerte et la rend prédatrice.

Des femmes se présentent à la boutique, attirée comme des abeilles par les odeurs sucrées et délicates des fleurs. Alors CAMILLE les observe, les dévisage, les tue dans un coin de ses pupilles mais leur sourit pour mieux les maintenir à ses côtés. CAMILLE recrute et use de son influence pour soutirer de femmes une docilité toute charmante et opportune. Naïves.

« Accepteriez-vous de poser pour moi ? » Demande-t-elle subitement en s'armant d'un sourire passionné et lumineux. « Je connais des gens... » Soupire-t-elle aussi parfois dans la brume d'une cigarette. Et ces mots suffisent à insuffler le rêve. Luxe, richesse et gloire. Le succès, la porte ouverte vers le monde d'en haut. Pourquoi être à Pallatine si c'est pour vivre dans la misère ? Susurre CAMILLE en haussant les sourcils, complice. Ses lèvres scintillent et se lèvent.

Ainsi se resserre son piège, en finesse et subtilité, déguisé de bonnes intentions avec habilité et l'aisance d'une excellente manipulatrice. Femme rusée qu'elle n'était pas autrefois. Sur Terre, CAMILLE frappait d'authenticité, de force et de volonté. Elle tombait dans les pièges des autres. A présent cependant, la fatigue et la fumée dans ses pensées l'ont transformée en calculatrice assurée et calme qui garde la tête haute, les yeux pétillants et le sourire dangereux malgré les genoux qui flanchent. Qui, sortie de l'atelier, même à peine maquiller et encore quelques tâches sur les joues, revêt d'élégantes robes sombres de dentelles. CAMILLE est devenue un étrange mélange de naturel et d'usages. Une part de spontanéité résiste en elle, une maladresse touchante et trompeuse lui donnant cette sensibilité et douceur qui force la confiance.

Elle tend la main aux jeunes femmes dont les traits sont trop enviables et extraordinaires. Elle aide celles envers qui sa rancœur et jalousie sont les plus fortes. Devenant une oreille réconfortante, une source d'assurance et une marraine bienveillante. Elle les fait rentrer dans les hautes sphères, leur promettant un avenir radieux en restant toujours à leur côté. Elle leur assure protection et bonheur. Mais la voie que CAMILLE leur trace mène en enfer. Leur peau finissent par craquer sous la fatigue et les intrigues. Faux pas sur faux-pas, les soucis d'argents se vomissent dans les toilettes des casinos. Les mauvaises influences les engraisse d'alcool, les empoisonne de drogues. La beauté devient poussière, sang et larmes, rongée par la mauvaise vie. Mais CAMILLE reste l'ancre de ses filles perdues, la mère réconfortante qui ouvre toujours ses bras. On se réfugie chez elle pour s'apaiser dans les parfums fleuris et on supplie.

CAMILLE devient celle à qui l'ont doit tout et rien. Soit disant protectrice des femmes opprimées et dévastées. Alors on rampe à ses pieds. Les belles devenues loques asservies prient de l'aide. Alors CAMILLE s'extasie du spectacle, frissonne de plaisir en devenante la Reine. Mais la descente n'est pas terminée pour ses victimes, l'enfer est encore loin. CAMILLE compte les dettes et vend ses filles avec le sang-froid d'un business man. Il va sans dire qu'elle traite avec toutes les diasporas sans se soucier de quoique ce soit. Ce manège n'est qu'un jeu de pouvoir qu'elle ne cesse de gagner et qui l'empêche de sombrer.

Avec violence et sans pitié, elle transforme des inconnus en étoiles : femmes comme hommes. Ceux qui s'attirent ses faveurs sincères -ils sont rares mais existent-
reçoivent dans son admiration et sa fascination une pression insupportable. CAMILLE force les talents à se dévoiler, en extrait l'essence jusqu'à la dernière goute. « Même si ce n'est pas pour longtemps, tu brilleras aux yeux de tous. » et les attentes de CAMILLE sont des promesses que personnes n'ose briser. On y obéit et on subit. Avec la même attention qu'elle porte à leur avènement, CAMILLE s'amuse à détruire ses chef-d'œuvre une fois la perfection atteinte : humain ou sculpture, elle n'y voit aucune différence.

