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La faim justifie les moyens - Lorelei

Ven 31 Mar 2017 - 22:37
-Oooooooooooooooooooooooooooooooooooh!  S'extasia Stella en voyant tout ce monde à Spencer's, une carte de la ville dans les mains.

Depuis qu'elle avait rejoint l’institut, elle avait rarement eu l’occasion d'avoir une journée à elle, mais aujourd'hui, elle avait eu le droit à une journée de congé et était libre de faire ce qu'elle souhaitait. Elle ne connaissait encore pas encore grand chose de la ville et de ses arrondissements, aussi avait-elle donc décidé de se lever à l'aube pour passer sa journée à faire de l’exploration à Sundlaw, telle une touriste, les yeux brillants d’excitation à chaque nouvelle chose qu'elle voyait.
Les habitants de Pallatine lui jetèrent parfois des regards intrigués à cause de son épée, ou de ses habits peut-être un peu trop courts, mais elle ne s'en occupa pas, trop extasiée par les grands bâtiments qui semblaient toucher le ciel. Voir ces bâtiments et ces rues pleines de monde et en états lui donnait un profond sentiment de joie et d'émerveillement.

Elle avait fini par atterrir ici, à Spencer's, cet arrondissement aux nombreuses boutiques.
C'est lorsque un grognement sorti de son ventre qu'elle s’intéressa à ce qui semblait être un restaurant. Elle se colla à la vitrine, voyant des gens manger à l'intérieur des choses qui lui semblaient absolument succulentes. Mais elle s'extasia d'autant plus devant les pâtisseries que le restaurant exhibait et en eut l'eau à la bouche.
Toutefois, son air réjoui s'assombrit quelque peu. Elle n'avait pas de moyen de payer pour l'instant, du moins, c'est ce qu'elle pensait. Ici, les systèmes de troc et de payement lui étaient encore difficiles à appréhender. Ils n'utilisaient pas le troc ou des pièces, mais des billets sans valeurs.
Des billets sans valeurs qu'elle avait oublié chez elle, car elle n'avait pas pensé à faire des achats aujourd'hui. Quelle tête en l'air. On lui avait aussi dit qu'on pouvait payer ici avec une « carte de crédit », qu'elle avait dans sa poche. Était-ce censé être échangeable qu'une fois contre n'importe quel objet de son choix...? Elle ne s'en souvenait plus, il y avait tant de choses à retenir pour une personne comme elle !

Elle aurait pu rentrer chez elle pour récupérer les bouts de papiers, ou aller à l'institut pour manger gratuitement au réfectoire, mais c'était un sacré bout de chemin à refaire, et la nourriture avait l'air beaucoup plus succulente ici….Que faire… ? Allait-elle vraiment échanger sa carte contre de la nourriture dans ce restaurant ? Hmmm….hmmm….

Et, pendant qu'elle pesait le pour et le contre devant le restaurant la bave aux lèvres, son ventre gronda une nouvelle fois.
Dim 2 Avr 2017 - 5:51
eat

ft. Stella
Le temps est long.

Il y a maintenant quelques mois de cela que Lorelei a eu sa rencontre avec l'enfoiré au restaurant - celui où Hafiz travaille. Et c'était bien pire avant: avant, elle était constamment sur ses gardes, à deux doigts de sortir son glock, à sursauter, silencieusement, discrètement, à chaque son un peu trop fort. Un peu trop brusque. Là, ça va bien: et pourtant quelque chose comme l'appréhension lui colle à la peau. Ça la rend meilleure garde, sûrement. Lui évite d'avoir le regard errant, les pensées perdues comme elle les avaient avant l'incident. Et ce n'est pas de la peur: pas exactement. Parce que Lorelei n'a peur de rien.

(Sauf de tuer quelqu'un à nouveau. Mais ça, on n'en parle pas.)

Elle est contente d'avoir appris de l'expérience - sa première réelle. Dans ce genre de situation. Ce n'était pas la première fois qu'elle tirait quelqu'un pour se défendre, mais là, ça avait été différent. Elle avait des gens à protéger, pas juste elle même, et pas juste besoin d'assurer les arrières de ses potes qui, dans ces situations, auraient eux aussi étés armés. Enfin, bref; l'incident l'a rendue plus apte à faire ce qu'elle fait, désormais, dans la vie. Et pour ça, il y a quelque chose en elle qui est satisfait: sans jamais s'étendre vers la smugness qui avait pu l'habiter avant de faire l'expérience de la terreur d'avoir causé la mort de quelqu'un par son incompétence.

C'est donc avec un peu plus de sérieux qu'auparavant et un peu moins de désir de se plaindre de l'ennui intersidéral dont consiste le travail de garde quatre-vingt dix-neuf pourcent du temps que Lorelei surveille ce petit restaurant au sein de Spencer's, le centre commercial. Restaurant slash pâtisserie, qui l'emploie moins pour avoir reçu des menaces et plutôt à cause des troubles récents au sein de Palpatine. Rien de bien plus important qu'à l'habitude, mais on raconte que le temps se fait plus irrégulier, et il faut croire que ça excite/fait peur aux gens.

Lorelei s'en fout un peu: au moins ça lui apporte du travail, ce qu'elle ne va pas refuser. Travail, pour l'instant, d'une facilité déconcertante: le centre commercial n'est pas exactement un hub de la racaille de la ville. Assez très beaucoup tranquille, finalement. C'est pourquoi elle remarque assez immédiatement la jeune fille qui s'arrête et bave devant la vitrine pendant dix minutes. Et Lorelei l'observe, un bon moment, pour voir si elle s'apprête à faire quoi que ce soit. Son œil acéré repère rapidement l'arme à sa taille; une épée, ce qui laisse un arrière-goût amer dans sa bouche, et la pousse à finalement aller à la rencontre de cette jeune inconnue.

