Participants : Léna Åckerman, Maxence Stanwix, Sara Krizman, Siobhán Lee Joon ▬ MJ : Seung (Skype)
Plus d'informations peuvent être obtenues via votre conversation de groupe.
Une nouvelle attraction venait de voir le jour à UNACER. Il s'agissait d'une mini-maison hantée, plantée entre un magasin de jeux vidéos et un snack. Elle n'était pas encore ouverte au public, mais chez les geeks, tout le monde attendait avec beaucoup d'impatience de pouvoir la tester. Elle devait cependant être testée très bientôt, par quatre personnes : deux geeks, et deux personnes extérieures. En théorie, tous les participants devaient s'être inscrits au préalablement en ligne et envoyer un dossier de motivation. C'était ce qu'avait fait Léna et Siobhán, qui avaient eu la chance d'être pris. En revanche, l'identité des deux personnes extérieures étaient plus surprenantes, car ni Sara ni Maxence n'avaient tenté de s'inscrire à l'animation. Ce fut donc avec surprise qu'ils découvrirent leurs invitations. Sara avait été invitée afin de tester l'accessibilité aux personnes handicapées. Quant à Maxence, peut-être est-ce dû au fait qu'il connaît Siobhán. Et ils s'y rendirent donc, au jour et à l'heure indiqué. Il était dix heures du matin, et les quatre se trouvaient désormais devant l'attraction, prêts à faire connaissance. En guise de comité d'accueil, un mot avait été scotché sur la porte.
« Pour que votre visite soit plus amusante, j'ai songé à un petit jeu. Il y aura un coffre à la sortie. Trouvez les trois clés, et vous pourrez l'ouvrir. Le contenu pourrait vous intéresser. » Aucune mention de l'auteur, juste un petit smiley heureux pour encourager les joueurs.
Tu n'as jamais su dire si tu étais peureuse ou non, Sara. Est-ce que tu as eu peur, quand tu es tombée pour ne plus jamais te relever ? Sûrement -qui n'aurait pas eu peur de la chute, mais toi, tu te souviens juste de la peur quand tu ne sentais plus tes orteils. Tu crois que ça, ça ne rentre pas vraiment dans le mot peureux, on est peureux quand on a peur de choses qui ne sont pas encore arrivées. Alors tu étais là, Sara. Fièrement dressée sur ton fauteuil dernier cri, plus que motivée par la charmante lettre reçue et la perspective de s'aventurer dans une maison hantée. T'en avais parlé à Ozo, il ne sera pas avec toi. C'était une sentence un peu salée au fond de ta gorge, de ne pas l'avoir à ses côtés -mais tu allais réussir. Obligatoirement. Une question d'ego, peut-être. Tu arrives sur place, vois de suite le petit papier -il est un peu haut pour toi, mais t'arrives quand même à lire l'inscription et surtout, à voir le smiley. Parce qu'en plus, on vous narguait. Ça te fait serrer les mâchoires -d'appréhension ou de résolution, qui sait, et on pouvait voir la furie dans tes yeux. Il nous faut ces trois clés. Plus décidée que jamais. Sara Krizman, de l'Institut. Désolée je crois que je suis - Comment dire -c'est difficile à expliquer. Un peu angoissée. Il y a un maigre sourire sur ton visage, doux, même face à ce qui peut s'avérer être ton pire cauchemar.
Tu n'étais pas mal à l'aise. Tu ne savais tout simplement pas quoi dire.
Cette chasse au trésor t'enflammait ce côté de ta personnalité enfantin, qui voyait cela comme un moyen de mettre en pratique ce que tu as appris parmi les Gangsters. Qui plus est, te voilà à nouveau avec Sio. Sio au karaoke, Sio dans les magasins avec toi, Sio qui ne dira pas un mot. Tu te doutais que ton sentiment d'excitation face à la situation n'était peut-être pas partagé et tu te demandais bien comment le vivait ce petit bonhomme à la chevelure de blé avec un coulis d'encre sur le dessus.