Cette cruauté rude dont CAMILLE fait preuve est une distraction. La haine remplit facilement son cœur meurtri et lui fait oublier combien l'amour lui pèse. Les aventures de CAMILLE s'accumulent, elles aussi pour combler un vide, mais le néant est là, aggravant des peurs infondées qui grincent le long de son dos. S'évader de la Terre, échapper à l'hôpital psychiatrique n'aura pas empêcher CAMILLE de sombrer dans la folie. Le monde la regarde, parle et elle entend tout. Chaque remarque vient la hanter dans son sommeil, chaque œil la déchire. Impuissante face aux picotement qui rougissent sa peau, CAMILLE se distraie. Feint l'amusement pour continuer de courir, danser, aimer et enlacer. Détruire.
Et tout recommence car rien n'a de sens.

____________________________

CAMILLE aime.
A la folie.
Sans concession, sans compromis.
Passionnément. Sans réfléchir, elle ne retient pas le torrent de désir qui tournoie dans son estomac. Elle ne résiste pas et se jette dans l'eau brûlante. Elle veut sentir sa peau s'arracher à chaque caresse. Chaque baiser doit dévorer son cœur, prendre une de ses innombrables vies, détruire ce qui était, effacer le souvenir et la présence d'un autre. Attachée et frivole à la fois, son cœur tangue pour chaque homme qui passe mais ne se donne jamais tout à fait. Fidèle et trompeuse, elle collectionne les draps étrangers avec sincérité. Tout ça dans le but de ne pas penser à celui qui est resté là-bas. Celui qui a une place trop grande dans son cœur et détruit d'un revers de la main le passage des autres. distractions, distractions. Les hommes qu'elle sème ne sont que des jeux, aucun n'est assez bien.

Aucun, hormis peut-être Rimbaud, le seul qui parvient a éloigner l'image de RODIN. Le seul qui fait renaitre le calme et la sérénité dans l'âme de CAMILLE.

Camille

Âge: 36 ans
Naissance: 08/12/1864
Départ: 1894
Présence en ville: 6 ans
Nationalité: Française
Métier: Sculptrice/Fleuriste/Mécène/Proxénète
Statut civil: Célibataire

Groupe: Opportunistes
Section: BIR
Rang: Cheffe
Nom de code: Marraine reine

Taille: 1.57
Corpulence: Maigre
Cheveux: Noirs
Yeux: bruns clairs
Autres: Marque de piqûre sur les bras où la peau prend une couleur violette - cernes très marquées - bout des doigts secs

Histoire


« Je réclame la liberté à grands cris. »

La liberté, CAMILLE ne l'aura pas perdue cette fois. Elle fût attrapée avant, par un jeune homme calme qui vint la voir et lui parla doucement de son admiration pour son œuvre. Le visage de ce garçon était radieux, beau et bienveillant. Ils se sourirent longuement en échangeant des paroles délicates. Lui paraissait nerveux et gêné, elle était fière et attendrie. Malgré sa timidité apparente, l'inconnu proposa un rendez-vous, dans un restaurant, donnant déjà une heure et un jour, comme si tout avait été bien arrangé à l'avance. CAMILLE resta stupéfaite un petit instant, et accepta en riant, fort surprise mais charmée.

Un premier rendez-vous, cordial, teinté de bonheur humeur et de respect. Une glace que CAMILLE tenta de briser quelque fois, sans succès. Ils se quittèrent en prévoyant un second rendez-vous.

Le deuxième rendez-vous arriva. Ce jour-là CAMILLE avait mauvaise mine, visiblement lasse et fatiguée. Le jeune homme s'en inquiéta mais elle lui coupa subitement la parole en rétorquant sèchement : « que me voulez-vous à la fin ? » Et le lisse visage du garçon pâlit, pris de court. « Partons. »  Dit-il en posant sa main sur celle, glacée, de la sculptrice qui ne tressailli même pas. Elle plongea simplement son regard lourd dans celui de l'inconnu. « Votre vie ici devient une impasse. Le monde devient une impasse et votre talent ne mérite pas d'être enfermé... » Continua-t-il et elle l'écouta silencieusement, ne décelant que la désarmante et sincère vérité dans ses mots. Tout ce qu'il disait dépassait l'entendement, mais rien surpris tout à fait CAMILLE. « Vous me prendrez peut-être pour un fou, mais je connais un endroit où vous serez à l'abris. Il ne s'agit pas uniquement de venir avec moi, mais de tout recommencer. »

C'était charmant, déroutant et vivifiant. L'espoir est désarmant. « Je vous suis » Dit-elle avec assurance. Sans se figurer du voyage que cela représentait.

