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woe to those you love ⸸ samuel theodore walker

Mer 21 Déc 2016 - 1:11
Samuel Theodore

Samuel Theodore Walker

feat Viktor Nikiforov | Yuri!!! on Ice

Caractère

stella - 記憶之章

Un sourire hautain, confiant. Arrogant. Avec une fausse douceur, pas une hypocrisie, plutôt comme une moquerie, le regard d'un père qu'on sait déjà déçu de soi. À qui on aimerait tant plaire, même si on sait qu'on n'est pas, qu'on ne sera jamais assez bon. Jamais adéquat. Toujours médiocre. Comme quelqu'un qu'on aimerait ne jamais décevoir, mais qui est toujours déçu. Qui attend de nous l'impossible, qui attend de nous toujours mieux, toujours plus, qui s'attend à ce que l'on soit impeccable en toute chose comme il l'est lui même.

Arrogance. Dédain. Mais ce sont arrogances et dédains propres, à qui on n'ose pas les reprocher. Ce sont des traits qu'il a obtenu, des traits qu'il peut se permettre d'exhiber parce qu'il les a mérités, parce qu'il a travaillé pour. Il est hautain parce qu'il le peut, parce qu'il le doit, parce qu'il en a le droit, parce qu'il peut prouver toutes les raisons pourquoi il l'est. Pourquoi il est plus impeccable que soi. C'est pour ça qu'il l'exige. Parce qu'il sait que c'est quelque chose qui peut être atteint.

Il ne se considère pas comme la personne la plus impeccable. La personne la plus haute, non: il connaît le respect, le ressent comme l'honneur au plus profond de ses os. Mais c'est un respect posé, un respect qu'on ne réalise pas nécessairement, presque secret. C'est une loyauté qui restera parfaite tant qu'on ne fera pas de quoi s'en défaire. Parce qu'elle n'a rien d'aveugle, est toute calculée: on ne se joue pas de lui, il aime s'en assurer.

Mais outre cela il n'est pas que dureté: l'âme d'un artiste, son dédain ne l'empêche en rien de voir l'humain devant lui et d'en apprécier le cœur. D'une sensibilité étrange, à laquelle on ne s'attend pas en apparence, il exhibe soudainement une douceur qui contraste et se mêle à son arrogance. C'était peut-être ça, caché dans son sourire, peut-être cette douceur n'était-elle pas si fausse qu'on a été porté à le croire.

Calme, ses gestes sont posés avec intention, sans lenteur mais avec une fermeté tranquille. On a l'impression qu'il sait toujours exactement ce qu'il fait, et toutes ses actions sont empreintes d'une certaine dignité. Jamais d'incertitude dans ses mouvements, dans ses regards, dans ses paroles. Posé, il réfléchit avant de s'exécuter, que ce soit dans ses mots ou ses actions.

Mais il n'est pas une force tranquille. Qu'un homme. Secret, il cache ses plus profonds états d'âme au fond de ses pupilles. Il n'en souffre pas. Ne cache pas en lui une tourmente qui tord ses entrailles, simplement le souffle d'une tristesse, d'un deuil achevé. Ce sont quelques lys laissés sur le bord de la fenêtre, une photo coincée dans son portefeuille. Un sourire un peu triste, très tendre, qui passe presque plus vite qu'on ne peut le voir.

C'est une chanson, une sonate, quelques notes sur un piano. Piano qui est le seul, toujours, désormais, détenteur de ces secrets. Piano qui traduit cette passion tranquille en lui, qui sonne sous ses doigts de fer, avec force ou douceur, mais indéniablement habilement, magnifiquement. Il sait faire jouer les accords, sait faire chanter un piano, peut-être, mieux que quiconque. C'est son cœur qu'il déverse dans l'instrument, sans hésitation, laissant tomber ses murs, laissant échapper ses secrets. C'est là le seul moment où il le fait.

