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« La haine mène à la souffrance. » Tatsumi

Ven 20 Mai 2016 - 12:14
Tatsumi

Tatsumi Nishimura

feat Kassim | Magi (The labyrinth of magic)

Caractère

Tatsumi

Histoire


00 ∞ NONAME

La figure ne bougeait pas. Était-elle au moins en vie ? Respirait-elle ? Arborait-elle une quelconque expression ? Il ne voyait pas son visage, ne pouvait en distinguer les traits. De quelle couleur étaient ses yeux ? Souriait-elle ou avait-elle envie de pleurer ? La forme tremblait, floue, indistincte. Elle trônait dans cet immense royaume qu'était le sien; un royaume blanc, pur, d'une solitude et d'un calme insoutenables. Elle ne bougeait pas. Aucun de ses muscles, aucun de ses membres ne semblaient animés. Comme si elle attendait un mouvement de sa part. Tatsumi leva la main vers elle mais avant qu'il ne puisse atteindre la robe blanche, la figure se désintégra devant ses yeux. Fantôme du passé.

Il se réveilla sans un mot, sans un cri, sans une larme. Ce rêve, il le faisait depuis des années. Ce rêve, il le hantait autant que la présence absente de cette femme inconnue. Ce rêve, s'il n'avait pas réussi à le dompter, était devenu une présence presque rassurante, une constante du temps qui passait irrévocablement. Une de ses paupières s'ouvrit pour dévoiler un oeil noisette qui, curieusement, ne se révéla pas ambré puisqu'aucune lumière ne vint transpercer sa rétine. Tatsumi ouvrit l'autre oeil, étonné que le soleil ne vienne pas l'irradier d'une chaleur peu appréciable. Il faisait nuit, depuis quelques heures apparemment. Ne parvenant pas à déterminer l'heure, il tenta de mettre en mouvement le corps éreinté. Les muscles réussirent rapidement à se délier de leur aphasie temporelle et il se leva pour apercevoir l'heure fluorescente non loin de là. Quatre heures et trois minutes du matin. Le détective n'essaya même pas de retrouver les doux bras de Morphée; il savait qu'il en serait incapable. S'ils étaient nombreux à trouver le réveil agréable à neuf ou dix heures du matin, il la trouvait à son paroxysme aux heures obscures où dominait encore la lune. Il demeurait épris de la nuit, il abhorrait le jour. La nuit avait un sentiment enveloppant, rassurant. Dans ces moments d'une extrême noirceur, il aimait tout particulièrement prendre sa voiture et se promener, sans but. Malgré le chauffage, la nuit trouvait le chemin, elle venait caresser son épiderme de sa présence glaciale. Les ténèbres envahissaient peu à peu la ville d'une couche épaisse, permettant parfois à peine de distinguer la route sur laquelle il voguait. Paradoxalement, la nuit semblait s'illuminer d'une vie nouvelle; les lumières artificielles cédaient place à celle naturelle du soleil. L'existence prenait une nouvelle forme dans ce qui semblait former un univers à part entier. Un univers de noirceur et de douceur, de solitude et de réflexion dans lequel le détective se sentait parfaitement à sa place.


01 ∞ SHIRAGIKU

Tatsumi se saisit du heurtoir stylisé doré pour frapper à la lourde porte de bois. Pendant qu'il attendait patiemment, le soleil brûlait sa peau exsangue; au bout de quelques secondes, il entendit le bruit distinct de pas qui se rapprochaient. Une femme aux longs cheveux noirs, aux traits distingués et au sourire ravi ouvrit. Avant même qu'il ne puisse faire un pas, elle s'élança vers lui pour le prendre dans ses bras. L'étreinte se révélait fragile, doucereuse, il pouvait sentir le bout des doigts fins lui caresser largement le dos. Il ferma les yeux, presque contre son gré. La chaleur d'Asuna se transmettait jusque dans la moindre parcelle de son corps, une chaleur qui avait été absente depuis quelques mois désormais. Les membres de sa mère semblaient légèrement trembler, probablement sous le coup de l'émotion. S'ils ne partageraient jamais le même sang, ils partageraient à jamais le même amour.

Entre mon chéri, je t'en prie.