CAMILLE s'est volatilisée sans regretter, laissant un bout de son cœur derrière elle. Avec les restes...

Elle se laissa enfermer, se montra coopérative bien qu'un coin de son cœur se sentait trahit : elle ne pourrait plus rentrer. L'idée la terrifia, la rendit furieuse mais la délesta d'un poids à la fois. Par moment elle pleurait et grognait de douleur mais toujours en silence. Sortir devenait son unique but, son instinct lui hurlait de s'en aller par tout les moyens mais de se montrer prudente. Être prisonnière devait être son destin.

La peau de ses doigts eut le temps de redevenir douce. Une part d'elle oublia le touché du marbre, brute comme poli. L'impression de perdre son talent la dévora, lui fit davantage peur que la crainte de ne pas savoir où elle finirait. Elle essaya de se rappeler, de garder précieusement son savoir enfermé dans la paume de ses mains. Elle murmurait tout doucement ses souvenirs, pour les entendre, mais espérait ne les révéler à personne d'autre.


« Je réclame la liberté à grands cris. »

Ecrit-elle. Non pas dans une lettre à son frère, mais dans le petit journal qu'elle gardait toujours près d'elle durant la période de transfert. Des bribes sont écrites au fil des pensées d'une main tremblante, émue et sincère. Chaque paragraphe est un regard porté sur le passé que CAMILLE venait de quitter et ne reverra plus jamais. Des traces de larmes, certaines pages froissées ou déchirées. Des ratures, des dessins, des début jamais terminés, quelques poèmes.

« Mère n'a jamais apprécié mes attitudes qu'elle jugeait rustres et indigne d'une jeune fille bien éduquée. Mais père lui, ne m'a jamais rien refusé ni reproché. »

« Petit Paul est un génie, rien ne lui résiste lorsque la plume est dans sa main. Nous avons toujours été très proches. Je souhaitais longtemps le protéger, il était le cadet après tout, mais ses dernières années il veilla sur moi à son tour. Nous étions tout deux artistes et nous comprenions. »

« Mes mains ont très tôt été habituées à la rudesse de la pierre. Mon esprit a évolué pour édifier. Je ne parviens jamais à me souvenir pourquoi, la passion me paraissait évidente. J'étais faite pour créer des figures depuis la pierre et la terre. Pourquoi suis-je partie ? Les regards commençaient réellement à se poser sur es œuvre. L'intérêt était naissant. Qu'ai-je fait ? »

« Je suis fatiguée de toutes ces questions, de toutes ces choses incompréhensibles qu'il me faut apprendre... Je suis fatiguée de ne pas pouvoir sortir dehors, de ne pas pouvoir donner formes aux idées qui me remplissent bien trop la tête ! Je deviens folle, je n'en puis plus... Mes lèvres et mes mains tremblent, j'entends des pas la nuit, des gens qui toussent, qui ronflent et me dérangent. Je n'ai plus de chez moi. Père me manque, Paul aussi et je n'oublie pas ma tendre Louise... Pensent-ils à moi ? La pire crainte est celle d'être oubliée. Je suis terrorisée et malgré moi le souvenir de Rodin vient me caresser la nuit, me réconforte tout en me faisant atrocement souffrir. Ce serpent, avide et jaloux. Bien plus méchant et dangereux lorsqu'il est éloigné. Son poison parcours encore mes veines, torture l'intérieur de mon ventre et me donne la nausée. Son poison réchauffe et calme aussi, je sens son odeur parfois, collée à ma peau. Je me lave pour l'enlever mais suis toujours rassurée lorsque je remarque qu'elle n'a pas disparu. »

