laurent delaire
Caractère
Et quand la charogne te ceindra un peu plus, quand les danses macabres débuterons, tu hurleras ton incompréhension. Tu n'es que frustration, tu n'es que questions dénué de réponses. Les mains sur le visage tu dénies toutes vérités qui sort de ton imagination.
Vide, vide, vide imaginatif.
Tu n'as qu'un seul regard pour ce monde. D'autant plus qu'il a déjà crevé pour toi. Tu ne le mérites pas. Pourtant t'aimes tes allures condescendantes, puisque t'es le seul à te comprendre. Toi et tes humeurs romantiques parfois trop lamartinienne, t'aimerais devenir muet pour ne plus avoir à hurler. Parce que t'as trachée est bousillée à forcer de fumer, à force de te tuer. Tu es fanatisme pragmatique et candeur catastrophique. Et tes cultes sont authentiques, on pourrait croit au narcissisme seulement tu trouves ta gueule repoussante. Tu flingues les miroirs, t'asphyxies dans l'eau. Un peu plus, un peu trop tôt, car t'as pas le cœur pour. T'es trop fébrile, trop précaire.
Non tu comprends pas quand le monde danse, tu captes pas la mélodie du vent, pour toi la peinture ça tâche les doigts et que le reste tu t'en branles. Ta vie n'est qu'un gouffre absurde que tu contemples les yeux crevés, les journées défilent et tout ce qu'il reste c'est l'abjection constante. Plus rien, plus rien, plus rien sauf toi, à exception des sanglots et ton cœur-martyr. Ignominieux tu t'effondres, les larmes coulent et tu veux creuser ta tombe. Tu connais des moments où tes rêveries sont malsaines puisque la solitude ne fait que te ronger, t'aimerais que ça s'arrête pourtant t'es incapable de croire que les fleurs tombent du ciel.
frustré - pragmatique - méprisant - subit sa solitude - orgueilleux - inconscient - imprudent - procrastinant - impatient - calme - peu bavard - réservé - relativement éloquent quand il le veut
Âge: 26 ans
Naissance: 25/12/1988
Arrivée: natif
Présence en ville: depuis sa naissance
Nationalité: française
Métier: il se démerde comme il peut
Statut civil: seul dans son monde
Groupe: indépendants
Taille: 1.70
Corpulence: tangiblement svelte cela dit pas assez athlète pour ne pas dire de lui qu'il est fébrile.
Cheveux: trop blanc pour ne pas s'inquiéter.
Yeux: des nuées céruléenne bien trop clair, ses yeux c'est deux larmes, ses yeux c'est un ciel trop vide.
Autres: sa peau est grave pale. // il a pour manie de mettre souvent une main sur le visage.
Histoire
Le temps d'une absence. Celui des échéances. Disparition & Destruction.
Désespoirs et Délire d'un autre âge.
T'abdiques comme un prince et la foule afflue. Tu l'entends t'appeler, toi et ton agénésie fébrile. L'alter-ego se meurt, petit à petit, alors que l'abondance fait rage, les bruines deviennent ta source d'extase. Chaque jour, chaque soir. Gloires aux quintessences luxuriantes, tu te vautres un peu plus, l'alcool brouillant la notion du temps.
T'oublies, t'oublies, t'oublies ton échec, son sourire et tes espoirs optimistes. Pourtant chaque jour elle semble te manquer plus encore, tu l'aimes, tu l'aimes tellement, t'aimerais dire son nom encore une fois. Sauf que t'as trop peur de revoir la déception dans son regard. Alors l'alcool est un refuge, le tabac ton oxygène. Respire, respire, jusqu'à la dyspnée.
Et quand le sommeil prenait le dessus, tu souhaites que le regret soit démesuré, dans le genre totalitaire. De tout pouvoir lâcher, de revenir plus rayonnant, plus fier. Être son idéal et qu'elle n'est plus à souffrir, parce que tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'aimes tant que t'en chiales quand personne ne t'admire. Sobre, bourré, défoncé.
Tu pleures tout le temps, sous la pluie, quand les oiseaux proclament leur amours imaginaire. Les fleurs, les fleurs, les fleurs ne tombent toujours pas du ciel. Les fleurs ne tombent pas du ciel, bourré ou intoxiqué, t'as l'impression de t'enraciner. T'aimerais remonter le temps, requinquer tes allures indécentes, redevenir bambin, avoir l'air pimpant, sourire sans que t'es à revendiquer des pardons.
La conviction fructifie alors que tu te brises. Aujourd'hui Laurent sera grand, aujourd'hui, aujourd'hui, aujourd'hui elle a cédé. L'acharnement s'est déchaîné, il te l'a arraché. Plus personne ne vit ici, on t'a dit.
Les affres dérobent ta lucidité. Pourtant la vérité est rude comme elle peut être évidente.
Elle est morte. Elle est morte. Tu l'as relégué à son travail, à ses chef d’œuvres insoutenables et t'as carapaté comme les poètes en quêtes de muses.
Tu l'as abandonné,
Et elle est morte.
Cruellement.
T'aurais presque cru voir des pétales de lys tomber. T'es incertain, les sanglots suintent et tu te sens misérable
Misérable.
Misérable.
Misérable.
mon petit prénom c'est starfoullah total, enchanté kya non je rigole appelez moi comme bon vous semble j'ai 18 ans sinon et j'adore les fleurs et rimbaud et d'autre truc que je ne citerais pas pour ma dignité kya
et donc c'est arthur qui m'a ramené ici en me faisait littéralement pété un câble
sinon le forum est grave beau voilà voilà