Locke Melborn

Caractère

« On sait tous que la lumière voyage plus rapidement que le son. C'est la raison pour laquelle certaines personnes paraissent brillantes...jusqu'à ce que vous les entendiez parler. »

Un enfant dans un corps d'adulte avec une mentalité de vieux con, voilà grosso merdo cette Loque humaine qu'est Melburne, le comic relief de service.

Flegmeard (oui c'est un mot) et un peu nihiliste (ou tout simplement réaliste?) sur les bords, au cours de sa courte vie il a appris à prendre la vie à la légère. Partisan du « mieux vaut en rire qu'en pleurer », une tonne de problème pourrait tomber sur lui qu'il n'en aurait littéralement rien à battre. En apparence en tout cas. Tout est question d'apparence chez lui. Il ne vous laissera pratiquement jamais savoir ce qu'il pense réellement, se cachant derrière soit un sourire hautin, soit un sourire franc, soit un sourire moqueur. Plus de 50 nuances de g...sourires !
Il croit – ou peut-être que ce n'est qu'une autre excuse pour sa flemmardise légendaire – que l'humanité a et aura toujours besoin d'un comic relief et d'un ou deux flemmards fatalistes et sarcastiques dans une société fonctionnelle, histoire que les autres se sentent supérieur. Alors il remplit son rôle comme il peut. Ou peut-être que la découverte des mondes parallèles et tout ce que cela implique l'a rendu à l'état de paresseux et profondément dépressif. Enfin, ça ou une autre excuse tout droit sortie de son sac pour justifier sa procrastination.

« Hey, pshh, je suis pas un flemmard. Je déborde juste...d’énergie potentielle. Ha.Ha.Ha. Hop, blague de scientifique, c'est fait. C'est quoi la suite ?»

…
Mais quel co….
Paaaaaassons au vif du sujet : Dire de lui qu'il est chiant serait loin de la vérité. Ses amis, qui le trouvent en général fort sympathique, pourraient même dire qu'à défaut d’être presbyte, il est bien casse-couille quand il s'y met.
Demandez lui de faire un travail qu'il juge chiant et il se découvrira des talents de prestidigitateur, disparaîtra sous vos yeux avec un tas de pigeon, de paillette, et de fumée…pour le retrouver soit dans les chiottes pour sa énième pause, soit sur le canapé en train de ronfler.
Par contre, si vous lui demandez une blague ou une farce, attendez vous à ce que votre dentifrice soit remplacé par du piment et que la ville entière prenne feu dans le processus. Ce qui lui vaut de se retrouver constamment dans des situations peu envieuses.
Qui plus est, que ce soit du sarcasme, des piques, des jeux de mots moisis, des blagues à deux balles, sa langue ne connaît absolument pas de repos.

« Ce qui fait extrêmement plaisir à la geinte féminine, en général.
…. ?
Comme dit le proverbe, femme qui rit à moitié dans ton lit non ?»

Grr... Tout ça pour quoi ? Serait-il vraiment aussi débile qu'il ne le laisse croire avec sa répartie de me...exaspérante? Se croit-il vraiment drôle ?
Oui ! Et non. Ne vous laissez donc point duper par son air sympathique et un peu débile ainsi que la main amicale qu'il vous tend. Car ce con sera sûrement en train de vous juger de la tête au pied et cette main cachera sûrement une poignée électrique. Sans en avoir l'air, il reste tout de même observateur, et, même s'il est très dur de l'admettre, intelligent. Qui sait s'il ne planifierait pas la fin de l'Institut ou la domination du monde derrière ses blagues anodines?  
Une chose est sûre, il adore juste cacher son jeu derrière son sourire constant et un masque de connerie qui lui permet de faire ami-ami facilement et de rester à distance en même temps.
Mais il le fait surtout pour taquiner les autres.

Toutefois, malgré son coté un peu trop décontracté et parfois chiant, il sait se montrer d'un extrême sérieux quand les temps le demandent. Par exemple, pour son travail, il bosse ! Normalement. Le minimum syndical en tout cas...Ce qui lui vaut pas mal de réprimande par un peu tout le monde dans l'Institut, malgré son efficacité.
Il peut aussi se montrer effrayant quand il en vient à des choses qui lui sont importantes.
Comme les sucreries, les gâteaux, les pizzas et la bière par exemple. Et accessoirement, sa famille et ses amis.
Si jamais vous faite du mal à l'un ou l'autre, préparez vous à passer un très mauvais quart d'heure.
C'est comme mettre en colère l'oncle cool et comique de la famille, ce n'est jamais beau à voir.
Maaiiiiis il n'avouera jamais ce coté de sa personnalité et préférera vous sourire bêtement.

