Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

sorry not sora

Ven 2 Juin 2017 - 14:32


sora

sora isezaki

feat iwaizumi hajime | haikyuu

Caractère

un jour le soleil s'éteindra, le ciel s'illuminera une dernière fois sous la lumière des étoiles lointaines avant de s'enfoncer à jamais dans les ténèbres. sora le sait, le monde repose sur un équilibre fragile, et maintenir la balance droite constitue le défi le plus ardu. pendant longtemps, elle a penché du mauvais côté - rongé par l'obsession de lui-même, sora s'est cru le centre du monde, avant d'ouvrir les yeux. il est à présent d'une stabilité relative : comme le couvert céleste dont on observe les variations d'un œil fasciné, mais avec la certitude que jamais il ne tombera sur sa tête. sora ne se bat pas. il est cette étendue céruléenne sur laquelle tout s'imprime - les éclats rosés du soleil couchant et les ombres laiteuses des nuages apposent leur marque sur la tendresse de son azur, avant de s'effacer avec le temps, ne demeurant plus que des souvenirs collés à la rétine. sora attend, tout simplement.

sora n'est pas gentil. il n'a pas reçu la générosité en héritage. pour autant, il ne se force pas. il est juste un de ces indénombrables garçons que vous croiserez dans la rue, sans nom et sans visage, comme une réplique imparfaite d'un modèle idéal d'être humain. il n'a jamais songé au sort du monde, ne se soucie guère des querelles de pallatine ; sa tête s'emplit de pensées diverses, comme la composition de son dîner, ou bien le charme ordinaire de cette branche d'arbre qui se courbe vers lui pour lui frôler le haut de sa chevelure. et des autres - des silhouettes qui s'esquissent sur son chemin et appellent son regard. sora est obligeant, et jamais une plainte ne franchit le seuil de ses lèvres. à dire vrai, sora ne parle pas beaucoup ; et lorsqu'il le fait, sa voix est retenue. on la devine grave, presque rauque, et peut-être ne la laisse-t-il pas sortir parce qu'elle brise l'aura de sérénité émane de lui. sora la plupart n'est qu'un ciel bleu, pâli de regrets et d'espoir ; on en oublierait facilement l'existence.

il ne se leurre guère sur les cœurs : penser aux autres avant soi n'est pas naturel. pourtant, sora y arrive. il s'est simplement dit qu'il n'avait qu'à laisser de côté ses désirs parasites, et dans cette négation il a trouvé son compte. libéré du poids de son nombrilisme, il risque cependant de se perdre. après tout, ne veut-il pas se faire disparaître de la surface de la terre jusqu'à n'être plus qu'une conscience imparfaite ? comme les horizons bleutés qui coupent les regards perdus au lointain. il n'attend rien en particulier, sora ; il est juste là. il se demande pourquoi il existe, mais il pense avoir donné un sens à sa vie. il fait partie de ces rares personnes qui peuvent affirmer, en toute sincérité, qu'elles sont heureuses. ce ne serait nullement un mensonge, quand bien même on ne comprend guère d'où lui vient ce bonheur. mais sora est simple. il ne demande rien, sinon à continuer le flux de ses jours heureux. sans doute ne s'agit-il du rêve utopique du garçon qui vient de poser les pieds dans un nouveau monde. il y croit pourtant dur comme fer. l'espoir fait vivre, répète-t-il. s'il a pu lutter contre lui-même, alors il pourra lutter contre les autres.

dans le fond, pour sora, rien n'a changé. tout est comme avant. et peut-être n'arrivera-t-il pas à attendrir l'âme des brutes qui font la cour à la puissance, mais sora, engoncé dans ses larges vêtements, sait malgré tout se défendre. et on serait étonné de la véhémence qu'il peut placer dans ses coups. sora n'est pas faible, sora ne se laissera pas abattre. son seul ennemi, c'est à nouveau lui-même. et tant qu'il continuera à offrir son cœur, il ne se rendra pas compte de la nature réelle du danger qui plane sur lui.

