minuit à fond la caisse // alphée

Jeu 21 Juin 2018 - 3:56
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Alphée Berner

Lev Haiba | Haikyuu!!

Caractère

Brèves éloquences ne passeront la porte de ses lèvres. La douce image sibylline du garçon ne présente que peu de secrets : Alphée n’est qu’innocence et horrible, répugnante candeur. Son monde ne se fonde sur les lois adultes : le mal n’existe pas, le bien se fuse avec ses maladresses. Et bientôt frôle ce qu’on nommerait « cruauté », ce qu’il ne voit jamais que comme un brusque geste, une banalité. On lui pardonne. On lui pardonne car voici déjà jeunesse à son sourire, ses attentions si bien placés et son rire s’échappant comme quelques gouttelettes d’eau. Il ne serait que mieux en jouer. Alphée cependant n’a maitrise de sa propre traitrise, de ce sentiment de dépendance. Les ordres donnés sont ceux qui régissent sa vie et jamais ne saurait-il vivre sans supérieur, sans protection suffisante. La finesse de son esprit s’envole encore avec de brave rêve, quelques intimes transes, illusions qu’il apporte dans sa propre réalité. Mieux vaut-il ignorer le monde réel, celui dans lequel se meut son squelette. L’enfance apporte son lot de défectuosité, à tout cela s’ajoute les peurs insignifiantes – et pourtant déjà préoccupant son esprit si docile – et les quelques balbutiement qui forme son langage. Il n’ose s’exprimer, laisse les mélopées s’échapper. Alphée doté d’un certain charme pour la conversation remplit ses mots d’images, de gestes amplifiés par son étrange sagesse d’esprit. Les quelques désirs de doux regard, belles paroles à son égard lui font tourner la tête, remplisse encore et encore son cœur de sentiments étrange. Alphée brulait monde pour amour à choyer. L’enfant qu’il est ne demande qu’à rester fidèle à un maitre plus intelligent que son propre existence. Car il possède une conscience, un simple regret devant sa constitution, son esprit s’échappant à chaque expiration. Mais que pourrait-il y faire ? Il s’ignore, berne son propre esprit, se laisse désirer. Ils n’auront besoin de savoir qu’en réalité, sa cruauté ne saurait être qu'un prétexte. Sa belle folie laisse à désirer.

Alphée

Âge: 22 ans.
Naissance: 23/09/1998.
Arrivée: 2020.
Présence en ville: 1 ans.
Nationalité: américaine.
Métier: coursier.
Statut civil: célibataire.

Groupe: Indépendants.
Nom de code: //

Taille: 1.91
Corpulence: mince.
Cheveux: blond gris.
Yeux: verts.
Autres: //

Histoire

“Ce qu’il y a dans la boite, ça ne compte pas ok ? L’important c’est le fric qu’on va se faire, pigé ?”
Il prend toujours ce ton là, une certaine décadence et une envie de montrer sa supérioté mais Alphée n’en pigera jamais rien après tout. Prétendra ne pas savoir. Le suivra jusqu’au bout du monde, juste pour avoir cet sentiment de sécurité. Il n’en dit rien, se contente de hocher la tête, parcourir les cartons du bout des doigts. Le mauvais pressentiment brule encore le coin de ses lèvres. Que pourrait-il bien faire à manger en rentrant de la course ?
Leurs deux âmes sont déjà sur le bûcher.

Première livraison. Son propre corps dans les bras de sa mère. C’est un bel enfant. Il le restera toute sa vie. Son corps s’affranchissant de toute moralité, se hâtant de rattraper le retard de sa santé d’esprit. Ils n’en sauront jamais rien.
Les quelques indices s’empilent pourtant sur le parcours de sa vie mais on préfère encore fermer les yeux. Alphée à ce jeu, s’empresse de se montrer bien plus excellent que la majorité. Un brave garçon est né.

Il le rencontre au fin fond du bac à sable, les restants de château frisant sur sa langue et cela restera leurs domaines de prédilections. Il le rencontre lui qui deviendra sa belle étoile, son firmament. Il s’en éprend. Mais à l’époque, il n’y a guère autre considération que la survie. Et en relevant sa tête enfuie dans le sol, il décide que ça sera lui, sa nouvelle figure maternelle, le maitre de sa destinée- et quelle destinée.
Lui, l’inverse proportionnel d’Alphée : petite stature et esprit déjà affiné. Lui, petite frappe de la cour de récré assiste déjà grande personne, se dit bras droit d’une bande de gamin jouant à créer une mini société. Mais pour Alphée, il est son premier ami, le véritable chef de leur petite entreprise.

