Andréas Hevinskoff

Caractère

Andréas est un homme haut en couleur. Exubérant, amusant, sarcastique, et joueur... Il n'a de cesse de se faire remarquer et ne ressent aucune honte à ce que les regards ne soient tournés vers lui. C'est un être qui a beaucoup confiance en lui et ne craint pas les critiques. Il peut parfois se montrer moqueur mais ne sera jamais méchant. C'est un être relativement pacifique qui n'entre que très peu en conflit avec ses semblables. Il est un opportuniste qui sait se trouver au bon endroit, au bon moment. Il est une véritable fouine et sait chercher là où il faut, ou faire traîner ses oreilles dans les bonnes conversations. Bon chercheur, il met la main à la pâte quand il faut trouver des informations cruciales à ses recherches et à sa mission personnelle. C'et un homme d'ambition qui rêve de gloire et est un véritable rêveur. Il rêve d'avoir son nom parmi les plus grands scientifiques et se passionne pour l'espace depuis qu'il est enfant. Rêveur, il ne sait pas toujours avoir un pied dans la réalité et pense que Pallatine est une ville qui lui convient parfaitement. Il adore les énigmes et les secrets qu'il apprécie percer. Il veut toujours tout savoir et se sert de sa "gueule d'ange" pour obtenir ce qu'il veut. Il n'en reste pas moins doué dans son domaine et travailleur. Il estime que chacun devrait pouvoir avoir accès à la connaissance et à la vérité et il se porte volontaire pour apporter le savoir au reste des habitants de Pallatine.

Âge: 31 ans
Naissance: 08/08/2074
Arrivée: Parti en 2100 de Terre, arrivé en 2011
Présence en ville: 5 ans
Nationalité: Russe
Métier: Astrophysicien / Travaille à l'institut Svensson
Statut civil: Célibataire

Nom de code: L'opportuniste

Taille: 1.75
Corpulence: Svelte
Cheveux: Châtains foncés et ondulés
Yeux: Bleus-verts
Autres: Porte souvent des lunettes / Fume beaucoup / Souvent dans la lune

Histoire

Andréas est né en Russie en 2074. Il a grandi dans une petite ville de la bourgade slave, dans une famille heureuse. Fils unique, il a toujours été choyé par ses parents et n’a jamais manqué de rien. Pourtant, ce n’est pas de ses géniteurs qu’il tient sa passion pour les sciences en tout genre et en particulier pour l’astrophysique. Sa mère travaillait dans une épicerie et son père était menuisier. Aucun d’eux n’avait fait de grandes études et ils s’étaient contentés de travailler dans des métiers qui offraient des emplois. Andréas a ainsi grandi dans un milieu modeste, choyé mais incompris de ses parents qui n’ont pourtant jamais eu de cesse de l’aimer. Sa passion, Andréas est allé la cherché dans les livres et plus tard et sur internet. Il n’a jamais été un enfant manuel… Exubérant, rêveur et incapable d’avoir les pieds sur terre.

Très jeune, le jeune garçon a constamment su comment trouver les opportunités pour en apprendre davantage sur les domaines qui lui faisaient tourner la tête. Lorsqu’une convention sur l’espace était organisée, il savait trouver les moyens de s’y montrer, même s’il n’avait pas l’argent pour faire le trajet jusqu’à Moscou, ou St Petersburg. Il savait se faire les bons amis, au bon moment. Bon élève, ses parents n’imaginaient pas qu’il irait plus loin qu’eux et se prédestinerai à un avenir glorieux. Ce n’est pas qu’ils n’ont jamais cru en lui, mais ils avaient trop les pieds sur Terre pour s’imaginer que faire autre chose que le même métier qu’ils exerçaient, allait faire vivre leur rejeton. Malgré tout, Andréas ne les déceva pas, il se montra particulièrement bon dans les études et travailla sans relâche pour obtenir une bourse d’étude mais surtout, assez d’argent pour se payer l’université de  Novosibirsk State.

Andréas quitta donc sa famille, des rêves et des ambitions pleins la tête, prêt à faire de sa passion, son métier et à aller plus loin que n’importe qui, dans la découverte spatiale. Concernant la technologie, certains aspects se sont améliorés. L’énergie verte avait fait un grand pas. Les gouvernements mirent énormément de temps à le comprendre, mais ils finirent par accepter l’idée que l’énergie nucléaire était une véritable perte d’argent, un danger pour la santé et surtout, pour l’environnement. Ils furent forcés de le constater, notamment à cause d’autres accidents nucléaires survenus durant les années 2020 à 2040. Par exemple avec les explosions de deux centrales nucléaires en France, mais aussi avec le réchauffement climatique. Les puissances ont fini par se calquer au modèle scandinave et se sont véritablement mis à l’énergie verte.