"Alors Sio! T'es prêt? Je suis sûr que si on travaille ensemble on y arrivera plus rapidement t'en dis quoi?"
Tu ne fis pas attention aux personnes qui t'entouraient au début, mais fut rapidement ramener à cette réalité qu'il n'avait pas que vous deux. Sara. Institution. Tu avais l'impression que le Kilimandjaro était en éruption dans ton corps. Tu te doutais bien que tu ne pouvais faire marche arrière et que de toute manière, tu souhaitais à tout prix participer.
"Sara hein. Eh bah moi ce qui m'angoisse le plus c'est que tu sois de l'Institut. En fait, ça m'angoisse même pas, ça me rend...bref. Maxence Stanwix, gangster et ne compte surtout pas sur moi pour te rouler où que ça soit."
Tu croisas les bras et fis dos à tous, même à Sio.
Il aurait voulu – il avait prévu de – passer inaperçu, ne s'était inscrit que parce que cette attraction semblait intéressante, parce qu'il n'imaginait pas se retrouver avec des personnes d'autres diasporas. Surtout pas une handicapée et un Maxence. Et pourtant le voilà qui arrive, armé de tout le courage du monde ; le voilà qui en perd jusqu'à la dernière parcelle et se décompose devant le grand brun, désabusé. Il déglutit et se retient in extremis de faire marche arrière, ses yeux plongeant vers le sol une nanoseconde après avoir croisés ceux de la tâche. Il aurait voulu – il avait prévu de – ne pas tendre son téléphone portable, ne pas avoir besoin de côtoyer qui que ce soit. Et il se serait écarté de la troupe si la perspective d'obtenir une récompense en les supportant ne s'était pas présentée.
« Alors Sio ! T'es prêt ? Je suis sûr que si on travaille ensemble on y arrivera plus rapidement t'en dis quoi ? »
Silence de pierre, il ne sort pas directement son appareil, une once d'espoir subsistant dans son esprit. « Il nous faut ces trois clés. Sara Krizman, de l'Institut. Désolée je crois que je suis – un peu angoissée. » Pourtant c'est l'excitation qu'il ressent dans sa voix, dans son attitude ; léger hochement de tête et coup d'oeil furtif vers Maxence, puis l'ultime inconnue. La triforce accrochée à son téléphone teinte.
je m'attendais pas à t'voir ici, maxence t'as l'air d'être moins à l'aise qu'à votre putain de karaoke, mh ? maintenant sois gentil et fais comme si tu me connaissais pas quelques pas sur le côté, il contourne le fauteuil roulant et tapote de nouveaux mots pour les présenter à la demoiselle. siobhan. excuse son manque de tenue, c'est un débile il a pas l'habitude de côtoyer des nanas ...si jamais y a vraiment besoin qu'on t'aide à avancer, ça me dérange pas peut-être qu'il est gentil parce qu'il a aussi un problème, ou parce qu'il a envie de casser les couilles de Maxence, il sait pas trop. Regard vers la rouquine qui les accompagne, il lui adresse un simple signe de tête. sympa, la troupe, on va aller loin sarcasme. sans vouloir t'offenser, sara
La rouquine se tenait droite comme un « i », les yeux rivés sur la petite affiche. Depuis son réveil, à cinq heures sonnantes – son excitation était telle qu’elle avait peiné à trouver le sommeil et encore plus à rester endormie – elle trépignait d’impatience. Cela faisait des jours, peut-être même des semaines – elle ne savait plus très bien – que la nouvelle s’était répandue un peu partout. L’ouverture d’une nouvelle attraction à Pallatine. Et elle avait été choisie. Elle, Léna Åkerman – en plus de @blank. Elle avait poussé un cri de joie, faisant tournoyer son fauteuil à roulettes, les poings levés en signe de victoire, lorsqu’elle avait ouvert sa boîte mail. Yihaaaaa ! Et une fois rendue sur les lieux, voilà qu’on lui proposait une chasse au trésor !
─ Mais c’est encore mieux que prévu !