« Son pied. Un pied, ça ne parait pas être énorme. Cela ne semble pas extraordinaire. Un pied. C'est ingrat, gros, indélicat. Pourtant le pied est là, indispensable. Base de la statue. Le pied soutient, le pied commence la marche : un pied avance et débute. C'est pour cette raison que j'ai choisi son pied : fin, grand mais les ligaments des muscles qui glissent sous la peau sont visibles. Je peux les effleurer. Je pique la pierre, au rythme de mes regards qui cheminent de l'homme au bloc, jusqu'à ce que, peu à peu, la ressemblance nait au point que j'oublie lequel des deux est vivant. »

« Aujourd'hui le jeune homme est venu me rendre visite. Voir son visage m'a fait lâcher un cri de surprise et de rage que j'ai immédiatement réprimé. Les cernes sous mes yeux l'ont inquiété, elles inquiètent tout le monde sauf moi semble-t-il. Mais la nuit n'est pas faite pour dormir, elle est faite pour penser et rêver. Les rêves ne reposent pas, ils font tourner ma tête à toute vitesse et la pensée file, plus vite et claire que jamais, mais flouée par le réveil.
Il m'a assuré que je sortirais vite, cette fois encore il parut sincère. Mais trahie une fois, puis-je l'être une seconde fois sans m'y attendre. Vous m'en voulez ? m'a-t-il demandé d'une voix hésitante et attristée. Evidemment imbécile ! j'aurais aimé lui répondre ainsi, mais la peur de mes joaillier prédomine et je n'ai répondu qu'un oui grinçant, dur et froid. La rage plantait mes ongles dans ma peau, sans faire saigner. Je n'aime pas la douleur inutile. Il s'excusa, me demanda d'être patiente, de le pardonner. Je vous ai choisie pour votre bien. Assura-t-il. Les hommes pensent toujours savoir ce qu'il faut pour les femmes, cette habitude est irritante. Choisie ? Vos critères ne doivent pas être très objectifs. Ils ne l'étaient absolument pas, je voyais dans ses yeux l'admiration exécrable et douce qu'il me vouait. Un amour -car c'était bien cela qui offrait un éclat charmant à son regard- qui me déplut autant qu'il gonflait mon orgueil. Charmée une fois, mais pas deux. J'ai ignoré ses sentiments et détournant les yeux.
J'ai demandé une autorisation pour vous faire parvenir de l'argile. Si vous le souhaitez, en attendant votre sortie. Je rouvris les yeux, piquée. C'était terriblement tentant, mais je sentais le piège. Comprenez-moi bien, je ne reprendrais mon travail qu'une fois libre. Est-ce clair ? »


« Je l'ai rencontré la première fois dans l'atelier. J'étais avec ma camarade et amie anglaise, nous l'attendions avec impatience, nous frémissions à l'idée d'être ses élèves, même pour un temps, aussi court soit-il. Son nom résonnaient déjà si fort, son art était acclamé autant que réprimé. Nous étions intriguée et curieuse. L'homme qui se présenta portait une barbe immense, emmêlée mais soyeuse. Il n'était pas charmant, mais imposant. Son sale caractère provoquait des rafales de vent, ébouriffait nos cheveux. Je l'ai détesté, j'ai haïs son ventre gras, sa voix grave et rauque, ses regards hautains et ses paroles désagréables. Il examinait notre travail d'un regard pédant. Qu'il s'en aille, que ce génie s'enferme dans sa fierté et me laisse travailler en paix. Ces premières pensées auraient dues être un credo à suivre pour le restant de ma vie... »

