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❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞

Dim 23 Oct 2016 - 21:33
Héra

Héra Makhail

feat Oshino Shinobu | Bakemonogatari

Caractère

Héra

Histoire


Her who was, is, and will be

***
         
 01. Pas de situation initiale, passons à l'élément perturbateur – Ou quand une mère devine que sa petite n'est pas normale

***

Rhéa était presque sûre que sa fille avait une sorte d'autisme. Ou un syndrome étrange.

Les bébés normaux n'étaient-ils pas sensés pleurer à tout bout de champs ? Sourire à certains moments ou réclamer de l'attention ? Elle en avait eu un autre avant, et elle était plus que certaine que la petite dernière ne se comportait pas normalement.

Rares crises de larmes, peu de sourires, silence étrange et pas de déclamations. Elle ne faisait que dormir ou vous fixer avec ses grandes orbes caramels d'un air plat. Quel genre de bébé avait des airs plats ?

Son mari lui assurait qu'elle se faisait des idées.

Mais appelez ça intuition féminine ou instinct maternel, elle savait qu'il y avait quelque chose d'anormal chez son enfant.

***


Syndrome d'Asperger, rien que ça.

"...des difficultés à communiquer avec le monde extérieur...à créer des liens...J'ai également remarqué qu'elle ne comprenait pas les choses les plus simples, pourtant, je l'ai vu résoudre des problèmes bien trop complexes pour son âge...Notons également cette très grande sensibilité aux bruits et ce désintérêt inquiétant..."

Petite Héra laissa ses petites jambes se balancer dans le vide, fixant chaque chose attirant son attention pendant un court laps de temps avant de passer à autre chose.

Elle entendait et comprenait parfaitement la discussion entre ses parents et le pédopsychiatre sans pour autant se sentir concernée, milles pensées traversant son esprit avant de devenir étrangement vide et de recommencer le même manège.

Elle ne comprenait pas vraiment la panique dans les yeux de sa mère ni l'air grave sur le visage de son père. Aucune maladie en elle n'avait été détectée, elle ne souffrait pas, se portait en parfaite santé et savait nouer ses lacets. N'était-ce pas suffisant ?

Une mine renfrognée assombrie son visage en voyant la pitié mal dissimulée dans les yeux du Docteur. Elle n'était pas malade, et ci c'était ça la soit disant "normale" perception du monde, elle n'en voulait absolument pas, merci bien.

Les enfants étaient moqueurs, cruels, et quand bien même ce qu'en disaient les adultes elle était parfaitement capable de voir qu'ils le faisaient en leur âme et conscience.

Sept ans était l'âge de la raison après tout; inutile d'utiliser des termes ridicules tels que "les enfants sont innocents". Certains l'étaient, d'autres pas. Ils n'allaient pas lui faire gober qu'une petite fille ridiculisant ouvertement une autre à plusieurs reprises n'était pas consciente de ce qu'elle faisait. A un moment, il fallait ouvrir les yeux.

Au bout de quelques instants, plus rien dans la pièce ne réussi à satisfaire sa curiosité.

Jambes repliées et regard dans le vague, pensées en une froide ébullition perdues dans une mer de lassitude.

***

  02. Parce qu'Héra est un modèle de féminité (non) [/center]

***

"Héra ma chérie, je t'ai acheté cette robe-"

"J'en veux pas."

"Bon sang !"

Cette scène, c'était du vu et du revu. Mais Arès explosa tout de même de rire, parce qu'il ne pourrait jamais se faire à l'air parfaitement zen d'Héra quand elle rejetait tout, ou le visage si doux de sa mère qui se déformait à chaque fois que sa petite fille n'en faisait qu'à sa tête.

C’est-à-dire, tout le temps.

"Arès, arrête de rigoler et essayes de convaincre ta sœur !"

Le grand brun se coupa momentanément dans sa crise de rire, ses yeux se déplaçant su visage rouge de sa mère, à la mine désintéressée de sa petite sœur, puis se posa sur la figure étrangement silencieuse de son père. Ce traître le laissait se débrouiller...!

"Nah Héra est mignonne comme tout comme ça !"

"Je n'ai pas besoin d'être mignonne," ajouta la petite blonde calmement, "et si tu as de l'argent pour m'acheter ces choses inutiles que tu aimes appeler robes, tu en as également pour venir en aide à cette association au coin de la rue non ?"

"J'abandonne."

Déméter ne put retenir son rire plus longtemps, sous le regard courroucé de sa femme. Celle-ci soupira. Qu'est-ce qu'elle allait faire de sa petite ? Manquant d'une quelconque envie de communiquer et dont le seul centre d'intérêt semblait, de se ramener tout les soirs avec des bleus et des chats errants ?