Les résultats mirent du temps à arriver mais bientôt, la pollution avait baissée de moitié et l’impact sur l’environnement était moindre. Concernant les modes de consommation, ils n’ont jamais cessé d’être aussi énormes. Ils ne concernaient plus la nourriture… Une bonne partie de la population était devenue végétarienne dû aux nombreuses polémiques sur la fabrication de viande, d’autres ont commencé à consommer des produits artificiels comme du steak haché au goût de bœuf. La nourriture avec des insectes n’a pas décollé, notamment à cause de l’esthétisme. Beaucoup de personnes ne sont pas parvenues à accepter l’idée de manger des êtres aussi répugnants. Le nombre de gibiers a beaucoup baissé et les gouvernements se sont mis à travailler sur le clonage animalier pour que le rendement ne baisse pas et que l’offre corresponde à la demande. Beaucoup de pays ont connues plusieurs crises et les milieux aisés ont atteint le seuil de pauvreté, faisant augmenter le nombre de SDF.

La recherche scientifique a fait un bon en avant et à rendu accessible les prothèses high-tech, ainsi que la nanotechnologie pour soigner les maladies. Grâce à l’énergie verte, les cancers ont diminués de moitié mais des cas de rejets sont à noter chez les personnes qui se sont adonnées au transhumanisme en se faisant greffer des bras bioniques, ou des puces leur permettant d’avoir internet par la pensée. C’est l’une des causes de mortalité les plus élevées. La population a aussi vu l’essor des androïdes. Loin de la science-fiction, ce sont des robots esthétiques que certains utilisent pour leurs relations sexuelles, pour se sentir moins seuls, pour les tâches ménagères ou dans le domaine de l’industrie. L’ingénierie spatiale a fait quelques améliorations. Il est désormais possible d’envoyer des êtres humains sur la lune et sur mars grâce à la cryogénisation, avec des vaisseaux pilotés depuis la Terre. Les voyages sont réduits de plusieurs années à plusieurs mois.

Pour l’instant, ce sont les deux seules planètes colonisées avec une population minime. Enfin, deux stations spatiales ont été construites et en 2100, ont terminé leurs tests et pourront être envoyé dans l’espace. C’est dans ce futur-ci que Andréas a vécu. Les découvertes de nombreuses planètes viables telles que Europe, et similaires à la Terre, avaient donc poussées Andréas à vouloir s’inscrire dans le Panthéon des grands explorateurs. Il n’a jamais eu de cesse d’en parler à ses camarades qui pour la plupart, se moquaient de lui… Tout sauf un. Celui-là, il a toujours été extrêmement intéressé par les dires d’Andréas jusqu’à ce que, en 2100, il l’invite à un projet incroyable auquel il ne fallu pas longtemps à Andréas pour dire oui. Andréas fut sûrement naïf, mais regretta-t-il son choix durant une seule seconde ? Non. Pallatine était l’endroit rêvé pour faire de nouvelles expériences, de nouvelles découvertes et enfin, une exploration entière que personne n’avait encore jamais fait.

On lui fit croire que peu de gens étaient au courant, que c’était un projet d’une entreprise spatiale dirigée par un milliardaire qui avait dans l’idée de faire grimper de grands cerveaux dans une station spatiale, direction une planète viable. Andréas venait d’obtenir son diplôme, il cherchait un travail et savait que s’il restait en Russie, il ne pourrait jamais travailler son potentiel. Alors, quand on lui fit l’offre de rejoindre Pallatine… Il accepta. Bien sûr, il ne se souvint pas de son transfert et a passé les tests haut la main. Il n’a plus eu de contact avec son ami qui lui avait parlé de Pallatine et dû se faire à cet étrange endroit qui n’avait rien de semblable à la Terre. A-t-il eu des regrets ? Aucun ! Tout était si nouveau, si beau et tout demandait à être découvert. Il avait enfin l’opportunité d’explorer un nouvel environnement et de marquer l’histoire de son nom. Sans hésitation alors, il est entré dans l’institut en tant qu’astrophysicien, désireux de percer les secrets de ce lieu énigmatique. Depuis désormais cinq ans, il voue ses services à l’institut avec toute la bonne volonté du monde.