sora

Âge: 18 ans
Naissance: 03.07.2000
Départ: 13.12.2018
Présence en ville: six mois tout pile, l'examen de l'institut en poche
Nationalité: japonais
Métier: lycéen en terminale scientifique
Statut civil: abonné à vie au célibat

Groupe: Institut Svensson
Section: éducation
Rang: interne jusqu'en juin 2016
Nom de code: aucun

Taille: 1.69
Corpulence: difficile à déterminer, sous la couche de vêtements
Cheveux: noirs, jamais coiffés, comme s'ils étaient allergiques aux coups de peigne
Yeux: d'un brun sombre, doux
Autres: un secret bien caché affleure sur sa peau

Histoire

L’été, la maison avait l’odeur de la poussière. Derrière les rideaux tirés, ils vivaient comme des aveugles qui se tenaient à l’écart de la lumière, comme s’ils craignaient d’abîmer davantage leurs rétines souffrantes. On n’allumait guère les lampes que pour lire, parce qu’alors on ne pouvait se satisfaire de la pénombre. Sora détestait ce mois de vacances. Les chaleurs étouffantes s’engouffraient dans la demeure malgré les fenêtres occultées, et le siège avait beau être vain, les assiégés continuaient de lutter pour ramener à eux la moindre once de fraîcheur. Eczéma et conjonctivite étaient son lot quotidien. Comme ses yeux pleuraient, il s’arrangeait pour faire ses devoirs dès les premiers jours, et il les terminait sans plus y songer. A la maison, le silence était sépulcral ; souvent Sora se croyait dans un tombeau. Son petit frère ne parlait pas, alors ils communiquaient beaucoup par signes. L’amour de la fratrie se lisait dans leurs regards appuyés. Et leur sœur veillait sur eux avec attention, quand elle n’était pas prise par ses compétitions. Sora l’enviait d’échapper à ce huis-clos. Et puis, ses parents n’étaient jamais à la maison, mais leur absence ne comptait pas vraiment. Ils n’avaient pas tellement d’existence à ses yeux ; ils n’étaient que des nécessités permettant le fondement de son existence, et guère plus. Alors ils ne pouvaient pas voir la chape d’ennui qui s’abattait sur leurs enfants quand l’été fondait sur eux et que l’école s’achevait. Sora ne sortait pas. Il attendait. Alors, il ne savait pas quoi.

(il y avait tant de vide, tant de néant dans son âme qu'il ne savait plus qu'il n'était pas encore vivant)

L’automne commença par une longue pluie, et le jour de l’équinoxe Sora pleura. Il n’en communiqua jamais les raisons, principalement parce qu’aucun mot ne parvenait à transcrire l’imminence de sa détresse, son sentiment d’impuissance. On lui demanda dans la rue un peu d’argent pour le déjeuner, et Sora dit non. Avec le sourire assuré de celui qui n’ignore pas qu’il a assez de monnaie sur lui, il dit non. Il le fit parce qu’il n’en avait pas envie, tout simplement ; parce que la vie était chère, parce qu’il devait acheter un cadeau l’anniversaire de sa grande sœur, parce qu’il y avait un manga qui le tentait bien. Il multipliait les excuses pour ne pas faire ce qui ne lui convenait pas. Dans la solitude des derniers rangs, que la chance avait décidé de lui offrir comme garantie, Sora n’était abordé de personne. On ne s’approchait pas vraiment de ce garçon dont la présence était remarquée puis niée. On l’intégrait aux groupes de travail, et la discussion était facile ; puis, lorsque le projet s’achevait, l’harmonie volait en éclats. Sora ne s’en plaignait pas. Il n’aurait jamais voulu autre chose, après tout.