***


   03. Damon se croyait fort, mais encore une fois, non

***

Damon se trouvait dans une situation étrange.

"Je serai ta partenaire de combat, aujourd'hui, Arès arrivera dans quelques minutes. Prépares toi."

Il fixa la petite blonde d'un air éberlué, pas complètement sûr de suivre. Il prit peu à peu conscience du silence dans la salle, et fini par réaliser que les combats s'étaient arrêtés. Qu'ils les fixaient. Sans dire un mot. Ils ne voyaient pas qu'un truc n'allait pas ? Cette petite s'était clairement trompée de section, pourquoi restaient-ils plantés là sans rien dire ?

...Est-ce qu'ils venaient de s'installer ? C'était quoi pour eux, un spectacle ??!

Un petit tapotement le ramena à la réalité et hors de ses pensées offusquées. La petite s'impatientait.

"Euh, écoutes, je n'aime vraiment pas taper sur les petites filles alors-"

"Idiot."

Deux secondes, peut-être, et Daemon ressenti une douleur sourde au crane et une autre définitivement moins sourde au bras.  

"Règle numéro un, ne jamais sous-estimer son adversaire. Tout le monde sait qu'en Aikijutsu le combat peut s'arrêter en quelques secondes, que ton adversaire soit plus grand ou plus petit que toi, qu'il semble plus fort ou plus frêle que toi." Cette voix résonna tout près de son oreille, posée et intransigeante. Vous savez, pas vraiment le genre de voix qu'on attribuerai à une petiote qui ne semblait pas avoir plus de huit ans.

Les prises sur sa nuque et son bras se desserrèrent.

Elle s'était relevée agilement, le fixant d'un air vaguement exaspéré.

Daemon avait encore un peu de mal à croire qu'il s'était fait mettre si facilement au tapis. Ses orbes bleutés s'enflammèrent, égo bien évidemment blessé.

"Okay, tu l'auras voulu."

***

  04. Parce que c'est mondialement connu, il faut se méfier des petites filles

***

"Tu as triché."

"Tu sais très bien que c'est impossible."

"Mais...!"

"Il n'y a pas de "mais" qui tiennent, Daemon, ne sois pas un mauvais sportif."

"Les petites filles d'aujourd'hui ne sont plus polies envers leurs ainés..."

"Tu n'es pas tellement plus âgé que moi tu sais ? Daemon Arkwright, 17 ans ayant sauté des classes, étudiant en droit et éternel playboy qui finira sa vie probablement seul; étant donné son incroyable capacité à énerver les femmes."

Damon faillit s'étouffer avec sa boisson. Il lui lança un regard outré, qu'elle ignora sans soucis.

"Premièrement, rude. Deuxièmement, comment tu sais tout ça ?! Et-"

Il s'apprêtait à continuer mais-

-mais elle sourit. D'un petit sourire. Une expression à peine discernable, un vague haussement des commissures de ses lèvres, et son visage entier était éclairé.
Il en perdit les mots.

"Yo, vous deux !"

Une voix familière le sortit de sa contemplation muette.

"Arès ?"

"Il paraît que ma petite sœur t'a foutu une raclée ? J'en connais un qui va avoir son entraînement doubler..."

Le jeune homme lança un regard empli d'horreur au nouvel arrivant, qui lui ne fit que sourire d'un air fort adorable et innocent, une lueur sadique dansant dans ses orbes chocolatées.

"Bonne chance.", osa déclarer la petite fille en passant, aussi silencieuse et délicate sur ses pieds que les ninjas dont il était tant jaloux. Les enfants n'étaient-ils pas sensés être super bruyants ou un truc dans le genre ? On ne lui avait pas parlé d'une version miniature et féminine de Jackie Chan quand il avait intégré le club, c'était sérieusement blessant pour l’ego !

Et comme s'il pouvait entendre ses pensées, un sourire espiègle se dessina sur les lèvres d'Arès.

"Juste...Tu penses qu'elle a quel âge exactement ?"

Damon arqua un sourcil en sa direction, avant de tourner son regard vers la nouvellement nommée minie-Jackie-Chan. Hum...Petite taille, genre, vraiment, elle devait lui arriver à la poitrine ? Visage clairement enfantin malgré la vive lueur d'intelligence dans ses yeux clairs.

C'était évident.

"Elle a clairement 8 ans. Ou 9, grand maximum..."

Arès éclata de rire. Héra leva les yeux au ciel. Damon les regarda tour à tour sans comprendre.

Mais Arès n'avait pas l'air de s'arrêter, alors en tant que meilleur ami, il crut bon de lui foutre un coup de pied que l'autre esquiva sans problèmes.