Lorelei traverse la porte et se pose devant la jeune fille, la jaugeant d'un regard étrangement posé. « Hey, doll, t't'dérangerais d'arrêter d'baver intently d'vant mon restau'? T'fais pas super safe avec l'arme, là. » Oh, n'importe qui d'autre se serait contenté d'un 'j'peux t'aider?', mais pas Lorelei. Parce que Lorelei, elle est franche, et elle va droit au but. C'est pour ça qu'elle est garde, pas négociatrice. Ou serveuse.
ϟ NANA
Dim 2 Avr 2017 - 23:47
Stella, qui débattait toujours en son for intérieur pour savoir si manger dans ce restaurant en valait le coup, fut interrompue dans sa pensée et sursauta de surprise en entendant quelqu'un l'interpeller.

-Hey, doll, t't'dérangerais d'arrêter d'baver intently d'vant mon restau'? T'fais pas super safe avec l'arme, là.

"Doll"? Elle ? Hmmm, oh ! Une poupée, mot qu'elle avait appris dans le vocabulaire des jouets en même temps que "peluche". Ça ne pouvait qu'être une appellation positive, n'est-ce pas ? Même si elle ne comprenait pas vraiment le rapport entre elle et un jouet.

Avec un grand sourire rayonnant sur le visage, elle ne se gêna pas un instant pour regarder droit dans les yeux la jeune femme qui se tenait devant elle. Dans son monde, elle savait déjà que chaque personne était un vrai mystère avec sa propre histoire, mais ici, ils avaient aussi tout un autre monde dans lequel ils avaient vécu. Stella se demanda donc ce que pouvait bien se cacher derrière cette femme qui semblait, comme elle, une guerrière. Car la chevalière avait l’œil pour repérer ce genre de chose. Il y avait quelque chose dans les yeux de l'autre jeune femme, son attitude, les nombreuses cicatrices, et l'arme qui crache du f...euh, le pistolet qu'elle avait. L'épée de l'ère moderne! Ou un arc des temps modernes ? Elle avait hâte d'apprendre à s'en servir à son tour un jour ou l'autre. Enfin, une fois qu'elle aurait arrêté de sursauter à chaque fois en entendant un coup de feu aussi bruyant que le tonnerre d'une nuit d'orage.

Elle fit donc une légère révérence - vieille habitude - et s'exclama énergiquement avec son accent de suédoise qui a appris à parler l'anglais il n'y a que quelques mois :

-Oh ! Bonjour madame ! Heureuse de vous rencontrer !    

"Hello ! Nice to meet you!" Combien de fois avait-elle répété cette phrase de politesse, elle ne le comptait plus. D'ailleurs, elle avait dit "son" restaurant ? Serait-elle… ?

-Euh...Patronne du restaurant ? Demanda Stella en pointant le lieu du doigt. Je peux manger dedans ? Je suis en colère. En colère ? "Angry"? Non non non, "hungry"! Euh, non, j'ai faim !  

Maintenant qu'elle y pensait, certains propriétaires des tavernes et autres bâtiments du genre de son ancien monde étaient réticents à l'idée d'accueillir des vagabonds avec une épée et qui semblaient sans le sous.
Mais leur attitude changeait du tout au tout quand on leur présentait une bourse pleine de pièce.
Dans son monde, elle aurait pu proposer ses services à la planche ou pour une quelconque tâche, mais il n'y avait pas de bandit ou d'animaux sauvages ici.
Aussi, elle se résigna :

-Je peux...échanger, avec ça ! Elle tendit vivement la carte de crédit à la jeune femme, espérant que cela suffirait.
Jeu 6 Avr 2017 - 2:59
eat

ft. Stella
Wassup with people fuckin' bowing in this damn city? Ça la met toujours aussi inconfortable. Elle ne va pas non plus s'incliner, du coup elle se retrouve toujours debout là l'air idiot en attendant que ça se termine. Lorelei hausse un sourcil à l'accent à couper au couteau de la blondinette, et à cette façon si enthousiaste et pourtant si peu naturelle de se présenter. En tout cas, si Blondie McDollface compte être une menace pour le restaurant, elle s'y prend soit très mal, soit excessivement bien, et Lorelei n'est pas très sûre duquel il s'agit. Welp. « Uuh. 'Sup. »

L'air un peu confus, un peu perplexe de Lorelei reste bien accroché à ses traits alors que Blondie McDoll face continue de se débattre avec la langue anglaise. « Nope. J'm'occupe just'd'la sécurité. » Elle ne prend absolument pas la peine de ralentir son débit infernal caractéristique, moins par indifférence que parce qu'elle n'y pense tout simplement pas. « Ya, t'peux manger ici. S'tu peux payer. » Ce dont, no offense intended, Lorelei doute tout de même un peu. Sinon, elle imagine bien que Blondie serait déjà entrée. Enfin. Peut-être pas.

Mouvement vif de la part de Dollface, qui lui tend énergiquement sa... carte de crédit. Lorelei regarde la carte, puis la fille, puis la carte, puis la fille à nouveau. « ...Oui. En effet. Y'can exchange money for goods n'services. » Elle ne prend pas la carte, se contentant de continuer de fixer, un instant, Blondie McDollface. Jusqu'à ce qu'elle réalise, lentement, à quel point elle est perdue dans cette ville. Oh, elle vient sans doute d'un endroit où, non seulement on ne parle pas anglais, mais il n'y a pas de carte de crédit. Ou d'argent, allez savoir, Lorelei ne connaît pas tous les mondes parallèles et n'a aucun intérêt à le faire.

