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Naga ▬ Mon nom est négation et ma vie désertion.

Lun 29 Fév 2016 - 18:19
Naga

Naga Umiaktorvik

feat Sanada Akihiko | Persona 3

Caractère

Il y a toujours un moment de surprise au moment de découvrir les origines inuit de Naga. Ses traits sont certes très légèrement marqués, mais il pourrait tout aussi bien avoir des origines asiatiques, pour ce que ça prouve. Son comportement, en revanche, ne colle pas du tout à l'image que l'on se fait d'un Inuit. Oubliez le poisson et les igloos, Naga est d'abord et avant tout un jeune homme bien dans son temps, parfaitement intégré à la culture américaine. Cela tombe bien, puisque sa nationalité est américaine.
L'histoire de Naga est celle d'une personne issue de deux cultures différentes, qui éprouve de la culpabilité à l'idée d'en avoir abandonné une et qui espère vainement pouvoir recoller les morceaux et redécouvrir une partie de son héritage. Très belle philosophie de vie, c'est vrai, et en rejoignant les Altermondialistes, Naga s'est dit qu'il pourrait réparer cette erreur et offrir à son peuple la chance de pouvoir vivre comme leurs ancêtres. Mais quelque chose ne sonne pas juste chez Naga.
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais. » pourrait être sa devise, et on comprend très vite qu'entre ses discours et ses actes, le décalage est important. Naga ne cesse de vanter le mode de vie de ses ancêtres, mais pour rien au monde il n'abandonnerait le confort de la vie moderne. Il y a été habitué dès son plus jeune âge, et en plus, cela fait partie de son héritage tout autant que la culture inuit. D'où une certaine ambiguïté dans les paroles de Naga, qui n'est jamais totalement honnête, même quand il désirerait l'être. Il faut toujours qu'il torde un peu la réalité, arrange le sens à sa manière, fasse tourner les choses à son avantage. C'est si naturel chez lui qu'il ne s'en rend probablement pas compte, car Naga est le genre de personne à ne jamais reconnaître ses torts. De fait, cela le rend pénible aux yeux de beaucoup de personnes.

Derrière ce pragmatisme un peu douteux, Naga est aussi une personne capable de forcer l'admiration. Il s'exprime relativement bien et a belle allure : il n'est donc pas totalement dépourvu de charisme, même si bien des personnes le dépassent dans ce domaine. Toujours volontaire, on ne peut pas reprocher à Naga de se tourner les pouces ou de laisser les autres agir à sa place : Naga aime prendre les devants, faire preuve de son utilité, et voir les choses avancer. Peut-être parce qu'il s'agit d'un moyen pour lui de prouver sa valeur, mais peut-être aussi parce qu'il n'aime pas les discours stériles qui n'aboutissent à rien. Naga ne s'est pas fait que des amis : il n'hésite pas à dire lorsqu'il trouve une chose inutile, allant même parfois jusqu'à employer de l'ironie s'il sent que son public n'est pas réceptif. D'après lui, il peut se permettre de se montrer hautain : il est persuadé que son attitude est la bonne, qu'il défend les seules valeurs défendables, et qu'il est plus ouvert d'esprit que tous les autres. Autant dire que pour lui adresser une critique, il faut vraiment y aller, car Naga les désarçonne, implacable.
Ceci dit, ce caractère est aussi ce qui fait de Naga quelqu'un de fiable et responsable : il ne réserve pas vraiment de surprise aux autres, et lorsqu'il s'engage à accomplir quelque chose, il le fera, ou du moins essaiera, mais ne reviendra pas sur sa parole et ne l'oubliera pas. Et Naga a raison de se considérer comme une personne ouverte d'esprit : pour le coup, il l'est vraiment. Son attachement aux traditions ne l'empêche pas de considérer que des évolutions sont nécessaires, et c'est là que sa double culture est un avantage pour lui. Naga a toujours des idées, on peut donc compter sur lui lorsque la situation est bloquée. Irrémédiable optimiste, Naga se présentera avec le sourire et exposera ses solutions, non sans qu'une certaine suffisance transpire de ses paroles.
Mais on lui pardonnera, parce que Naga est Naga, et que Naga étonne. Difficile de comprendre pourquoi un jeune homme aussi éduqué que lui et toujours très élégant a décidé de se former pour devenir pêcheur. Il aurait pu avoir accès à tous les métiers intellectuels qu'il désirait, mais Naga les a tous refusés. Comment considérer comme arrogant une personne qui décide de vouer sa vie à une tâche aussi humble ? Comment ne pas admirer la force de son caractère ? Ceux qui disent que Naga a fait ce choix pour se trouver dans la position idéale pour diffuser ses idées n'auront peut-être pas tort, mais passeront pour des intrigants insensibles. Alors qu'ils ont sans doute raison : son métier est peut-être le seul engagement que Naga a réellement pris, et quand on le connaît, on ne peut que penser qu'il a bien réfléchi à tous les avantages que ça pourrait lui apporter...

