harley whishaw
Caractère
(musique)
parano - égoïste - énigmatique - plus réfléchie qu'elle ne le fait penser - tout sauf optimiste - impulsive - sarcastique - intimidante - dotée d'un humour consternant - prend très souvent les choses à la légère sauf quand elle la concerne - nostalgique - truffée de mauvaises habitudes - râleuse émérite - réactive - craintive - proche de ses sous - espiègle - sportive - arrogante - mauvaise perdante - je m'en foutiste - garde plutôt bien les secrets - menteuse - pigeonneuse - envieuse - jalouse - passionnée -
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Prenez votre sens moral. Lancez le dans les chiottes sans omettre de tirer la chasse quelques fractions de secondes plus tard. Regardez le couler, voyez-vous comme l'eau danse, pétasse aux courbes infidèles. Prenez donc une goulée d'air frais, replongez-vous dans vos songes. Agrippez ensuite ce torrent de pensées sordides qui vous débectait tant, et placez le dans le bocal. Celui piètrement posé au centre de votre table du destin. Observez ce même bocal avec insistance, sans scier, puis plongez-y la main. Entachez-donc vos âmes, sombres gredins, et faites un langoureux flip-off à votre conscience avant de tourner les talons. Peut-être un jour, finirez-vous par comprendre la façon dont on créé les monstres et le comportement de cette bien fichue société qui se contente de lire les gros titres des journaux avant de les jeter, parce que ce serait bien trop dur de les changer.
Eh bien Harley est une de ces femmes. Une de celles qui bougent encore, bien qu'elle ait plongé tête la première dans l'adversité. Elle n'est plus la même, elle est là, à genou sur le carrelage froid, le regard brillant et rempli de haine. Elle est telle la poupée russe qu'on a finit par ouvrir, encore et encore, jusqu'à ne laisser plus que la dernière, désormais seule et désespérée, seule mais le cœur serré, ne palpitant que par vengeance dans un silence des plus oppressants. Harley n'est plus qu'ombre alors qu'avant, on la voyait belle, puissante, incorruptible. Fallait le voir, le jour ou elle a appris qu'elle ne pourrait sans doute jamais avoir d'enfant. Elle n'a pas eu l'air déçue une seule fois, elle a même fini par fêter la nouvelle avec des amis, passant la soirée sur internet pour faire un top 20 des prénoms les plus ignobles connus à ce jour. Femme infertile bien étrange vous l'admettrez. Elle n'a pas eu l'air de se briser un instant. Même là, après l'annonce du résultat, elle continuait de sourire.
Avant tout ça, Harley avait ce quelque chose de mystique, d'intimidant voir même de fascinant. Elle était une femme qu'on aurait pu suivre n'importe où sans avoir de doutes, une de celle capable de faire voyager une bonne poignée de seconde rien qu'en clignant des yeux. Elle était du genre à ne pas parler beaucoup mais à accorder sa confiance aussi facilement que l'on lui offrait un verre au comptoir. Certains avaient eux de la chance, de la connaître à cette époque. De la chance de faire parti de son entourage, de l'entendre rire, de voir un sourire authentique se former sur son visage angélique, au lieu de cette grimace, de ce rictus omniprésent. Désormais, son mètre soixante-dix-neuf et ses gambettes élancées ne laisse plus rêveur, n'impressionne plus grand monde, rien n'est plus comme avant. Depuis qu'elle n'a plus sa place dans ce monde, depuis qu'elle n'a plus d'objectif, depuis qu'elle a l'impression de dévaler une pente raide à la recherche du plan le plus foireux de son existence.
Il n'a suffit que d'un brasier pour écraser tout ce qu'elle avait construit. Il n'a suffit que d'un enlèvement, que d'un interrogatoire, pour la rendre ignoble et paranoïaque, pour la briser comme une allumette de supérette. Il n'a suffit que de quelques semaine pour faire chavirer son navire de bonheur. Il n'a fallut que l'éclosion d'une tumeur pour venir teinter sa vie d'un tumultueux essaim de vengeance. Vengeance, Vengeance, ça se répète comme un vinyle qu'elle oublie de changer, comme un 45 tours qui tourne en boucle sur sa plateforme. Et Harley ne pense plus que destruction. Annihilation de cette tumeur qui porte un bien vilain nom. Pallatine, diasporas , société, tout autant de sobriquets qui ne sont pour elle que simple appellation, mais qui pour lui sonne comme abominable supplice. Elle mène sa croisade contre ce monde qui l'a vu naître, déverse un peu de sa haine à tous -faute de savoir à qui l'administrer à haute dose- aussi bien qu'elle meurt de trouille tous les soirs seule chez elle.