« Et vous spoil le dernier film ou épisode du moment. Tenez, vous saviez que dans le tout nouveau film tendance, bah….»

Un vieux gamin j'vous dis.

Âge: 34 ans
Naissance: 14/07/2000
Arrivée: 24/05/2030
Présence en ville: ~4 ans
Nationalité: Américaine
Métier: Humoriste. Enfin, il aimerait. Juste scientifique donc.
Statut civil: Célib à terre

Groupe: Institut Svensson
Section: Recherche et développement
Rang: Chef d'équipe
Nom de code: xXpussydestroyerXx, ou juste Lockace. Heh, c'est nettement moins cool d'un coup. Vous pouvez aussi l'appeler Lolo, ou même M.trololo

Taille: 1.74
Corpulence: Loin d’être athlétique et loin d’être squelettique. Mais ne sous-estimez pas sa capacité à fuir...
Cheveux: Comme ses dents, d'un blanc aussi pur que le sel qu'il vous verse dans votre café le matin.
Yeux: Bleu et moqueurs
Autres: Il se balade avec des pantoufles roses partout où il va, parce que « J'ai la flemme de lacer des chaussures » ou « Parce que je me sens chez moi partout où je vais »

Histoire

« Un vieil ami me disait que la vie se résume à faire la queue pour recevoir de la merde sur la tête. Tout le monde a une place au sein de la file, une place qu'on ne peut pas quitter. Et au moment où on commence à se féliciter parce qu'on a survécu à sa dose de merde, on s’aperçoit que la queue forme un cercle géant.
Où je veux en venir ? Loin de toute blague merdique, mieux vaut sortir couvert de nos jours.
Ou sortir les couverts, pour les scato', heh.
...
Euh...Vous voulez pas déposer ce flingue… ?»


Ah ! Vous croyez que la science est votre alliée! Lui, il est né dedans, il a été façonné par elle grâce à ses parents, déjà de grands scientifiques. Sa destiné fut donc toute tracée lors de sa naissance : Ce gros bébé au sourire innocent allait lui aussi devenir un scientifique, sur les traces de ses parents qu'il admirait tant. Pas parce que ses parents le lui avaient imposé, mais parce qu'il en avait tout simplement envie.
Enfin, fallait être franc. C'était soit ça, soit devenir comédien dans le sens comique du terme. Et comme vous l'avez probablement constaté, il n'avait pas vraiment un grand avenir dans ce domaine. Peut-être dans un univers parallèle qui sait ?
Dans le domaine de la science par contre, il était notamment intéressé par un secteur en particulier. Là où la majorité des scientifiques comme ses parents se préoccupaient du voyage dans l'espace ou du réchauffement climatique, l’intérêt de Locke se porta sur le voyage spatio-temporel. Cela avait toujours captivé son attention. Pas par désir de changer les choses, non, il était loin d'avoir des pensées aussi héroïques, mais juste par simple curiosité.
Est-ce que retourner dans le passé pour changer un événement créerait une divergence ou changerait-il le présent ?
Depuis son adolescence, il imaginait chaque nuit les possibilités infinies d'une telle découverte. Et bien sûr, les conséquences désastreuses qui allaient avec. Il écrivait même des fan fictions de ses œuvres préférés ou rejoignait des forums Rp dédiés à cela le bougre!
Sa croyance qu'il existait probablement une infinité de mondes parallèles et qu'il n'en faisait partie que d'une, pensée encore plus effrayante que la petitesse de l'homme comparé à l'espace, l’empêchait aussi parfois de dormir. Ces idées de multivers et de possibilité du voyage temporel le hantaient, mais le poussait d'autant plus à avancer dans le domaine de la science.