Samuel Theodore

Âge: 27 ans
Naissance: 22/12/2078
Départ: 13/07/2104
Présence en ville: 1 an
Nationalité: Américain
Métier: Pianiste
Statut civil: Veuf

Groupe: Opportunistes
Section: Assemblée Générale
Rang: Simple membre
Nom de code: //

Taille: 1,80
Corpulence: Svelte
Cheveux: Blanchis par un grand stress
Yeux: Bleus
Autres: Tous ses doigts sont des prothèses de haute technologie. Il a refusé qu'on lui donne de nouvelles mains au complet et a payé beaucoup plus cher pour dix prothèses plutôt que deux.

Histoire

Fils de Abigail White et Lawrence Walker, Samuel Walker nait dans une banlieue tranquille du Massachusets. Suivi de deux sœurs quelques années plus tard, il a une enfance heureuse et sans accrocs.

À seize ans, Walker découvre le piano: c'est le coup de foudre. Doté d'un talent naturel extraordinaire, le jeune homme passe le plus clair de son temps libre à jouer. Aidé par ses parents, qui lui achètent un instrument, Walker continue sans cesse de peaufiner ses capacités.

À la fin de ses études obligatoires, Samuel quitte le nid familial pour aller étudier au San Francisco Conservatory of Music, en Californie. C'est pendant sa première année là-bas qu'il rencontre Amélie Lacroix, jeune française venue étudier aux États-Unis.



De longs cheveux blonds. Assise à une table, elle lit tranquillement. Il remarque ses yeux, le pli de ses lèvres. Il s'approche, doucement, un peu. Il s'assoit à la table en face de la sienne, baisse les yeux, et il écrit une pièce. Douce, mais animée d'une passion, d'une fougue, d'un air de mystère, peut-être, c'est une pièce qu'il écrit sans pouvoir empêcher ses doigts de pianoter son air. Elle est animée d'un espoir, de l'attente du lendemain comme un jour meilleur. Celui où elle posera ses yeux sur lui, où elle lui sourira comme elle sourit aux mots imprimés sur la page devant elle. Il lève le regard vers elle, sur ses doigts déposés sur sa joue, sur ses cheveux tombant sur ses épaules, sur l'ombre d'une lumière chaude drapant son être.

Elle soulève ses pupilles pour les déposer sur lui. Doucement, son sourire s'étire dans les dernières notes de Beauty.



Walker commence à composer dans sa première année d'étude au conservatoire. Sa première pièce, Beauty, écrite en 2097, lui vaut l'attention de ses professeurs et, déjà, de la communauté musicale professionnelle de San Francisco.

Il écrit quelques autres pièces cette année là, notamment Fougue, Bright Eyes et Fate (The Sky).

C'est en 2098 que Walker perce sur la scène internationale. Il donne son premier concert solo, Autumn Nights, le 17 novembre 2098 au Conservatory of Music, et quelques autres au courant de l'année.



Un sourire réconfortant. Radieux, chaleureux. Qui perce, qui disperse légèrement l'anxiété qui tourbillonne dans son ventre. Il l'observe, et elle dépose doucement le bout de ses doigts sur sa joue. Sa chaleur se répand en lui, minuscules vagues venant lécher le roc au fond de son estomac. Il la ressent s'étendre dans ses os, mais cela n'empêche pas ses mains de trembler.

» Ne t'inquiète pas. Tu vas tous les éblouir. «

Il aimerait beaucoup le croire. Simplement, il tord ses lèvres en un sourire qu'elle efface aussitôt de son pouce. Elle secoue la tête. Dans ses yeux son cœur se tend vers lui, et il le cueille doucement sous ses paupières.

» J'ai peur. «

Il blottit son visage dans le creux sa main. Il ressent sa chaleur couler, pulser dans son cœur, faire fondre la glace qui tient ses os. L'esquisse d'un mouvement, d'une invitation; elle l'entoure de ses bras et l'attire à elle. Ses doigts s'entremêlent dans ses cheveux.

Le souffle qui glisse sur sa peau est un soupir. Puis, il redresse les épaules, plonge son regard dans la noirceur entre ici et la scène.

C'est la tête haute qu'il entre sur scène, un sourire perlant sur ses lèvres comme un baiser.