"Nah mais," il reprit son souffle, venant s'appuyer de tout son poids sur sa petite sœur sans que celle ci ne bouge d'un cil, "elle en a 15."

Silence.

Damon la jugea du regard. Elle lui rendit un regard blanc. Finalement, il lui tapota l'épaule d'un air sympathique.

"La puberté ne t'a rien offert à ce que je vois."

Silence. De nouveau.

Ce jour là, après son séjour à l'hôpital, Damon apprit le tact.  

***


 
05. Et en réalité, elle n'est pas que force brute et porcelaine glaciale


***

"Les chats, vraiment ?"


La petite blonde laissa échapper un reniflement dédaigneux, serrant les chatons un peu plus contre elle, et à vrai dire, c'était la plus grande réaction qu'il ait obtenu d'elle depuis qu'il l'avait rencontré. Ce n'était même pas comme si elle prenait soin de l'ignorer, c'était terriblement naturel, un désintérêt envers le monde entier si fort qu'elle en venait à considérer ceux n'attirant pas son attention comme faisant parti du décor.  

Et évidemment, elle n'accordait aucun second regard, au décor.

Certains trouvaient ça énervant, une grande majorité, à vrai dire. Il avait été tenté de penser comme les autres, également, égo bien trop froissé de s'être fait mis à terre par non seulement une fille, mais également une pas plus haute que trois pommes. Qui l'ignorait à chacune de leur rencontre, qui plus est.

Mais il y avait de la curiosité. De la curiosité quant à la presque révérence que les autres membres du club lui vouaient. De la curiosité sur l'origine de cette force anormale. De la curiosité sur ce...syndrome, si rare, si méconnu.  

Et la curiosité, avouons le, était un moteur terriblement efficace. Du moins chez lui. Assez pour qu'il lui "rende visite chaque jour de sa misérable existence", avait crié Arès d'un ton tragique en le voyant pour la énième fois à leur maison.

Damon ne cesserait jamais de regretter de l'avoir introduit à la tragédie grecque.

C'était sensé être une blague à la base, bien trop tentant en côtoyant un gars dont tout les membres de la famille portait le nom d'un dieu ou d'une déesse grecque.
Apparemment, il n'avait pas capté la blague.

Bruit;  celui de vêtements ? Probablement la sonorité d'un t-shirt réarrangé par les mouvements hasardeux des chatons.

"Pourquoi est-ce que tu t'entêtes à revenir, même quand je ne t'accorde pas de l'attention ?"

Il faillit se faire un torticolis tant la rapidité avec laquelle il tourna la tête vers elle était importante. Elle le fixait, grands yeux aussi indéchiffrables que les trois autres chatons dans ses bras. Aucun son ne put franchir la barrière de ses bras, il la fixait, comme elle le fixait.

Puis finalement, troublé, il détourna le regard.

"La curiosité," il répondit tout simplement. Du coin de l'œil, il capta la cascade brillante que firent ses cheveux tandis qu'elle penchait la tête, tandis qu'elle l'analysait.

Tandis qu'elle lisait probablement, qu'il y avait beaucoup plus.

Il y avait beaucoup plus, entre la fascination bête à chaque fois qu'il la voyait secourir des chats errants, dans cette montée de quelque chose quand elle s'insurgeait silencieusement contre une inégalité ou une autre.

Comment ne pouvait-il pas l'être ? Nombreux, effectivement, étaient ceux protestant contre la flagrante différence de traitement entre les individus.

Peu, étaient ceux animés de cette flamme écrasante, assoiffée de changements.
Comment ne pouvait-il pas l'être, en voyant un futur différent miroiter dans les orbes d'une personne aux apparences si trompeuses ?

Il fallait être fou pour oser passer à côté de ça.

Elle se lève soudainement; mais pas lui, il reste à terre.

Il la regarde, étrangement attentif.

Dehors, le soleil se couche, quelques lampadaires s'allument, et des passants apparaissent brièvement avant de disparaître. C'est un moment ordinaire, comme leurs ombres se dessinant dans cette chambre immaculée et les feuilles de papiers éparpillées ici et là.  

Mais en fait, pas vraiment.

Pas quand ce petit bout de femme le regarde avec une intensité presqu'inconfortable, tout en décorticage méthodique de ce qu'il pense à l'allure de ses cheveux.

Il la regarde, toujours attentif, et elle semble avoir trouvé quelque chose, parce que pour la première fois, il la voit rire.

C'est un rire puissant qu'on n'attendrait pas d'un si petit corps, qui résonne dans la chambre et semble aller bien au-delà, qui jette une ombre si grande qu'il se sent soudainement petit dans un schéma beaucoup plus grand.

