Jeu 23 Fév 2017 - 7:56
Run
ft. Cameron
Pourquoi insistent-ils toujours à se relever? Pourquoi ne se contentent-ils pas de rester écrasés par terre jusqu'à ce que l'on s'en soit éloigné? Pourquoi les hommes, pourquoi les gens sont-ils pleins d'orgueil? C'est peut-être parce qu'ils sont comme Lorelei. Parce qu'ils refusent de rester par terre, même quand ils devraient. Ou peut-être que ce n'est que parce qu'ils cachent un nouveau tour dans leur sacs. Dans tous les cas, Lorelei ne peut pas - ne doit pas se battre de nouveau. Le désavantage numérique, ça va toujours, la douleur qui résonne en elle, la possibilité de se casser quelques os, pas de problème. Mais don't bring fists to a knife fight, ça elle l'a appris.
Il n'y a pas d'indifférence dans son ton, mais ses paroles n'ont pas de ce plaisir qu'elles avaient pu contenir auparavant. Ce ne sont pas des provocations; ce sont des menaces. Comme les menaces qui pointent au bout de la lame, du tranchant du verre cassé. Et Lorelei n'accepte pas d'être menacée. Et encore moins qu'on menace Smallrelei. Playtime's over motherfuckers. La main suspendue près de sa ceinture, les doigts tendus. « V's'approchez, vous allez l'regretter. » Comme un grognement, un grondement qui vibre au fond de sa gorge. « Dernière chance. J'pense qu'y'a qu'qu'chose qu'vous réalisez pas. » Ils n'ont pas l'air de voir, de faire attention à sa main, ses doigts près à agripper son arme. Mais se révéler, c'est risquer d'être désarmée. D'être mise hors d'état de nuire avant qu'elle ne puisse même dégainer.
Et s'ils posent une seule égratignure sur Smallrelei, ils le payeront cher. Ils n'ont pas l'air intimidés. Pensent qu'elle bluffe, sûrement. Qu'elle dit n'importe quoi, qu'elle se surestime grandement. Et elle n'a pas le temps de répéter la menace - pas le temps, pas l'envie d'user de pitié. Il est temps qu'ils apprennent une leçon, comme elle en a appris à la pelle. Qu'on ne menace pas Lorelei Thompson. Et pire, qu'on ne menace pas ceux qu'elle protège; qu'on ne menace pas la vie de quiconque.
Don't bring a knife to a gunfight.
Le gaillard armé du couteau se jette sur elle - s'approche trop, entre dans sa bulle; le tir part dans un bruit assourdissant, qui couvre son cri de douleur. L'homme s'écroule comme une masse à ses pieds, s'effondre en jubilations douloureuses, mains tendues à son genou. Lorelei sent le sang s'écouler de son bras gauche, de l'entaille profonde qu'on a eu le temps de lui faire en tombant; elle ne le réalise pas réellement et elle rugit. « Y'EN A UN AUTRE QU'VEUT PLUS D'ROTULE? » Oh, cette fois, ils hésitent. Il n'y en a pas un d'armé comme elle l'est: ils n'auraient pas eu besoin de casser des bouteilles sinon. Elle laisse son arme pointée vers le sol, loin de l'homme à ses pieds, son doigt posé sur le côté du glock et non sur la gâchette; elle ne compte pas tirer encore, mais elle n'hésitera pas si elle a à le faire. « QU'EST-CE VOUS FOUTEZ PLANTÉS LÀ? Z'EN AVEZ PAS EU ASSEZ? » Oh, elle est en colère. Ses traits froissés par la rage - brûlante, dont les flammes viennent lui lécher la gorge.
On ne menace pas une vie. Pas si Lorelei peut l'empêcher.
Il n'y a pas d'indifférence dans son ton, mais ses paroles n'ont pas de ce plaisir qu'elles avaient pu contenir auparavant. Ce ne sont pas des provocations; ce sont des menaces. Comme les menaces qui pointent au bout de la lame, du tranchant du verre cassé. Et Lorelei n'accepte pas d'être menacée. Et encore moins qu'on menace Smallrelei. Playtime's over motherfuckers. La main suspendue près de sa ceinture, les doigts tendus. « V's'approchez, vous allez l'regretter. » Comme un grognement, un grondement qui vibre au fond de sa gorge. « Dernière chance. J'pense qu'y'a qu'qu'chose qu'vous réalisez pas. » Ils n'ont pas l'air de voir, de faire attention à sa main, ses doigts près à agripper son arme. Mais se révéler, c'est risquer d'être désarmée. D'être mise hors d'état de nuire avant qu'elle ne puisse même dégainer.
Et s'ils posent une seule égratignure sur Smallrelei, ils le payeront cher. Ils n'ont pas l'air intimidés. Pensent qu'elle bluffe, sûrement. Qu'elle dit n'importe quoi, qu'elle se surestime grandement. Et elle n'a pas le temps de répéter la menace - pas le temps, pas l'envie d'user de pitié. Il est temps qu'ils apprennent une leçon, comme elle en a appris à la pelle. Qu'on ne menace pas Lorelei Thompson. Et pire, qu'on ne menace pas ceux qu'elle protège; qu'on ne menace pas la vie de quiconque.
Don't bring a knife to a gunfight.
Le gaillard armé du couteau se jette sur elle - s'approche trop, entre dans sa bulle; le tir part dans un bruit assourdissant, qui couvre son cri de douleur. L'homme s'écroule comme une masse à ses pieds, s'effondre en jubilations douloureuses, mains tendues à son genou. Lorelei sent le sang s'écouler de son bras gauche, de l'entaille profonde qu'on a eu le temps de lui faire en tombant; elle ne le réalise pas réellement et elle rugit. « Y'EN A UN AUTRE QU'VEUT PLUS D'ROTULE? » Oh, cette fois, ils hésitent. Il n'y en a pas un d'armé comme elle l'est: ils n'auraient pas eu besoin de casser des bouteilles sinon. Elle laisse son arme pointée vers le sol, loin de l'homme à ses pieds, son doigt posé sur le côté du glock et non sur la gâchette; elle ne compte pas tirer encore, mais elle n'hésitera pas si elle a à le faire. « QU'EST-CE VOUS FOUTEZ PLANTÉS LÀ? Z'EN AVEZ PAS EU ASSEZ? » Oh, elle est en colère. Ses traits froissés par la rage - brûlante, dont les flammes viennent lui lécher la gorge.
On ne menace pas une vie. Pas si Lorelei peut l'empêcher.
ϟ NANA