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Mechanicals for fight - ft. Santiago

Jeu 15 Aoû 2019 - 9:18
Tout avait commencé par ce sentiment de pure de nostalgie qui l’avait fait construire un robot, puis un second. Plutôt fier de ses créations, Sasha se mit en quête de trouver un lieu pour tester ces machines. Il sourit en fouillant un peu dans ce monde immense qu’était internet. Il trouva un endroit, quand bien même ses créations affronteront sans doute des êtres humain. Il pourrait ainsi observer comment se comportait les machines malgré le code basique qu’il avait mis, face à une machine bien huilé ou presque l’être humain.


Il fouilla son appartement jusqu’à trouver un carton où il déposa non pas un robot, mais deux. Si le premier pesait son poids, le second était plus léger. Il téléphona rapidement à société de location pour emprunter un diable. Il allait se casser le dos à porter cette chose…


en attendant l’arrivée de l’objet providentiel, il alluma paresseusement sa cigarette qu’il entama avant de recevoir son colis. D’un rouge pétant, l’objet était parfait. On pouvait lire sur le côté droit le nom de l’entreprise. Il installa son carton et prit ses clés. Il se tourna pour dire la phrase qu’il disait souvent à sa femme disparue.


« Je reviens vite. »


Alors que Sasha ignorait quand il allait rentrer. Mais ce qui était sûr, c’est qu’il allait beaucoup s’amuser. L’espace de ces moments, son inquiétude face à l’absence d’indice sur ce qu’il cherchait ne serait qu’un souvenir. Engloutie sous les exploits de ses petits bijoux de récupération et de génie informatique.


Son impatience se manifesta par des sifflements joyeux. Formant une mélodie connue à son époque. Il poussait le diable avec enthousiasme. Lui qui sortait si peu avait fini par sortir de sa grotte pour redevenir l’adolescent qu’il avait été. Contacter la personne derrière le lieux de combat n’avait pas été compliqué pour l’américano-russe. Malgré que ses machines seraient soumise à des tests, il était quasi sûr qu’elles se montreront assez bonnes pour donner le spectacle attendu par le public. Ce n’était pas des machines à faire le café. Mais des instruments courageux qui ne demandait qu’à affronter des adversaires à leur taille. Après une bonne marche, il trouva l’endroit qu’il noté sur un bout de papier qu’il brûla avec le reste de sa cigarette. Le nom lui rappelait un monstre de jeu vidéo. Mais c’était son côté gamer qui ressortait... Il entra en poussant la porte. Un sourire joueur sur ses lèvres.

 « Bonjour, je suis Sasha, c’est moi l’homme aux robots ! »

La phrase typique pleine de fierté d'un créateur fier.
Lun 19 Aoû 2019 - 16:50

Santiago referma sa session et mit son ordinateur en pause. L'heure du rendez-vous était arrivée. Il avait relu le mail, encore et encore, étonné et presque un peu ému de l'opportunité qui se présentait à lui. La vie, qui ne lui avait pas fait de cadeaux dans sa jeunesse, lui offrait désormais ses plus beaux fruits sur un plateau d'argent.


Ce n'était pas tous les jours que quelqu'un le contactait pour lui proposer de diversifier ses activités souterraines, et il était encore plus rare que la proposition qu'on lui faisait soit vraiment intéressante. Mais Santiago avait pris la peine de se renseigner : les robots qu'on lui présenterait étaient réels, et le créateur, qu'il avait fait surveiller discrètement pour vérifier qu'il n'avait affaire ni à un espion, ni à un charlatan, paraissait parfaitement en règles. Il n'avait pas réussi à obtenir de visuel des robots qui devraient combattre face à des hommes mais il estimait, d'après les informations dont il disposait, qu'ils devraient remplir ses attentes. De quoi le rendre pleinement satisfait.


Ses employés l'avaient rarement vu aussi heureux que ce matin où il prit la peine de sortir de son bureau pour se poser avec un thé au gingembre dans un fauteuil en cuir du rez-de-chaussée du Leviathan, en sifflotant par-dessus le marché. Santiago avait l'air de l'aimable propriétaire d'un club de gentlemen qu'il affichait en société, si on excluait, bien sûr, l'abominable cicatrice qui lui mangeait une partie du visage.


À l'heure convenue, un homme d'âge moyen se présenta au club sous le nom de Sasha, l'homme aux robots. Très détendu, il ne semblait pas avoir conscience d'être entré dans l'un des plus dangereux repères de gangsters de la ville - bien que presque vide en cette heure matinale. Il semblait avoir confiance en lui, et en ses robots, et c'était typiquement le genre de comportement ambigu qui intéressait Santiago. Car, voyez-vous, les personnes trop confiantes peuvent tout aussi bien être des génies que des idiots qui se surestiment, et c'est à l'usage que l'on voit la différence. Il ne reste plus qu'à le vérifier.