Lorelei laisse échapper un léger soupir, et masse d'une main l'arête de son nez. « T'sais pas t'servir d'la carte, c'ça? » D'un côté, elle est contente d'avoir un peu d'action, serait-ce simplement sous la forme d'une fille qui ne comprend pas le fonctionnement de la société moderne. De l'autre, si elle est ici elle n'est pas attentive, et l'appréhension monte un peu dans son estomac. C'mon. T's'fine. This place's safe as fuck and ya know it. « C'mon. J'vais t'aider. » Si quelqu'un s'est déjà demandé pourquoi Lorelei n'a jamais travaillé dans le service à la clientèle, c'est peut-être à cause de l'air assez done qu'elle porte présentement.
ϟ NANA
Ven 7 Avr 2017 - 1:43
Ooooh, la sécurité, une collègue d'une certaine manière! Elle était donc là pour garder le restaurant contre toute sorte de problème. Mais quelle sorte de problème ? Ceux qui tentaient de filer sans payer leur note ? Elle agissait comme une sorte de videur ? Donc même ici, ce genre de chose arrivait huh.
Dans sa bonne humeur, pas un seul instant l'idée ne la traversa que des gens auraient la folie d'attaquer un restaurant dans un quartier si bondé en pleine journée.

Stella se demanda pourquoi la brune avait l'air si confuse. La chevalière avait-elle dit ou fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? Peut-être qu'elle avait tout simplement eu du mal à comprendre son anglais, il lui était après tout encore difficile de s'exprimer correctement. Il lui faudrait donc redoubler d'effort lors de ses leçons d'anglais.  
Mais dans tous les cas, elle fut profondément soulagée de se voir confirmer l'utilisation de la carte de crédit. Ça servait donc bien à échanger contre ce qu'elle souhaitait, c'était déjà ça.

-T'sais pas t'servir d'la carte, c'ça?

L'ignorance de Stella était donc si évidente aux yeux des autres? Elle avait pensé s'être débrouillée jusqu'à là pourtant...Enfin, peut-être pas.

-Oui, je sais pas. Avoua-t-elle un peu gênée. Je suis nouvelle.

-C'mon. J'vais t'aider.

Ses yeux s'illuminèrent et elle s'exclama, réjouis:

-Vraiment ?! Merci beaucoup madame !

Elle allait donc l'aider! Jusqu'à là, les gens de Pallatine s'étaient montrés vraiment gentils et serviables envers les nouveaux venus comme Stella. Bien sûr, elle savait que ça ne serait pas le cas à chaque fois, mais il fallait profiter du moment présent.
Se sachant entre de bonnes mains, elle rentra dans le restaurant avec le cœur plus léger. Elle fut immédiatement accueilli par l'odeur ambiante qui fit une fois de plus gargouiller son estomac. Certains des clients se retournèrent vers elle, et elle les salua avec un « Bonjour ! » peut-être un peu trop fort et énergique.

L'endroit était beaucoup plus petit que le réfectoire de l'institut, mais était moins bruyant et bien plus classieux. C'était, on pouvait le dire, sa première fois dans un restaurant moderne. Les bâtiments de son ancien monde qui s'approchaient de la fonction d'un restaurant n'étaient pas aussi propres, et les ruines de restaurants qu'elle avait visité lors de ses exploration étaient tristes et vides. Cet endroit était bien plus chaleureux et conviviale à ses yeux et elle ne put s’empêcher de sourire bêtement. Elle avait tout l'air d'une vraie touriste, à regarder chaque coin et recoin du restaurant. Son regard curieux furetait partout avec avidité, des peintures sur les murs aux différents plats sur les tables. À vrai dire, si elle avait su se servir d'un appareil photo, elle en aurait ramené un et aurait probablement pris une vingtaine de photos, aussi inule que ce soit, car elle ne pourrait probablement pas ramener ses photos dans son ancien monde.

Toutefois, elle remarqua tristement que sa bienfaitrice n'avait pas exactement l'air d'apprécier la situation. Elle lui était redevable, il fallait y remédier !

-Je peux acheter à manger? Pour vous? C'est pour...euh, remercier !
Mar 11 Avr 2017 - 19:42
eat

ft. Stella
Lentement, l'air mécontent de Lorelei se fond en quelque chose de plus doux. Attendri. L'innocence du 'Je suis nouvelle.' et cette façon si étrange de l'exprimer a quelque chose d'adorable, que Lorelei a du mal à réprimer. She's prolly an evil mastermind, tryin' t'seduce me with her cuteness n' puppy eyes. Et pourtant, bien qu'elle veuille garder cet air de garde dure à cuire, elle n'y arrive pas totalement. La joie apparente de Blondie McDollface alors qu'elle lui propose de l'aider achèverait de briser l'illusion chez quelqu'un de moins têtu, mais pas chez Lorelei. Elle garde donc son air de chien grincheux, même si, si elle en était un, ses oreilles pointées bien en l'air briseraient facilement les apparences.

Blondie s'extasie devant l'intérieur du restaurant, observant tout autour avec l'air d'un touriste émerveillé. Lorelei ne peut empêcher un sourire amusé de se glisser sur ses lèvres. Ah, fuck it. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Elle repousse donc d'un coup d'épaule mental l'angoisse qui menace de se déposer dans son ventre. Quand Dollface lui propose de lui acheter quelque chose pour la remercier, Lorelei lève les mains devant elle, paumes en avant, les secouant comme pour repousser la proposition. « Nah, nah, 's no need. J'ai d'jà mangé. »

Elle arrivent finalement au comptoir, où la caissière slash serveuse (ceci étant plus un café qu'un restaurant, finalement) les observe d'un air un peu confus. Lorelei se contente de repousser ses inquiétudes du dos de la main avant de se tourner vers Blondie. « Question importante. T'veux manger quoi? » Parce qu'elle veut bien lui apprendre à se servir de la carte, mais s'il n'y a rien à acheter, ce sera bien difficile. Le menu est affiché au dessus de la caisse, sur le mur derrière, sur de longs tableaux sur lesquels on l'a écrit à la craie. Un peu hipster. Lorelei indique le dit menu d'un geste pour ponctuer sa question.
ϟ NANA
Jeu 13 Avr 2017 - 21:13
-Oh…

Elle avait donc déjà mangé...Stella fut un peu déçue et aurait voulu la remercier correctement, mais elle ne pouvait pas y faire grand-chose. C'était dommage, mais loin d'être grave.

