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you deserve better _

Mer 23 Aoû 2017 - 23:41
bannière

Ambroise Aristide Saito

feat oikawa tooru | haikyuu! (bannière par dicenno & gusari)

Caractère

Il y a des choses que l'on ne dit pas.
On ne dit pas que ton sourire est beau même quand tu es en colère, qu'il donne envie de plaire, de lustrer nos chimères ; vois-tu, c'est là ton grand défaut : on te ment trop souvent.
C'est une chose que de connaître ses fléaux, c'en est une autre quand ils ne nous appartiennent pas. Tu aurais pu être enfant parfait, à défaut d'être enfant roi ; on voulait te préserver, au fond on n'a fait que tout réarranger en laissant des trous par-ci par-là, de quoi te laisser te fouler tes chevilles de gamin encore innocenté.
Ce n'est pas un ego trop gros qu'il y a au travers de tes yeux ; ça serait son absence : elle brille presque autant que le soleil, et alors tu t'es décidé à la décrocher, à l'enfermer pour que personne ne puisse la voir. C'est ton trésor, c'est ce qui saurait te mettre en lumière, te rendre plus profond -mais on ne va jamais trop loin. Ça ne vaut pas la peine de refermer les trous si c'est pour y mettre des mines. Ça ne ferait que gâcher le gazon.
Les beaux brins verts ; ce que tout le monde apprécie. La bonne humeur, l'ironie qui pique, un air d'inconnu ; la beauté, surtout. Le dessus. Ce qu'on veut bien laisser voir. Les emojis qu'on s'envoie, les photos que l'on prend en un instant, les légendes mystérieuses. On peut s'imaginer plein de choses.
Souvent, il ne s'agit de presque rien.
On t'a souvent volé des baisers en soirée. Ça t'a semblé vide, et plus tard, même quand c'était sensé être plus sérieux, ça n'avait pas de saveur. Peut-être, alors, t'étais-tu dis, il n'y avait rien à sentir. Que les chansons exagéraient, et que les films mentaient, et que les twitts se vantaient, et que les romans se trompaient.
Quand on grandit dans l'exagération, on croit toujours être en-dessous -tu crois sonner creux quand tu essaies de penser à ce que tu sens, et tu penses que c'est faux parce que oh ta vie est si remplie, ce n'est pas possible.
On t'aime.
C'est prouvé : il y a des chiffres qui le disent ; ceux du nombre d'abonnés, et ceux de ta popularité, et ceux des notifications, et ceux des invitations, et ceux du nombre d'articles, et ceux __
On t'aime. Ça n'empêche pas à ton téléphone d'être silencieux de messages et d'appels.
On t'aime -comme toi tu aimes. De façade. Ça te convient : tu crois qu'on t'effriterait si on allait trop loin.

Ambroise Aristide

Âge: 22 ans
Naissance: 29/02/2078
Arrivée: 2100
Présence en ville: quelques mois
Nationalité: franco-japonais
Métier: instagrameur, youtuber & influenceur
Statut civil: célibataire

Groupe: Geeks
Rang occupé: membre
Nom de code: Ari

Taille: 1.92
Corpulence: musclé
Cheveux: brun
Yeux: noisette
Autres: porte occasionnellement des lunettes, physique très soigné, garde encore son téléphone dans la poche, s'habille avec des habits à couleurs unies, généralement pastelles