Naga

Histoire

Dans un futur alternatif, le village de Kaktovik, en Alaska, n'était plus la petite communauté inupiat de deux cent âmes perdue au milieu d'un désert sauvage. Au début du XXIe siècle, le village, encore isolé, avait conservé ses traditions ancestrales, sans être toutefois coupé du monde. Un véritable refuge pour les nostalgiques de la grande époque inuit. Mais folie des hommes, vaine dictature du profit ou inévitable destinée, les choses avaient fini par évoluer à Kaktovik. Envisagé dès 2008, le forage d'un nouveau puits de pétrole allait changer la donne. Pourquoi se priver des formidables ressources énergétiques de l'Alaska, alors que le réchauffement climatique, fer de lance de la propagande politique et économique, promettait de faciliter l'exploitation de l'or noir ? Pourquoi refuser aux Inuits une source de revenus supplémentaire qui aurait l'avantage de moderniser leur mode de vie et de les américaniser complètement ? Car qui, au fond de lui, ne rêvait de faire partie de cette grande nation indépendante et visionnaire, de pouvoir clamer haut et fort son appartenance aux États-Unis ? Et qu'on le veuille ou non, quoi que l'on fasse pour préserver son environnement ou son mode de vie, on ne pouvait s'opposer à la puissance de ceux qui contrôlent l'économie.