Le 14 mai 2099, Walker épouse Lacroix. La cérémonie est sobre et gardée à peu près secrète. La même année, Walker est nommé « l'un des plus grands pianistes de son époque ». Connu à travers la planète, il donne des concerts un peu partout dans le monde.

En 2099, Walker écrit deux de ses pièces les plus connues: Warmth et Starry Night.

C'est en 2100, alors que Walker est en Angleterre pour un concert, que sa vie bascule.



Il ouvre les yeux sur une vive douleur.

La pièce lui est inconnue, comme les visages qui l'entourent. Il tente de bouger; il est restreint à son siège. La panique s'empare de son être.

» Qui êtes-vous? Où suis-je? «
» Oh, toi, tu aurais mieux fait de rester endormi. «

Quelques mots et sa respiration restent bloqués dans sa gorge. Le reflet d'une lame l'aveugle presque. Tout autour de lui, des instruments divers, couverts de sang. Une porte, dans le coin droit de la salle, lui est totalement inaccessible. Il sent son cœur qui remonte jusque dans sa gorge.

» Mais comme tu es réveillé, je vais être sympa avec toi. «

Un sourire carnassier. Un frisson, une sueur froide traverse le dos de Samuel. La glace envahit son corps. L'homme devant lui observe attentivement ses mains.

» As-tu même une idée du montant que valent ces jolis doigts? «

Il ricane. Samuel tente de respirer.

» Cher. Très cher. Assez cher pour que je n'aie plus jamais à travailler de ma vie. Tu sais, j'ai travaillé très fort pour être le premier à t'avoir. On connaît tous un gentil gosse de riche qui rêve tous les soirs de se faire greffer les doigts qui lui permettront de devenir mu.si.cien. «

Non. Non. Non. Non. Tout mais pas ça.

Mais des lèvres du pianiste rien ne s'échappe. À peine un souffle saccadé qui le garde en vie. Et il tente de se débattre. De desserrer les liens qui tranchent sa peau.

L'homme prends entre ses doigts un couteau. Samuel ne respire plus. Il se débat mais ses muscles ne peuvent rien pour lui, il geint il gémit il supplie il tente de s'enfoncer dans sa chaise, de s'échapper par tous les moyens. Il observe la lame qui s'approche lentement de ses mains son éclat sa réflexion dans le fond de l'acier et il pousse de ses jambes mais elles sont liées elles aussi, elles aussi et la lame ne cesse ne cesse de s'approcher non non non NONONONONON.

Mais rien ne l'arrête. Et il hurle, à s'en casser la voix.



Le 8 octobre 2100, on retrouve Walker dans un entrepôt abandonné près de Londres. Amputé de ses dix doigts, mais toujours en vie. Il est immédiatement transféré à San Francisco, où sa femme l'attend.



Elle l'observe, assis le dos courbé. Ses pupilles écarquillées comme si se jouaient en boucle des moments qu'il aurait bien préféré oublier. Elle les voit, dans le fond de ses iris.

Elle donnerait volontiers ses dix doigts pour remplacer les siens.

» Faites ce que vous voulez, mais laissez moi mes mains. «

Le médecin tente de le convaincre. Elle ne l'écoute pas vraiment.

» Je paierais ce qu'il faut. Laissez moi mes mains. «

C'est un cœur brisé qu'elle tend vers lui. Mais, cette fois, il ne reçoit pas sa chaleur. Elle entend moins qu'elle ne perçoit dans son visage le refus du médecin. Une flamme s'allume dans sa poitrine.

» Mais faites ce qu'il vous dit! Vous en faites, des prothèses de doigts! Alors faites-le encore! «

Et elle sent finalement son regard sur elle. Comme une vague d'un amour qu'elle croyait presque avoir perdu, enterré sous les décombres d'un traumatisme trop grand, trop puissant.

Mais il la regarde, et elle le touche. Comme ses doigts sur sa joue. Comme la perle d'un baiser sur ses lèvres.

Et il l'aime, plus que tout, plus que jamais.



Walker reprend ses activités publiques un an plus tard. À son retour, il fait paraître deux pièces, Horror et Wings.

