Mer 20 Mar 2019 - 10:15
Un nouveau départ qui fait débat ?
Earl, allongé sur son canapé, regarda son écran de portable. Le dernier message qu’il a envoyé à Hafiz fut un rendez-vous, lui-même imposé après avoir brièvement parlé avec ce client. Enfin, devait-il le considérer comme un client ?
L’homme était venu à l’Hirondelle une seule fois, et ils avaient parlé brièvement. On aurait pu considérer cette rencontre fortuite, sans le moindre intérêt, sauf qu’ils s’étaient retrouvés lors d’une réunion sur l’avenir de Palatine et résoudre les événements récents. À l’époque, Earl s’était représenté en tant que représentant des gangsters et avait révélé leur découverte. Cela avait fait un bon en avant et avait permis de retrouver un traître dans leur rang. Cet individu avait été appréhendé… dans le sang.
Quand il avait lu cet événement dans le journal, Earl avait senti de la frayeur. Pourtant, il était habitué, sur Terre, à ce genre d’événement. Pour lui, Pallatine n’était qu’une extension de sa vie passée. C’était ce qu’il avait toujours considéré. Néanmoins, Earl avait annoncé son départ de la diaspora, car il ne pouvait vivre dans un groupe qui aurait pu provoquer la disparition d’Ellie.
Depuis son annonce, l’ex-gangster continua malgré tout de travailler à l’Hirondelle. C’était la seule chose qu’il savait faire. Il n’avait pas pensé à rechercher des renseignements dans l’Institut ni chercher des organismes de formation. Bien évidemment, il ne possédait plus de place pour connaître l’avancée de cette crise et devait trouver lui-même les informations.
Un soir, dans un bar, un individu s’était rapproché de lui. Cet homme l’avait sûrement identifié et l’avait abordé avec précision. Après tout, Earl s’était montré explosif et grossier en public. C’était un Altermondialiste et il recruta de nouveaux membres. Earl l’avait au début rembarré, car il désirait devenir un simple citoyen. Puis, il avait changé d’idée en interpellant le recruteur.
Earl trouva que c’était facile d’intégrer cette diaspora, comme il avait été facile d’être gangster.
Le nouvel Altermondialiste ferma son portable à clapper. Il se releva, se vêtit de sa veste et fourra une arme blanche dans sa proche. Il quitta son appartement en prenant soin de le fermer à clef, puis il quitta son quartier. Il marcha le long des rues, ses sens en alerte. Earl savait parfaitement qu’un déserteur n’était jamais accepté chez les gangsters, et il s’attendait à son meurtre à chaque instant.
Malgré tout, Earl s’était rendu à son point de rendez-vous, les jardins d’acclimatation à Ivale. C’était la première fois qu’il s’y rendait et cet espace vert le dérouter dans un sens. Pourtant, cela lui rappela sa cavale, quand il était recherché sur Terre pour meurtre. Il s’assit sur un banc de façon négliger, en espérant qu’il ne s’y trompait pas. Puis, il observa les familles profitant des lieux. Le lien chaleureux qui les unissait lui était totalement inconnu. Il ferma les yeux pour s’imprégner de la sérénité des lieux. Il ne savait plus la dernière fois où il avait connu cet apaisement et avait profité du calme pour se ressourcer. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il ne s’était jamais reposé.
L’homme était venu à l’Hirondelle une seule fois, et ils avaient parlé brièvement. On aurait pu considérer cette rencontre fortuite, sans le moindre intérêt, sauf qu’ils s’étaient retrouvés lors d’une réunion sur l’avenir de Palatine et résoudre les événements récents. À l’époque, Earl s’était représenté en tant que représentant des gangsters et avait révélé leur découverte. Cela avait fait un bon en avant et avait permis de retrouver un traître dans leur rang. Cet individu avait été appréhendé… dans le sang.
Quand il avait lu cet événement dans le journal, Earl avait senti de la frayeur. Pourtant, il était habitué, sur Terre, à ce genre d’événement. Pour lui, Pallatine n’était qu’une extension de sa vie passée. C’était ce qu’il avait toujours considéré. Néanmoins, Earl avait annoncé son départ de la diaspora, car il ne pouvait vivre dans un groupe qui aurait pu provoquer la disparition d’Ellie.
Depuis son annonce, l’ex-gangster continua malgré tout de travailler à l’Hirondelle. C’était la seule chose qu’il savait faire. Il n’avait pas pensé à rechercher des renseignements dans l’Institut ni chercher des organismes de formation. Bien évidemment, il ne possédait plus de place pour connaître l’avancée de cette crise et devait trouver lui-même les informations.
Un soir, dans un bar, un individu s’était rapproché de lui. Cet homme l’avait sûrement identifié et l’avait abordé avec précision. Après tout, Earl s’était montré explosif et grossier en public. C’était un Altermondialiste et il recruta de nouveaux membres. Earl l’avait au début rembarré, car il désirait devenir un simple citoyen. Puis, il avait changé d’idée en interpellant le recruteur.
Earl trouva que c’était facile d’intégrer cette diaspora, comme il avait été facile d’être gangster.
Le nouvel Altermondialiste ferma son portable à clapper. Il se releva, se vêtit de sa veste et fourra une arme blanche dans sa proche. Il quitta son appartement en prenant soin de le fermer à clef, puis il quitta son quartier. Il marcha le long des rues, ses sens en alerte. Earl savait parfaitement qu’un déserteur n’était jamais accepté chez les gangsters, et il s’attendait à son meurtre à chaque instant.
Malgré tout, Earl s’était rendu à son point de rendez-vous, les jardins d’acclimatation à Ivale. C’était la première fois qu’il s’y rendait et cet espace vert le dérouter dans un sens. Pourtant, cela lui rappela sa cavale, quand il était recherché sur Terre pour meurtre. Il s’assit sur un banc de façon négliger, en espérant qu’il ne s’y trompait pas. Puis, il observa les familles profitant des lieux. Le lien chaleureux qui les unissait lui était totalement inconnu. Il ferma les yeux pour s’imprégner de la sérénité des lieux. Il ne savait plus la dernière fois où il avait connu cet apaisement et avait profité du calme pour se ressourcer. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il ne s’était jamais reposé.
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