-Une prochaine fois alors !

Elle y tenait.
Arrivant devant le comptoir, la chevalière offrit son plus grand sourire à la personne qui était euh...la patronne ? Une cuisinière ? Une serveuse ? Probablement une serveuse. Mais elle n'était pas sûre, et n'osait plus vraiment se tromper, aussi elle se contenta d'un simple :

-Bonjour !

-Question importante. T'veux manger quoi?

-Ce que je veux manger ? Répéta Stella en y réfléchissant profondément et en suivant du regard ce que montrait Lorelei.

La première réponse qui lui apparut fut « tout ». Elle voulait absolument tout manger dans ce restaurant, goûter chaque plat, chaque pâtisserie imaginable. Et pas seulement dans ce restaurant là, mais dans toute la ville. Mais elle savait cela impossible et qu'elle allait devoir revenir plusieurs fois pour accomplir ça. Il lui fallait donc être patiente, et commencer d'abord avec ce restaurant, un plat à la fois.
Elle examina les tableaux avec attention mais son visage optimiste se décomposa rapidement. Beaucoup des plats étaient nommés de façon très étranges. Trop étranges pour une étrangère comme elle qui de base ne s'était jamais amusée à apprendre le nom des plats qu'elle mangeait. Un cordon bleu ? Est-ce que de la nourriture bleutée pouvait vraiment être bonne ? Des spaghettis ? Elle en avait déjà mangé à l'institut et dans son ancien monde. Qu’est-ce que ça voulait dire de toute façon spaghetti ?
Elle finit par abandonner l'idée et se tourna vers les clients déjà présents. Il y avait une méthode beaucoup plus simple. Son regard alla d'une table à la suivante, d'un plat à l'autre, puis elle pointa du doigt une assiette de Cannelloni, un plat qu'elle n'avait jamais aperçu auparavant.

-Je veux ça ! Annonça-t-elle.

Et le plus important….

-Et ça ! Continua-t-elle en montrant un cheese cake et un gâteau au chocolat.

Elle trépignait quasiment d'impatiente à l'idée de pouvoir manger ces pâtisseries. Elle avait visité de nombreux pays, mais aucun ne montrait une telle diversité en plats et gâteaux.
La cuisine de son ancien monde était bonne et lui manquait parfois, mais ici, elle était bien meilleure et bien plus sophistiquée.
Curieuse, elle continua à lire les tableaux, riant parfois des noms étranges, jusqu'à ce qu'elle tomba sur...

-Pardon mais c...c'est quoi un croque-monsieur… ? Demanda-t-elle en se retournant vers Lorelei avec une mine déconfite, imaginant ce que voulait signifier un tel plat sans pour autant y croire complètement.

Il devait probablement y avoir un malentendu. Et si ce n'était pas le cas...où avait-elle bien pu tomber… ?
Oui, son ignorance allait jusqu'à là.
Jeu 20 Avr 2017 - 23:45
eat

ft. Stella
Un sourire amusé éclate sur le visage Lorelei alors que Blondie adresse un 'Bonjour!' enthousiaste à la caissière, qui se contente de répondre, un peu hésitante. Elle croise ses bras sur sa poitrine alors que la jeune femme observe le menu, puis se retourne pour observer ce que les gens mangent déjà. Peut-être n'est-elle pas familière avec le nom des choses? Enfin, de toute manière Dollface semble savoir se débrouiller, et désigne rapidement un plat de Cannelloni, puis un morceau de cheesecake, et de gâteau au chocolat. Well, she did say she was hungry. Puis de toute manière, ce n'est pas comme si c'était Lorelei qui payait; elle peut bien faire ce qu'elle veut avec son argent.

« Aight. » Elle se retourne donc vers la caissière, qui a toujours l'air un peu confuse, et s'apprête à commander avant d'être interpellée à nouveau. Pardon mais c...c'est quoi un croque-monsieur… ? « .... » Lorelei hurle de rire. Surtout face à l'air déconfit de Blondie McDollface, qui semble sincèrement désemparée et inquiète. Plusieurs fois, Lorelei tente d'arrêter de rire pour expliquer, sans grand succès. Elle finit par reprendre son souffle après un temps, essuyant distraitement les larmes ayant monté jusqu'au coin de ses yeux. « Ah... Jesus christ. »

« C'est... C't'une tranche de pain grillée, et dessus t'mets du jambon et du fromage, puis t'mets ça dans l'four et v'là. » Elle tente de se retourner vers la caissière, qui est de plus en plus confuse et de plus en plus inquiète, ne sachant trop quoi faire et comment se comporter, mais Lorelei se retourne une dernière fois vers Blondie. « T'as pas... » Un léger ricanement. « T'as pas à t'inquiéter. » Cette rencontre aura eu le don de délier le sérieux de Lorelei - elle en avait sans doute besoin.