La demoiselle se retourna vers ses compagnons de fortune, une blondinette en fauteuil, au sourire doux – mais de l’Institut – un grand brun, se présentant comme un gangster et ne réservant son air enjoué qu’au blond, dont les lèvres scellées traduisaient l’exaspération.
─ Je suis Léna, enchantée ! Et ravie de te rencontrer enfin ! Fit-elle en se tournant vers le blond.
Un large sourire sur ses lèvres, la rouquine posa la main sur la porte, prête à la pousser et à entraîner ses compagnons avec elle. Une part d’elle-même, emportée dans son excitation, une autre, pleine d’interrogations et d'une pointe d’appréhension – qui étaient-ils vraiment, ces compagnons … ?
Et tu comprenais qu'on te dise qu'on n'apprécie pas ta revendication pleine de fierté mais tu ne comprenais certainement pas que dans un tel moment, ce Maxence crise dessus. Enfin. Tu fais comme d'habitude ; t'as la tête d'une innocente par réflexe et par complexe, et tes cheveux légèrement ondulés sont remis de côté comme pour enlever le gangster de ta vue. Peut-être vaut-il mieux de s'intéresser aux autres personnes présentes -il y a le plus calme qui se présente avec des lettres sur un téléphone et tu lui réponds en langue silencieuse. Ça faisait toujours bonne impression sur les gens, de savoir signer. Enchantée. Un sourire, tout en douceur. Et ça m'arrangerait vraiment, merci. Pas de commentaire sur l'autre, même si tu devais avouer que ça te plairait qu'il s'imagine des choses. Enfin -peut-être que la dernière d'entre vous allait détendre l'atmosphère, mais tu crois qu'elle était plus du genre à irriter. Oh, tu ne sais pas vraiment, au fond, peut-être est-ce juste une conséquence de ta propre appréhension. Qu'importe, tu lui fais un hochement de tête accompagné d'un plissement de lèvres -au moins, sa bonne humeur pouvait vous contaminer, peut-être. La remarque de Siobhan te fait sourire et tu lui montres que tu n'y attaches pas d'importance ; de toutes manières tu sais déjà que tu vas les retarder mais ce n'est pas pour autant que tu vas les laisser te marcher sur les pieds. Bon. J'imagine que je vais ouvrir la marche, comme ça si un zombie nous tombe dessus il se casse d'abord la gueule sur mon fauteuil. Super ambiance -le fait est que tu ne savais pas à quoi t'attendre, et ça, ça te faisait un peu peur. Peut-être étais-tu peureuse, à la fin. Qu'importe ; tu fais rouler ton fauteuil au travers de l'entrée.
je m'attendais pas à t'voir ici, maxence t'as l'air d'être moins à l'aise qu'à votre putain de karaoke, mh ? maintenant sois gentil et fais comme si tu me connaissais pas
« Sio-chan ! C’est pas parce que tu ne parles pas que tu dois être vulgaire avec moi hein ! Et arrête de dire que c’est moi, c’était l’idée de la tête de coq noir aussi. Moi qui croyait qu’on allait pouvoir faire équipe et tout… »
Tu gardas la même moue qu’au début en faisant un signe de salutation en guise de politesse avec la rouquine. Puis, l’autre de l’institution se remis à parler.
« Bon. J'imagine que je vais ouvrir la marche, comme ça si un zombie nous tombe dessus il se casse d'abord la gueule sur mon fauteuil. »
« Et ensuite sur ta tronche… »
Tu marmonnais dans ta barbe, mais espérait toutefois qu’elle n’était pas sourde pour qu’elle puisse entendre ce que tu as dit. Mentalement, c’était la guerre entre devoir accomplir la tâche et vivre avec cette plaie à deux roues. Tu taponnes l’épaule du petit muet.