Sasha était peut-être très familier dans son approche, mais Santiago avait le goût de l'élégance et de la mise en scène. Il resta à sa place en adressant un léger signe de main à son invité :


« Ah, Sasha, c'est vous ! Venez par ici ! »


Et pendant qu'il feignait de replier soigneusement la serviette qui accompagnait sa tasse, Santiago jeta un coup d'œil au colis qui ne lui paraissait pas bien impressionnant. Il s'était attendu à de lourds robots à l'ancienne, mais il semblerait bien qu'il s'agît de combattants plus légers et plus agiles. Si leur apparence n'était pas assez marquante, ils devraient avoir de très bonnes compétences martiales pour compenser. Il aurait été impoli d'observer les paquets plus en détail, d'autant plus que Sasha arrivait près de lui : de près, Santiago remarqua que le constructeur mesurait une bonne vingtaine de centimètres en moins que lui, ce qui était encore assez courant depuis qu'il était arrivé à Pallatine. Il lui tendit la main avec bonhomie :


« Je suis Santiago Kovac, le propriétaire du Leviathan. Je vous en prie, installez-vous, mon équipe se chargera de descendre votre livraison au sous-sol avec le plus grand soin. » Il insista légèrement sur ses derniers mots, certains que ses employés anonymes comprendraient ce qu'ils risquaient s'ils abîmaient un seul paquet. « Et discutons un peu. Vous voulez boire quelque chose en particulier ? »


Agréable, comme il l'était toujours avec ceux qui méritaient son respect : toute trace de menace ou de malice avait disparu en Santiago, qui s'efforçait seulement de se montrer le plus courtois possible.

Lun 19 Aoû 2019 - 17:32
L’endroit presque vide ne faisait pas peur à Sasha, il avait vu pire que ça. Il sesentait bien plus à l’aise ainsi. Car il put voir le propriétaire des lieu. Un homme plus garnd que lui, quand bien même Sasha n’était pas un nain, il se sentait un peu minuscule. Il s’approcha néanmoins, fier comme un paon de ses bébés. Car pour lui, c’était ses enfants auxquels il tenait. Il avança sa man pour serrer celle de son interlocuteur.


« Enchanté de faire votre connaissance Santiago, Je vais prendre votre invitation de m’asseoir d’ailleurs. »


L’américano-russe s’installa de façon délicate sur l’assise de la chaise qui grinça légèrement sous l’action. Préoccupé par ses créations, il se tourna quelques secondes vers sa boite et se mordit les lèvres.


« J’espère que vos hommes ferons attention, ça serait bien dommage qu’un de mes robots se retrouve à moitié abîmé. »


Si le premier, plus lourd était solide, l’autre était un peu plus fragile. Ce qui ne l’empêchait pas d’être efficace et d’une vélocité incomparable. Mais là, c’était son cœur de constructeur qui parlait. L’homme lui proposant à boire, il sourit. Il tenait assez bien l’alcool, mais vu l’heure, il va opter pour quelque chose de plus normal.


« Pourquoi pas se parler un peu, il faut dire que ces histoires de combat m’intéresse un peu. Je veux bien du café, noir avec du sucre. »


Par habitude, il mettait toujours du sucre dans sa boisson. Il se souvenait parfaitement de la tête que faisait les autres quand il se servait de cet addictif…


« Je pourrais doser mon sucre, si ça ne vous dérange pas, Santiago, enfin si vous nommer par votre nom n’est pas trop impoli, désolé si je l’ai été en agissant de la sorte... »


La délicatesse n’était pas toujours fournie avec cet homme. Il adorait taquiner les gens, et parfois il dépassait les bornes en agissant. Mais il était dénué de mauvaises attentions. Il n’était pas une de ces personnes cherchant des poux pour juste se divertir, quoique… Mais pour l’instant, il profita de cette pause pour voir le bâtiment, clairement, ce n’était pas ici qu’il pourrait faire fonctionner ses petits bijoux de technologie. Il n’avait pas assez de place pour qu’ils donnent le maximum de leur potentiel. Il resserra un peu le bandeau de son œil, un poil nerveux. Il avait presque oublié ses cigarettes ce matin, heureusement, il en avait toujours qui traînaient dans ses vestes.
Mer 28 Aoû 2019 - 21:53

Il ne fallait que quelques micro-secondes pour se faire une opinion sur une personne, mais une minute suffisait largement pour cerner le caractère. Très familier, décomplexé, mais un brin prudent, Sasha avait l'aisance d'un homme trop sûr de lui. Il se pouvait qu'il fût déconnecté de la réalité, incapable de comprendre que les formes courtoises avec lesquelles il était accueilli contrastait trop fortement avec la réputation sanglante et faussement distinguée du club. Il se pouvait aussi que la vie l'avait écorché au point qu'un gentleman aimable, aussi dangereux fût-il, ne pouvait l'intimider.