Il pénétra dans la demeure familiale, parfaitement silencieuse. C'était une maison ancienne, à mi-chemin entre les traditions japonaises et l'urbanisme actuel. Le jeune homme remarqua les photos disposées sur les meubles autant que les compositions florales, sûrement fraîches du matin. L'odeur délicieuse de celles-ci avait le don curieux de le rasséréner, influence de sa mère qui menait la danse jusqu'au salon. Tatsumi ne prononçait pas un mot, comme à son habitude, s'amusant à observer un peu partout ce qui avait bien pu changer pendant tout ce temps. Sa mère revenait avec le thé alors qu'il avait déniché une photo de lui qu'il ne connaissait pas encore. Il devait avoir à peine un an, ce que confirma la date écrite au dos du cliché. Malgré le fait qu'il ne l'avait jamais aperçu avant, il la reposa presque aussitôt en reconnaissant le bâtiment devant lequel il était. Asuna lut une pointe de désarroi dans le regard ambré de son fils qui préféra s'installer dans un fauteuil que de répondre à une question silencieuse. Le thé fumait déjà dans deux tasses aux motifs floraux; Tatsumi eut un léger sourire en s'apercevant que c'était les leurs. A eux deux. Leur complicité aurait pu se résumer à cette fleur, qui trônait sur la tasse d'un noir obscur: un chrysanthème blanc pur. Shiragiku.

Tu es fatigué.

Le ton doucereux ne révélait pas une interrogation mais bien une affirmation. Le visage éreinté de Tatsumi ainsi que les cernes marquées sous ses yeux ne pouvaient démentir cela. Les mères étaient d'autant plus douées pour traquer avec une aisance quasi inhumaine. Il ne chercha pas à nier, ni même à dissimuler quoi que ce soit aussi préféra-t-il le mutisme. Elle le savait doué à ce petit jeu, or elle l'était tout autant. Le silence perdura pendant de longues minutes. Seul le son d'un tic-tac régulier venait interrompre cette accalmie étrange. Les minutes passaient, passaient, d'une lenteur inexorable. Il pouvait entendre son cœur battre dans sa poitrine tant le calme envahissait la pièce. Il soupira. Sa mère le connaissait trop bien; si elle ne l'avait pas mis au monde, elle l'avait adopté, éduqué, recueilli ses premiers mots comme des trésors inestimables, prit en photos ses premiers pas. Elle était son tout. C'était elle qui l'avait forgée, avec tout son amour, tout son cœur. Elle était son tout. Son univers, la planète autour de laquelle il était en constante révolution. Il reposa la tasse avec une douceur que l'on n'aurait guère put suspecter de lui.

J'ai encore fais ce rêve.

La voix avait été un léger murmure, un aveu qui avait à peine effleuré la barrière de ses lèvres. Combien de fois cette phrase était venue hanter le quotidien paisible de la famille ? Combien de fois cette phrase était revenue dans sa bouche ? Combien de fois cette phrase avait été dure à prononcer ? Il détestait cette phrase; il haïssait autant les mots employés que leur ampleur. Asuna, elle aussi, avait posé sa tasse sur la table basse avant de se lever pour s'agenouiller devant lui. Elle se saisit de la main gelée, comme si elle désirait transmettre toute sa chaleur à son fils avant d'apposer sa seconde main sur la joue de Tatsumi. Il avait tant de choses à lui dire, tant de choses sur le cœur, tant de chose qu'il aurait aimé expulser de son esprit. Mais rien ne sortait. Mutisme déplorable. Il ne comprenait pas les émotions des autres, il ne voulait pas les comprendre. Il ne comprenait pas ses propres émotions, il ne voulait pas les comprendre. Les sentiments n'étaient que des gênes, des murs auxquels se confronter, se cogner sans ne jamais trouver de réelle solution. Dans le silence chaleureux d'une mère et d'un fils, il ne trouvait pas les mots à prononcer, il ne savait pas comment s'y prendre pour ne pas blesser Asuna.

Parle-moi. Je t'en prie, dis-moi. Comme avant. Tu te rappelles Tatsumi ? Tu te rappelles quand tu venais me voir en pleurant parce que tu faisais ce cauchemar toutes les nuits ?
Je ne suis plus un enfant, maman.
Il n'y a que les enfants qui croient pouvoir dissimuler des choses importantes à leurs parents.

Peu à peu, avec douceur et acharnement, la voix apaisait son esprit. Les mots prenaient place, formaient des phrases cohérentes, des phrases qu'il voulait exprimer depuis longtemps maintenant. La force des années, l'amour d'une famille forgeaient lentement ce qu'il avait tant de mal à exprimer.

Faire ce cauchemar me rappelle à chaque fois d'où je viens. Il me rappelle à chaque fois que je ne partage aucun lien de sang avec toi, avec papa, avec Ren. Il me rappelle à chaque fois, même si j'essaye de le dissimuler, que je ne suis qu'un inconnu.
C'est faux. Tu n'es pas un inconnu. Tu es notre fils.
Tu ne comprends pas ce que je veux dire !