Ses prothèses ne nuisent pas à sa musique, les critiques qualifiant même ses prestations de « animées d'une nouvelle puissance » et « totalement bouleversantes ».

2101 reste une année assez tranquille pour Walker. Sa présence se fait moins fréquente sur la scène internationale, et ses apparitions publiques plus rares.

Amélie Lacroix décède d'une rupture d'anévrisme le 22 mai 2102, après trois ans de mariage avec Walker. Suite à sa mort, Walker se retire totalement de la scène publique.

Ce n'est qu'en 2104 qu'il publie une nouvelle pièce, Coeur, et recommence à donner des concerts à travers les États-Unis et l'Europe.

Il donne un dernier concert à Paris, en France, le 10 juillet 2104, puis Walker disparaît totalement. Sa disparition reste à ce jour un mystère, que ce soit pour le public ou les autorités.



» Il n'y a plus rien pour moi dans ce monde. Je changerais volontiers. «

Et il passe la voûte du portail.

slt c'est mon premier compte ici appelez moi juste Samuel eeet c'est Nikolai qui m'a ramené ici donc dites lui merci. j'espère que j'ai pas trop fuck up lel

Mer 21 Déc 2016 - 10:55
Ah, je me demandais sérieusement quand on aurait un personnage de YOI. Malicieux Malicieux Malicieux
En tout cas, ce que j'ai lu de ton personnage est superbe. Encore quelqu'un qui écrit beaucoup, beaucoup trop bien pour moi. Tombe
Bienvenue. I love you N'hésite pas à venir nous harceler au besoin. woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 3416388633
Mer 21 Déc 2016 - 11:58
Je plussoie, et j'avais très peur à cause du fandom (woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 1866147747) mais ton caractère est impec, c'est magique. woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 2038183076 J'ai beaucoup de respect pour toi.
Bienvenue en tout cas, merci à Nikolai pour t'avoir rameuté, et bon courage pour l'histoire, que j'attends avec impatience. woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 3307074160
Mer 21 Déc 2016 - 14:25
Un oppopo Agonise

Un pianiste Agonise Agonise

Bref, bienvenue Cœur Cœur Cœur

Et je plussoie Sneug, tu as une plume très agréable Brille
Mer 21 Déc 2016 - 15:01
slt woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 3416388633 woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 3416388633

sneug a écrit:Encore quelqu'un qui écrit beaucoup, beaucoup trop bien pour moi.
non mais n'importe quoi toi
Jeu 22 Déc 2016 - 7:57
Ça fait trop plaisir d'entendre ça merci omg. Vous êtes trop gentils.

Nikolai a écrit:slt woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 3416388633 woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 3416388633

moi aussi j'suis contente de te voir jtm
Ven 23 Déc 2016 - 4:29
okay viktor, okay en plus j'ai finis hier la série
bienvenue cher oppo ça va faire du bien au jaune d'avoir un autre
des leurs parmis eux (est-ce que ça se dit ???) hésite pas si tu as des
questions et surtout amuse-toi bien Cœur
Ven 23 Déc 2016 - 10:52
Bienvenue Cœur
Je lirai ta fiche en fin d'après midi ^^
Ven 23 Déc 2016 - 10:57
Oh, c'était son anniv hier. Ta fiche me plaît énormément.  Tombe  Et si tu veux mon avis, tu tires le meilleur de ton avatar.  woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 3416388633  Non mais franchement, le personnage est réussi, son caractère est réaliste et cohérent, je voyais vraiment comment Samuel pouvait se comporter. Et cette histoire.  woe to those you love ⸸ samuel theodore walker 2038183076  Je dois dire que c'est vraiment bien pensé, cette histoire de doigts, quoiqu'un peu triste et glauque.  Malicieux
(sinon, pour le passage de l'arche à la fin, si c'est le transfert, ça ne marche pas comme ça, c'est plus brutal et on ne se rend compte de rien. Mais comme je me suis dit que ça pouvait aussi être une métaphore, je ne chipote pas.  Malicieux )

Samuel T. Walker

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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