seiko tokugawa
Caractère
ghost.
fatigue
tu n'es que
fatigue
que l'ombre d'un soleil qui autrefois illuminait les ruelles de ses risettes
tu n'es que le mirage d'un rire oublié, tu es
fatiguée.
il y a sous tes souliers le pavé que tu as tant rêvé d'embrasser, de chérir, de bénir pour symbole de sa liberté et pourtant ta cadence est lasse et tes épaules basses ;
tes rubis semblent fissurés, ne reflètent plus aucune clarté, aucune chaleur -
c'est un sang froid qui coule de tes blessures vives, comme si ton coeur était déjà arrêté.
et tu n'es qu'un fantôme perçu à l'orée d'un coin sombre, une fabulation un peu folle (une hirondelle qui s'envole) que l'on perd du regard en un instant - irréelle, insensée et pourtant si froide et ancrée dans la réalité.
(dis moi)
où sont passées tes si jolies paroles, tes proses burlesques, tes aventures dantesques, pourquoi tes lèvres carmines semblent-elles s'être amourachées d'une vipère, elles qui étaient si douces, si tendres, aimantes.
où es-tu
(tu es partie)
tu es ici
(un peu partout)
et nul part à la fois
(tu es perdue)
aux quatre coins de la cité où tu es née, où tu es morte et où tu erres. tu as volé en éclats, y a laissé un peu de toi
(sans personne pour te commémorer)
il n'y a plus de quêtes juste des mensonges, des murmures sur un nom que tu as enterré
juste des nuits blanches et des jours noirs que tu consumes du bout des lèvres dans un nuage de fumée
il n'y a plus de barreaux, ni de prison dorée
il n'y a plus de coups, plus d'éclats de voix
il n'y a plus son rire, il n'y aura plus d'émois
il n'y a
plus
que
toi.
Âge: 16 ans
Naissance: 01/01/2001
Arrivée: native
Présence en ville:
Nationalité: japonaise
Métier: voleuse, trafiquante occasionnelle
Statut civil: célibataire
Groupe: Indépendants
Nom de code: perséphone
Taille: 165
Corpulence: plus maigre qu'il y a un an, n'ayant plus le même régime alimentaire luxueux dont elle jouissait auparavant, elle en reste une silhouette fine et non maigre travaillée par les marches quotidiennes et fastidieuses dans la ville.
Cheveux: ébènes, parfois semblant plus noirs que la nuit, ils ont perdu leur longueur d'antan, glissant à peine dans le creux de ses omoplates désormais.
Yeux: d'un rouge déconcertant et captivant, ils sont fatigués et bien plus détachés qu'avant. on peut sentir d'un seul regard qu'elle n'est pas aussi innocente que son âge pourrait le laisser paraître. ils sont souvent cachés derrière des lentilles marrons pour ne pas attirer les regards ou raviver les souvenirs.
Autres: le derme maculé de cicatrices, plus ou moins vieilles, plus ou moins difformes ou douloureuses que le passé lui a laissé dans ses sévices. elle en a gardé une tolérance à la douleur plus élevée que la moyenne.
Histoire
sur sa tombe reposent tes ecchymoses ;
des bouquets parsemés de tâches violines parfois rougeâtres mais toujours moroses.
on les a déposés la larme à l'œil et la mort dans l'âme mais c'est ta peau seulement qui a connu le drame réel de ses torts et de ses lames.
tu n'as jamais posé les pieds près de sa sépulture ; n'ira sûrement jamais lire son épitaphe (tu as reçu assez de baffes)
assez de coups, de bleus au coeur, sans jamais réellement tenter de sonner l'alarme car le mal était fait, le mal était grand, incontestable et gravé plus profond encore dans tes chairs que les écritures en braille qu'on peut y tracer, les fantômes visibles de ton passé non lui
il te hante hors de sa pierre tombale,
te suit dans chaque reflet de ta silhouette ;
dans chaque regard que tu te renvois
même mort le rouge coule encore et toi tu
te laisses emporter par les dates qui continuent d'avancer
tu veilles de loin, n'a sauté ni toit ni refrain non tu es partout sans jamais apparaître dans leurs vies
tu les épis
t'assures sans jamais toucher que le monde ne continue de tourner
(sans toi)
et entre deux rire forcés en soirée, quelques calumets d'une paix trafiquée et quelques porte-monnaie volés tu erres au milieu des épaves
(à ta place)
toi qui n'a plus d'ailes pour décoller,
(tu ne sais pas si tu en as déjà vraiment eu)
ou si ce n'était qu'un maigre espoir un brin de fierté déplacée que tu n'as plus aujourd'hui car tu aimerais seulement que tout s'arrête sans personne pour remarquer que chaque nuit
tu pries sans croire
pour que le monde ne tourne plus
que l'on puisse entendre
(ou pas, ce n'est pas grave)
les sanglots longs des violons de l'automne
blesser ton coeur d'une langueur monotone
à défaut de pouvoir voler ou dormir
l'hirondelle voudrait enfin
pouvoir
s'éteindre
et voir l'hiver venir.
à savoir //
héritière illégitime du shogun tokugawa, son père venant d'un futur où c'est une puissance internationale proéminente. abusée depuis l'enfance, elle fuguait beaucoup afin de découvrir le monde jusqu'à ce que son paternel ne décide de l'enfermer afin de la fiancer. on l'a aidée à s'échapper et elle devait vivre dans la rue avec un groupe mais elle a disparu un jour où elle devait repasser discrètement chercher des affaires chez elle. elle est officiellement portée disparue depuis cette date et son père a été retrouvé mort peu après.
my queen is back jzkehjkze i'm happy