Elle pose ses mains sur le comptoir, désignant de la tête le machine servant à payer par carte. « Bon, 'llez. On passe aux choses sérieuses. J'te montre. » Elle attend donc, patiemment, que la jeune femme sorte sa carte à nouveau, pour pouvoir commencer le crash-course-on-paying-for-shit-in-modern-society.
ϟ NANA
Sam 22 Avr 2017 - 22:46
Stella cligna plusieurs fois les yeux d'incompréhension en voyant Lorelei éclater de rire si soudainement. Avait-elle demandé quelque chose de bizarre, de drôle ou de déplacé? Ou se moquait-elle de la chevalière  parce que sa question était d'une idiotie sans pareille ?  
Elle se retourna la question qu'elle avait posé plusieurs fois dans sa tête mais ne trouva aucun élément comique.
Cela dit, ce n'était pas la première fois que des gens avaient parfois cette réaction face à une des questions ou actions de la jeune blonde. Elle se souvenait encore de la première fois où elle avait dû utiliser une salle de bain et la réaction qu'avait eu sa camarade de chambre en apprenant que Stella ne savait pas comment ça marchait. En y repensant maintenant, elle en avait encore légèrement honte.
Elle s’apprêta à demander ce qui était si drôle, mais la jeune femme lui expliqua ce qu'était ce fameux croque-monsieur.
Quoi ? Tout simplement ? C'était juste ça ?

-Ooooooooooooooooh. Ouf. Fit-elle en poussant un soupir de soulagement.

Réfléchissant à son erreur, elle comprit pourquoi Lorelei avait éclaté de rire. Qui ne l'aurait pas fait dans cette situation ? Elle même se mit à ricaner. Il était absurde d'avoir pensé ne serait-ce qu'un instant que l'Eldorado aurait un restaurant cannibale.
Aaaah. Qu'est-ce que Stella n'aurait pas fait pour demander des explications à la personne qui avait nommé ce plat au nom des plus douteux. Elle ne voyait aucun rapport entre ce qu'avait décrit Lorelei et un croque-monsieur.

-Un nom trop bizarre juste pour un… Quel était le mot déjà ? Sand-witch ?  Sable et sorcière ? Ah. Maintenant qu'elle y pensait, sablesorcière n'était pas mieux comme nom. Trop de noms bizarres. Soupira-t-elle en remuant la tête.

La garde lui désigna une petite machine que la jeune fille n'avait jamais aperçu auparavant. Elle allait donc pouvoir payer avec cette boite qui avait des numéros dessus huh.

-Bon, 'llez. On passe aux choses sérieuses. J'te montre.

Stella hocha la tête, enthousiaste à l'idée d'apprendre, et tendit la carte à Lorelei avec un grand sourire.

-Montre moi !

Et après, en route pour acheter des peluches ! Peut-être qu'elle irait en acheter une à sa bienfaitrice, s'il restait assez d'argent dans son compte en tout cas.
Mar 25 Avr 2017 - 3:40
eat

ft. Stella
« J'avoue, c't'un peu étrange. » Ça ne l'empêche pourtant pas de ricaner légèrement, un sourire amusé toujours collé aux lèvres, au soupir de Blondie. Oui, il faut dire que la langue anglaise n'est pas non plus la moins étrange. It can be understood through tough thorough thought, though. Ha. Puis, elle attrape la carte de crédit que Dollface lui tend, et relève les yeux vers la caissière, toujours confuse. Elle la fixe un instant. « Quoi? T'as pas compris c'que mad'moiselle voulait? » La pauvre fille hoche négativement la tête. Lorelei laisse filtrer un soupir. « Une assiette d'Cannelloni, une part d'cheesecake et une part d'gâteau au chocolat. » Lentement, toujours assez incertaine à savoir si elle devait jouer le jeu ou continuer d'être confuse, voire les deux, la caissière entre la commande dans sa caisse et active le terminal.

Lorelei se retourne vers Blondie McDollface et lui indique, d'une main, la machine. « Donc. Pr'mièr'ment, t'mets la carte dans la machine. » Elle s'exécute, en un geste assez lent pour que Blondie puisse observer exactement où insérer la carte et pour que le tout soit clair. « 'Près, ça t'demande d'confirmer l'montant. Si ça correspond a'c c'que m'dame la caissière t'as dis - et ça d'vrait t'jours, j'doute qu't'ai d'gros problèmes a'c ça - t'appuie s'r'le bouton vert, 'ci. » Elle désigne le bouton 'OK' et y appuie. « 'Suite, ça va t'demander ton NIP. C'un code à quatre ou cinq numéros: un mot d'passe. » Elle se recule légèrement. Elle est consciente que ses explications sont un peu boiteuses et tout à la fois très détaillées, mais elle n'a absolument aucune idée jusqu'à quel point Dollface connaît ce qu'elle essaie de lui expliquer. Le concept de mot de passe, en tout cas, devrait être assez simple. Hopefully. « 'T'on sûr'ment d'mandé d'en choisir un en t'donnant la carte, non? Dans tous les cas, moi j'le connais pas donc va falloir qu'tu l'entre toi-même. » Sinon, les choses vont être un peu plus corsées. AKA, elle ne pourra pas payer avec cette carte de crédit tant convoitée.

Eh.
ϟ NANA
Mer 26 Avr 2017 - 23:08
Élève très attentive, elle écouta les directives que Lorelei lui indiqua et observa le moindre de ses gestes. Mettre la carte dans la boite bizarre. Ok, pour l'instant, c'était facile.  
La jeune naïve ne douta pas un seul instant du bien fondé du prix qu'elle devait payer. Elle était encore un peu perdue au niveau de la devise du dollars. Combien coûtait donc 1 dollar en pièces de son monde ? Même si cette question flottait dans sa tête, jamais elle n'aurait pensé qu'on tenterait de l'arnaquer pour de la nourriture, et jamais non plus n'aurait-elle pensé que de la nourriture puisse coûter très cher de toute façon. Dans un monde qui avait connu l'apocalypse et qui s’était à peine reconstruit, le nourriture et les restaurants haute gastronomie n'existaient pas, et elle n'avait pas conscience qu'ils existaient. Aussi avait-elle eu la chance de tomber sur un restaurant normal, et non un restaurant 5 étoiles où elle aurait quand même fini par payer en se disant que ce prix là était normal.