Les courses à milles à l’heure, les paris entre deux sacs de billes, les bagarres enroulés l’un contre l’autre dans les mauvaises herbes, tout cela prend fin. Alphée voit son foyer scindé en deux parties distinctes. Alphée ne s’y intéresse guère, on le plaint. Si les larmes coulent elles ne sont destinées qu’à quelques compagnons de guerre, là où il doit s’enrôler pour une autre. Il a suivit son père, c’est ce qu’on dit. Il n’a aucun souvenir d’un quelconque choix lui étant proposé. Mais il se laisse doucement berner.

Ses membres s’allongent, ses os menacent de se briser. Il rêve de pouvoir atteindre le ciel. Et les rêves, il en possède bien trop pour pouvoir s’échapper. On tente de l’éduquer, d’attraper ce qui pourrait le rattraper. On n’y trouve rien. Alphée passera quelques années en vain, étoiles au bout des lèvres, étrange lune au creux des yeux, théorie évaporée pour quelques pures pensées. On le fait redoubler.
Et il ne s’y plait guère, dans la ville ou il s’est vu grandir, incapable de rentrer dans son propre corps. Sa carcasse se laisser aller, il se laisse martyriser. On n’aime ses façons enfantines, on ne comprend guère ses mots éphémères, prêts à bruler lorsqu’on tente de les caresser. Il s’en fiche, il n’a jamais rien aimé de cette ville déjà oubliée.
Il passe son temps à rouler le long des petites routes, à dévaler les pentes derrière la maison familiale. Il n’y trouve rien, Alphée. Pas même sa propre personne.

On se dit qu’il est difficile, qu’il aura bien le temps grandir plus tard. Il ne voit jamais le plus tard arriver. On déménage encore, encore. On retrouve d’ancien repère. La maison n’a gardé aucune trace de présence féminine. Mais il l’a déjà oublié Alphée et il pense pouvoir s’en sortir sans elle. Le bac à sable a été vidé.
Tout s’empire. On ne pardonne plus les égards de conduite, les rires sont réprimandés. On abuse d’une certaine confiance donnée – elle ne l’a pourtant jamais été. Alphée n’est qu’une cible pour divers archers. Et il ne sait qui enlacer.
Son corps déjà ressortant de la foule, l’air adulte contrastant avec la peine effacée dans quelques sourires, Alphée séduit les malfrats de son enfance. Ils s’entichent de sa personne, font sentir leurs amours dans quelques insultes, quelques menaces, mains accrochées aux tissus portés. On ironise sa situation, sa constitution. Ils ne comprennent pas qu’il peut encore déceler les constellations au dessus de leurs têtes, s’enfuir bien loin avant d’être touché. Mais la ville finira par s’éclairer.

Il le retrouve. Ils se retrouvent. Corps resté en enfance, tête déjà monté aux étoiles. Toujours inversés. Il le sauve de nouvelles brimades. Il est encore nommé garde d’un roi couronné de quelques douleurs. Il a toujours été bras droit d’un tyran. Et cela impressionne Alphée. Il fera de sa belle étoile son maitre à penser. Il vivra.
Il survivra les pénibles années d’une éducation assommant son cœur, son esprit déjà envolé. Il vira, oui, à la place d’autres aventures. Il goutera sa cruauté, putride odeur du sang se mêlant à son quotidien. Alphée deviendra bourreau lorsqu’il en a été victime. Cela lui paraît si normal, si facile. Ainsi pour lui fonctionne le monde. Il n’y voit aucun danger. Et tant que lui est à ses côtés, que pourrait-il regretter ?

La fortune vient à manquer. Il ne continuera aucune étude – l’aurait-il voulu ? Cela n’a aucune importance. Il enchaine les petits jobs, travaux d’hercule à sa portée. Il fréquente encore les gangsters enfantins de son passé. Il le voit encore, lui. Et il compte à ses yeux bien plus que la figure paternelle l’ayant renié. Ils s’en sortent à deux. Alphée suivant les consignes dictées. Et un jour arrive l’idée.