« Des médecins m'auscultent chaque semaines - combien sont passées ? Le temps n'a plus de sens et on ne fait que m'en convaincre - suis-je une bête à vendre ? Leurs outils sont développés et malgré la peur qui me ronge depuis l'opération, ces docteurs ont gagné ma confiance. Ils sont calmes, me donnent des médicaments étranges, semblables à des friandises, mais qui soulagent merveilleusement la douleur. Ils sont clairs, précis et ne sont pas dupes...
Quand avez-vous avorté ? m'a demandé un jour une femme qui m'examinait pour la première fois. J'ai tremblé, craignant d'être punie pour un tel acte. Paul n'avait cessé de me rappeler le mal que c'est de tuer un enfant... Même s'il n'est pas encore né... Je ne suis pas aussi croyante que mon frère sur ces sujets. Mais que ce soit la décision ou la douleur provoquée par l'opération -non, la boucherie- je ne puis m'empêcher d'y repenser sans cesse.
C'était en 1892. Deux ans avant que je ne me retrouve ici. Ai-je doucement répondu en baissant les yeux, honteuse et coupable. Avez-vous eu des complications ? Continua la doctoresse sans sourciller. Des complications ? Je restais interdite. Quand avez-vous été indisposée pour la dernière fois ? La terreur s'empara de moi à nouveau. Incapable de répondre, l'envie et la force me manquaient. Les larmes vinrent vite. La femme était cruelle : elle connaissait déjà les réponses à ses questions. Que souhaitez-vous faire ? Nos méthodes sont bien différentes de celles que vous avez endurer. Plus de deux-cent ans se sont écoulés, les opérations se font sous anesthésies complète avec des outils adéquats et vous serez suivie si vous désirez avorter. Garder l'enfant ne nous posera pas de soucis particulier, il grandira à vos côtés à Pallatine, vous en aurez l'entière responsabilité. Mais je crains qu'en ce qui concerne le père ce ne soit... Je la coupai subitement. Je n'en veux pas. Prenez-le-moi. Je n'hésitai pas un instant, les larmes avaient disparu : il ne doit rien rester de cet autrefois. »


« Je ne pourrais dire quand tout changea. Je ne pourrais dire à quel moment je me laissai prendre, piégée dans les fils entremêlés de son immense barbe. Ma mémoire se perd et se mélange au fil du temps qui n'a plus à être compté. Combien de décennies nous séparent à présent ? Combien de passés s'éparpillent entre nous maintenant ? Plus le fossé se creuse, plus le fil qui nous lie se resserre autour de moi, entrave mon ventre et mes pensées. Davantage il s'éloigne, davantage je souffre, suffoque, mon cœur lance. Le sang se fige, le vide m'envahi. Je suis seule.
Je voudrais croire être aussi indispensable à sa vie qu'il l'est pour la mienne... Après tout je suis sa muse, celle qu'il embrassait pour mieux s'approcher du chef-d'œuvre, celle qu'il touchait pour sentir la pierre, comprendre comment la façonner à l'image ma chaire calme et aimée. Beauté d'imperfection que l'amour rend désirable et infinie. Sans moi, un immense rien serait resté vide. Sans moi, le génie n'aurait pas pu grandir. Où en est le maître sans son élève, sans sa belle. Celle qui a porté et recraché en morceau son enfant ?
Lorsque je l'imagine, dans ce temps si reculé et si loin de moi, encore entre les racines épineuses de sa Rose. Saleté, femme simple et docile. Des tremblements de rage s'emparent de moi. Vieille femme aigrie, inutile, idiote. Semblable à mille autres. Docile, ce que je n'étais pas. Sans doute le serpent Rodin craignait-il de plus pouvoir m'étrangler le moment venu... »


« J'ai rêvé d'elle. Je l'ai vue. Je ne sais pas comment, mais elle était là, entourée de fleurs de toutes les couleurs. Vivante mais son petit corps ne le semblait pas. Déformé et flétri, pâle, voire translucide. Comment pouvais-je savoir, c'était ma fille pourtant, celle que j'avais rejeté et tuée. Elle ne pleurait pas malgré ce terrible état. Et tout ce qui restait de lumière et de vie brillait dans ses yeux. Un bleu merveilleux, étincelant. J'y ai vu les étoiles, les mystères du monde résolus. La beauté simple, douce et fragile, mais indestructible dans son infini. Elle me regardait sans peine ni colère. Il n'y avait pas de pardon, un simple regard curieux et vif. Elle me demandait, sans élever sa petite voix criarde, qui j'étais. C'est maman. C'est ce que je voulais lui murmurer en la prenant dans mes bras, mais à peine me suis-je penchée que l'odeur que les fleurs camouflaient se révéla : putride et insurmontable. Je compris que la toucher ferait tomber son corps en lambeaux. Je compris qu'elle n'existait plus. Elle était morte sans même en avoir conscience. C'était ma fille, je l'ai aimée dès le premier regard... Pourquoi ne l'ai-je pas gardée ! Elle n'était pas de lui. »