Et ça le frappe, soudainement et sans qu'il ne s'y attende.
Elle a un projet.

Dans le feu de ses yeux et la puissance de son rire, il ne réussit pas tout de suite à comprendre pourquoi, il sent qu'elle va réussir.

***

  06. C'est vague, indiscernable, comme un mirage, mais on y croit

***

Il y a quelque chose de fascinant à côtoyer le syndrome d'Asperger jour pour jour. Arès a toujours eu l'âme d'un scientifique, qui plus est, aiguillé par la presque obsession de son père pour la médecine et l'air absolu que prenait leur mère quand une avancée scientifique était déclarée... la probabilité qu'il finisse par rejoindre leur monde était terriblement haute.

(Sa petite sœur lui lançait encore des regards entre la déception et l'horreur)

Et si Héra n'avait rien hérité de la folie scientifique de leur famille, elle n'en restait pas moins un cas, de l'autre côté du miroir. Elle correspondait, l'espace d'un instant, totalement à ce qui définissait les personnes atteintes de ce syndrome. Puis la seconde d'après, abolissait toute ces observations par une action ou une autre.

C'était dans son désintérêt pour la plupart des choses, et la passion qui animait ses yeux lorsqu'une injustice se présentait.
C'était dans son apparente absence d'empathie, puis la vague inquiétude sur son visage en ramenant des chats abandonnés.
C'était dans la négligence de ses études, et la surprise des docteurs face à un QI qui la qualifierait de génie.

Dans la manière qu'on la détestait, pour l'adorer quelques minutes après.

Arès se sait biasé, grand frère protecteur qui s'était juré de la protéger au moment où il la rencontré,cachée dans les bras de leur mère. Il se sait pas tout à fait objectif, ignorant avec un sourire innocent à chaque fois qu'elle amenait le désastre sur quelqu'un.

Mais s'il y a une chose sur laquelle il se sait non influencé, c'est l'empire sans limites qu'il sait qu'elle construira plus tard.

Alors il se prépare, silencieux et déterminé. Il débarrasse le terrain dans l'ombre, élève la structure fantôme d'un projet qui les dépasse déjà.

Héra a toujours su voir plus loin qu'eux, mais juste cette fois, il veut être prêt quand elle décidera enfin de lancer la machine.

Il veut être la tour inébranlable, pour supporter la reine à en devenir qu'est sa petite sœur.

***

 
07. Et on a toute les raisons d'y croire, certaines pièces sont déjà en place


***

"En fait, ce club, c'est une sorte de culte à l'adoration de la sainte Héra ?"

La sus-sommée haussa un sourcil vers lui. Il reprit sa respiration en déposant le poids que représentait les rations de nourriture à donner, attendant patiemment un déni virulent de sa déclaration.

"Ne sois pas un idiot," Evidemment, c'était une chose ridicule à laquelle il avait vaguement pensé- "Je suis loin d'être une sainte, tu devrais le remplacer par quelque chose comme ... Son altesse."

Il la regarda d'un air blanc.

Elle le lui rendit, aucune expression sur son visage.

"Tu plaisantes, pas vrai ?"

Les mèches vagabondes de sa tresse caressèrent son visage quand elle inclina la tête, un rare petit sourire graciant ses lèvres.

"C'était une blague."

Il lui frappa l'arrière de la tête.

"Je t'ai déjà dis que tes blagues étaient terribles !"

Un des membres lui lança un regard mauvais, qu'il ignora, bien trop habitué à en recevoir à chaque fois qu'il s'approchait un peu trop d'elle.

"Les subordonnés n'appellent plus leur employeur comme ça, de nos jours." Elle lâcha simplement, acceptant la bouteille d'eau qu'on lui tendit.

"Si tu veux qu'on te donne un titre, pas de problèmes !"

"Il est tout à fait possible que tu rétablisses ce genre de pratique quand tu monteras au pouvoir..."

"Idiot ! Ce n'est pas notre but premier ! On veut sauver et aider des gens !"

"On peut le faire en appelant Héra son altesse, non ?"

"Ou Maîtresse Vénérée ?"

"C'fait un peu SM je crois..."

"Non moi j'aime bien !!"

Damon les regarda d'un air horrifié. Héra haussa simplement les épaules.

"On prévoit de dominer le monde-... Je veux dire, de rallier le monde à notre cause depuis longtemps."


"Tu as dit dominer ?"

Elle resta silencieuse un instant, puis inclina la tête.

"Absolument. Mais je passe pour une dictatrice quand j'emploie ce genre de termes alors j'essaye de me reprendre quand je peux..."