-Mon...NIP ? Répéta-t-elle lentement.

NIP. 4 ou 5 numéros. Un mot de passe. Elle comprenait vaguement le concept de mot de passe. Une sorte de numéro pour faire ouvrir ou faire fonctionner des objets, quelque chose dont elle n'avait jamais eu besoin avant de venir à Pallatine.
Elle réfléchit longuement et fouilla dans sa mémoire à la recherche d'une suite de numéro qu'on lui aurait donné ou qu'elle aurait choisi.
Et d'un coup d'un seul, elle tapa dans ses mains et son visage s'illumina. On lui avait effectivement donné un numéro le même jour où on lui avait donné la carte. Elle marmonna pour elle même le numéro et le tapa :

-07xxxxx. Facile ! Code erroné. Quoi ?! L'incompréhension fut son premier sentiment, suivi d'une profonde confusion. En quoi s'était-elle trompée? Peut-être s'était-elle ratée en tapant le numéro? ou que la machine ne fonctionnait pas? Elle retapa la code mais eu le même résultat.

Pas un seul instant elle ne céda à la panique. Elle ne serait pas chevalière et ne travaillerait pas à l'institut si elle ne pouvait pas garder son sang froid devant cette situation. Elle se contenta de se gratter la tête et se plongea dans une intense réflexion. Ce n'était donc pas le numéro...de téléphone de chez elle. Zut alors.

-Oh je sais ! S'exclama-t-elle soudainement. Ma date d'anniversaire ! 1.6.0.1. continua-t-elle à dire tout haut, bien trop contente d'elle d'avoir enfin trouvé pour se rendre compte que ce n'était pas le genre de chose à dire tout haut.

Lorsque la boite afficha « code bon », elle se tourna vers Lorelei, fière d'elle :

-C'est bon ! Et après ?  

Payer ne pouvait pas être si simple, si ?
Ven 28 Avr 2017 - 5:04
eat

ft. Stella
Lorelei observe silencieusement la lutte d'une jeune chevalière avec la technologie. Elle observe l'instant, si fugace, de confusion - mais jamais de panique - dans les yeux de Dollface alors que son mot de passe, well, ne passe pas. Et pourtant elle attend, avec une patience complètement inhabituelle, jusqu'à ce que Blondie s'écrie, enjouée, annonçant à tous les clients de l'établissement son NIP. « Sshh, ssh hun. C'pas l'genre d'chose qu't'annonce à la planète. C't'un mot d'passe, c'secret: tu l'dis à personne. Sauf si, genre, c'quelqu'un à qui tu fais eeeeentièèèèèrement confiance. Et qu'tu SAIS qu'y t'voudrons jamais d'mal. » Ce qui n'est pas, à priori, le cas de tous les gens dans le restaurant. Pas qu'elle imagine bien l'un d'eux se lever avec rage et se jeter sur elles pour voler la carte de Blondie, convaincu que s'y trouve des montagnes d'argent. Oh, quoi que, c'est une carte de crédit. Eh, elle imagine mal cette jeune femme avoir une limite de crédit extrêmement haute. Mais on n'est jamais trop prudent. Puis, il ne faut pas trop qu'elle prenne de mauvaises habitudes.

« Rien. C'tout. » La machine affiche un joli 'approuvé', et Lorelei en retire la carte pour la tendre de nouveau à sa propriétaire. « T'attends qu'ça dise 'approuvé', et c'finis. V'là, t'as payé. » La caissière s'affaire à leur demander d'aller s'installer, et qu'elle leur amènera la nourriture bientôt. Lorelei guide donc Blondie vers une table vide, lui indiquant de s’asseoir, avant de prendre place à son tour. Elle jette un coup d’œil à la porte, balaie les alentours du regard pour s'assurer que tout va bien, puis, finalement, décide de rester debout. Elle est quand même en service, là. Il ne faudrait pas se sentir trop à l'aise.

« Aight. D'coup, tu viens d'découvrir la magie du crédit. » Oh, elle ressent cette obligation d'expliquer ce genre de chose à Blondie. Question qu'elle ne se retrouve pas avec une montagne de dettes, et qu'elle comprenne du moins un peu qu'il faut faire attention à ce genre de chose. (Lorelei n'a jamais eu de problèmes avec le crédit, parce que dans son milieu c'était plutôt en argent liquide que ça fonctionnait. Mais elle se doute bien que si on lui avait donné une carte de crédit, étant jeune, ça n'aurait pas nécessairement bien fini. Quoi que, elle a toujours eu tendance à ne pas se mettre sur les épaules des dettes qu'elle ne pourrait pas repayer.) « Mais c'pas tout beau, et c'pas vraiment d'la magie. Cette carte là t'sert à emprunter d'l'argent à, genre, une institution. » Elle gesticule quand elle parle, illustrant ses propos. « 'Fin. Du coup, l'important, c'que c'que t'empruntes, tu dois l'repayer. Idéalment, avant la fin du mois. Parc'que sinon, tu t'retrouves à d'voir payer plus à cause des, uh, des intérêts. » Damn, y'suck at explainin' shit. « Les intérêts, c'est genre, c'que l'institution à qui t'empruntes l'argent t'charge si t'paies pas à temps. C'comme ça qu'font leur argent. 'Fin, c'pas important - 'fin, si, c't'important, mais la raison pourquoi ils t'chargent ça c'pas important. » Jesus christ.