« Je réclame la liberté à grands cris. »
musique

Et enfin, elle lui fut offerte. Le vent de Pallatine, la première fois qu'il effleura son visage lui parut particulièrement chargé et lourd, mais le soleil était là, éclairant sa peau pâle, et la fit sourire. Le vent portait un souffle d'espoir et de satisfaction. L'étrangeté de ce nouveau monde ne lui fit pas peur, elle devinait qu'ici ses ailes pouvaient se déployer librement. Le trouble, elle l'avait vomi dans sa chambre avant de partir sous le coup de l'anxiété.

Elle n'avait que quelques bagages sous le bras. Il ne s'agissait pas de vêtements, mais d'outils, dans le sac en toile qui pendait à son épaule. Mais dans la caisse qu'elle portait avec ses bras fins, il y avait ses trésors. Désirés comme jamais sur la Terre où ils disparurent subitement. La nouvelle arrivée levait les yeux sur les immense bâtisses de fer et de verre. Elle s'émerveilla face à une architecture si extraordinaire de complexité. Elle tournoya dans la foule, perdue d'éblouissement, ses yeux brillants et ses cheveux balayés par les mouvements vifs, rapide et nerveux de la foule. Elle devint un instant une enfant avant d'être bousculée.

Serrant dans sa main le petit bout de papier que le jeune homme lui avait glissé en lui soufflant qu'elle y trouverait de l'aide, CAMILLE s'avança d'un pas décidé vers le siège des opportunistes. A peine s'y présenta-t-elle en donnant son nom et montrant sa carte d'identité qu'on la traita avec les égares réservés à une reine. Lorsqu'elle laissa entrevoir un reflet des trésors qu'elle gardait, nombres de rêves des opportunistes furent réalisés.

CAMILLE aurait facilement pu devenir cheffe de la diaspora, mais elle se fit discrète, se contentant d'observer et de rattraper le temps perdu. Bien entourée, elle n'eut aucun mal à s'adapter à la nouvelle ville et à acquérir une maison délicate et simple en plein milieu de Pallatine. Assez spacieuse pour y avoir son atelier, CAMILLE utilisa le rez-de-chaussée comme magasin. L'idée ne cessait de tourner dans son esprit : elle voulait s'entourer de fleurs, comme l'enfant dans son rêve. Elle s'improvisa sans mal fleuriste, profita pour exposer certaines de ses œuvres aux yeux des passants.

Les nombreuses découvertes qu'elle fit au musée firent exploser son imaginaire, de la brume qui l'entourait jusqu'à présent, de nouveaux horizons se dévoilaient. Le talent de CAMILLE s'exprima dans sa splendeur la plus éclatante. Depuis sa petite et timide boutique elle recevait la visite d'amateurs d'arts et d'ignorants. Sympathique, souriante et bienveillante, CAMILLE devint le visage bienheureux et disponible des opportunistes, et elle n'y trouvait rien à redire.

Le jeune homme avait raison : la vie sur Terre aurait été une impasse. Ils se donnèrent rendez-vous un jour, mais cette fois CAMILLE avait tendu la première sa main fine et asséchée par le travail. « Vous m'avez sauvée. » Murmura-t-elle doucement, à contre-cœur peut-être, car la fierté grondait toujours non loin. Mais en levant vers ce jeune hommes ses yeux fins, elle oublia complètement RODIN. La photo du souvenir se déchira tout à fait, et elle sourit encore, le cœur léger comme jamais. Il s'embrassèrent quelques jours plus tard et tout était parfait.