"Je rêve, tu.. tu veux vraiment te lancer dans ce genre de projet ?"

La petite blonde éclata de rire tout bas, mains venant repousser sa tignasse dorée.

"Regarde autour de toi, Damon."

Toujours visiblement choqué de tout ce qu'il venait entendre, il s'exécuta tout de même. Devant lui, à l'étage visible, au sous-sol, des hommes et des femmes s'afféraient d'une tâche à une autre. Que ce soit pour transporter les utilités de la vie de tout les jours, guider par téléphone ou devant eux des personnes en difficulté, arranger les prochaines réunions pour des projets plus fous les uns que les autres... Ils avaient tous, une expression de détermination plus grande que celle de simples "volontiers".

La compréhension commença à emplir son esprit.

"Ils... Ils visent quelque chose de bien plus grand."


"Tout à fait. Ce que tu vois, Damon, ce sont des personnes qui depuis des années ont un désir profond et brut de changer les choses. Que ce soit une toute petite tâche, ou quelque chose qui changerait la vie d'une personne... Ils veulent agir. Et ils ne sont pas les seuls, il y a très certainement des millions de personnes qui veulent que les choses changent, qui ont entrepris une action ou ne l'ont peut-être pas fait."

L'habituelle monotonie de son ton n'était plus, ne laissant derrière que la voix passionnée d'une jeune femme projetant une ombre terriblement grande. Elle le regarda droit dans les yeux.

"Certains me diront arrogante, d'autres folle, parfois idiote ou même désillusionnée... Mais jusqu'à ce que le souffle de la mort touche mon âme, Damon, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour agir."

La machine était déjà lancée. Damon ouvrait et fermait la bouche, cœur battant violemment et pensées chamboulées.

Il regarda de nouveau tout ces travailleurs, présents sans aucune rémunération, dans des conditions loin d'être luxueuses mais juste "assez". Il n'était avec eux que depuis quelques mois, depuis la naissance de son intérêt (obsession) pour Héra, mais qu'importe l'heure ou le jour où il se pointait, des personnes s’effaraient inlassablement.

Voulant agir.

Quelque chose qu'il avait toujours désiré, sans jamais en avoir la force.

Alors peut-être que...

Peut-être que c'était sa chance.

"Damon est a-mou-reux ♫"

"Amoureux d'Héra ♪"

"Il l'aiiiiime ♥"


Le grand brun sursauta de panique en voyant les quelques personnes qui lui lançaient des sourires et regard suggestifs, regardant vite à ses côtés pour vérifier si Héra-

...Héra qui n'était plus là.

"Vous n'êtes même pas ensembles qu'elle t'a déjà quitté..."

"Dur, bro."

Damon n'était plus sûr de vouloir dominer le monde avec des gens comme ça.

... Changer, changer ! Pas dominer ! Oh Seigneur voilà qu'il était rentré dans le culte...

***

  07. 5 ans plus tard - Résistances, critiques, ça peut s'ignorer jusqu'à ce que ça devienne drastique

***


"Qui as tu énervé, encore ?"

C'était la première chose que Damon prononça en rentrant dans la salle d'entraînement.

Héra soupira et congédia la petite qu'elle entraînait, ils allaient prendre une pause de toute façon.

"Personne."

Il lui lança un regard peu convaincu. Elle évita son regard, chose peu compliquée quand même du haut de ses 20 ans elle n'atteignait que sa poitrine et le forçait à se plier en deux pour ne serait-ce que poser ses lèvres sur les siennes.

(Pas comme si c'était particulièrement dérangeant.)
(C'était une très petite chose comparée à tout ce qu'il était capable de faire pour elle.)

"Héra."

"Je ne comprends pas pourquoi ces personnes se mettent en colère, je ne fais qu'exprimer le fond de ma pensée et la pure et simple vérité, je ne vois pas où le mal. Je croyais que les interactions sociales devaient se baser sur l'honnêteté ?"

Damon soupira. Il n'y avait pas un jour où il ne maudissait pas ce syndrome. Avant de se raviser. Il avait fait d'Héra la personne qu'elle était aujourd'hui.

Une femme au charisme splendide et une leader née.

Mais super rude, aussi; avec de longues périodes où elle apparaissait sans cœur et la terrible habitude de juger les gens par leur valeur. C'était autant une bénédiction qu'une malédiction, toutes valeurs ne pouvaient être vues à l’œil nu, après tout.

Ses mains virent automatiquement saisir ses hanches quand elle tira sur la manche de sa chemise, et il la souleva sans même y penser à deux fois.

"Dis moi juste, qui as tu énervé à plusieurs reprises ?"

