Histoire

Ton enfance n'a pas été si difficile, tu es née fille modèle dans une famille plutôt aisée dans un monde sans violence. Il est difficile de croire que tu as vécu un destin aussi tragique. Toi qui étais si douce, si calme, être accusé de meurtre, c'est surprenant n'est-ce pas ? Dans ce monde ou la violence et le crime n'existe pas, tu es vraiment tombé bien bas pour commettre ce crime. Pourtant, tu n'as rien fait. Tu es innocente. C'est seulement un malentendu. Pourtant, personne ne veut te croire, toutes les personnes que tu croyais être tes amis se sont toutes retournées contre toi, m'étant ce meurtre sur ta faute pour échapper à la peine de mort. Tu as été piégé à cause de ta naïveté, maintenant, tu risques la mort.

La Chine où tu es née était un endroit spécial. Le gouvernement a mi en place un système qui réduit le crime à zéro et toute personne ayant commis une faute, quelle soit mineur ou non, risque la peine de mort. Ce monde est un endroit pur ou l'imperfection est impardonnable. Pourtant, il existait un groupe terroriste, un groupe de jeune rebelle plutôt, qui se considère ainsi, qui veulent se révolter contre cette loi idiote. Des jeunes qui se sont dit du jour au lendemain "à mort les répercussions, vive la liberté". Cependant, ils n'étaient pas conscients de ce lourd fardeau et des nombreux dangers qu'ils allaient devoir supporter. Pour eux, ce n'était qu'un jeu, il trouvait ça cool.

Bizarrement, tu as réussi à te lier d'amitié avec la présidente de ce groupe terroriste. En fait, on t'a plutôt manipulé, sachant qu'ils allaient en tirer du bon venant de toi. Tu étais innocente et peux importe ce qu'il te demandait, tu le faisais sans prendre conscience que tu courrais tout droit vers la mort.

« Arrête de pleurer, ringarde ! Ça va te solidifier un peu, tu verras ! »

C'est ce qu'il te disait toujours avant de te couvrir de coups, encore et encore, sans arrêt. Ces cicatrices dans ton dos sont la preuve de la souffrance que tu as dû endurer sans pouvoir riposter. Tu voulais t'enfuir, mais la peur t'envahissait. Ils te menaçaient. "Tu pars, et on s'occupe de ta famille". C'est ce qu'ils te répétaient à chaque fois, mais ce n'était que des paroles en l'air. Jamais ils n'auraient eux le courage de tuer quelqu'un, jamais. Pourtant, c'est ce qu'ils croyaient.

Un jour, le pire arriva. Les armes se faisaient rare aujourd'hui, mais tes "semblables" avaient réussi à s'en procurer un. C'était un moment de gloire pour eux, un pas de plus vers la révolution. Malheureusement, cette arme à été utilisé pour souiller une identité, et ce jour-là, une vie à été emporté.

C'était la capitaine, ta meilleure amie qui avait tiré et tu pouvais très bien voir l'air paniqué sur son visage. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Une fois qu'elle s'approcha du corps sans vie, elle avait compris, qu'elle n'était pas prête pour tout ça, que la rébellion ne faisait pas partie de sa destinée qui venait d'être détruite. Elle voulait vivre, elle voulait profiter de la vie encore un peu plus. C'est alors qu'elle décida, de t'accuser.

Si elle avait été la seule à porter plainte, tu t'en aurais peut-être sauvé, mais le groupe aux complets ont décidé de se mettre de son côté. Tu n'avais aucune chance. C'était leur parole contre la tienne. Tu étais cuit, finis, tu allais mourir.

Tu as passé un bon nombre de jours à t'enfuir, laissant ton ancienne vie et les gens que tu as aimées derrière toi avant de recevoir cet appel, cet appel qui t'a sauvé la vie. Tu ne te rappelles plus réellement en détail de ce qu'il s'était passé. C'est sans doute ton voyage qui a embrouillé ta mémoire. Tout ce dont tu te souviens est de la voix d'un homme, d'un certain endroit appelé Pallatine et de ces paroles :

« Tu pourras reconstruire ton futur »

Lorsque tu t'étais réveillé, tu étais ailleurs, dans un endroit inconnu à tes yeux. Tu étais perdu et tu ne savais plus quoi faire. Tu essayais de te souvenir du mieux que tu pouvais de ton passé, mais de simples fragments refaisaient surface, te laissant dans un plus grand perplexe. Maintenant, tu n'es plus grand chose. Tu arpentes les rues comme une vilaine vagabonde, essayant de vivre du mieux que tu peux et espérant un jour pouvoir revenir en arrière.

« Lorsque les gens me voient, ils me considèrent libre, je ne comprends pas pourquoi. Des mots comme "ange" sortent de leur bouche. C'est pourquoi ils ont décidé de me surnommer : Tiānshĭ »