« Eh Sio ! Alors, quand on sera à l’intérieur on pourra se tenir ensemble et avec la rouquine ! Avec ton téléphone tu pourras éclairer et peut-être qu’on trouvera plus facilement les clés hein ? »
Tu étais passé du gamin boudeur à celui tout excité à l’idée d’une chasse au trésor. La chasse allait décidément être longue. Pour ceux qui devront t’endurer ? Pour toi qui devra vivre avec une personne de l’institution ? Ou pour vous tous qui avez aucune idée dans quoi vous vous êtes embarqués ?
Premier choc – la capacité de Sara à signer. Siobhan, dans toute sa sociabilité, n'avait que très rarement eu l'occasion de rencontrer quelqu'un qui parlait de la même manière et, d'une certaine façon, cette perspective le rassurait – un peu comme un trait de lumière au milieu de ce ramassis de bras cassés. Après un coup de langue nerveux passé sur ses lèvres, il trace un pas de problème dans le vide et se place instinctivement derrière le fauteuil, conscient que, dans tous les cas, elle pourrait rouler toute seule s'il n'avait pas la réactivité nécessaire.
Il était parfaitement conscient que la rouquine faisait partie de sa diaspora, et était cette « Algernon » prise en même temps que lui pour cette expédition. S'il avait espéré tomber sur une asociale archétype de la geek de base, il s'estimait déjà heureux qu'elle ne tente aucune approche physique et semble – peut-être sans le vouloir – respecter son espace personnel. Un hochement de tête à sa vive salutation, presque secoué par son excitation.
« Sio-chan ! C'est pas parce que tu ne parles pas que tu dois être vulgaire avec moi hein ! Et arrête de dire que c'est moi, c'était l'idée de la tête de coq noir aussi. Moi qui croyait qu'on allait pouvoir faire équipe et tout... »
Bien évidemment, la présence de Maxence n'arrange en rien le dépit du muet ; et il se contente de le fixer avec ce qu'il estime être toute la haine du monde, sans grand espoir pour autant. Les paroles de l'infirme lui font arquer un sourcil mais il ne tente même pas de faire une remarque, se contentant de suivre le mouvement. Jusqu'à ce qu'une main ose effleurer son épaule. « Eh Sio ! Alors, quand on sera à l'intérieur on pourra se tenir ensemble et avec la rouquine ! Avec ton téléphone tu pourras éclairer et peut-être qu'on trouvera plus facilement les clés hein ? »
Il s'écarte avec la réactivité d'un chat effrayé et bénit son aphasie qui le dispense d'un cri paniqué – le coup d'oeil qu'il lance au grand brun s'aiguise et il lui tend le téléphone de loin, à peine la porte d'entrée passée.
Ne me touche plus jamais. & au cas où ça t'échappe, on est censés être une équipe tous ensemble, alors tes états d'âme et ta rancune de petite adolescente sexuellement frustrée, tu la gardes dans ton froc et tu supportes la demoiselle infirme.
Agacé, il se tourne vers l'intéressée et Lena, franchement mal à l'aise. Algeron, si t'as un portable ou une lampe torche, ça serait utile... Sara, j'vais pousser ton fauteuil, comme ça si y a un mh, problème, tu pourras rouler toute seule. Ses lèvres s'agrippent à sa lèvre inférieure et ses doigts aux poignées du moyen de transport, sans qu'il rajoute quoi que ce soit.
Participants : Léna Åckerman, Maxence Stanwix, Sara Krizman, Siobhán Lee Joon ▬ MJ : Seung (Skype)
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Après avoir fait connaissance, les quatre sélectionnés eurent l'honneur d'entrer dans le parcours. A peine furent-ils tous entrés que la porte se referma derrière eux. Un écran s'alluma. Mais, au lieu de l'animation habituelle destinée à souhaiter la bienvenue aux visiteurs de l'attraction, des chiffres apparurent à l'écran. 10:00:00. 09:59:99. C'était un compte à rebours leur indiquant qu'ils ne pouvaient faire le tour de l'attraction qu'en dix minutes. Passé ce délai, ils ne pourraient plus ouvrir le coffre au trésor. Par conséquent, ils allaient devoir faire des choix. Devant eux se dressait un long couloir qui finissait par s'incurver complètement. Le sol montait régulièrement ; la pente n'était pas très forte, mais pouvait déstabiliser une personne en fauteuil. Une rampe avait été prévue spécialement à leur intention. De chaque côté, des scènes macabres composées de pantins déconnectés, de tuyaux et de dentelles noires s'offraient au regard. Derrière ces scènes, il y avait trois alcôves, deux à gauche et une à droite, vraisemblablement prévues à des fins de maintenance. Le tout commença à s'animer quand ils avancèrent.