L’idée même se fonde sur une grande simplicité. L’idée n’est jamais remise en question par Alphée – il n’a jamais été celui qui les faisaient, ces idées-là. Sans doute vient-elle de quelques relations passées ou d’un je ne sais quoi, une rumeur passée. Il fait confiance à son double bien plus qu’à ses propres sentiments. Alors, on se dit qu’elle règlera tout leurs problèmes, cette idée.
Les voilà coursiers, ils dévaleront les rues si connues de leurs petite ville natale, finiront par posséder nombreux clients. A s’installer calmement sans jamais douter marchandise. Les choses secrètes doivent le rester, question de sécurité.

Les clients n’ont jamais les mêmes airs et pourtant. Les clients n’ont jamais les mêmes discours et pourtant. Alphée décèle chez eux cette même malice, celle là même qui fait douter encore son alter-ego – mais il n’en pipe mot, ne contredit les plans, l’idée de ne jamais s’interposer entre deux pensées de son ami ne s’éteindra jamais. L’illégalité n’avait jamais fait partit de son vocabulaire, la malice n’est qu’un mot candide pour en remplacer un autre. Il se laisse faire, se laisser aller. Il sait sans doute. Cependant rien ne serait dit, non rien.

Et puis il y eu la dernière livraison. Celle qu’on craint plus que tout seulement si on sait qu’elle est notre dernière. Le savaient-ils ? La chose les mena dans les bas-fonds, les trottoirs jamais utilisés sinon par des pieds trop emportés par de sombres affaires y sont rois. Alphée ne les avait jamais craint : ses actions toujours dictées par une simplicité certaine. Ils y passèrent quelques heures. Ils y attendirent un client qui ne viendra à présent jamais plus – il ne serait plus là d’une manière ou d’une autre. Rien ne vint. Et on se décida pour la première fois à regarder une cargaison. On n’aurait jamais dû. Les mystères se conservent bien mieux dans quelques cartons, enfermés à bout de scotch.

A la lumière des réverbères, les sombres desseins d’un criminel exposé. Les sombres attitudes de son collègue dévoilées, haut le cœur, sueur froide presque glaciale. Alphée s’attache encore au bout de courage de son ami pour se boucher les yeux. Sans doute auraient-ils voulu nier plus longtemps leurs deux pieds pris dans les terribles sable mouvants  de leur sombre cité. Mais c’était ainsi : ils avaient dû aider bien plus sombre criminel pour en arriver là. Qu’avaient-ils transportés jusqu’alors ? Mieux valait garder les cartons fermés et on n’en parlerait pas. Toutefois, les voici avec un crime qu’il ne saurait ignorer sur les bras, le sang cachant leurs consciences – ou tâchait celui de l’autre tandis qu’Alphée copiait mécaniquement les élans de terreurs qu’on lui présentait. Non, il n’avait sans doute eu peur pour l’affaire, il avait seulement eu peur à l’idée de devoir être séparé de son coéquipier, rien de plus. Qu’aurait-il fait sans personne pour lui souffler quoi faire ? Et devant quelques restes humains, les voilà affolés, encore et encore. La situation s’éternise.

La solution fut trouvée quelques instants plus tard. Elle se présenta comme un agent. Habitué aux illusions, on ne dit mots, on souffla doucement un plan des plus idiots – il n’aurait pu prévoir que ce qui semblait être un chaste rêve, une douce folie se révèlerait être vrai mais Alphée sans doute y pense là le contraire. Mais on ne les attendait pas eux à Pallatine, non. On attendait sans doute quelques brigands, ceux auxquels la caisse aurait dû appartenir, celle là restée sur terre là ou ils n’ont plus à s’en soucier. Oui, deux enfants se firent passer pour leurs propres clients, échappant à une livraison trop dangereuse pour leur âge.

Le blanc, l’attente, la douleur. Rien dont il ne se souvient. Il toucha sans doute les étoiles.
Avant finalement de vivre l’enfermement, la solitude. Une nouvelle séparation. La peur fut encore son amante et combien l’avait-il aimé pendant ces quelques mois. Mais l’histoire finit encore par les réunir, toujours. Et voici deux compères aussi perdu ici qu’ailleurs. Perdu, égaré, prêt à disparaître.
Ils durent simplement reprendre ces petits jobs, petits travaux, encore jusqu’à ce que leurs doigts se fatiguent.
Il y eu la nouvelle idée, semblable à l’ancienne, presque aussi bien ficelée. Ils finirent simplement par s’y résoudre : mieux valait effectuer le sale boulot des autres. Ils finirent seulement par se dire que pour rien au monde, il n’ouvrirait une nouvelle livraison, jamais. Et puis sans doute que si les choses tournaient mal, ils se trouveraient un nouvel agent. Qui avait-il à dire de plus ?