"...Médée ?"

"Pourquoi est ce qu'il faut que tu t'entoures de personnes avec des noms bizarres ??"

"Je ne sais pas, peut-être que les adultes vivant dans cette partie démographique se sentent l'envie de donner à leurs enfants des noms puissants ? Ce la pourrait s'expliquer par-"

"C'était du sarcasme."

"Oh."

Comment allaient-ils faire lors des réunions diplomatiques...?

"Et bien, je ne sais pas qui exactement est cette Médée, mais elle semble particulièrement déterminée à nous mettre des battons dans des roues, et au point où nous sommes arrivés, on ne peut plus se permettre ce genre de perturbations."

Au point où ils avaient des bâtiments assez larges et nombreux pour loger des millionsde personnes et avoir assez de locaux pour leur activités de plus en plus grandissantes. Si Damon n'avait pas été là quand l'argent avait été amassé au fil des jours, il aurait hurlé mafia.

Mafia...

Héra choisit ce moment pour avoir une épiphanie.

"Médée, c'est l'héritière d'une des familles mafieuses les plus puissantes du coin. J'aurait peut-être dû t'en parler ?"

Damon avait envie de pleurer.

Ils allaient laisser le monde dans les mains de cette personne ?

***

  09. Médée

***

Héra était une femme détestable, minuscule, et qui avait sûrement eu recours à la chirurgie pour avoir une poitrine pareille.

Okay, c'était peut-être la jalousie qui lui avait fait avancer ce dernier argument.

Mais le fait était que, Héra devait tomber, elle devenait une menace. Comment avaient-ils fait pour ne pas la remarquer ? Elle et sa petite (grande) clique de fanatiques ?

Médée savait qu'elle n'avait pas les pleins pouvoirs là où ils vivaient, mais la partie du territoire qu'elle dominait était tout de même conséquente ! Ce genre d'informations n'auraient pas dû lui échapper !

Prenant un souffle, elle se rappela des leçons basiques qu'on lui avait enseigné.

Un monde, Sept Majeurs Territoires, eux même comportant de Mineurs Territoires. Ils vivaient dans le troisième Maj.T, chose dont plusieurs de son milieu s’insurgeaient...Mais que pouvaient-ils ? C'était un miracle que leur Territoire face déjà partie des Majeurs, étant donné les fractures qu'ils comportaient.

Bien trop de Territoires Mineurs, bien trop de gouvernants, trop peu d'unification.

C'était son rêve, depuis que son père lui avait appris la politique, d'être un jour celle qui unifierait leur territoire. Elle savait qu'elle en avait les capacités, elle savait qu'elle en avait les moyens.

Car le pouvoir était tout, dans ce monde. Et même s'ils n'étaient pas la famille mafieuse la plus puissante, les autres étaient tournés vers d'autres horizons, pas assez intéressés pour submerger le bras de fer que sa famille étendait de plus en plus.

Alors imaginez sa surprise, en voyant qu'une petite bande inconnue avait déjà unifié plus d'une centaine de territoires, sous leur nez de surcoit...!

"RAH !"

Un autre vase au prix inestimable se brisa. Son bras droit ne prenait même plus la peine d'être horrifié.

Médée balança ses mèches ondulées dans son dos, orbes grises regardant les gratte-ciels de sa fenêtre.

C'est la guerre, Héra Makhail.

Dans une autre partie de la ville, Héra éternua.

***

  10. End

***

Neuf ans.

Neuf ans d'attaques incessantes, de tentatives de sabotages et de menaces parfaitement menées à exécutions.

Médée avait tenté pendant neuf longues années de faire tomber Héra de cette ascension fulgurante. C'aurait dû être chose facile. Son adversaire n'était pas née dans ce milieu, ne devrait pas avoir autant de contacts qu'elle et n'était certainement pas faire pour durer.

Ce genre de personnes, qui apparaissaient du jour au lendemain au top, n'étaient-elles pas faites pour retomber aussi vite dans les méandres de l'oubli ?

Et bien, non, pas toutes.

Neuf ans plus tard, et cette sale gosse avait beaucoup plus d'influence qu'elle n'en avait avant, essuyait ses attaques du revers de la main et répondait à ses menaces par un regard terriblement ennuyé.

Ce n'était pourtant pas faute d'y avoir mit les moyens, d'avoir trafiqué avec leur budget, détruit leur locaux ou bien propager des rumeurs néfastes à ses associés et amis.

Mais non, elle retombait toujours sur ses pas, et à chaque fois que Médée croyait avoir gagné et pensait ne jamais la revoir se relever, sa joie n'était que de courte durée et la puissance de son adversaire, augmentée.