Sa voix s'était légèrement élevée quand il aperçut soudainement sa mère, les larmes aux yeux. Dans sa poitrine, il sentit son cœur se déchirer en mille morceaux, en mille éclats de verre qui tailladaient l'intérieur de sa cage thoracique. Le beau visage aux traits délicats nourrissait un chagrin immense et il pouvait sentir le léger tremblement de ses mains contre sa peau.

Tu es mon fils. Tu es tout ce que j'ai toujours espéré Tatsumi. Je suis si fière de toi. Que sont les liens du sang face à ça ? Qu'est-ce qu'une identité signifie face à tout l'amour que j'ai pu te donner et face à tout l'amour que j'ai pu recevoir de ta part ? Je sais à quel point ça a été dur pour toi. Je ne peux qu'imaginer les questions qui te hantent quant à tes géniteurs. J'aimerais, si tu savais, j'aimerais pouvoir te donner des réponses. Mais je ne les aient pas, je ne les aient pas ...

Il descendit du fauteuil, lentement, pour prendre à son tour sa mère dans ses bras. Le corps tremblait, hoquetant, larmoyant. Ils restèrent ainsi de longues minutes, sans parler, sans en ressentir un quelconque besoin. Et, quand il la lâcha enfin, il lui murmura un merci tellement simple, tellement beau qu'elle se remit à pleurer.



02 ∞ HYAKUNICHISOU

La pluie rebondissait sur le toit de la maison alors qu'Asuna et Ren discutaient. Tatsumi les regardaient d'un air amusé, ne comprenant pas un traitre mot de leurs conversations. Il sentit alors une main puissante sur son épaule.

Allons fumer dehors.

Kenshiro et son fils se levèrent en même temps, faisant un geste prompt aux deux demoiselles qui ne le remarquèrent même pas. Ils restèrent sous le porche pour se couvrir de l'averse qui tombait depuis plusieurs minutes. Le plus âgé sortit deux cigarettes dont une qu'il tendit à Tatsumi; il s'en saisit sans ne rien dire. Le bruit erratique de la pluie rendait le silence confortable. Kenshiro n'était pas le genre à parler pour le plaisir, il inspirait le respect par sa seule présence et, quand il prenait la parole, n'importe qui buvait ses mots.

J'ai un cadeau pour toi.
C'est pourtant pas mon anniversaire papa.
Ca me tenait à cœur.

Le jeune homme se saisit du petit paquet soigneusement emballé tout en fronçant les sourcils. S'il aimait beaucoup son père, leur relation restait très différente de celle qu'il avait avec sa mère. Kenshiro avait toujours su prendre soin d'eux, soin d'Asuna, dans les pires comme dans les meilleurs moments. Si lui-même exerçait un métier quelque peu dangereux, il avait toujours fait en sorte d'éloigner sa famille de cet univers de sang et de larmes. Tatsumi déchira le papier, trouvant une boîte totalement noire qu'il ouvrit sans faire de cérémonie. Il y découvrit un petit objet argenté sur lequel étaient gravés trois fleurs. Un zinnia, un lotus, un chrysanthème. Shiragiku, Hyakunichisou, Renge. Il ne sut que dire face à ce présent et ce fut son père qui le coupa de court.

Rappelle-toi toujours d'où tu viens Tatsumi. Rappelle-toi toujours qui es avec toi, qui sera avec toi.
Ca ne fait pas trop féminin pour le fils de Kenshiro Nishimura ?

Ils eurent un léger éclat de rire commun avant que son père ne le tape gentiment sur le front, signe affectif qu'il faisait depuis que Tatsumi était jeune.

Peu importe ce que disent les autres.
Merci papa, je le garderais précieusement.
Il fera bonne impression devant tes clients.

Tatsumi tourna sa tête vers lui, interloqué parce qu'il venait de dire. Kenshiro arborait toujours le même air serein et impavide, quoiqu'un léger sourire vint, l'espace de quelques secondes, se peindre sur son visage.

J'ai vu les papiers sur ton bureau tout à l'heure. Je ne voulais pas fouiller mais je voulais te déposer du courrier encore arrivé ici.

Le jeune homme ne sut quoi répondre en l'absence de davantage d'informations. Son père était-il déçu ? L'aurait-il imaginé faire partie de la mafia avec lui ? Il baissa la tête, ne pouvant se résoudre à poser n'importe laquelle de ses questions. Il se contenta de jouer avec le zippo, faisant refléter sa douce couleur argentée avec celle du soleil qui se couchait lentement. Kenshiro soupira tout en regardant son fils.