Vie à Pallatine

Durant les deux premières années CAMILLE vit avec l'agent de transfert qui l'a ramenée à Pallatine. Ils forment un couple heureux et cette période offre une base paisible et sereine à CAMILLE pour commencer sa nouvelle vie. Lui, complètement fasciné par l'artiste, aime l'admirer en train de travailler. Son compagnon étant souvent absent, CAMILLE n'hésite pas avoir des aventures pendant son départ, ils ne lui en tien pas rigueur, compréhensif et beaucoup trop amoureux.  
CAMILLE crée de nouveau, inspirée par les nouveaux courants qu'elle découvre. Elle sculpte son compagnon, des références à son passé... mais surtout, elle crée : Mort, née dans les fleurs en hommage à son deuxième enfant avorté et en s'inspirant de son rêve. Un œuvre qui fait des remous dans toute la sphère artistique de Pallatine. Mais CAMILLE cache son œuvre, qu'elle juge trop personnelle.
Marquée par son expérience, elle se penche sur la question de l'avortement et du féminisme. Sujets qui la passionnent. Elle décide de s'engager et forme un projet.
Elle évite de trop s'impliquer dans la politique de sa diaspora mais est rapidement désignée comme potentiel successeur pour devenir présidente des opportunistes. Elle reste, en attendant, un visage de choix pour la diaspora : génie, artiste, femme intelligente et engagée, elle s'acquitte de son rôle en se montrant douce et caractérielle quand il faut. Tant qu'elle peut continuer ses projets, CAMILLE accepte sans se plaindre.

Deux ans et demi après son arrivée, CAMILLE crée une association indépendante féministe (officiellement hors des affaires opportunistes mais malgré tout financée en partie par la diaspora et activement suivie par le conseil d'administration) nommée Women's Pride ayant pour slogan "Nos droits font la fierté de l'humanité".
Les membres, hommes comme femmes, sont issus de toutes les diasporas mais sont en grande partie altermondialistes et indépendants. Ils s'intéressent notamment à la question des situations des femmes dans les diasporas "criminelles" et des prostitués (femmes comme hommes) leur but étant dans un premier temps d'interdir les bordels.
Ils opèrent de nombreuses actions dans les écoles pour informer la jeunesse : contraception, prévoyance, danger des drogues... Mais aussi auprès des communautés LGBT et pauvres, proposant leur protection et des transferts de diasporas.
Cette initiative vaut à CAMILLE les éloges de la population et des Altermondialistes avec qui elle noue de très bonnes relations, ce qui lui assure le soutient de sa diaspora qui en tire profit. L'association s'attire évidemment les foudres des gangsters et d'Iwasaki.
Après un an de mise en place et d'actions fortes, des attaques surviennent et deviennent de plus en plus courantes et violentes. Au fur et à mesure, des rumeurs courent dans le même temps que l'association est une couverture qui permettrait des rassemblements anti-diasporas, ce qui déplait évidemment aux opportunistes. CAMILLE dément, tient tête mais les intrigues et les complications la rendent psychologiquement fragile. Les entrées d'argents sont subitement coupées, l'association s'affaiblit et ne survit plus que grâce au bénévolat, rendu rare par la situation dangereuse.
CAMILLE tombe en dépression, son manque de force et de motivation l'empêchent de créer. Son regard devient sombre. Elle rapidement écartée de la présidence, jugée inapte et soupçonnée de trahir la diaspora. (à la limite cela ne la dérangerait pas, mais voir projet se noyer l'affecte énormément.)

La troisième année marque l'arrivée de RIMBAUD, qui donne un second souffle à CAMILLE. A double tranchant, sa présence rappelle à la jeune femme son passé : sa famille et son amant de d'autrefois. Dans son états, les sentiments contraires de CAMILLE la rendent à fleur de peau. Elle se force à créer pour penser à autre chose, mais commence peu à peu à se droguer pour trouver l'inspiration et la force. Sa passion pour RIMBAUD n'en devient que plus forte.
Cette année-là, le journal intime de CAMILLE -qui a été volé- est vendu durant des enchères souterraines. Le contenu, falsifié en grande partie, est largement diffusées sur chronosrep. Les rumeurs et le choc finissent d'achever CAMILLE, l'association est disloquée, l'artiste tombée dans une disgrâce acide et confuse, injustifiée. Détruite, elle accuse son conjoint de l'avoir volé pour le compte d'une diaspora. Elle ne voit aucun autre coupable, sombrant dans une paranoïa qui se développe doucement... CAMILLE met fin à leur relation et décide de vivre seule.