« BREF. Uh. Tu m'suis? Genre, y'a pas de, d'actual monnaie s'r'la carte. C'est jor, d'l'argent métaphorique. Mais c'd'l'argent métaphorique, genre, qu'vas bientôt exister? 'Fin. Uh. C'est plus, comme, d'la pré-argent. C'pas ça qu'est important. L'important c'est qu'faut qu'tu repaies c'que t'as pris à la compagnie d'crédit. » Elle a l'impression que ses explications n'ont absolument aucun sens. Mais bon, Blondie va devoir se contenter de ça pour l'instant, et idéalement d'aller demander quelque chose de plus clair à quelqu'un de plus compétent. « Tu... t'sais t'servir d'un ordinateur? D'habitude c'sur ça qu'on rembourse. De ton compte en banque. » Lorelei prend un instant pour se pincer l'arête du nez, un peu désespérée face à sa propre incompétence. « T'sais quoi? T'devrais probablement d'mander à quelqu'un, jor, un ami, ou un collègue d'travail ou qu'qu'chose d't'aider a'c ça. » Comme ça, elle ne se sentira pas responsable de la probable ruine financière de Blondie McDollface, la chevalière venue du passé (elle assume) la plus adorable de l'univers. De Pallatine, en tout cas. Y'really need t'work on that whole, 'can't not help damsels in distress if they're cute' thing.
ϟ NANA
Sam 29 Avr 2017 - 1:59
Stella plaça rapidement sa main devant sa bouche lorsque on lui dit qu'il ne fallait pas crier le mot de passe, qui était censé être secret. Oops. Elle se rendait maintenant compte que si on lui volait la carte et le code, un inconnu pourrait profiter de son argent. À supposer que quelqu'un ait le courage de voler quelque chose à quelqu'un qui se baladait avec une épée.

-D'accord, je comprends. Dit-elle à Lorelei. Je vais faire plus intention! Intention? Attention? Bah.

La chevalière regarda le « approuvé » apparaître et reprit sa carte, joyeuse d'avoir fait son tout premier achat à Pallatine. Ce n'était pas si difficile que ça en fin du compte!
Elle suivit Lorelei vers une table vide et s'assit, plaçant son épée à coté d'elle. Stella constata que sa bienfaitrice avait décidé de rester debout et se souvint qu'elle faisait partie de la sécurité, et que ce n'était donc pas si étonnant de rester sur ses gardes.

-La magie du crédit? Répéta Stella avec des étoiles dans les yeux.

Elle avait toujours rêvé de voir de la magie étant jeune. Mais elle fut rapidement ramenée à la réalité quand on lui dit que ce n'était pas vraiment de la magie.

-Oh…

Enfin, cela dit, la technologie s'apparentait un peu à de la magie inexplicable pour la jeune chevalière. Une boite en métal qui pouvait vous amener plus haut dans un bâtiment, ou même un objet qui aspirait de l'air et les saletés vers un lieu inconnu.
Et là, la confusion. La jeune femme en face d'elle partit sur une longue explication sans s’arrêter sur le fonctionnement réel de la carte de crédit et de ses dangers. Les informations tournèrent dans la tête de Stella à toute vitesse sans qu'elle n'eut vraiment le temps de procéder et trier ce qui était important et à comprendre le sens de certaines phrases et de certains mots. Méta...phorique ? Qu'est-ce que c'était que ça ?
Et l'institution, c'était un autre mot pour l'institut pour lequel elle travaillait ? Uuuuuugh. Trop d'informations d'un seul coup.

-Je crois comprendre...un peu.  Dit-elle peu sûre d'elle.

En y réfléchissant plus calmement, elle comprenait désormais les grandes lignes de comment fonctionnait la carte. C'était comme une sorte d’ardoise impayée qu'il fallait payer un moment ou un autre. Hum hum. Et c'était soustrait de son...euh…. « salaire » qu'elle recevrait à la fin du mois. Il fallait donc qu'elle fasse bien attention à ne pas dépasser le salaire. Elle fit un bref calcul imaginaire sur la table, écrivant les chiffres qu'elle seule voyait avec son doigt,  soustrayant ce qu'elle venait de payer à son salaire, et poussa un soupir de soulagement en réalisant qu'elle était encore large dans ses dépenses.

-Non, je sais pas utiliser d'or...d'ordinateur. Trop compliqué encore.

Il faudrait déjà qu'elle apprenne à utiliser l'objet qui permettait de communiquer de loin, le fameux téléphone portable, et ça, ce n'était pas gagné. Il faudrait aussi qu'elle aille en acheter un d'ailleurs.
À vrai dire, Stella n'était pas loin du niveau des petits vieux qui ne savaient pas utiliser la technologie moderne. Elle était peut-être même encore plus perdue qu'eux, car elle n'avait aucune réelle base, et n'avait pas d'enfants ou de petits enfants pour tout lui expliquer et l'aider. Elle était seule dans ce vaste monde inconnu, mais cela ne la décourageait pas.