Note intéressante, on ne l'aurait pas pensé de lui, mais il développa très jeune son sens des responsabilités. Comme ses parents étaient scientifiques, ils étaient donc très pris par leur travail, laissant seuls Locke et sa plus jeune sœur à la maison. Une légende raconte même que le goût des blagues et des farces lui seraient venus pour faire oublier à sa sœur adorée l'absence de leurs parents.

« Une autre légende raconte que je suis tout simplement né avec cet humour foireux. »

...Bref.

Sa scolarité se passa sans souci – non sans son lot de péripétie qui prendrait au moins 7 livres et 11 films-. Malgré une flemmardise et un goût prononcé pour la procrastination, il montrait un don indéniable pour la physique et trouva même un meilleur ami (le seul à pouvoir supporter Locke) avec qui partager sa passion pour le voyage dans le temps. Il était d'ailleurs tellement proche de son ami qu'il accepta que sa sœur sorte avec lui, au prix de trois coups dans les dents.
Jamais alors il n'avait pensé que ça finirait en fiançailles par contre, ça n'était pas dans ses plans. S'il avait su que ça se terminerait ainsi, il lui aurait carrément coupé Jean et Philippe.
Mais hey, il aurait un beau-frère qui supporterait son humour et ses farces, ça ne pouvait pas être si terrible, surtout si sa sœur en était heureuse, hein ?

Sa thèse sur son sujet préféré terminée et le titre de docteur dans la poche, il trouva rapidement un travail en tant que chercheur au prestigieux CERN avec son meilleur ami, autant pour leurs talents que pour la renommé de ses parents. Il y trouva tout ce dont il rêvait : De l'équipement haut de gamme, du café haut de gamme et même des chiottes haut de gamme pour son caca de qualité! Eeeeeeet il y avait aussi d'autres chercheurs avec qui il se lia rapidement d'amitié (ou pas). C'était la période de sa vie où il avait sûrement été le plus sérieux et diligent dans son travail.

«Bizarre, mes collègues n'auraient pas été du même avis, haha.»

Quelques années passèrent, théories après théories, expériences après expériences. Le seul hic, c'est qu'elles n'aboutissaient malheureusement pas. Même pas une seule banane transformée en gelée verte. Technologie pas assez avancée ? Ou théorie qui ne tenait pas la route ? Sûrement les deux. Au fond de lui, il s'en était un peu douté. Ça aurait été trop beau pour être vrai. Ce ne serait pas à son époque -ou dans son monde- que cette découverte aurait lieu. Peut-être qu'elle n'aurait même jamais lieu. Et il était d'accord avec ce fait. Il aura tenté, il aura échoué, tant pis, c'est la vie. Du moins, tentait-il de se convaincre.
Aaaah qu'il était frustrant de travailler tant de temps pour rien. Quelle était cette sensation de n'avoir rien accompli ? Quelle était cette sensation d'avoir étudié toute sa vie pour rien ?
Et il continuait à sourire le pauvre. Il réconfortait les autres chercheurs alors qu'il était sûrement le plus frustré, disant qu'ils s'étaient lancés dans une folle aventure et qu'elle en aurait valu la peine, qu'elle laisserait une trace pour les générations futures. Oublions tout ça et allons boire un coup !
Mais ce n'était pas l'avis de son ami qui continuait à se pousser désespérément corps et âme pour ça, si bien que sa santé physique et mentale ne tenait plus qu'à un fil. Contrairement à Locke qui ne s'était lancé dans la science que par curiosité, son ami lui avait des motifs bien plus sérieux : Sauver sa famille morte dans un accident. Retourner dans le passé était impossible pour l'instant, mais paradoxalement, vivre dans le passé l'était pour certains.
Bien sûr, Locke avait été au courant de l'obsession que son ami cachait. Il avait d'ailleurs observé qu'elle avait presque disparu depuis les fiançailles avec sa sœur. Mais étrangement, depuis quelques jours, une lueur nouvelle s'était allumée dans ses yeux sans que Locke ne sache pourquoi.
Notre comique argumenta des heures et des heures pour lui dire que pareille tâche était absurde et irresponsable.
Même si potentiellement il réussissait à retourner dans le passé pour le changer, cela signifiait que leur rencontre n'aurait jamais lieu -si on oubliait tous les paradoxes-. Serait-il prêt à abandonner ses amis et tout ce qu'il avait construit pour ça ? Serait-il prêt à abandonner sa sœur et ses fiançailles ?