Et neuf ans plus tard, 29 ans et pas plus grande qu'avant, elle s'avançait dans la salle avec cette légèreté née d'années d’entraînements acharnée, avec une assurance indéniable portée par une nonchalance éternelle.

Dans cette salle luxueuse où étaient tenus tout les grands de ce monde qu'ils appelaient planète terre, prête à officiellement recevoir le titre de Dirigeante d'un des plus grands territoires majeurs.

Parce qu'il était indéniable, que sans même ce titre, ce territoire lui appartenait déjà.

Elle, la femme ne se montrant presque jamais au public, terriblement maladroite avec les interactions humaines mais maniant les mots comme si elle les avait inventé. Elle, cette gosse bourrée de défauts et ignorante des conventions sociales, simplement transcendée par la volonté de changer de dominer, loin d'être terrifiée à l'idée d'être traitée de tyran ou de dictatrice, elle savait ce qu'elle voulait, le prenait, et se débrouillait pour montrer au monde que ce qu'elle faisait était juste.

Ça l'était probablement, certainement, elle ne cachait pas ses idéaux, les affirmait d'une voix forte et puissante, criant de cette voix inclassable ce que tout le monde pensait tout bas. Elle agissait là où les autres n'étaient que paroles, ramenait des résultats, des faits, quand ceux autour d'elle n'étaient que projets.

Alors oui, elle était violente, oui, elle ne savait pas comment se comporter en société, oui elle dansait sur la fine ligne la séparant d'un tyran mais-

Mais elle agissait. De cette enfant moquée pour son syndrome handicapant ses émotions, elle se tenait là, droite dans cette petite robe noire et différente par ses pieds nus, chevelure dorée ramenée en deux tresses cascadant sauvagement jusqu'à caresser ses mollets, indifférence peinte sur son visage pâle.

Parce que pour elle, cette fête bien trop luxueuse, tout ces gens importants de ce monde, n'étaient qu'une blague.

Ils n'étaient qu'une blague, et ce, Médée le savait.

Médée savait qu'ils devaient être bien dégoûtants aux yeux de la petite blonde, baignant dans la richesse jusqu'au bout des doigts, alors qu'ils s'étaient donnés pour mission de rétablir l'équité.

Héra était restée fidèle à sa nature, à sa vocation, son objectif toujours en vue d’œil et l'ambition de ses 12 ans brûlant dans le feu de ses yeux.

Et Médée, Médée brûle de jalousie. De jalousie mal placée, d'injustice qui n'avait pas lieu d'être, d'haine qui ne devrait pas exister et d'une rage envahissante.

Une rage, une rage meurtrière.

Le bras de Damon est solide autour de la taille de la petite blonde, possessif de la femme qu'il aime et protecteur de celle qui dirige déjà leur nation.

Médée n'a jamais eu besoin de se salir les mains.

Mais dans cette pièce où les gardes du corps n'étaient pas acceptés, dans cette salle où seuls ceux jouant un rôle majeur dans le monde étaient bienvenus, elle ne pouvait que, réellement, compter sur elle même.

Et Damon semble découvrir le monde à chaque fois que ses yeux se posent sur Héra, mais Médée ne pense qu'à ses ambitions, réellement.

Elle souriait, quand elle tira sur Héra.

***


 
10. Rebirth



***


Elle avait atteint ses limites sur la terre, on lui avait dit.

Elle était vouée à quelque chose de plus grand, ces hommes avaient annoncé.

Et jouant avec les draps blancs de son lit d’hôpital, elle avait accepté.

Damon-

Damon avait été dévasté, une pâleur surnaturelle sur son visage habituellement tanné, chamboulé par cette suite d’événements qui avait pris cours en moins d'une semaine.

Mais Héra, elle-

Héra avait sourit, d'un sourire qui jusque là, il ne l'avait jamais vu porté, un sourire épanoui, un sourire incertain. Et cette incertitude, ce doute, ce futur nuageux du monde qu'on venait de lui annoncé, voilà ce qui avait changé les couleurs de sa flamme.

Il y'avait toujours eu quelque chose de manquant, chez Héra.

Damon comprit, en cette instant, qu'elle l'avait trouvé.

Et il l'a regardé partir; a retracé chaque courbure de son corps et l'or de ses cheveux, a engravé la porcelaine de sa peau en la voyant disparaître.

Mais tout ça... avait un goût d’inachevé.

Probablement à sens unique, il s'était dit, en prenant le trône vide qu'elle avait délaissé.

Mais pour elle, c'était probablement une nouvelle naissance.

C'était inscrit dans la chaleur de son rire et la lumière de ses yeux quand elle disparût avec ces mystérieux agents.