look what you made me do

Les yeux ouverts dans la pénombre de ta chambre, sur un lit sans draps, à côté d’une commode sans tiroir, au fond d’une chambre sans lampe –tu n’en as pas besoin, parce qu’il y a ton téléphone qui utilise l’une des deux seules prises qui fonctionnent dans ce foutu appartement, et qu’il reste constamment l’écran allumé pour t’avertir. On t’a aimé. On t’a mentionné. On t’a identifié. On t’a suivi. On t’a demandé en ami.
C’est assez ironique, tu le sais. Il y a dans cette manière de remplir le vide un étrange message. Tu connais ce dont parlaient les psychologues du siècle dernier –le paradoxe des notifications. L’impression d’avoir tant de liens qui vous raccrochent sur Terre, un objet plus important que tout le reste, et du virtuel dont les retords vous échappent encore.
Toi, tu t’en fiches si c’est faux. Tu sais que ça l’est, mais qu’importe parce que ça te rassure et oh, tu veux juste pouvoir dormir un peu –et tu mens, parce que tu mens bien, même à toi-même, mais surtout aux autres, ceux qui viennent parce qu’ils veulent te parler, te rencontrer, te serrer dans leurs bras. Tu leur dis que tu les aimes. C’est vrai, oui, mais c’est faux aussi, ou du moins c’est ce que tu te dis, quand ils s’en vont l’euphorie calquée sur le visage. Tu les aimes parce qu’ils gonflent des chiffres, parce qu’ils font figure de barrière, de bouclier, d’apparence, de constance. Parce qu’ils te disent que tu existes.
Tu sais pourtant que rien n’est garanti, dans ton milieu et oh, tu as peur de la mauvaise chose que tu pourrais faire. En attendant, tu dors le jour parce que la nuit te fait trop peur ; tu es rêveur de l’aube, celui qui préfère se coucher quand le renouveau commence, habitant du passé, effrayé de ce qui peut arriver.
Et tu sors tout le temps, tu t’exposes aux gens au soleil qui fait ressortir le blond dans tes cheveux aux yeux qui te déshabillent aux sourires qui empêchent à de nouveaux poignards de t’assassiner.
Tu filmes, souvent, et tu prends des photos, et tu te balades partout ; tu déménages tous les trois mois, tu changes de ville de région de pays, t’aimerais bien changer d’univers mais t’as essayé, t’as marché tout droit déjà une fois, mais on ne fait que retomber sur ses pas.
Quand tu rentres, il n’y a pas de bruit.
Plus maintenant, non.
Avant, il y avait Tofu.
Et Tofu, maintenant, ce n’est devenu qu’une grosse boule de poils blancs sur une photo argentique, c’est devenu des vieilles entrées sur instagram, c’est devenu un souvenir bien trop précieux dont tu t’es dépossédé toi-même.
Elle aurait pu rester belle et glorieuse ; tu en as fait un succès passé sur lequel il faut marcher pour continuer. C'était le début de ton règne -parce que dans Ambroise il y n'a qu'un roi.

La lumière de ton téléphone te fait garder les yeux ouverts. Des notifications, par centaines, par milliers -instagram, facebook, twitter, youtube, tumblr, pinterest, twitch et tout ce qui est encore imaginable. Tu es partout : on dirait presque que tu as peur de disparaître, à t'étaler autant.
Ça aurait pu te faire rire, une pensée pareille, dans un univers parallèle, mais ce soir ça ne sera qu'une autre nuit où tu ne dormira pas ; tu réfléchis mais jamais trop, parce que réfléchir ça fait penser et penser ça t'aide à réaliser et réaliser c'est toujours une mauvaise idée.
T'es figé, Ambroise.
T'as avancé autant que tu le pouvais ; tu t'es débarrassé des cailloux qu'on t'avait cousu dans le ventre, tu croyais que c'était ça qui rendait ton cœur lourd, que tout deviendrait de velours mais ça n'a fait que déflouter tes contours. Le centre restait sourd.

Ce soir, tu n'as même pas envie de faire semblant, de te traîner jusqu'au lit et de te laisser t'oublier. Tu viens de remarquer qu'il y a les lampadaires de la rue qui éclairent le sol de ton salon. Ce n'est pas grave : tu déménagera de nouveau dans un mois, peut-être dans deux, et tu laissera la moitié de tes vêtements ici, et tu filmera tout encore, et tu partira avec ta valise et ta boîte en carton calée sous le bras.
Elle est là, par terre, dans cet appartement aux murs blancs et à l'atmosphère salifère ; elle est pierre fine mais tu n'es pas lapidaire, alors tu la laisses là, elle et tes souvenirs gemmifères, elle et sa couleur sablière.
Parfois, tu l'ouvres.
Et tu la refermes.