A partir de la quatrième année, après un long moment d'absence et une thérapie efficace à moitié (elle ne cherche pas à se soigner de son addiction toujours plus forte), CAMILLE décide d'affronter ses ennemis et de se venger. RIMBAUD lui offrant son appui depuis son arrivée, elle n'essaye pas de nettoyer son image et choisi au contraire d'intégrer les fausses accusations pour façonner une image forte et dangereuse. Ses nouvelles œuvres marchent toujours aussi bien, emplies depuis d'une noirceur calme, presque sereine. Ses talents n'étant pas inconnus, elle se hisse doucement, mais sûrement, en se transformant peu à peu.

Je suis le reboot de Namaiki. Ne soyez pas trop tristes, je suis désolé.  Oh Encore koll, votre humble pot de fleur.

Je vous présente (enfin) une femme et pas des moindre. Elle me trotte dans la tête depuis trop longtemps. J'aime Camille Claudel et même si je la déforme complètement, la voici. Je l'aime. Aimons-la ensemble. Mais ne vous méprenez pas : Camille est cruelle et méchante, elle en serait même détestable si elle n'était pas si charmante. L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 1029982600

Dim 30 Juil 2017 - 13:14
j'ai lu à mon réveil et j'ai pleuré. L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 1338212806
qu'est-ce que tu écris bien ce personnage déjà + camille stp + ton avatar colle merveilleusement bien + trop d'élégance je suis mouru.
je me sens rassuré que tu aies abandonné nama pour une telle beauté et une femme oui je suis très joie.

le mot de la fin :
L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 1249168903
Dim 30 Juil 2017 - 19:18
Oh Merci Sneug, tu n'imagines pas combien ça me fait tellement plaisir. L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 1935120640 merci beaucoup, je suis content que CAMILLE te plaise (pour l'instant). (j'ai l'impression d'arriver à un espèce d'aboutissement avec CAMILLE, mais je ne vais pas trop m'avancer Timbré )

Ça manquait de femme, je me sentais un peu trop viril sur ce forum. L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 2843410411
Dim 30 Juil 2017 - 20:46
QSDFGHJKL

Oppopo Agonise non je trahis pas les violets je le jure

Et je me sens enfin moins seul car plus le seul personnage historique. MERCI CAMILLE I LOVE YOU L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 2685476431

Et j'approuve Sneug, tu écris trop bien ce personnage pour mon propre bien L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 1338212806 L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 1338212806 L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 1338212806

Sinon rebienvenue I guess ? Malicieux
Dim 30 Juil 2017 - 20:49
pcq tu te trouvais viril avec nama
moi je dirais que t'es sur la bonne voie en tout cas. What a Face
Dim 30 Juil 2017 - 20:52
Toshi : (C moua bb ;D )

merciiiii ! Merci du fond du ccœur ! Oh
Oui je me disais qu'il fallait pas te laisser seul, c'est obvious ! Mwahaha Cœur


Sneug : on peut dire ce qu'on veut un homme est un homme. L'amour griffe la paume des mains - ☾amille 3150057500
EDIT : mdr je sors cette phrase sous franny je trouve ca extraordinaire.
Lun 31 Juil 2017 - 10:24
(votre discussion est priceless, je ne sais pas si vous vous en rendez compte)

Bon reboot avec ce perso qui s'avère absolument génial. Brille J'aime déjà le début, le choix d'avatar, c'est parfait, finis vite ta fiche, babe. Brille
Dim 6 Aoû 2017 - 11:38
Tombe Merci naga ! Brille

Ma fiche est désormais fini. Je ne pensais pas en faire autant que pour Franny mais bon.... Sceptique (je suis mort Tombe )

En espérant que tout va. Cœur
Dim 6 Aoû 2017 - 12:03
Ok.
Donc cette fiche est sérieusement parfaite. Incroyable. Superbement écrite. Authentique. On sent que tu maîtrises déjà le personnage à la perfection, et que tu débordes d'idées pour lui. Franchement, c'est un gros coup de cœur que Camille, elle est juste  Brille
bref, jte fais pas le tour de la maison, tu connais déjà.

Camille Claudel

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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