C'était, finalement,

Héra.

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HI THERE hey hey ! Je suis Dolly parfois Queen et souvent Mom ; Je suis presque sûre que vous m'avez déjà vue sur ce forum ehe ; J'ai 18 printemps et je trouve ce forum BEAU ; je suis là parce que Caleb m'a invité (forcé) à venir ❤️

Dim 23 Oct 2016 - 21:43
Je crois aussi que l'on t'a déjà vu. Malicieux
Héra a l'air super intéressante (déjà, rien que le nom Tombe ), et en plus en alter, tu ne peux que nous faire plaisir. Malicieux J'avoue vouloir en savoir plus sur son ancienne organisation. ❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞ 3416388633
Du coup, bienvenue, bon courage pour ce personnage. I love you
Dim 23 Oct 2016 - 21:45
Dépassée par Sneug. ❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞ 1866147747
Rebienvenue, j'ai déjà eu l'occasion de te dire par MP à quel point je suis contente de voir que les verts te plaisent. Tombe Et ce caractère, mon dieu. Bave
Bon courage pour l'histoire. Brille
Dim 23 Oct 2016 - 21:53
Bienvenue chez les Altermondialistes Madame Malicieux
Bonne chance pour la suite de ta fiche Héros
Lun 24 Oct 2016 - 16:21
AHHHHHH CETTE REF AVA
CE PRENOM O U I
CAT
AUSTRALIENNE
bon après t'es verte quoi :///////
BLAGUE A PART bienvenue iiih, ce personnage a l'air de promettre ♥
Dim 6 Nov 2016 - 23:36
Seung  °°° Savez vous qui j'étais ou... ?? Malicieux
Tout plein de merci pour ces gentils mots et ces encouragements, je vais me dépêcher pour finir ça. Tombe

Naga  °°° MERCI ♥️♥️♥️ J'aime beaucoup les verts effectivement, je ne comprend spas pourquoi ils n'ont pas plus d'amour. ❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞ 1866147747
L'histoire me pause des problèmes par sa longueur mais merci beaucoup, je vais faire de mon mieux ! Brille

Hafiz  °°° Merci !! Feu

Sara  °°° Ayyy Sara est toujours aussi adorable que la dernière fois ♥️♥️♥️ (devine Malicieux) Milles merci je BLUSH ////
les verts sont au top enfin :///




Eeeeet j'aimerai demander un peu plus de temps pour finir ma fiche si possible ? Je suis confuse de vous apprendre que je vais vous pondre un roman. ❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞ 1280185539
Lun 7 Nov 2016 - 10:21
Aucun souci, prends ton temps. ❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞ 2038183076
Jeu 15 Déc 2016 - 15:51
Bienvenue Cœur
Bon choix d'avatar ^^
Dim 18 Déc 2016 - 2:53
@Alessia Merci ♥

Dim 18 Déc 2016 - 11:56
Coucou, j'ai tout lu, et il y a deux petites choses à voir encore avant la validation
- la première, je pense que c'est une erreur, tu as mis qu'elle devenait Dirigeante à l'âge de 29 ans, mais si elle est en ville depuis 1 (an ?), logiquement, elle devrait avoir 30 ans à présent Malicieux
- la deuxième, c'est juste qu'il lui manque un métier, on peut en discuter si tu veux, et je te dirai la brigade qui lui convient le mieux

Voilà c'est tout, n'hésite pas si tu as besoin de moi. ❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞ 2307667433
Dim 18 Déc 2016 - 12:24
Bonjour bonjour, merci d'avoir lu, désolée d'avoir été une plaie. Malicieux

Je pense changer la présence en ville à 0, alors, parce que j'ai vraiment envie de construire une suite logique après cette histoire (et aussi psk j'ai 0.5 idée de ce qu'il s'est passé après son transfert), c'est possible ?

En ce qui concerne le métier, j'en ai déjà discuté avec le grand Naga mais effectivement cela demande qu'on se penche sur le sujet, je t'envoie un mp !! ❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞ 2038183076
Dim 18 Déc 2016 - 13:09
Et... tout est bon. ❝ Don't you dare worry about me ─ my heart is made of steel ❞ 2038183076
Ça me fait très très plaisir d'avoir une nouvelle verte, surtout une aussi atypique qu'Héra, rien que le fait que sa famille ait tous des noms de dieux grecs m'a bien fait rire, et l'organisation de ce monde futuriste est vraiment cool. Mieux vaut ne pas trop s'en prendre à Héra ceci dit, vu son caractère. I love you
Bienvenue chez les meilleurs. I love you

Héra R. Makhai

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

Informations à fournir dans les plus brefs délais.

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Facultatifs :
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