Est-ce que tu veux vraiment faire ça ?
Oui.
Est-ce que c'est pour retrouver tes géniteurs ?

Tatsumi soupira. Il ne pouvait pas nier que l'idée de devenir détective était probablement née de cette envie de connaître ses origines, qu'au fond de lui, il espérait vaguement avoir une idée de qui étaient ceux qui lui avaient donné la vie. Connaître tout cela ne retirerait en rien tout l'amour et le respect qu'il vouait à la famille Nishimura, sa vraie famille. Savoir les raisons pour lesquelles il avait été abandonné ne changerait rien à son passé, rien aux tourments qu'il avait connu. Il s'était toujours demandé pourquoi. Pourquoi l'avait-on laissé ? Pourquoi l'avait-on abandonné ? Était-ce par nécessité ? Par haine ? Il savait que, même s'il l'ignorait, ces questions demeuraient intactes, quelque part, entre son esprit et son inconscient. Et il savait qu'elles continueraient de le hanter jusqu'à ce qu'il trouve des réponses, aussi cruelles puissent-t-elles être. Il trouva la force de dire la vérité à son père; il savait qu'il l'accepterait.

Je ne peux pas dire que je n'en ai pas envie. Je veux avoir des réponses. Mais ça ne changera rien au fait que vous êtes ma famille, que vous êtes tout ce que j'ai...

Instinctivement, il serra le briquet entre ses doigts. Trois symboles. Trois fleurs, celles de ceux qu'il aimait le plus au monde. Kenshiro désigna le zippo du menton, fumant la dernière partie de sa cigarette; il écrasa celle-ci dans un cendrier avant de montrer une place intacte sur le zippo, une place blanche où attendait une dernière gravure.

Il y a une place ici, une place pour ta fleur. Quand tu auras trouvé ton chemin, quand tu auras trouvé ta place, quand tu auras trouvé tes origines alors rappelle-toi qu'il y a une fleur qui attends d'être gravée là, juste là, auprès de celles de ta famille.


03 ∞ RENGE

Tatsumi posa le dernier carton sur le parquet avant de s'allonger à même le sol. Le petit appartement était empli de cartons, dévoilant à peine les murs et le sol. Tout son corps était éreinté. C'était un nouveau départ, bien loin du monde qu'il avait connu jusqu'à présent. Il soupira. Dès le lendemain, il avait rendez-vous pour aller visiter un local. Son père lui avait donné une belle somme d'argent pour pouvoir commencer son affaire de détective privé. Sa mère n'avait jamais été mise directement au courant pourtant, il demeurait persuadé qu'elle le savait. Sa sœur n'en savait rien; il avait toujours su être très discret. Non pas qu'il ne lui faisait pas confiance. Ren avait beaucoup de responsabilités et Kenshiro nourrissait de grands efforts pour elle, quitte à la faire parfois souffrir. Plus que tout, il ne désirait pas lui attirer d'ennuis. Plus que tout, il voulait la protéger.

On toqua à la porte. Le détective regarda l'heure alors qu'il réglait les derniers papiers pour le local; plus de minuit. Qui pouvait bien venir à cette heure tardive ? Par précaution, il se saisit d'une dague et alla ouvrir tout en restant prudent. A peine eut-il le temps d'apercevoir une chevelure argentée qu'il reçut un poing dans le bas du ventre. Il se tordit légèrement pour tenter d'apaiser la douleur alors que la jeune femme rentrait dans l'appartement comme si c'était chez elle.

Drôle de façon de dire bonjour.

Il reposa la dague à sa place. Comment était-elle arrivée jusque-là ? Il n'en avait aucune idée mais il savait une chose; elle lui en voulait. Il était parti depuis plus de deux semaines et n'avait pas vraiment eut le temps pour donner des nouvelles. Malgré sa beauté, la petite princesse en face de lui pouvait se révéler coriace.

Comment as-tu osé ? Tu m'as abandonné ! Tu m'as laissée toute seule ! Pendant tout ce temps, sans nouvelles, sans rien.

Tatsumi n'essaya même pas de s'interposer, sachant pertinemment qu'il ne serait pas écouté avant qu'elle ait terminé de dire tout ce qu'elle avait sur le cœur. Ren se saisit d'un coussin sur le canapé tout neuf, le balançant en plein sur la tête de son frère.