« Et ce bâtard a répondu oui. Enfin, je le comprends cela dit. Si jamais ma sœur était morte aussi injustement, j'aurais probablement fait la même chose peu importe les conséquences. Est-ce que cela rend justifiable son choix pour autant…. ? Meh. »

Il y avait aussi la possibilité que ça ne changerait en rien leur présent à eux, créant tout simplement un autre univers où les choses suivraient leur propre cours. Du moins, selon les théories auxquelles croyait Locke.
Malgré ses tentatives pour convaincre son ami de l'inutilité de la tâche, il ne réussit qu'à créer une violente querelle entre eux, se terminant par un match de boxe dont fut témoin les autres chercheurs.

«Autant dire qu'il avait la cote. 3 pour 1, pour être exact. Et il était bien en position de briser mes côtes à moi. Heureusement que j'avais du poil à gratter à lui jeter dans la face haha. J'avais aussi mis de coté mes chances de devenir un tonton fabuleux en lui foutant un coup dans Jean et Philippe par la suite.
Cette journée là, jamais je n'avais été autant haï et beaucoup de dîner furent payés.»

Puis le lendemain, avant qu'une quelconque réconciliation n'ait eu lieu, pouf tout simplement. Oui, un pouf aussi brutal que soudain. Son ami se volatilisa du jour au lendemain, ne laissant derrière lui qu'une note: «Je rejoins des personnes ayant ce que j'ai toujours voulu.» et des regrets pour Locke qui avait prévu de s'excuser.
Bien sûr, à l'époque, il ne comprit que la moitié de la phrase laissée. Qui étaient ces personnes ? Et pourquoi ne lui en avait-il pas parlé auparavant ? Il s'était encore plus senti trahi par son ami de longue date, mais il se disait aussi qu'il devait avoir une bonne raison d'avoir fait ça. Probablement. Il l’espérait en tout cas. Parce que ce bâtard lui devait 200 dollars, un coquard, et une sœur à rendre heureuse quand même. D'ailleurs, comment allait-il faire face à sa sœur ? Cette seule pensée le plongeait dans un désespoir encore plus profond.

Suite à la disparition de son ami et les échecs de la recherche, il retourna tout simplement aux États-Unis, abandonnant ce dont pourquoi il avait travaillé toute sa vie. Comme ses coéquipiers chercheurs, il aurait pu être affecté ailleurs, mais non. Ces deux événements étaient un peu trop gros pour continuer à bosser efficacement. Il aurait pu fuir ailleurs aussi, ce dont il avait mille fois envie, mais il se décida à retrouver sa ville natale et faire face à sa sœur.

« Elle accepta la nouvelle sans broncher. Sans fondre en larme. Sans un mot. Mieux, elle était aussi douée que moi pour cacher ses émotions derrière un sourire compatissant. Mais je savais qu'elle ravalait ses larmes. Et elle savait que je faisais pareil. »

Il alla donc vivre avec son adorable sœur, et prit un petit travail de vendeur de chien-chaud pour passer le temps et s'éloigner un peu du monde de la science. Vivre une vie normale lui semblait être une bonne idée.
Chaque jour qui passait, il gardait son sourire habituel et se faisait d'autres amis de jour comme de nuit, à son travail ou dans un bar. Seule sa sœur savait que ce n'était qu'un sourire vide et que Locke continuait à réfléchir au pourquoi du comment et à remuer des pensées noires. Il n'avait plus vraiment de but dans la vie et regrettait de ne pas avoir pu arrêter son beau-frère.
Malgré tout, il continuait à vivre au jour le jour, faisant des pauses impromptues et à faire des blagues au détriment des autres comme à son habitude. Le temps efface tous les maux après tout.

Et puis les hommes en blanc arrivèrent. Ou étaient-ils en noir ? Là n'est pas la question.
La vrai question était : Allait-il abandonner sa famille, ses amis, sa sœur, pour partir sur les traces de son ami disparu mystérieusement dans une ville paumée je ne sais où?
Oui. Il n'allait pas laisser un ami avec qui il avait fait les 400 coups s'amuser tout seul, ou se retrouver seul dans la mouise pour ce qu'il en savait.
Ou peut-être que ce n'était encore qu'une autre excuse pour cacher sa lâcheté de laisser sa famille et ses échecs derrière lui pour vivre une meilleure vie ?
Ce fut avec ce même sourire qu'il accepta sans un regard en arrière. Il se promit juste qu'il reviendrait ici avec son ami, par la peau du cul si nécessaire. Ou qu'il ramènerait les autres dans sa merde. Cet emmerdeur était doué pour ça après tout.