Mais tout cela, peu importe. Santiago n'avait pas l'intention de marquer son territoire avec lui : la preuve, Sasha, comprenant qu'il se montrait trop entreprenant, s'excusa de l'avoir appelé par son prénom d'entrée de jeu. Cela lui suffisait amplement : il avait la preuve qu'il inspirait encore un certain respect, et son ego s'en contentait.


« Ça ira, Sasha, dans notre métier, ne pas utiliser les noms de famille peut parfois nous éviter bien des ennuis. »


Bien sûr. Tout le monde le connaissait sous le nom de Kovac : c'était ce nom qui revenait dans les lèvres dans ceux qui ne le connaissaient pas assez pour en dire davantage. Certains, peut-être, sauraient reconnaître son prénom s'il était utilisé. Mais qui allait utiliser ce prénom, si ce n'est un concepteur de robot assez étrange qui risquait de parler un peu trop ?


Très prudent, mais pas forcément très efficace, vous allez me dire.


Qu'importe. Santiago fit amener le café d'un simple geste de la main ; en revanche, il ne fit aucun commentaire à ses porteurs, réservant son attention à son collègue.


« Ne vous inquiétez pas, ils ont l'habitude de porter des colis délicats, ça se passera bien. »


Et en effet, l'œil aiguisé de Santiago qui les suivait de loin suffisait à les faire prendre toutes les précautions.


Il attendit encore quelques instants que le café et le sucre arrivassent à Sasha avant d'embrayer :


« Très beaux engins, d'ailleurs, si j'en crois les informations que vous m'en avez données. C'est étrange de les voir enfermés ainsi dans une boîte : le carton efface leur particularité. Mais je suis sûr que vous avez soigné l'apparence, n'est-ce pas ? »

Sam 14 Sep 2019 - 12:53
Un fin sourire s’afficha sur le visage de Sasha. C’était un choix de ne pas utiliser son nom de famille, un choix judicieux pour quiconque connaissait un peu les mondes sombres. Si le programmeur en connaissait, il n’en paraissait pas à première vue.

Ses bébés emporté, il put se concentrer sur le café, lui qui adorait la boisson, il put qu’en être heureux quand les effluves délicates de la boisson sombre venaient les chatouiller les narines. La tasse qui arrivait allait être un vrai délice. Il porta doucement la boisson à ses lèvres après l’avoir agrémenté de sucre. Excellent, comme présenti. Le borgne reposa sa tasse presque vidée de son contenu.

« Merci, mais ils sont encore plus beaux que mes descriptions sommaires que je pouvais faire. Bien que c’est étrange de les enfermer dans un carton. Je le conçois, je préfère que mon chargement ne soit vu que par des personnes qui voit leur utilité ou leur beauté. Pour ce qui est de l’apparence, je vous laisse la surprise, j’espère qu’ils seront à votre goût. En tout cas, moi, je les aime beaucoup. Mais je ne suis pas le plus impartial des personnes pour dire ça. Ainsi, je vous laisserai faire vos remarques quand viendra le moment de les découvrir. D’ailleurs, très bon café monsieur. »

Certains qu’il allait faire fureur avec ses robots, Sasha finit sa tasse sucrée rapidement.Le sucre dans l’amertume si particulière de la boisson lui rappelait qu’il manquait des personnes dans sa vie. Il serra le contenant encore chaud entre ses paumes. Laissant ses souvenirs de côté. Il sourit à nouveau. Il sentait que cette rencontre allait amené un moment de pure joie. Une liesse qu’il n’avait plus senti depuis son adolescence.

« Merci de faire confiance à un type comme moi, d’autres aurrait eu peur quand je leur aurait parlé de mes robots. Votre curiosité est très rare. Le constructeur que je suis est flaté. Je fais confiance à mes programmes, ils ne sont pas sans défauts, mais les failles sont là pour permettre une amélioration. C’est pour ça que j’ai apporté mon ordinateur portable et quelques outils. »

Un accident était si vite arrivé, surtout avec le plus vivace des deux. C’était le souci quand on voulait un engin rapide, les matériaux plus légers se cassaient plus vite. Il était d’ailleurs à sixième version. Il reposa la tasse, bien content pour une fois d’être épargné de vaisselle.
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