Il s'appelait Naga, et il avait vécu à fond ce rêve américain.
Mais avant de prendre le nom qu'on lui connaissait, il avait d'abord été Naga Lauridsen, le fils d'un ingénieur pétrolier et d'une jeune femme inuit, qui vivait à Kaktovik depuis sa naissance. Un garçon comme il en existait tant d'autres, à la différence près que celui-là avait fini à Pallatine.
Kaktovik était resté un village, mais celui-ci n'avait plus l'allure de joyeuse communauté inupiat qui l'avait caractérisée quelques décennies plus tôt. Les puits de pétrole étaient passés par là et avaient ravagé le paysage de banquise. La compagnie qui exploitait les puits avait méticuleusement imprimé sa marque un peu partout, en remodelant la topographie, en important une architecture industrielle jusqu'alors inconnue, en reliant Kaktovik à des infrastructures de qualité, et surtout, en installant toute une foule d'employés pour faire tourner la machine - car la main d'œuvre locale, insuffisante, était en plus incompétente pour tous les métiers à responsabilité. Tout n'était pas mauvais dans ces nouveautés, et Naga était déjà un exemple de coopération réussie entre deux cultures différentes. Mais tout n'était pas rose non plus, les Inuits les plus anciens ayant l'impression d'avoir été spoliés de quelque chose - leurs terres, leur culture, leurs racines, leur identité, la plupart du temps. Ils ne s'appartenaient plus vraiment. Les plus jeunes, nés dans un monde où cette cohabitation existait, ne se plaignaient pas de la même manière. Et Naga faisait partie de ce deuxième groupe.
Car Naga avait bien remarqué que si tout le monde se plaignait de quelque chose, et tout particulièrement du fait que le monde devenait fou et détruisait ce qu'il avait de plus cher, il ne se laissait pas aller au fatalisme. Grand-Père lui avait dit que ce sentiment existait déjà de son temps, de toute manière.
Naga était heureux de voir les purs produits américains s'introduire insidieusement chez eux. Il ne connaissait pas la culture de sa mère, sans en éprouver le manque, car s'il l'aimait beaucoup, il n'avait que peu de respect pour elle. Sa douceur lui semblait être un signe de faiblesse et, pour cette raison, voyait en son père la véritable figure d'autorité. Qui plus est, il était évident que les Inupiat n'avaient pas d'avenir s'ils ne s'adaptaient aux conditions nouvelles que leur imposait la présence occidentale. Sa mère incarnait donc un archaïsme dont il avait longtemps eu honte, avant de succomber un jour à aux attraits de la culture inuit.
Sans surprise, l'école du village était totalement américaine et ne se réclamait que de la culture américaine. Les reliquats de croyance que certains enfants possédaient de leurs parents y étaient soigneusement démontés par les instituteurs, persuadés que ces superstitions – impies, au regard des plus croyants d'entre eux – n'étaient qu'une pourriture qu'il fallait retirer au plus vite du crâne des plus jeunes pour qu'ils deviennent de bons citoyens. Ils comptaient d'ailleurs sur les autres élèves, mieux intégrés, pour les aider à les éduquer en stigmatisant les élèves trop attachés à la tradition. C'était d'une cruauté réelle à laquelle Naga participait de bon cœur, sans y voir le mal. De toute façon, les hommes avaient toujours procédé de la même manière lorsqu'ils voulaient détruire une civilisation : après tout, les Européens avaient employé une méthode similaire chez les Amérindiens lorsqu'ils avaient voulu les christianiser. Et ce n'étaient pas les associations de protection des Inuits qui allaient pouvoir empêcher cela.
Qu'elle était douce, l'enfance de Naga. Il n'avait jamais eu à se plaindre d'un manque quelconque. Au XXIe, il aurait de toute façon paru impensable que dans un pays développé comme les États-Unis, il put exister des gens mourant de faim ou de froid. Pour la faim, Naga ne risquait rien, gavé de produits importés de loin à haut prix sans se soucier des ressources que son environnement lui proposait déjà ; c'est pourquoi Naga avait longtemps cru que l'Alaska était une terre stérile et qu'il ne comprenait pas comme ses ancêtres avaient pu y vivre. Pour le froid, en revanche, on ne pouvait s'en passer : même avec le réchauffement climatique, les températures restaient encore très froides, et si le village était relativement épargné grâce à l'industrie pétrolière, très vite aux alentours, la glace s'appropriait des domaines entiers dès que l'hiver était venu. Heureusement, la technique venait à la rescousse des hommes et assurait un chauffage confortable parmi les foyers inuits. On ne pouvait même pas dire que le chômage menaçait, pas avec des usines qui tournaient encore à plein régime. Il y avait bien pire, comme vie.
Ah, mais que Kaktovik était laid, avec ses forages et ses usines rouillées, ses anciens puits laissés à l'abandon reconvertis en déchetterie sauvage où même les ours n'osaient venir se restaurer, ses cahutes branlantes servant de maisons aux plus démunis, à deux pas des maisons en brique des employés et des quelques villas des rares supérieurs, et son odeur toujours un peu polluée qui donnait des hauts-le-cœur à ceux qui ne l'avaient jamais respirée. Il suffisait de regarder le village pour comprendre que celui-ci était, comme la culture inupiat, condamné. Tant que l'on trouverait du pétrole enfoui sous la toundra, des gens s'y investiraient pour faire vivre la communauté ; mais dès que l'exploitation se serait épuisée, il ne se passerait pas longtemps avant que les compagnies pétrolières ne se désintéresse et que les étrangers repartent chez eux, dépités. Ne restait qu'à savoir quand au juste ce futur catastrophique s’abattrait sur Kaktovik. Tout cela donnait beaucoup de spéculations pour peu de certitudes.

Dès le début des études secondaires, Naga avait été placé en pensionnat à la ville la plus proche. Ce parcours n'était pas forcément original, puisque tous les petits Inuits de Kaktovik ou presque finissaient par s'y rendre, mais à l'inverse de ses camarades, Naga avait choisi une voie tout aussi différente que personnelle. Entre ceux qui n'envisageaient pas de poursuivre des études et qui se destinaient à devenir des ouvriers ; et ceux, généralement les enfants des étrangers, qui partiraient quelques années pour se former aux métiers à responsabilités proposés à Kaktovik, prendre une autre option semblait difficile, à moins de n'avoir l'intention de faire sa vie ailleurs. Or, c'était exactement ce que désiraient Naga et ses parents : que Naga parte loin des terres gelées de l'Alaska, et qu'il aille faire sa vie dans une grande ville. Pour le garçon, quitter ce village pollué et isolé faisait partie de ses priorités : il ne s'y plaisait pas particulièrement, se sentant à l'écart de tout ce que la vie avait d'intéressant à proposer. Lui voulait sortir, aller au cinéma, au restaurant, à la piscine, rencontrer des filles, sans être contraint de faire des kilomètres pour y arriver. Il rêvait également de cette vie normale que les films américains présentait à ses yeux ébahis , une vie où il ne faisait pas froid toute l'année et où on ne vivait pas à côté d'une usine bruyante. Plus pragmatiques, ses parents espéraient quant à eux que Naga ait le droit à une meilleure vie que la sienne. Lui offrir la possibilité de choisir ce qu'il désirait faire, n'était-ce, après tout, le désir que tout parent avait pour son enfant ?
La dernière année d'high school, Naga décida de la passer aux États-Unis – les vrais États-Unis, ceux qui permettaient de vivre le rêve américain. Il trouva une place à Seattle, où pour la première fois, il eut l'occasion de vivre la vie normale. Et apprécia l'expérience. Un an plus tard, au moment de se lancer dans ses études, Naga n'hésita pas une seule seconde à s'inscrire à l'université à Chicago, où il bénéficiait d'une bourse réservée aux peuples amérindiens et inuits. À cette époque, déjà, il était impossible de croire que Naga était inupiat : il avait commencé à s'éclaircir les cheveux pour cacher leur teinte naturelle, et il se comportait comme n'importe quelle personne qui aurait passé toute sa vie en ville. Il s'y sentait comme un poisson dans l'eau, et rien, alors, n'aurait pu permettre de dire que Naga finirait chez les Altermondialistes. Il n'avait rien à voir avec eux.