Car oui Harley déteste, méprise, exècre avec la force de milliers d'autres. Plus grand chose d'autre en tête si ce n'est cette Vendetta contre ce qui reste sa représentation des maux de l'humanité, sur ce système à qui elle mettrait volontiers tout sur le dos. Tout jusqu'à ce qu'on ne le voit plus, jusqu'à ce qu'il n'existe plus, jusqu'à ce qu'il se consume sous son toucher amer. Ce monde n'a aucune logique; il est tel un air de Beethoven qui fait battre les cœurs. Il n'a aucune reconnaissance, faut pas s'attendre à récolter les lauriers, c'est bien plus sûr de se les approprier. Ce monde est pourri, l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne, mais cette ville dans laquelle elle vit ne semble pas le comprendre malgré les disparitions qui hantent son esprit jour et nuit. ça aurait pu être elle qu'elle songe. Harley c'est une seule phrase qui se répète dans sa tête, tout autant que son habituel "pourvu qu'il ne m'arrive rien".
Les gens de ce monde sont tellement guimauves qu'elle en choppe le diabète rien qu'en quittant sa maison. Suffit de se balader dans les quartiers marchands et à les observer lécher leur glace et faire des selfies pour comprendre qu'ils n'ont pas idées de ce qui se trame derrière leur dos. Que des mijaurées qu'elle dit. Faudrait bien doublement plus d'apathiques qu'il n'y en a pour la calmer sur le sujet. Ce monde est bouffi, comme ces familles qui emmènent leurs gosses voir des gens tout nu, prétextant des expositions de photographes okml. Sa façon de voir les choses et sa nouvelle vision du monde ont fini par rendre son quotidien plus appréciable et l'on doté d'une capacité d'autosatisfaction facile. Désormais, sortir de ses habitudes est une source d'adrénaline intarissable, la moindre impasse au quotidien, le moindre pas à côté du chemin est ressenti avec bien plus d'intensité que chez un quelconque individu habitué. Avec ça et l'argent, cela est suffisant pour la rendre foutrement maboule. Plus proche de ses sous que cette gonzesse ratée, c'est dur de trouver. Elle n'a qu'une phrase à la bouche quand on parle travail: « ça paie combien ? à titre indicatif. pour les impôts ».
Sa répartie cinglante est un autre mystère de Pallatine. Quiconque a déjà eu loisir de converser avec elle ne peut le nier. C'est aussi clair que l'eau d'un lagon, il n'y a clairement pas photo. Ses lèvres brûlantes qui continuent d'enflammer les conversations montre son doigté pour les mots et les phrases, petite pyromane sentimentale.
Harley c'est le jugement de la darkness qui s’abat sur vous, sans crier gare. C'est ce bout de femme qui voit tout en noir. Ce fantôme de mauvais goût qui s'y connaît en mécanique et dont on ne sait finalement que ce qu'elle souhaite nous dévoiler. Ce petit bout de femme qui aime bien les cernes car ça fait mystérieux. Après tout, oui, qu'a-t-elle fait cette nuit ? Son travail ? L'amour ? Des crêpes ? Vous ne le saurez jamais. Et ça c'est excitant, tout autant que les rumeurs qu'elle lance sur sa propre personne histoire d'oublier qu'elle a eu une vie autre que celle qu'elle mène actuellement. On n'a d'ailleurs jamais vraiment su grand chose la concernant, hormis qu'elle fait aussi tâche que le cambouis qui empeste sur ses vêtements déchirés et que personne n'arrive à mettre de nom sur l'énormité qu'elle représente.
Victime de son passé,
partout où elle passe,
elle laisse l'empreinte
des choses brisées.
(paul éluard)
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les rumeurs bien relous qu'elle a lancé elle même de part ses mensonges à la volée:
qu'elle était complètement shootée lorsqu'elle a passé son bac + qu'elle maitrise l'art du yoyo à la perfection (v) + qu'elle n'a appris que récemment à faire ses lacets + qu'elle serait née à tchernobyl + qu'elle connaîtrait tout son pokédex par cœur toute génération confondue + qu'elle aurait monnayé l'accès aux toilettes des filles de son bahut fut un temps parce qu'elle avait plus de quoi se payer son rail de coke (v) + qu'elle aurait trempé une bonne partie de la populasse en démarrant l'arrosage automatique juste avant le début des exams (v) + qu’elle aurait tendance à écrire en leet speak juste pour faire chier ses confrères + qu’elle aurait volé de la verrerie du cursus de physique histoire de se faire un bang artisanal + qu'elle abuserait des post-it + qu’elle pionce toujours avec ses chaussettes, bonjour l’odeur + qu'elle serait passé à incroyable talent en proposant un numéro avec des marionnettes et qu’elle se serait prise quatre buzz dans le fion + qu’il s’agirait d’une hippie ayant viré de cap histoire de pas se faire marcher sur les pieds + qu’elle se serait rasé le crâne après avoir passé son bac + qu’elle aurait pourri le mariage de sa cousine car son copain avait une sale gueule et qu’il avait gagné à fifa contre elle + qu’elle aurait manqué de perdre un oeil lors d’une bataille de glands (v) + qu’elle serait sous subutex pour tenter de décrocher de l’héroïne + qu’elle bouge tellement quand il pionce qu’il vaut mieux pas être dans le même lit (v) + qu’elle est du genre à te coller une mandale pour un putain de tube de colle + qu’elle met toutes les insultes qui lui sont balancées sur le dos de sa religion (elle est juive ok) (v) + qu’elle se serait tenté au végétarisme avant de renoncer et de rendre grâce devant un bon kebab (v) + qu’elle aurait participé à une manif pour la sauvegarde des tortues déguisé en sac plastique
Âge: Trente-deux longues et dures années durant lesquelles elle n’a respiré, elle ne s’est étouffée que pour Al Capone. Le cœur battant encore pour un autre qu'elle, elle n’existait que par lui, que pour lui; et semble désormais perdue, jeune et fragile.