(peut-être ne les aimait-il pas assez)

L’hiver tomba sur lui avec la même brutalité que les inattendues chutes de neige qui bloquèrent les routes et encombrèrent les cols. Les promenades de la fratrie cessèrent, et la vie de Sora se réduisit à un va-et-vient entre son collège et sa maison. Ses allergies l’ennuyaient d’autant plus que l’air de son foyer était saturé de chaleur. Sous le ciel gris, les pieds pataugeant dans ce mélange d’eau et de boue que laisse derrière elle la neige fondue, le dos ployé sous son sac d’école, il se dit que quelque chose lui manquait. C’était un sentiment diffus, presque invisible, qui ne naissait pas tant d’une frustration que de la sensation de ne rien comprendre. Il se souvint de mots prononcés par sa sœur quelques temps auparavant, si tu te trouves quelqu’un... Il n’était pas seul, devait-il chercher ? Pourquoi devait-il forcément suivre les traces de son père, de sa mère, de sa sœur ? Devant lui, les champs de terre nue dessinaient de tortueux sentiers étroits. Pourquoi ne pourrait-il pas quitter la route et s’y perdre ? Par delà les cultures, des bois dénudés appelaient l’âme de l’aventurier. Le vent trop froid, qu’il respirait à plein nez, engourdissait ses poumons. Au loin, du brouillard lui coupait l’horizon. Et tout à coup, parce qu’il savait qu’il n’aurait pas le courage de le faire, Sora comprit.

(la conscience était douloureuse. comme si la chair était un écrin conçu pour abriter la souffrance.)

Au printemps tout changea, la nouvelle école pour lui et pour son petit frère. Des choses changèrent. Il investit la cuisine aux aurores, rognant sur le temps qu’il allouait traditionnellement à son jogging matinal pour ne plus en sortir tant qu’il n’aurait pas rempli deux petites boîtes de plastique gris. Bientôt sa dextérité s’accrut, ses papilles s’éveillèrent. Le soir, avant de rentrer chez lui, il disparaissait pendant une heure ou deux, et on ne le retrouvait qu’avec un sourire béat aux lèvres. Il se levait parfois la nuit, s’enfonçait dans les ténèbres sans jamais laisser derrière lui la moindre explication. Et, lorsque les étoiles filantes se décidèrent un jour à traverser le ciel, Sora s’allongea sur la vaste étendue d’herbe qui couvrait le talus surplombant la ville. Les yeux perdus dans l’infini, il prit conscience de son bonheur sincère. Cette fois-ci, Sora n’était pas seul. … demande-toi ce que tu peux faire pour lui. La question avait trotté dans l’esprit de Sora pendant des jours – et il était persuadé que ce n’était pas à cela qu’elle avait pensé. Elle parlait probablement d’amour, d’une fille qui ferait battre son cœur. Pas d’un garçon qui éveillerait un profond sentiment d’admiration, violent, destructeur même, capable d’ébranler Sora jusque dans ses fondements – et ce fut la première craquelure qui apparut sur le masque de son être.

(que pouvait-il faire ? autrefois il se disait : rien du tout. mais en se déchargeant de ses espoirs, il finit par trouver une autre réponse. il pouvait tout faire.)



Les saisons s’enchaînèrent, entraînées dans un cycle qui semblait infini, jusqu’à ce dernier été, ce dernier automne, ce dernier hiver. Sora erra. Les nuages grisâtres, lourds d’éclairs et de pluie, encombraient chaque jour un peu plus la voûte céleste, jusqu’à ce qu’il doutât qu’il fit un jour beau. Le silence avait été chassé de son foyer par les résonances agitées du hautbois, par le claquement des branches d’arbre, secouées par la tempête, contre le cadre détérioré des vieilles fenêtres. Les dates échappaient à Sora. Triste, il ne l’était pas ; mais la perspective d’avoir commis une erreur le hantait. Pendant ces trois saisons, Sora se remémora les précédents étés, automnes, hivers et printemps ; il songea à tous les changements qui l’avaient modelé, à toutes les nouveautés qui laissaient sur sa langue une saveur doucereuse de regret. Sora se mit à espérer, pour oublier l’inquiétude qui lui transperçait le cœur. L’hiver venu, il ne choisit pas Pallatine. Il avait simplement entendu l’agente lui dire il a besoin d’aide, d’une voix teintée d’un curieux accent, d’un dialecte qu’il ne reconnaissait pas. Il n’avait qu’à moitié consenti, et lorsqu’il sortit de sa cellule, il se contenta de hausser les épaules. Après des mois d’orage, la lumière du soleil estival l’aveuglait à nouveau. La ville était étrangère, mais l’air avait quelque chose de familier, qui lui rappelait son chez-lui. Il savait que quelque part, il pourrait trouver celui qu’il cherchait – celui qui avait besoin de lui. Il lui suffisait de prendre son mal en patience. Malgré tout, il y avait un détail qui le dérangeait.