T'es qu'un salaud sans cœur ! Tout le monde savait où t'étais, tout le monde savait ce que tu faisais. Et moi ? Moi je suis quoi là-dedans ? Rien. Je ne suis rien, tu t'en fiches de moi. Je te déteste, je te déteste, je te déteste.

Quand elle eut finit de balancer les coussins, il s'approcha d'elle, voulant lui faire un câlin mais elle refusa en poussant ses bras loin d'elle. Il soupira tout en se demandant comment il allait réussir à la calmer. Elle semblait avoir fini de parler, du moins pour le moment.

Écoute Ren, je...
Si tu oses me dire que tu es désolé, je te tue.

Il ne put s'empêcher d'émettre un petit rire léger qui, visiblement, eut le don de détendre un tant soit peu sa petite sœur. Elle aussi avait eut peur. Elle aussi avait cru être abandonnée. Elle aussi s'était demandé ce qui s'était passé. Un sentiment de culpabilité naquit dans son esprit tandis qu'il cherchait quoi lui dire s'il tenait à la vie.

Hé, ça te dit de passer la nuit ici pour que je montre l'agence demain matin ?

Elle exprima une moue intéressée.

A condition qu'on regarde des séries toute la nuit.

Tatsumi eut un nouveau rire, déposant un léger baiser sur la joue de sa sœur qui semblait se rasséréner lentement. Il se dirigea vers la cuisine pour préparer un peu de thé.

Hé grand frère ?
Hm ?
Tu es heureux ?

Il sentit son cœur se serrer dans sa poitrine en sachant parfaitement ce que Ren attendait comme réponse. Leur réponse, leur dicton. Le détective se retourna le sourire aux lèvres, le même que celui que Ren avait.

Si tu es heureuse, je suis heureux.
Si tu es heureux, je suis heureuse.

Dans sa poche, il sentait le zippo argenté cogner contre sa cuisse.

Alpheratz ♦ 21 ans ♦ Nouvelle venue via partenariat  ♦ Traîne sur les RPG depuis presque 8 ans.

Ven 20 Mai 2016 - 12:26
Salut et bienvenue sur le forum
Je trouve la bannière très jolie Brille
Bonne chance pour ta fiche Héros
Ven 20 Mai 2016 - 12:33
GRAND-FRERE ! Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur
Ven 20 Mai 2016 - 13:28
KASSIM ! Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur Youpi Cœur
Ven 20 Mai 2016 - 13:50
bienvenuuuue. Cœur
je plussoie ama, kassim c'est juste un super bon faceclaim je. love. pluie de love sur toi.
le début de la fiche est top en tout cas, bonne chance pour le reste ! « La haine mène à la souffrance. » Tatsumi  2038183076
Ven 20 Mai 2016 - 13:58
Kassim + The GazettE ... Cœur
Et ce début de fiche est tellement bien =w=
Bienvenue et courage pour la fin de ta fiche !
Ven 20 Mai 2016 - 14:01
BIENVENUE.
KASSIM. **
Ven 20 Mai 2016 - 15:02
Alors je résume : le grand frère, Kassim, oppopo, détective privé, Kassim, le prénom, le nom de code très classe.
Ma vie va s'achever prématurément sous une crise de fangirlisme aigü.
Bienvenue, bon courage pour ta fiche, il me tarde de lire le tout. Cœur
Ven 20 Mai 2016 - 15:07
Ton pseudo me dit quelque chose. Sceptique
Comme tout le monde, j'approuve totalement le choix de l'avatar. Et détective + opportuniste en plus... je sens venir le lien avec Elisabeth à des kilomètres.
Très beau début de fiche, en tout cas, Tatsumi n'a pas l'air commode, mais pas méchant non plus, c'est intéressant.

Et sinon, bienvenue. I love you
Ven 20 Mai 2016 - 15:31
Je sais c'est qui moi Malicieux

Bienvenue !
Sam 21 Mai 2016 - 18:05
Merci pour l'accueil  Cœur

Naga Umiaktorvik a écrit:Ton pseudo me dit quelque chose. Sceptique

Je suis une infiltrée « La haine mène à la souffrance. » Tatsumi  1029982600.
Mar 24 Mai 2016 - 10:07
Comme j'ai aimé lire ta fiche, franchement. Tu as une façon d'écrire magique, j'ai eu l'impression de découvrir tout un univers en lisant tes mots, mais vraiment. Le personnage est cool en plus et adorable mais ce n'est que mon avis, on a bien besoin d'un détective ici bien. « La haine mène à la souffrance. » Tatsumi  3416388633

Tatsumi Nishimura

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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