-Un peu confus encore. Je demanderai à...euh...mon chef pour m'aider, si il peut. Mais merci beaucoup! De...Elle hésita un instant sur les mots. prendre la peine? De tout m'expliquer. Et elle lui sourit, reconnaissante.
Sam 6 Mai 2017 - 4:58
eat

ft. Stella
Blondie lui offre une magnifique expression de confusion. Elle n'a, clairement, rien compris - rien de surprenant. It's 'cause ya suuuuck at this shit. « 'Coute, t'inquiètes, t'd'mand'ra à qu'qu'un d't'expliquer. » Comprendre 'un peu' n'est vraiment pas ce que Lorelei espère pour Dollface, parce que ce n'est pas vraiment le niveau de compréhension requis pour se servir d'une carte de crédit de façon responsable. Ce qui est, rappelons-le, le but de cette interaction toute entière. Comment a-t-on permis à cette jeune femme confuse et ignorante de la modernité de partir en toute liberté? Pourquoi ne lui offre-t-on pas plus de cours? Eh. You're prolly underest'matin' 'er. Parce qu'elle apprend vite, quand même, ou, enfin, tout du moins, est avide de le faire. Ce qui est déjà bien.

Son optimisme, tout du moins, fait chaud au cœur, d'une certaine façon. Il a certainement le don de remonter le moral de Lorelei, sans qu'elle n'aie réellement réalisé le changement. Il y a quelque chose de bien à voir quelqu'un faisant face à tant de difficultés dans ce nouveau monde totalement étrange et inconnu avec le sourire aux lèvres et la détermination au ventre. À ses remerciements, Lorelei lui lance un demi-sourire. « No problem. » Ce n'est pas comme si elle avait grand chose d'autre à faire, ni comme si d'aider Blondie l'empêchait de faire son travail.

Elle garde toujours l'oeil ouvert, après tout. « J'du mal à n'pas aider les d'moiselles en détresse, d'toute façon. » Un nouveau sourire, moins sérieux, certainement plus sarcastique que dérisoire. Sarcasme qui demeure doux, plus sur le ton de la blague que par quelconque cynisme. 't's true, though. Lorelei, chevalier en armure d'argent sur son cheval blanc, volant au secours de la princesse. Sans armure, sans cheval, et sans princesse. Elle manque quand même pas mal du glamour de la chevalerie, et du désir suicidaire de se balader avec une épée comme seule arme contre les balles. (Quelqu'un devrait, d'ailleurs, probablement dire à Blondie que ce n'est pas une très bonne idée. Lui apprendre à se servir d'une arme à feu, d'ailleurs, tiens.)

« Ah. » Elle pense à un détail. « Lorelei, by the way. » Elle lui tend la main pour qu'elle la lui serre. Blondie McDollface's all well 'n good, but it ain't much of a name. Elles en sont bien au niveau où elles devraient se connaître par leur prénom, quand même. Ensuite, elle ferait mieux de se remettre au travail, et de la laisser manger.
ϟ NANA
Dim 7 Mai 2017 - 2:32
Demoiselle en détresse. Oui, c'était exactement le mot qui décrivait Stella en ce moment. Une jeune fille perdue et qui avait besoin d'aide à chaque pas qu'elle faisait dans cette vaste ville.
Ironique, sachant que son travail et sa vocation de chevalière était d'aider les autres. Dans ce monde, elle devait reprendre son éducation à 0, et n'était pas différent d'une enfant, elle le savait. Mais elle comptait bien y remédier, et rendre la pareil à cet endroit qui lui offrait tant. Le jour viendra où ce serait elle qui aiderait les autres à faire fonctionner leur carte bancaire. Mais ce jour là était encore loin.

-Lorelei, by the way.

Stella fixa la jeune femme un instant, sans comprendre. Lorelei. L'or et l'ail…. ? Pourquoi ramener ces objets dans la discussion ? Ou peut-être que ça désignait quelque chose d'autre ?

-C'est quoi Lore...

Puis, lorsqu'elle vit la main tendue, elle comprit qu'en réalité elle se présentait et que Lorelei était son prénom. Un prénom qu'elle n'avait jamais entendu de sa vie, d'où la confusion. Il fallait dire aussi qu'elle n'avait pas indiqué que c'était son prénom. Toutefois, devant tant d'idiotie de sa propre part, elle en vint à sentir le rouge lui venir aux joues à cause de la honte d'avoir manqué de respect à sa bienfaitrice, mais reprit rapidement son calme en respirant un bon coup.

-Lo-re-lei. Répéta Stella lentement, qui ne voulait pas massacrer le nom avec son lourd accent. Heureuse de te rencontrer, Loorelei !

Fermement comme on le lui avait enseignée, elle serra la main de la jeune femme. Autrefois, elle avait eu cette habitude de serrer l'avant bras des personnes, notamment avec ses camarades combattants, mais c'était une habitude qu'elle tachait d'oublier désormais, car personne ne faisait ça ici. De ce qu'elle avait comprit, elle aurait même pu taper dans la main de Lorelei et faire des signes complexes comme signe de salutation, mais elle était encore loin de maîtriser une telle technique. Elle devrait probablement demander au monsieur aux cheveux blancs de lui enseigner une ou deux techniques de salutations.

-Moi, je m'appelle Stella. Stella Lindberg.

Elle se demandait si Stella était un nom étrange aussi, pour les gens du coin. Probablement pas, il y avait tant de diversité ici.
Et d'un coup sans prévenir, quelque chose frappa son esprit et son corps. Une chose nécessaire pour l'homme en bonne santé et qu'elle avait négligé durant son expédition matinale. Elle regarda autour d'elle quelque instants, mais ne réussit pas à repérer ce qu'elle cherchait et désirait. Elle allait donc avoir besoin d'aide une nouvelle fois. Sans aucune gêne, elle demanda:

-Loorelei ? Ils sont où les toilettes? J'ai besoin de faire pipi.

Elle pouvait avoir honte de son idiotie et d'avoir pris le nom de la jeune femme devant elle pour un objet quelconque, mais avoir honte de demander la direction des chiottes et de dire tout haut qu'elle avait besoin de se soulager avec le vocabulaire d'un gamin de 6 ans? Jamais. Pourquoi avoir honte de ce qui était naturel?
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