Après une phase d'accueil mouvementée où il rendit fou ses congénères à coup de coussin péteur et autres farces, il rejoignit l’Institut Svensson. Malgré son caractère je m'en foutiste et farceur, il avait apparemment un cerveau (pourri) qui ne devait pas être gâché. Tout d'abord simple scientifique, il devint étrangement chef d'équipe. Respecté ou pas respecté, c'est une autre histoire...
Et puis, disons qu'il avait tout fait pour attirer l’œil de l'Institut et monter en grade pour une seule et unique raison.
Là où il ne s'était attendu qu'à retrouver son ami au fond d'un caniveau en train de se noyer dans son propre vomi, il découvrit quelque chose de bien plus intéressant.
Le moment où il apprit de la bouche du directeur la situation dans laquelle il était, c'est à dire dans un monde où différentes personnes de divers époques et de divers mondes parallèles se côtoyaient grâce à un dispositif de voyage spatio-temporel hé bien…
Il se mit tout simplement à vomir.
Sur le bureau du directeur.

Ce ne fut que plus tard, lorsqu'il se rendit bel et bien compte que des personnes célèbres censées être mortes dans son monde étaient vivantes ici qu'il réalisa toute l'étendue de la merde dans laquelle il s'était fourré. Analogie intéressante, puisqu'il était dans les chiottes quand l'idée le frappa.
Il ne put s’empêcher de penser que ses doutes et ses peurs sur le fonctionnement des mondes parallèles et du voyage dans le temps se confirmèrent : Chaque changement dans le passé, chaque transfert, semblait créer un autre monde. L'histoire ne changeait pas, une nouvelle était tout simplement créée.
Il existait donc probablement bien d'autres univers, bien d'autres versions de lui, bien d'autres mondes où son ami n'avait pas disparu et où Locke vivait en ce moment même une vie paisible avec sa sœur et son beau-frère. Et bien d'autres versions où non. Pourquoi lui, donc ? Parmi les multitudes d'autres Locke, il devait bien y en avoir un de plus sérieux ou de plus désespéré dans le tas, non ? Aaaah. Il aurait aimé se retrouver à la place de son autre lui et vivre dans l'insouciance.
Idée encore plus déprimante, il était aussi tout à fait remplaçable par n'importe lequel de ces lui. Il n'était pas non plus le "vrai" Locke, mais une version de l'original, une sorte de clone. Et pareil pour le monde dans lequel il avait vécu, une simple copie différente d'un monde original. Qui était-il? Une simple création de l'institut? Qui était le vrai Locke et son histoire?
Bordel.
Faire une crise existentielle à 30 piges et dans les chiottes, c'était vraiment pas cool.
Il réprima rapidement ses pensés déprimantes, souriant de plus belle pour cacher sa nausée.
Mais d'autres réactions eurent lieu face à cette révélation titanesque mais excitante.
Premièrement, il...

«Il s'était levé énergiquement.»

Qui ? Quoi....? Rofl...
Deuxièmement, il s'était dit qu'il avait teeerriblement envie de découvrir le secret des transferts par lui même. Il avait quand même bossé toute sa vie pour ça. Trou de ver ou trou noir ?
Qui sait ? Ce trouduc utiliserait peut-être cette technologie pour troller à travers l'espace-temps.
Il pourrait aussi rejoindre un monde où il serait reconnu pour ses talents d’humoriste, ou un monde où travailler ne serait pas obligatoire pour survivre et bien sûr faire ami ami avec les autres Locke d'autres univers. Ou tout autre utilisation absolument débile, tout à fait éloigné de sa réelle pensée: Ma…

« Devenir un seigneur du temps bien sûr. »

Hein...?
...Aaaah, tant pis.
Aujourd'hui encore donc, il a bel et bien l'intention d'arracher à ce monde le secret des transferts, quitte à se mettre l'Institut et toute la ville sur le dos.
Après sa sieste par contre.
C'est sacré, la sieste.