Il fouilla son appartement jusqu’à trouver un carton où il déposa non pas un robot, mais deux. Si le premier pesait son poids, le second était plus léger. Il téléphona rapidement à société de location pour emprunter un diable. Il allait se casser le dos à porter cette chose…
en attendant l’arrivée de l’objet providentiel, il alluma paresseusement sa cigarette qu’il entama avant de recevoir son colis. D’un rouge pétant, l’objet était parfait. On pouvait lire sur le côté droit le nom de l’entreprise. Il installa son carton et prit ses clés. Il se tourna pour dire la phrase qu’il disait souvent à sa femme disparue.
« Je reviens vite. »
Alors que Sasha ignorait quand il allait rentrer. Mais ce qui était sûr, c’est qu’il allait beaucoup s’amuser. L’espace de ces moments, son inquiétude face à l’absence d’indice sur ce qu’il cherchait ne serait qu’un souvenir. Engloutie sous les exploits de ses petits bijoux de récupération et de génie informatique.
Son impatience se manifesta par des sifflements joyeux. Formant une mélodie connue à son époque. Il poussait le diable avec enthousiasme. Lui qui sortait si peu avait fini par sortir de sa grotte pour redevenir l’adolescent qu’il avait été. Contacter la personne derrière le lieux de combat n’avait pas été compliqué pour l’américano-russe. Malgré que ses machines seraient soumise à des tests, il était quasi sûr qu’elles se montreront assez bonnes pour donner le spectacle attendu par le public. Ce n’était pas des machines à faire le café. Mais des instruments courageux qui ne demandait qu’à affronter des adversaires à leur taille. Après une bonne marche, il trouva l’endroit qu’il noté sur un bout de papier qu’il brûla avec le reste de sa cigarette. Le nom lui rappelait un monstre de jeu vidéo. Mais c’était son côté gamer qui ressortait... Il entra en poussant la porte. Un sourire joueur sur ses lèvres.
« Bonjour, je suis Sasha, c’est moi l’homme aux robots ! »
La phrase typique pleine de fierté d'un créateur fier.