C'est en travaillant sur les mouvances altermondialistes pour l'un des cours du second semestre que Naga eut l'occasion de rencontrer certains d'entre eux. Ils étaient les héritiers du groupe qui avait refusé de suivre les Altermondialistes à Pallatine, même si la plupart d'entre eux n'en avaient pas conscience. Le contact fut d'abord difficile : Naga et son costume-cravate impeccable ressemblait plus à un jeune homme de bonne famille qu'à un étudiant inuit, et beaucoup se méfièrent de lui pour cette raison. Mais il en rencontra un qui accepta de lui parler et qui, peu à peu, le convainquit de la justesse de ses propos. Fin psychologue que cet homme-là : il avait remarqué l'origine du prénom de Naga et avait ainsi voulu retracer son histoire. Étrangement, ce travail d'introspection fit naître une certaine culpabilité chez Naga. Les questions que lui posait son interlocuteur le mettaient mal à l'aise : pourquoi, au juste, avait-il ce mépris lorsqu'il parlait de chez lui ? Quelle honte devait-il avoir d'avoir des origines différentes ? N'était-ce pas triste, cette perte de mémoire qui se produisait chez son peuple ?
Et lorsqu'il avait rendu son exposé de fin de semestre, Naga n'était déjà plus si sûr de lui. Il ne se montrait pas aussi critique qu'il l'aurait voulu. Lui qui prétendait dénoncer les excès de cette mouvance commençait à y trouver un certain charme.
Un an plus tard, Naga se faisait transférer à Pallatine.

Pallatine n'était pas du tout comme il l'avait imaginée. Naga ne savait pas s'il devait en concevoir de la déception ou non. Pour une ville où les Altermondialistes étaient si forts, il trouvait étrange de voir que la vie n'y était pas forcément meilleure. Mais ce n'était pas grave : Naga aimait cette vie, voulait continuer à la vivre, mais... si seulement il pouvait se sentir moins coupable envers la culture de sa mère.
Il était là pour cela. Renouer le contact avec ses origines perdues. Devenir un homme meilleur qui incarnerait aussi bien l'Amérique que l'Alaska. Rejoindre les Altermondialistes dès sa sortie de l'Institut tombait sous le sens : c'était l'objectif que Naga avait eu dès le départ. Monter dans la hiérarchie ne l'intéressait pas vraiment : il laissait aux autres le soin  d'intriguer. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était être là... et racheter aux Inupiats une chance de vivre au XXIe siècle.

Bonjour, je suis Naga le rex-fondator, connue sur la toile sous divers pseudonymes, dont Rieser sur les RPG. Ceci est bien évidemment le premier compte d'une longue série, comme il sied à un bon admin. Je n'aime pas beaucoup parler de moi, car je n'ai pas franchement une vie intéressante. J'ai construit ce forum de mes petites mains avec Seung Joo et malgré tous mes efforts, il doit rester encore pas mal de belles coquilles. Pour que vous puissiez vous moquer de moi, en fait. Oui, je suis un troll au fond de moi, mais il vaut mieux cacher cet aspect de ma personnalité, ce n'est pas franchement quelque chose dont on devrait se vanter.

Lun 29 Fév 2016 - 18:35
Bordel, ta fiche, ton personnage est tellement original et parfait, je ne regrette pas du tout.

Naga Umiaktorvik

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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