NB : le temps est limité, par conséquent, vous n'aurez le droit qu'à cinq interventions du MJ. Si vous ne trouvez pas les parties du mot de passe dans ce temps, vous pourrez continuer l'attraction, mais le coffre ne s'ouvrira pas. Vous pouvez cela dit poster plusieurs messages entre chaque interventions en contrepartie.
Un compte à rebours. Un compte à rebours. Et une montée. Un virage. Les poupées n'avaient jamais fait peur à Sara. Le sang non plus, et pas la dentelle, certainement pas la dentelle et ses sombres fils d'araignée. Mais elle ne doutait pas, Sara, que son adversaire savait ce qui lui faisait peur. Rien que cette entrée -pourtant si anodine- le lui disait haut et fort. C'est parti. Et elle s'avance, la Princesse, avec le bruit du moteur qui ronronne doucement et ses roues qui rippent contre le sol. Je suis trop basse, est-ce que vous pouvez regarder dans ces alcôves, à côté des poupées ? Même dans les poupées ? Ça serait bête de rater quelque chose dès le départ, et on ne sait pas de quelle taille sont ces clés. Et elle s'avance toujours, l'améthyste, avec sa robe de dentelle claire et ses jambes si blanches, si squelettiques, attachés à sa chaise pour être sûr qu'elles ne glissent pas. Elle reste concentrée sur son avancée, préparée à un quelconque tour de la part de cet énergumène qui se croyait plus malin qu'eux. Oh, Sara n'en doutait pas un instant, à vrai dire, mais ça ne l'empêchait pas de penser que sa détermination pouvait rattraper un tant soit peu la malice de son ennemi.
La tête penchée sur le côté comme un chiot qui cherche à comprendre ce qu'il se passe, tu compris que le dix allait devenir de plus en plus petit. Votre petite escapade dans le noir allait se transformer à course contre le temps. Vous deviez rapidement retrouver ce qu'il fallait pour ouvrir le coffre. Sans ne faire attention à la femme à quatre roues, tu montas vers le chemin qui s'était présenté, pensant que l'autre dame rousse ou encore Sio allait l'aider. Le sol légèrement bossu, tu avanças en ne sachant pas trop si un tremblement de terre était prévu à votre présence. Ce qui t'effrayais le plus ce n'était pas les babioles qui pendaient sur le côté du chemin, mais de savoir si vous alliez vous y rendre sans percuté une catastrophe.
Alors que tu venais de prendre le bras d'une des poupées pour l'abattre sur les autres objets macabres qui s'empilaient dans le noir.
"Ne commence pas à croire que j'écoute ce que tu dis. Je fais tout simplement faire ce que JE pense être bon."
Tu lui retournes le dos, sans plus, pensant que Sio allait autrement dit t'en vouloir. Tu ne voyais rien cherchant si tu n'avais pas un briquet pour éclairer dans tes poches ou autres, mais rien.
"Sio, tu pourrais éclairer avec ton téléphone, on s'y perd ici."
Second choc – la réalisation du compte à rebours. Son esprit de compétition vrille et il aurait pu se précipiter vers l'entrée s'il était seul, fouiller tout avec l'entrain d'un gamin ; mais, entourage oblige, il se contente de jeter un regard vif autour de lui. Sans lumière, impossible de distinguer autre chose que des formes floues, et sa vue bousillée n'aide en rien. Si ces clés sont minuscules, il risque de passer à côté, même avec sa lampe torche. Trop loin pour pouvoir espérer qu'un de ses messages ne soit lu, il active le traducteur et tapote son écran, pour que la voix robotique traduise ses pensées. Maxence, mets ton amour-propre et tes convictions de côté pendant dix minutes.
