Arthur Rimbaud
Caractère
Il n'était plus le jeune homme que tout le monde fantasme : c'était au moins cela. Il avait grandi, voyagé et côtoyé des êtres qu'il avait apprécié. Par la même occasion, il avait rencontré des voyous, des malfrats et participé à des choses également qui étaient répréhensibles. Arthur n'était pas un homme tout blanc, ni tout noir, aussi, comprenez que le seul fait que l'on l'associe à son œuvre passé l'énervait au plus haut point.
Rimbaud aimait voyager. Plus que tout, il appréciait ces moments solitaires dans la campagne. Il adorait voyager incognito, le visage caché par une quelconque cape ou là où des fanboys basiques ne se promèneraient pas. Ce monde était merveilleux à découvrir : ça, il en était sûr. Étant donné qu'il était chef de sa diaspora, il avait eu le temps de comprendre certains tenants et aboutissants de sa vie ici. Il savait qu'on ne l'avait nommé à cette place qu'à cause de son nom et ce qu'il représentait, Rimbaud méprisait ceux qui avaient fait cela pour cette raison, mais il n'était pas partie. Cette place était une opportunité, et il savait qu'il pouvait se montrer plus intelligent qu'eux : assez pour ne pas se laisser manipuler et comprendre tous les enjeux qui existaient entre les différentes diasporas.
Arthur Rimbaud était intelligent. C'était le genre d'homme capable d'utiliser sa cervelle pour savoir de se défaire d'une situation. Il avait une excellente mémoire, ce qui lui permettait de mieux mettre en application les lois pour le bien de sa communauté et son but. Sarcastique, régulièrement de mauvaise humeur, il n'était pas rare qu'il se mette dans des colères noires après avoir constaté de des choses ne lui convenaient pas. Il ne se laissait pas faire, n'avait pas sa langue dans sa poche et ses critiques, pourtant au début si attendues de ses fans, pouvaient rapidement se montrer très acerbes.
Âge: 32 ans
Naissance: 20/10/1854
Arrivée: 01/11/1883
Présence en ville: 3 ans
Nationalité: Française
Métier: Président du CA
Statut civil: Célibataire
Groupe: Opportunistes
Section: Le conseil d'administration des opportinistes
Rang occupé: Président
Nom de code: Vidocq
Taille: 1.78
Corpulence: Assez fin, sinon limite famélique, Rimbaud n'est pas le protoype d'hommes ultra musclés qui sauront régler un combat à mains nues. Il préfère de loin utiliser sa cervelle, et surtout un revolver qu'il cacherait sur lui.
Cheveux: Brun, coupés régulièrement, de manière à pouvoir y voir quelque chose.
Yeux: Vert.
Autres: Légère cicatrice au poignet, due à un coup de feu
Histoire
Vous connaissez sûrement certaines de ses œuvres. Vous connaissez sûrement sa tronche, avec son air triste, celui qui appelle au spleen. Il avait été ce garçon pendant une période de sa vie immensément courte par rapport au reste.
Arthur était né à Charleville dans une famille paysanne. En vérité, Arthur ne s'appelait pas Arthur. Son prénom, ses prénoms, complets étaient Jean, Nicolas, Arthur Rimbaud. Il avait suivi une scolarité, une enfance tout à fait normale, autant que les autres enfants grandissant pendant cette période du second Empire. À l'école, il fut un excellent élève, il participa à de nombreux prix qui le mirent en valeurs. Il se montra précoce, surdoué.
À quinze ans, Charleville l'étouffait. Arthur avait besoin de plus grand. L'appel de Paris se faisait entendre et, à l'aube de la Commune, il fuguait. À travers la ville, à travers la campagne, n'ayant pour seul bagage que quelques vêtements et sa foi envers un esprit révolutionnaire qu'il ne connaissait qu'à travers quelques journaux. De cette fugue, précoce et riche en vers, ne substitua que quelques rencontres de fortune envers un poète de son espèce, un séjour en prison et, plus tard, l'idée d'autres fugues, d'autres vers, d'autres morceaux de lui s'éparpillant dans le vent.
Arthur adorait écrire. Sa muse était Paris, l'état révolutionnaire dans lequel celle-ci était plongée. Il admirait Hugo et aima rencontrer tous ses amis poètes. Parmi eux, il y eut Verlaine. Vous connaissez sans doute la relation tumultueuse qui les unis pendant deux courtes années. Elle se finit avec avec autant de violence qu'elle avait durée et finit par lui faire tourner une page définitive sur ce qu'il aurait pu appeler « son enfance ».
Paris ne l'inspirait plus. Sa blessure le lança pendant de longues années. Il rentra, et composa pendant les années qui suivirent ses plus grands poèmes. Il échappa, de peu, à un service militaire qu'il réprouvait. Pendant les mois, les années qui suivirent, il ressentit un désir intense de courir loin et de s'expatrier, ce qu'il fit sans la moindre difficulté. Il s'embarqua sur un bateau et, dès lors, ne cessa de voyager. Sitôt se trouva-t-il dans un pays qu'il n'avait qu'une envie : monter de nouveau sur un de ces magnifiques râteaux et fuir de l'autre côté du globe. Il découvrir qu'il aimait donner des ordres aux hommes et, surtout, qu'il y avait une autre vie, à part coucher des mots sur le papier.
Le papier, lui, il continuait d'en être assez proche, mais ce n'était pas pour la même raison que dans ses plus jeunes années. Il rédigeait des carnets de bord, les décoraient de ses observations. Rimbaud, s'il avait été un petit garçon rêveur, curieux de liberté et de changement, devenait un homme assez pragmatique, comme s'il avait été déçu de ses rêves beaucoup trop tôt.
Et puis, alors qu'il se promenait dans une des principales villes portuaires d'Egypte, quelque chose, quelqu'un l'avait fait venir. Il n'avait pas compris, sur le coup, il avait pensé à un rêve, à un délire causé par un de ses fièvres qu'il subissait si souvent.
C'était pourtant si réel. Il comprit qu'il y avait des factions, qu'il y avait un monde qui évoluait, en parallèle avec le sien mais qui était si différent. Lorsqu'il comprit cela, il ne fut plus si pressé de revenir dans son propre univers. Il semblait que les gens d'ici ne le connaissait qu'à cause de son œuvre, qu'ils s'étaient donc créé une image de lui complètement faussée. Rimbaud ne le démentit pas : il joua le rôle qu'on voulait bien lui prêter, l'honneur viendra après, lorsqu'il aurait le pouvoir et tout ce qu'il viendrait avec.
Aujourd'hui, il était chef de sa propre faction, diaspora, comme ils l'appelaient. Il trouvait encore les gens d'ici étrange et certaines technologies lui étaient inconnus, mais elles l'intéressaient.
Arthur n'avait pas envie de partir. Encore moins envie de fuir.
Salut !
Je suis Marion, j'aime 26 ans, j'ai le RPG et le pratique depuis une dizaine d'années. J'espère que ma fiche conviendra :)