Il y a ton cœur qui bat la chamade quand tu t'adosses contre la porte. Il est tard. Probablement quatre heures ; c'est bientôt l'heure d'aller se coucher, et tu restes là, les poumons qui semblent s'agrandir et les cheveux devant les yeux respiration coupée beaucoup trop acharnée rouge à lèvre à moitié effacé sur l'artère survoltée oh à peine estompé il revoit encore tout déraper et se faire kidnapper : t'as envie d'en vomir, de tout détruire.
Et quand tu relèves la tête, il y a une boîte.
Juste une boîte en carton brun, le couvercle un peu mal mis et une écriture d'enfant sur le côté, des majuscules pour faire plus important.
BOÎTE À TRÉSORS
トレジャーボックス

Tu glisses contre la porte.
Défaite par KO.
Il se passe un certain temps ; une heure, sûrement, et juste le vide dans tes yeux oublieux. Tu ne vois rien n'entends rien ne sens rien, même pas le vide habituel, le manque, l'envie d'avoir plus, de faire semblant d'être sûr.
Et pourtant, tu le vois. Il est là, debout, à côté de la boîte. Il te parle depuis une heure, mais tu n'as pas entendu. Ce n'était pas juste ne pas écouter, c'était ne pas entendre parce qu'on a peur de le faire, mais quand tu relèves la tête, Ambroise, tu sais. Il a raison. Il vaut mieux partir.

Tu emménages.
Unacer, ils ont appelé l'endroit ; toi, tu vois ça juste comme quelque chose de passager, que tu pourra vite oublier.
De toutes manières, tu ne comptes pas rester.

anamée _ j'ai trahi l'institut _ peut-être qu'un jour je garderai un tc ici bas who knows j'espère qu'ambroise sera le bon

Jeu 24 Aoû 2017 - 19:49
En vrai, je suis tombé amoureux de ton personnage, et ce n'est pas de façade pour le coup. I love you Ambroise est un personnage si doux, j'ai envie de le protéger. Cœur

(et ♥️♥️♥️ pour faire bonne mesure)
Jeu 24 Aoû 2017 - 21:53
Nice Nice Nice
Mar 29 Aoû 2017 - 20:50
On t'aime.

Totalement et à 100% véridique. Cœur
Woaw, j'ai l'impression que c'est un peu différent de ce que tu fais d'habitude, mais en même temps très proche, et le résultat est franchement magnifique. En plus, j'adore le prénom Ambroise. Bave
J'aime aussi. ♥️
Mer 30 Aoû 2017 - 1:38
♥♥♥
un pour chacun
Mer 30 Aoû 2017 - 1:46
Ambroise, qu'il est bien écrit...
Ce qui est assez incroyable, c'est qu'il y a dans ta fiche -du moins je trouve, dans ta manière d'écrire son histoire et son caractère, quelque chose de toujours détaché, observateur et très objectif même s'il sait se faufiler à l'intérieur des sentiments d'Ambroise et les transmettre à la perfection, comme.

Ambroise a écrit:  Tu t'es débarrassé des cailloux qu'on t'avait cousu dans le ventre, tu croyais que c'était ça qui rendait ton cœur lourd, que tout deviendrait de velours mais ça n'a fait que déflouter tes contours. Le centre restait sourd.

Comme à ce moment-là, où je trouve que c'est extrêmement juste et précis !
Mais je ressens réellement Ambroise comme une façade, du papier glace qui reflète ce qu'on souhaite de lui et qui ne saurait pas vivre autrement... Et malgré tout il est attachant ! Très attachant, parce que ça lui va bien. Je suis très heureuse de te valider !!!  Cœur  Cœur Rebienvenue donc !  
you deserve better _ 1442640689

AMBROISE

a reçu son permis de séjour à Pallatine

icon 100*100

Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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