Il hoche une première fois la tête au conseil de Sara et se glisse d'abord au milieu des poupées pour les vérifier, pour ensuite allumer le flash de son téléphone portable sur la demande de Maxence. Le ton mécanique retentit de nouveau.
Sara, Léna, l'une de vous aurait pas un portable ou de quoi éclairer ? Si vous en avez, essayez d'avancer. Ça sert à rien qu'on cherche tous au même endroit, autant se séparer en deux groupes, si c'est possible.
Et il augmente au maximum la puissance de sa lampe pour s'écarter des premiers pantins géants, le faisceau dirigé vers l'amas de tuyaux et d'autres composants imposants.
Participants : Léna Åckerman, Maxence Stanwix, Sara Krizman, Siobhán Lee Joon ▬ MJ : Seung (Skype)
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Sous le regard attentif de Sara, qui ne peut malheureusement pas bouger, les autres commencent à fouiller un peu les lieux. Siobhán et Maxence cherchent dans le décor un élément susceptible de les intéresser. Malheureusement, ils n’ont rien trouvé.
Le groupe avance ensuite dans la première salle. Celle-ci représente une salle à manger, avec une grande table en bois, et six chaises couvertes de toiles d’araignée. Une cheminée, en face d’eux, constitue le seul élément éclairant la pièce ; un écran représente des flammes vertes. On retrouve de nouveau des poupées, ainsi qu’un ordinateur dont l’écran, bien qu’éventré, semble encore tourner. Dans un coin, un vieux robot, ressemblant à un cyborg, gît, en émettant parfois quelques bruits faibles.
Ils fouillent. Et elle regarde, impuissante, Sara et ses jambes de pierre ; elle a le réflexe d'allumer les lumières de son fauteuil quand on le lui fait la remarque mais elle attend, plus que tout, et elle ne veut plus attendre. Alors elle avance. Les autres la suivent -et pour cause, le muet se jette sur ce qui semble être un vieil ordinateur cassé ; Sara ne sait pas trop s'il compte juste l'examiner ou tenter de le réparer, mais qu'importe. Elle s'intéresse plutôt à ce qui se passe à sa hauteur : des chaises, une table, qu'elle regarde sous toutes les coutures. L'autre, celui qui a l'air de ne pas savoir quoi faire de ses mots, regarde tout autour, s'intéresse au robot alors même que ce dernier lâche encore quelques râles stridents. Pour tout avouer, Sara n'aurait pas voulu s'y frotter ; après avoir fini son inspection, elle se dirige vers la cheminée et l'étrange écran de flamme -elle trouve qu'il fait un peu tâche, si mal caché dans ce décor qui est sensé terrifier.
Participants : Léna Åckerman, Maxence Stanwix, Sara Krizman, Siobhán Lee Joon ▬ MJ : Seung (Skype)
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De nouveau, la pioche est infructueuse, puisque l'ordinateur, examiné par Siobhán, ne propose qu'une liste de jeux survival, visiblement très réussis. De même pour Maxence, qui se rend compte que le robot n'est pas en état de marche - le bruit provient en fait d'un haut-parleur situé jusque derrière. Il n'y a rien à proximité, pas le moindre indice. Si l'équipe décide de continuer dans la pièce suivante, elle découvrira une salle de trône, avec l'auguste siège dans le fond, vide, mais recouvert d'un dais pourpre. En dessous, on aperçoit un petit coffre. Sur les côtés, trois colonnes de part et d'autre de la salle : chacune contient un bouton, qui serait à la portée de la main de Sara. Un lustre, au plafond, semble menacer de s'écrouler à tout moment. Un dernier élément intéressant peut être les deux statues de part et d'autre du trône, représentant chacune un squelette vêtu d'une cape, et portant un casque et une épée.
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