Naissance: 16/03/1983. Elle a commencé à hurler à cette même date, dans une voiture en panne en direction de l'hôpital de Pallatine.
Arrivée: Native
Présence en ville: depuis sa naissance
Nationalité: Quelques traces du royaume de Siam -l'ex thaïlande-, elle a l'Autriche dans les veines; Cocktail explosif d'origines foireuses et bien enfouies, merci papa maman.
Métier: garagiste & nourrice travaillant pour les aces -elle cache les stocks de stupéfiants dans son garage au compte du gang-.
Statut civil: mademoiselle je vous prie, bien qu'elle ne soit plus référencée dans les registres depuis sa disparition et transformation physique des plus impressionnantes il faut l'avouer. Elle vit au black, au crochet des autres, et a passé le fric sur son ancien compte sur un nouveau sous un autre nom.
Ancien Groupe: Elle faisait partie des gangsters et était un des gardes du corps du chef lui-même, spécialisé dans les armes à feu et donc proche H24 du leader.
Groupe: Iwasaki-rengō
Section: chez les aces depuis deux ans.
Rang: pas de grade particulier, simple membre.
Nom de code: Babylone, tous l'appellent ainsi, ne connaissant pas sa véritable identité.
Taille: 1.79
Corpulence: onde sensuelle, assez mince et correctement lotie, mais pas de quoi faire rager qui que ce soit.
Cheveux: entretien peu fréquent, fourchus à n'en plus pouvoir, à croire qu'elle s'est mise à dos tous les coiffeurs de Pallatine. Teintures changeantes selon les envies de la dame. A savoir qu'il y a certains endroit sur son caillou sur lesquels plus rien ne pousse.
Yeux: Une fois de plus des lentilles de contact colorés qui cachent des yeux couleur vert citronné.
Autres: beaucoup de cicatrices plus ou moins cachées par des interventions esthétiques, deux doigts de pieds portés disparus et un sein reconstruit. Babylone a subit un drastique changement d'apparence après un incident des plus regrettables dont elle ne parle absolument jamais. Elle a dit adieu à ses fringues de marques prestigieuses pour un look des plus horripilants et se troue les veines aux injec' de produits illicites. Hormis ça, elle a la classe même d'un punk à chien, ce qui en dit long sur l'importance qu'elle accorde à son physique désormais.
Histoire
Insérer l'histoire ici
Yodiho. Enchanté, Babylone. Dans la vie j'aime bien me déguiser en gamine de quasi 20 piges et étudiante précaire accrochée à son ordinateur. Je rpote assez régulièrement même en semaine à moins que je sois entre la vie et la mort (ce qui arrive assez fréquemment quand j'y pense *oui oui, je me vend bien, hein ?*). Sinon j'viens littéralement de vous bondir dessus, mais c'est la faute d'une fucking personne qui m'a vilement appâtée jour et nuit en me spammant le lien. Mon petit esprit n'a donc pas pu résister à ses assauts répétés m'amenant à une pareille beauté, so starfoullah. J'avais dis que je m'inscrirais pas sur d'autres forums cette années, faut croire que ma résolution béton n'était pas si élaborée que ça, comme celle d'arrêter de faire des pavés et de tout limiter au minimum syndical. Sinon j'ai genre grave grave hésité à prendre Hiroshi, d'ailleurs le degré de perfection des prédéfinis a donné du fil à retordre à mes ovaires. j'ai genre dû passer la noche dessus, sans déconner -avant de décider de ne pas en prendre, comme quoi j'aime vraiment faire des choses pour rien-. Sinon ce design est beau de ouf, même si j'viens de voir qu'il y aurait une maj bientôt et que ça changerait, j'doute pas que mon kokoro pulsera bien fort pour le prochain too. Bref sinon jovousaime, j'espère qu'harley rendra pas trop dégueu, épicétout.