- résumé : rencontre petit H avec qui il devient ami. X finit par déménager cependant à la séparation de ses parents pour vivre avec son père x il redouble une année x pas vraiment aimé de ses camarades qui finisse par le brimer x revient dans sa ville natale à cause du métier de son père x brimé aussi dans la nouvelle école x sauvé par H qui le prend sous son aile, ils feront des sales coups ensemble x quitte l’enseignement et enchaine les petits boulots x H lui propose de devenir coursier avec lui x finissent par se mettre dans des situations louches avec des clients louches x un jour les clients ne viennent pas, se rendent alors compte officiellement que ce qu’ils livrent n’est vraiment pas légal, qu’ils y risquent quelque chose x font croire à un agent qu’ils sont leurs clients et les deux idiots finissent à Pallatine x beaucoup de mauvais souvenir des mois séparés sans H x finissent par se retrouver, enchainent les petits boulots et retombent bien vite dans leurs mauvaises habitudes x puisque H propose de nouveau de devenir coursier et on connaît d’avance la chute.

Salutation, je n'ai aucun pseudo destiné au rpg donc vous pouvez m’appeler comme vous voulez genre "hey toi là bas" tout ça. Bref c'est mon premier compte et un membre m'a conseillé le forum vu que je guettais les forums sans savoir ou déposer un nouvel enfant. Donc voilà je vous donne la garde d'un nouveau boulet (son propriétaire légitime ramènera ses fesses par la suite on espère)

Jeu 21 Juin 2018 - 8:24
ok alors alphée c'est super joli comme prénom mais en plus ça lui va tellement bien ? on a la candeur, l'innocence décrit dans le caractère, un relent de mélancolie et en même temps ça accroche l'oeil et charme sans même qu'on s'en aperçoive ENFIN BREF ça lui va très bien. j'ai adoré lire ce qu'il y a d'écrit, alors je crois que je vais stalker un peu ♥
bienvenuuuue ! 🌟
Jeu 21 Juin 2018 - 13:12
hé toi là-bas
bienvenue !
c'est quand même bien écrit oui
j'avoue que le choix de l'avatar est très bien, on pense pas assez à lev alors que le physique colle totalement à alphée
et puis son innocence c'est mon genre. ;)
Jeu 21 Juin 2018 - 17:39
Ambroise // stalk moi quand tu veux minuit à fond la caisse // alphée 1866147747
surtout si tu le fais avec autant de tendresse, merci pour les petits mots !
Seung Joo // j'aime bien donner de l'amour aux petiots presque jamais utilisés donc ça fait plaisir que vous aimiez bien le visuel huhu merci.
Jeu 21 Juin 2018 - 21:15
Bienvenue !
On nous a vendu une belle plume, le résultat est à la hauteur des espérances, on sent que le sens joue au funambule entre des mots bien choisis, mais sans jamais tomber, y'a des phrases tellement bien là-dedans qu'on pourrait les isoler pour mieux les admirer, et ce choix d'avatar c'est bien de donner un peu d'amour aux persos qui n'en reçoivent pas assez, et lev est tellement joli que voilà.
Alphée est pur, c'est décidé. minuit à fond la caisse // alphée 1388479764
Jeu 21 Juin 2018 - 21:21
donc je ne vais reprendre ce que j'ai dit plus haut, mais j'aime beaucoup le traitement délicat d'un personnage qui flirte avec le danger, c'est assez original pour être mentionné !

Bienvenue chez les indés !

Alphée Berner

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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Ven 22 Juin 2018 - 15:41
Bienvenue !! Agonise
Quel personnage et quelle plume ! Délicate, précise qui s'envole juste comme il faut.
Et ce nom... Unique !

Amuse-toi bien parmi nous et partage cette merveilleuses écriture qui est la tienne ! Cœur Cœur minuit à fond la caisse // alphée 2038183076
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