Il n’avait jamais vécu le dernier printemps.

je n'ai que quatre comptes mais c'est quand même la sixième fiche de présentation que je poste, alors vous m'excuserez si je ne trouve plus grand chose à raconter. (plot twist : sora ne restera pas violet jusqu'à la  fin, j'ai l'ambition de faire aller dans tous les groupes. c'est beau l'espoir.)

Ven 2 Juin 2017 - 14:48
Rebienvenue Sora Cœur

Je viens de lire la fiche complète et mon dieu, c'est super agréable à lire (comme d'habitude en fait).
Et cette façon d'écrire l'histoire saison après saison. J'ai trouvé ça très beau. Brille
Sans compter la musique qui va très bien.

Encore un personnage formidable Youpi
Ven 2 Juin 2017 - 16:25
il aura l'occasion de vivre bien d'autres printemps ♥
amour sur toi ♥
Ven 2 Juin 2017 - 18:58
Je ne trouve pas les mots pour dire à quel point ce personnage est magnifique dans sa beauté et sa simplicité, sérieusement, tu m'émouvras toujours avec ta plume, et ce choix de musique est objectivement pertinent (et subjectivement aussi  Malicieux ). Je te souhaite bonne chance pour faire tous les groupes, en attendant je vais me pendre, allez salut.
sorry not sora 1338212806

Sora Isezaki

a reçu son permis de séjour à Pallatine

icon 100*100

Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

Informations à fournir dans les plus brefs délais.

- Votre adresse
- Votre nom de code
- Votre profil chronosrep.net
Facultatifs :
- Vos textes libres
- Vos recherches de rp

Sachez que :
- Votre avatar est automatiquement ajouté au bottin lorsque vous êtes validé(e), mais pensez à vérifier tout de même que l'ajout a bien été réalisé.
- Vous devez en revanche recenser votre nom de code dans le sujet adéquat.
- Vous n'avez pas de fiche de lien à proprement parler : vous pouvez ajouter tous vos liens dans votre profil, champ relations. Pour faire une demande, c'est par MP, dans les petites annonces ou via les réseaux sociaux.

Ven 2 Juin 2017 - 19:38
Lupe merci beaucoup à toi. Cœur Je me sens honoré que tu aies aimé, que tu aies apprécié les différents détails qui trahissent mon amour de ce personnage. (pour la musique tu peux remercier la promesse que j'avais faite à Naga de la mettre sur la fiche de mon prochain personnage, et que ça soit bien tombé sorry not sora 3416388633 )

Amour théoriquement, la prochaine saison qu'on jouera c'est le printemps. sorry not sora 3416388633

Naga tu restes en vie et tu viens dans mes bras. Cette simplicité est possible pour toi aussi, laisse parler ton cœur. Cœur
Sam 3 Juin 2017 - 1:36
Niaboueboueboueeeeeehhh Youpi

C'est si doux et frais ! Authentique, simple mais puissant. Un peu comme un brise légère. C'est terriblement agréable et pas assez long ! Cœur
J'aime les personnages fait de simplicité et de bonté comme ça. Que j'aime, j'aime !
Sam 3 Juin 2017 - 13:28
Mon dieu Namaiki, ton commentaire est tellement adorable, il me va droit au cœur. Cœur Merci toi surtout, d'apprécier mon petit Sora. Oh
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum