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Et parfois, on lit.

Dim 5 Juin 2016 - 10:54
Petit point sur mes lectures du moment.

J'ai terminé il y a peu Graceling de Kristin Cashore. L'ambiance est originale, mais dans l'ensemble, le bouquin reste assez basique, on sent que l'auteur manque un peu d'expérience. Mais ça se lit bien, et heureusement, l'héroïne n'est pas très intelligente, elle aurait été insupportable sans cela.

Je lis de temps en temps des poèmes de Rimbaud, forcément. Je trouve qu'on voit bien l'évolution de sa plume. Il progresse énormément en l'espace de quelques mois. Dans les premiers poèmes, il y a parfois des fautes, et le style est parfois maladroit, mais à force de pratiquer, il s'améliore, c'est évident. Je n'en suis pas encore à ses poèmes en prose, mais bientôt.

En parallèle, le week-end, j'ai repris la lecture d'une série jeunesse, Les enfants de la Lampe magique. Évidemment, c'est classé jeunesse, il ne faut pas s'attendre à des miracles, mais ça change de ce qu'on lit d'habitude, et les jumeaux sont trop mignons (même si le goût de Philippa pour le rose m'écœure Quoi ?! ). Non franchement, c'est une bonne série, je la conseille.

Enfin, je me suis attaquée à La République de Platon. Il traînait dans ma bibliothèque, ça m'a donné envie de lire. C'est très très rhétorique, comme toujours avec Platon en fait, donc parfois c'est un peu exagéré à mon goût, mais c'est quand même un raisonnement vraiment incroyable, donc ça passe.

(et oui, je passerai bientôt aux lectures que m'impose Sneug, voilà Malicieux )
Mer 8 Juin 2016 - 18:36
Je vais vous faire une vraie critique bien mise en page car j'ai que ça à foutre.

JE T'AI RÊVÉ
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RÉSUMÉ

Vous, les gens normaux, êtes tellement habitués à la réalité que vous n'envisagez pas qu'elle puisse être mise en doute. Et si vous n'étiez pas capables de faire la part des choses ? Jour après jour, elle se retrouve confrontée au même dilemme : le quotidien est-il réel ou modifié par son cerveau détraqué ? Dans l'incapacité de se fier à ses sens, à ses émotions ou même à ses souvenirs, mais armée d'une volonté farouche, Alex livre bataille contre sa schizophrénie. Grâce à son appareil photo, à une Boule Magique Numéro 8 et au soutien indéfectible de sa petite sœur, elle est bien décidée à rester saine d'esprit suffisamment longtemps pour aller à l'université. Plutôt optimiste quant au résultat, Alex croise la route de Miles, qu'elle était persuadée d'avoir imaginé de toutes pièces... Avant même qu'elle s'en rende compte, voilà que la jeune femme se fait des amis, va à des soirées, tombe amoureuse et goûte à tous les rites de passage de l'adolescence. Mais alors, comment faire la différence entre les tourments du passage à l'âge adulte et les affres de la maladie ? Tellement habituée à la folie, Alex n'est pas tout à fait prête à affronter la normalité. Jusqu'où peut-elle se faire confiance ? Et nous, jusqu'où pouvons-nous la croire ?


MON AVIS
J'ai commencé ce livre il y'a trois jours, en tombant un peu dessus au pif comme ça sur Amazon. Je cherchais un Young Adult basique, avec un couple basique, une histoire qui finit bien et basta. Sauf que je me suis arrêtée sur ce résumé étonnant qui m'a donné envie de parcourir les pages une à une pour découvrir l'histoire d'Alexandra. Je l'ai terminé, mitigée et en pleurs car j'ai un coeur d'artichaut.
Un roman à la première personne où on ne sait pas où se placer ; ce qui nous paraissait réel est finalement détruit par un autre personnage, ce qui nous met dans le doute total.
Qu'est-ce qu'Alexandra imagine ? Qu'est-ce qui est réel ? Cette histoire éloigne les idées de dédoublement de personnalité qu'on pourrait avoir en parlant de schizophrénie. J'étais Alexandra, mais j'étais une enfant en même temps. C'est tout le temps ça, dans ce livre. Une imagination tellement poussée que j'ai eu l'impression d'être dans un fantastique.
Pis, on a plusieurs personnages fanatiques de l'histoire en général. Et ça, j'aime. C'est une partie intégrale de l'"héroïne", un morceau de son histoire à elle.
Enfin bref, un livre que je recommande vraiment.  Malicieux
Jeu 9 Juin 2016 - 18:05
En vrai ça a l'air pas mal du tout ça. Sceptique Sait-on jamais, si je tombe dessus. Malicieux

En ce moment je lis ça :
Naga Umiaktorvik a écrit:Et je commence tout de suite en parlant du livre que je suis en train de lire, Le Peuple des Rennes de Megan Lindholm/Robin Hobb. Il s'agit d'un ouvrage de fantasy mettant en scène des sortes de tribus amérindiennes du Grand Nord. C'est franchement original, et comme c'est du Robin Hobb, bien écrit. I love you Donc je le conseille à ceux qui veulent. ♥️
En plus, même si ce ne sont pas des inuits, c'est extrêmement inspirant pour Naga, parce qu'il y a beaucoup de détails sur la vie dans ces régions-là, les herbes médicinales, ce qu'on chasse, etc. Ça m'a donc mis dans l'ambiance pour jouer ce perso. I love you
C'est très bien écrit, juste qu'il ne se passe beaucoup de choses, seul bémol. Malicieux  Mais j'en suis au second livre, donc j'avance super lentement mais j'avance quand même. I love you

Après je pense que je lirai du Gide, si ça intéresse quelqu'un. Malicieux
Mar 20 Sep 2016 - 19:42
Je ressuscite ce topic, parce que je viens de me prendre une claque littéraire.

Je me suis achetée aujourdh'ui Le monde d'hier : souvenirs d'un européen, l'autobiographie de Stefan Zweig, écrivain juif autrichien exilé assez connu. Il raconte, donc, sa vie à Vienne, son enfance, son milieu, son éducation..jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Et je dois dire, pour Wilhelm, ça m'aide. Certes Wilhelm n'est pas juif, mais je comprends un peu mieux son univers, les mentalités de l'époque, et ça c'est juste hyper cool. Je saurais pas dire si c'est le talent du traducteur ou juste la plume de Stefan Zweig, mais c'est fluide, c'est passionnant, je n'arrive pas à en décrocher. C'est juste génial. Chaque phrase sonne juste parfaitement, si on voulait prendre des citations, faudrait copier des pages entières.

Et ce qui est le plus poignant, c'est que l'auteur a achevé cette oeuvre juste avant de se suicider en 1942. Alors qu'il l'avait commencé en 1934, lorsqu'il s'est enfui en Angleterre puis au Brésil.

Après, je n'ai lu que trois chapitres donc mon opinion risque de changer par la suite, mais pour le moment,c'est un coup de cœur. Ca faisait longtemps que je voulais le lire, mais faute de temps/argent, je ne l'avais pas acheté, mais bon sang qu'est-ce que je ne regrette pas d'avoir dépensé ces 7,90 euros aujourdh'ui. J'a-dore. C'est tout Pleure Pleure Pleure

Pardonnez la crise de fangirlisme, ça passera peut-être ou pas Malicieux Malicieux
Mar 20 Sep 2016 - 20:27
On te pardonne, tu me donnes envie de le lire. I love you

Je vais revenir rapidement sur mes deux dernières lectures (même si ça remonte un peu, mais voilà). D'abord Tokyo Vice de Jake Adelstein, j'ai adoré, il y a un certain nombre de choses que je savais déjà vu que je me renseigne pas mal sur le sujet, mais j'en ai beaucoup appris aussi, notamment sur le rôle de la presse et ses liens avec la police dans les années 1990-2000. Et parfois, on lit.  - Page 2 2843410411  C'est un peu une autobio romancée, avec des prises de position qui sont très américaines mais assumées comme telles, c'est le regard d'un gaijin sur une société qu'il découvre progressivement et franchement, c'est super passionnant. Surtout que pour le coup, il livre une image de lui-même qui ne serait pas toujours flatteuse (ça frôle un peu l'adultère parfois Malicieux ), donc voilà. C'est une œuvre personnelle, subjective, mais instructive, à laquelle il est assez facile de s'identifier.

Ensuite il y a (le fameux) Six of Crows de Leigh Bardugo, je sais que Saraeth l'a lu aussi et j'ai oublié de lui en parler, je livre mon avis ici. Malicieux  En fait ce livre me tentait énormément dès sa sortie, pour son côté gangs et fantasy mêlés ; je n'ai pas lu la trilogie Grisha qui la précède et bon, à part qu'on a peut-être un peu plus de mal à rentrer dans l'univers comme ça, ça ne pose pas problème. Franchement.
Le début m'a un peu déçu, je veux dire, on se retrouve face à une bande de gamins de 16-17 ans qui sont super forts, de vrais survivants qui s'en sortent toujours, avec en tête un Kaz qui est quasi-infaillible, alors bon, ça a été dur. Mais j'ai fini par accrocher, et c'était pas mal. Même si j'aime pas Kaz. Je veux le baffer. Je regrette un peu aussi le côté "on ship tout le monde". Et parfois, on lit.  - Page 2 1866147747  Donc je pense qu'au final, celui que j'aurais le plus apprécié, c'est Jesper, parce qu'il est cool et parce que la révélation finale le rend encore plus intéressant. Et parfois, on lit.  - Page 2 2560538792
Au final, c'est un peu naïf sans être trop manichéen non plus. On sent qu'il y a quand même eu des recherches de la part de l'auteur, et que de toute façon, vu le public visé, c'est normal que ça reste superficiel. Cela dit, le suspense est quand même bien ménagé, l'écriture est pas mal et ça reste intéressant, donc voilà. I love you
Mar 20 Sep 2016 - 20:38
Oh, Will, si tu aimes l'écriture de Stefan Zweig, je te conseille ses biographies de personnalités. C'est exceptionnel à tout point de vue, formidablement documenté, avec une plume ravissante ; on en ressort grandi, mais grandi du dedans. C'est peut-être un peu bizarre dis comme cela, cependant c'est l'effet qu'il m'a fait. J'avais commencé par son Fouché, et c'est fou comme il est capable de nous rendre familier le personnage et de provoquer une profonde empathie à son égard. Ce qui n'est pas donné, parce que le triste sire n'est pas reconnu pour sa bonhommie... Puis il a écrit sur Balzac, Verhaeren, Rolland... Et Verlaine ♥
Du coup, si tu ressens un manque à la fin de son autobiographie, tu sauras qu'il y a tout un tas d'autres œuvres fabuleuses derrière °o°

Pour ma part, je grignote toujours, de temps à autre, La Promesse de l'aube de Gary. C'est un des rares livres qui me fait rire, vraiment rire, aux éclats parfois. Peut-être parce que c'est écrit avec tant de dérision et d'enthousiasme absurde que le plus petit détail se révèle souvent criant de sens. Et c'est aussi une très belle déclaration d'amour à la mère, au point de donner envie de prendre le téléphone à 2h du mat' pour remercier vos parents d'être vos parents. Même s'ils ne décrocheront pas. Et même si vous dormez probablement vous-même à cette heure-ci.
Pour alterner, je lis Terremer d'Ursula Le Guin, la saga qui a inspiré le film de Goro Miyasaki. C'est un de mes préférés, mais je n'avais jamais pris la peine de me plonger dans le texte jusqu'à récemment. On ne dira pas que le style est transcendant, cela reste de la fantasy, néanmoins ce n'est pas rébarbatif comme pourraient l'être certaines séries. Il y a de la magie, des dragons, mais c'est plus l'aura mystique qui se dégagent des histoires qui prime sur leur contenu. Et malgré quelques longueurs [Genre oui, on sait que l'enfance de Tenar est ennuyeuse à mooouuurir, est-ce qu'il peut se passer un truc maintenant ?] on se laisse emporter par le flot des images et la beauté sauvage de ces contrées.

Ou alors je grappille dans le Lagarde et Michard du XIXème [1,5 € chez Boulinier, bon sang de bonsoir !] Même si je passe plus de temps à le renifler ou à me cogner dessus durant la nuit parce qu'il traîne dans le lit, qu'à le lire vraiment... Arf.

[Oui, tout ça parce que Wilhelm a posté un truc sur Zweig. Pardon. C'est de sa faute ! /fuis/]
Mer 28 Sep 2016 - 12:09
En ce moment je lis Battle Royale un assez gros bouquin de 600 pages (j'en suis à la moitié). On suit une classe de 3ème tirée au sort par le gouvernement pour participer à un jeu sur une île où tout le monde doit s’entre tuer à la fin il ne reste qu'une seule personne (Les Hunger Games quoi mais version japonais). A chaque chapitre on suit des élèves différents. J'aime beaucoup, mais par contre il y a trop de sang. C'est du sang pour du sang assez sanglant alors que je ne pense pas que dans Hunger Games à soit pareil ^^'.
Sinon pour les cours je lis Nous autres un livre dystopique créer par un russe mathématicien.
Lun 10 Oct 2016 - 21:01
J'annonce que le bouquin de Stefan Zweig est toujours aussi bien Je note pour ses biographies, though, merci Cameron Cœur

Ah, Battle Royale I love you Classique mais efficace. C'est un de mes romans préférés.Takako, though Pleure

Sinon, je reste dans la littérature germanophone en relisant Peter Camenzind de Hermann Hesse ; c'est son premier roman. Il raconte l'histoire du dit Peter Camenzind, un montagnard qui quitte son village paumé natal pour aller faire ses études en ville, où il se fait poète. S'en suit une série de déconvenues en tout genre, notamment amoureuse. C'est un roman d'initiation, mais inversé et parodié.  Simple et efficace, surtout pour un premier roman. Je l'avais lu en terminale vu que j'avais étudié un extrait pour le bac oral d'allemand, et il m'avait fait forte impression Sceptique J'étais encore plus cynique et sarcastique à l'époque, si si c'est possible, du coup ça me parlait

Edit : Une petite citation juste pour le plaisir.. « Au commencement était le mythe. La divinité qui, dans son effort pour s'exprimer, le fit éclore dans l'âme primitive des Hindous, des Grecs et des Germains le crée aussi chaque jour à nouveau dans toute âme d'enfant. ». Ce sont les premiers mots du roman. Tout un programme.

Et parallèlement, je lis aussi L'Art de la Guerre de Sun Tzu. Je sais pas, je le trouve fascinant ce bouquin Malicieux
Lun 23 Jan 2017 - 12:58
ALORS j'ai lu beaucoup de choses ces derniers mois, et je vais essayer d'en raconter quelques uns, même si je vais en oublier car mon second prénom c'est boulet.
(comprenez bien que ce sujet mourant est synonyme pour moi d'infinie tristesse)


Alors le premier c'était mon cadeau d'anniv de la part d'hafiz, alias le premier tome des Pirates de l'Escroc-Griffe (Jean-Sébastien Guillermou). C'était une bonne découverte, parce que c'était sympa, l'univers est original et magnifique (c'est un monde-fleur Malicieux ), et l'histoire est plutôt bonne. Ce que j'ai regretté, c'est cet insupportable manichéisme (les pirates sont gentils, le roi est méchant, l'esclavage c'est mal Et parfois, on lit.  - Page 2 1866147747 ), les caractères stéréotypés des personnages surtout féminins et le fait que ce soit très prévisible. Le style est bon, mais ça manque de description. Je dirais que c'est vraiment dans la lignée de ce que publie bragelonne, c'est quand même destiné à un public plutôt masculin en quête d'aventure, mais ça manque comme toujours d'un peu de profondeur. (ceci est mon avis personnel. J'ai une dent contre bragelonne, je crois que ça se sent, trop d'œuvres avec du potentiel gâché, heureusement qu'ils ont Gemmell pour les sauver.)


J'ai aussi lu En attendant Godot (de Beckett, faut-il le préciser ?) offert par Naga et j'ai adoré, j'aime tellement ce genre de théâtre. Je ne sais pas, mais je trouve qu'il me parle, peut-être parce qu'on m'a donné les clés pour comprendre quand j'étais plus jeune, mais ce sont vraiment des pièces qui ont beaucoup de sens pour moi.


Naga m'a aussi offert L'âme de l'Empereur de Brandon Sanderson. J'adore cet auteur, et ça se confirme avec ce roman court, qui m'a prouvé que Sanderson savait faire une bonne histoire peu importe le nombre de pages. Ce que j'aime chez lui, ce sont ses systèmes magiques très réalistes, cohérents, et à la fois originaux (cette fois, c'est une question de tampons qui peuvent modifier les choses, j'exprime trop mal donc je préfère ne rien dire, lisez), et son style est un délice. La seule chose qui m'a un peu gênée dans ce livre, c'est le caractère de l'héroïne, un peu caricatural/mary-sue, mais au final ça ne m'a pas tellement dérangé, le reste est beaucoup, beaucoup trop bon. Et parfois, on lit.  - Page 2 1866147747


Il y a ensuite eu Les Fiancès de l'hiver (le premier tome du Passe-miroir de Christelle Dabos) conseillé par Saraeth, et je la remercie parce que c'est un excellent bouquin. Le personnage principal, Ophélie, m'agace un peu, elle est trop effacée à mon goût - c'est-à-dire qu'elle est assez passive dans son comportement, mais elle est aussi passive à l'intérieur, ce qui me dérange. Sinon, encore une fois, c'est un univers très original, qui joue sur des clichés en les déconstruisant, et qui est très inventif. Encore une fois, le style est vraiment bien. J'attends donc avec impatience que la suite sorte en poche pour pouvoir mettre les mains dessus. Malicieux


Après, il y a eu The Song of Achilles de Madeline Miller (que j'ai lu en vo parce que. Ça me paraissait mieux en VO. Voilà) et j'ai bien aimé, sans que ce ne soit un coup de cœur. C'est gay. Non, je plaisante, c'est bien écrit et tout, mais par contre la relation entre les deux personnages, je dis non. Elle est trop vite mise en place, esquissée sans être approfondie, il me manque quelque chose, JE SUIS FRUSTRÉ (vous avez le droit de ne pas être d'accord et de me haïr pour cela hein). En revanche les passages relatifs à la guerre de Troie. Agonise Ceux-là ils étaient parfaits, c'est là que j'ai vraiment accroché au roman j'aime la baston, et la fin est superbement amenée. Donc rien que pour cela, merci à toutes les personnes qui m'ont forcé à le lire (et en particulier Saraeth vu que c'est elle qui m'a poussé à le mettre sur ma liste de cadeaux).


Ensuite, Max m'avait conseillé Bonbons assortis de Michel Tremblay, et je peux maintenir dire aux Québecois du forum : vous parlez bizarrement. Mais ça va, je trouve que ça reste clair, on devine dans le contexte on m'a appris à faire ça en cours d'anglais, à comprendre un texte sans regarder dans un dictionnaire, donc. Et c'était franchement génial. Drôle et touchant à la fois. Des tranches de vie qui sont racontées du point de vue de l'enfant, mais décryptées par l'adulte, avec beaucoup de douceur. C'était super.


Je viens de finir La Mort du roi Tsongor (Laurent Gaudé) et c'est magnifique. Sérieusement. Si un jour vous voyez un Souba débarquer sur un forum, sachez que ça peut être moi. Malicieux  
Disons que l'intrigue en elle-même est simple et sans surprises, mais c'est pas l'intérêt du bouquin. C'est plutôt le message qui est derrière. C'est à la fois dur et plein de poésie. Le style convient tout à fait. La longueur n'est pas exagérée, mais elle est adaptée. Ce que je trouve magnifique également, c'est que même en étant dans une Antiquité fictive, je retrouve l'essence des écrits antiques - que ce soit dans le style, le traitement des personnages, ou les évènements. C'était magique.



Voilà, et j'ai encore pas mal de bouquins à lire, parmi tous les conseils qu'on m'a donnés. J'hésite encore commencer par Mémoires de paille et de soie de Saga Junichi, dont j'avais déjà lu les Mémoires d'un yakuza (excellent, l'ai-je déjà dit) ou reprendre la suite des Héros de l'Olympe même si j'ai beaucoup de mal avec cette série (je la trouve moins bien que Percy Jackson). Voilà. C'est tout. Je verrai ça après mon exam de jeudi. Et parfois, on lit.  - Page 2 1866147747
Ven 3 Fév 2017 - 2:20
Aller, je fais mon effort aussi pour faire (re)vivre le sujet.

Juste avant,
1- Bonbons assortis, si tu as aimé et que tu es intéressée par quelques pièces de théâtre, j'ai plusieurs titres à te proposer. Si tu préfères le format roman / chronique social, il y a Les Chroniques du Plateau Mont-Royal qui est un recueil de textes / romans de Michel Tremblay. Descriptions des petites gens des quartiers ouvriers de Montréal. Pas encore lu, mais ça a toujours son charme.
(Et je dois me forcer pour recréer l'accent joual, je tiens à le dire. <3)
2- Les Fiancés de l'hiver est vraiment un bon livre, je seconde. J'ai commencé le deuxième tome, Les disparus du Clairdelune, mais j'ai du interrompre ma lecture à la moitié du livre parce que débordement de travaux. Mais juste pour dire, le personnage principal est très passif oui... mais je crois percevoir une certaine évolution... Je l'appellerais « une force tranquille »... Mais bon, ce n'est que feeling, j'aime avoir de l'espoir et j'avoue que je serais assez déçue si Ophelie demeure la même (anyway, ne pourrait-on pas dire que son aventure ressemble un peu à une quête initiatique involontaire? Ok, j'arrête avec les théories de littérature « jeunesse ».)

Sinon, toujours pour le cours de littérature jeunesse (ça n'arrête jamais je vous le dis) j'ai relu un de mes coups de coeur d'adolescence: Reckless, de Cornalia Funke (auteure de la trilogie Coeur d'encre). Le personnage principal est Jacob, 24 ans, qui a échappé à sa vie réelle en vivant (littéralement) de l'autre côté d'un miroir. Les problèmes arrivent lorsque son frère, Will, le suit et se fait attaquer par des monstres de pierre. Un peu comme la malédiction du loup-garou, Will est en train de se changer tranquillement en un homme de pierre et Jacob fait absolument tout pour le sauver.
L'amour fraternel est au coeur du roman, mais je dirais aussi l'amour sous toutes ses formes, dans ce qu'il y a de meilleur et de pire. L'histoire en soit est très simple, très linéaire. L'univers est facile à cerner MAIS Ô COMBIEN FASCINANT! Permettez, c'est un univers où les contes sont réels, genre, les histoires se sont réellement produites et elles ont passé « dans l'autre monde » un peu modifiée. Je dis modifiée car il y a une sorte de désenchantement qui s'opère. Par exemple, la Belle-au-bois-dormant ne s'est jamais réveillée. On explore les maisons de bonbon des sorcières mangeuses d'enfants. Bref, personnellement, moi, ça m'a fait rêver (et pour ceux qui auraient lu les autres livres de Funke, elle a un lien très intime avec les contes et elle les revisite d'une manière que j'admire. Ça crée une esthétique très intéressante - sans compter les illustrations qu'elle fait elle-même.).

Sinon, découverte littéraire que j'ai faite : Le piège d'Emmanuel Bove. Je vais toujours remercier mon prof de narratologie pour nous avoir fait lire ce livre. C'est une plume incroyable, qui captive dès les premières lignes. Le piège nous plonge dans le tourbillon de pensées d'un personnage qui essaie de jouer au plus fin pour joindre la résistance de de Gaulle sans se faire pincer par l'administration de Vichy. Je n'en dis pas plus, sinon que le titre explique exactement ce qui se passe dans le roman et qu'il est à prendre à deux niveaux. Aussi, du même auteur, il y a Mes amis qui me semble super intéressant - je ne l'ai pas encore lu, mais j'ai posé mes yeux sur le premier paragraphe et j'ai du me faire violence pour arrêter la lecture - oui, vraiment.

J'ai encore d'autres titres en tête, mais je vais arrêter ici pour l'instant (parce que, anyway, lire, c'est tout ce que je fais de ma vie en ce moment...).
Mer 22 Fév 2017 - 1:18
Cela fait un moment maintenant que je me retiens de poster ici, peut-être en raison d'un bête complexe devant vos nombreuses lectures - vous êtes impressionnants de lire autant, c'est fou - et pour maints autres motifs qui m'échappent moi-même, mais il est grand temps que je vous parle d'un livre. Et comme je n'ai personne avec qui en discuter - ou plutôt que je n'ai pas envie de me lancer dans un de ces dithyrambes oraux tellement maladroits et pénibles pour ceux qui l'écoutent -, eh bien je le mets là. Avec toute l'absence d'objectivité dont je suis capable lorsque, et tel est le cas ici, une œuvre m'émeut. Donc pardon d'avance pour l'éventuel désagrément.

Outre son titre absolument superbe tant il est porteur de possible, et sa couverture qui n'a pas à rougir de la concurrence des objets-livres - on est Monsieur Toussaint Louverture ou on ne l'est pas, n'est-ce pas - La Maison dans laquelle de Mariam Petrosyan n'est pas de ces récits qui foutent des claques, qui vous laissent essorés ou transis sur le bord de votre bibliothèque, l'air un peu hagard sans savoir quoi lire ensuite. Non, pas vraiment. Au contraire, même. Il a le goût de la faim assouvie, du plaisir durable et réconfortant. Premier roman, traduit du russe - pour l'info et la curiosité -, j'avoue avoir lorgné dessus dix bons mois avant de craquer. Pas que le nombre de pages ou le prix ait pu rebuter, là n'est pas la question ; disons que je craignais, étrangement, de tomber sur ce genre de romans qui vous saccagent toutes vos lectures précédentes en faisant passer vos auteurs favoris pour des lavettes et vos anciennes opinions pour des bégaiements d'écolier. Cette Maison me faisait peur parce que, inconsciemment sans doute, je pressentais l'effet qu'elle ne manquerait pas de me procurer tout en crevant d'envie de la laisser m'habiter et piétiner mes médiocres convictions. Parce que c'est bien ainsi que cela s'est passé.
On n'habite pas la Maison. C'est elle qui vient se loger à l'intérieur de nous.
J'aurais beaucoup de mal à exprimer ce qui me plaît le plus là-bas. Entre l'écriture foisonnante de détails, jamais stérile ni vaine, toujours généreuse et empathique ; la multitude de ses personnages qui ne sont plus des êtres de papier tellement leurs caractères et leur diversité les rendent vivants, réels presque, proches à pouvoir les entendre et les toucher ; l'humour et l'amour entremêlés à travers chacune des phrases - un amour de créateur envers ses créatures, lucide sur leurs insupportables défauts, souvent moqueur et pourtant extrêmement bienveillant à leur égard. Je vous ferai grâce des commentaires usuels sur les livres qu'on ne lâchent pas d'un bout à l'autre, puisque tout emballée que je suis par un récit, il y a toujours la vie à gérer à côté. Mais de toute manière, c'est la Maison qui ne me lâchera pas, même si je mets dix ans à l'achever - ce qui, vu ma vitesse de lecture, serait fort probable. Et je me réjouis de ce bonheur.

Ce serait assez futile de résumer l'histoire. Ça le serait sûrement autant que de prétendre résumer un univers ou une âme humaine - on aurait beau trouver tous les mots du monde, ils ne correspondraient jamais tout à fait. Et ces enfants ne le méritent pas. Parce que oui, quand même, il est question d'enfants, d'adolescents, d'âge bête et ingrat dans toute sa splendeur. Dans une espèce de pensionnat devenu - par un jeu de guerre tacite, une tragi-comédie partagée - un formidable bordel où règnent bagarres entre clans et libertés fantasques, échappées grotesques et camaraderie boiteuse. Tous ces pensionnaires traînent en effet un handicap, thème qui ne fait jamais l'objet du moindre pathos (hallelujah), et constituent de fait une sorte de Cour des miracles miniature, séparée en bandes de gamins regroupés plus ou moins par affinités (aka leur niveau d'insanité ?) et quasiment livrés à eux-mêmes entre les quatre murs de ce village-Maison dont ils ne peuvent sortir. Dotés chacun d'un surnom caractéristique établi selon des critères variables - Sphynx, Sauterelle, Fumeur, Mort, Lord ou Crâne, pour ne citer qu'eux - ils grandissent les uns avec les autres au fil des saisons, recréant un semblant de société complètement débridée. Et follement imaginative.
C'est un des éléments que j'apprécie le plus, je crois. De voir que dans cet espace clos aux allures de labyrinthe crasseux où végète une meute d'éclopés - puisque, paradoxalement, les descriptions ne sont ni tendres ni édulcorées et il ne fait pas bon vivre là-bas -, il se dégage une telle énergie, une telle vitalité de corps et d'esprit de la part de ces mioches. Il n'y en a pas un que je n'aime pas, même le plus insignifiant d'entre eux, même le plus bâtard (oui, Vautour, c'est de toi que je parle), et il me prend l'envie de leur souhaiter le meilleur. Ça me rappelle, en un sens, les protagonistes foireux de mes vieux écrits, mais en mieux. En mille fois mieux. Avec l'étonnante précision des images en plus, la richesse des dialogues dont certains sont de vraies perles, les impulsions du cœur. La vie, en somme.
Rarement ai-je ressenti cela avec un livre, alors je le placerai sans mal au naïf et misérable Panthéon de mes lectures, à côté de Cartographie des nuages et Aucun souvenir assez solide. Voilà.

Et que ça soulage et que je peux aller me coucher en paix à présent. Bon sang.
Mar 21 Mar 2017 - 22:10
Les lectures proposées ont l'air tellement intéressante et bien décrit que je vais passé pour un naze mais bon. C'est pas grave Et parfois, on lit.  - Page 2 1866147747

Commençons par un livre que j'ai trouvé original. Son nom L'apocalypse est pour demain, ou les aventures de Robin Cruso de Jean Yanne. Petit détail sur l'auteur, il est mort il y a quelques temps maintenant. C'était un humoriste assez cassant et qui était connu pour pas mal de coup de gueule. Enfin bon, parlons du livre en lui-même.
Toute l'histoire se base sur la vie de Robin Cruso qui est le héro. Mais le gars n'a rien de particulier. C'est un peu monsieur tout le monde. Et il vit dans un monde un peu spécial. C’est un peu la société telle qu'elle pourrait devenir dans quelques années. Tous les problèmes sont présents : pollution, surpopulation massive...
La surpopulation reste le problème le plus important. Et les états ont trouvé le moyen de réguler la population. L'élimination aléatoire de la population. Tous les arguments sont bons. Par exemple, une personne qui grille un feu rouge se fait désintégrer. Mais sachant que les embouteillages sont nombreux, détruire une voiture signifie en détruire d'autre. Il y a aussi le système des trappes qui engouffrent un certains nombres de voiture en même temps.
De même, pour régler les conflits entre pays, la solution est simple. 16 civils sont choisis dans chaque camp. Chacun d'eux joue le rôle d'une pièce d'échec. Dès que l'un d'eux est pris, une ville de son camp est anéantie. Adorable n'est-ce pas?
Sauf que, dans toute cette histoire, notre cher petit Robin s'en sort toujours sans égratignure. Alors qu'il est toujours à deux pas de la mort. Et plus l'histoire avance, mieux il va connaitre le monde qui l'entoure et découvrir la vérité sur ce monde étrange.
C'est un livre très court (250 pages je crois) et je l'ai dévoré en quelques jours. Je vais le relire dans pas longtemps je suppose. J'ai trouvé l'histoire super intéressante et j'étais plutôt content de pas avoir un personnage super badass.

Second ouvrage que je veux conseiller. Hordes de Laurent Genefort. Comme son nom l'indique, il est question de groupes de mercenaires qui se réunissent derrière l’appellation de "Horde", chacun choisissant un animal comme emblème. Ses hordes servent des nobles contre rémunération dans les guerres de ceux-ci. Sachant que le livre décrit une société où les nobles vivent dans les derniers châteaux existants. Le reste de la population doit se débrouiller seule. La Horde que nous suivons porte comme emblème le serpent. Ils sont réputés extrêmement fort, en particulier car leur chef, Audric, a reçu d'un démon un bras démoniaque (ouais t'as vu le truc original) qu'il a obtenu durant son adolescence. Jusqu'à ce que Audric prenne sous son aile un jeune garçon. Celui-ci n'a rien de particulier au début. Sauf que, de plus en plus, il va être attiré par le pouvoir des démons. Les évènements vont se succéder et bien sûr, Audric n'est pas à l'abri d'un coup d'état.
Je ne dirais rien de plus car je pense que ce serait du spoil monumental et que cela ne servirait plus à rien de lire. Ce résumé ne concerne d'ailleurs que le 1er tome. Mais, il existe une intégrale des 3 tomes existants.
Mon avis concernant cet ouvrage. Je l'ai trouvé très intéressant. Ce système de Horde m'a beaucoup plu. D'ailleurs, la toute fin m'a fait réalisé que ce monde n'est pas tellement différent du notre sur plusieurs aspects (avis personnel bien entendu). J'ai trouvé le personnage d'Audric particulièrement sympathique et qui ne se laisse pas trop abattre malgré ce qui lui arrive. Je ne sais pas si je vais bien traduire ma pensée. Mais j'ai senti dans le personnage une sorte d'élan qui le pousse à retrouver sa force d'antan mais en empruntant la voie la plus dure et le bien (c'est clairement cliché mais bon.)
Le méchant, bah il est juste méchant. Les nobles aussi. Je trouve qu’eux sont vraiment trop simples dans leur description. Tu vois qu'ils sont méchants trop vite. C'est dommage.
De même, j’aurais aimé que Umiade, la chamane et seule femme de la Horde su Serpent soit moins effacé. C’est un personnage que j’ai apprécié mais que j’aurais vraiment aimé voir mise en évidence.
Mais bon, je le conseille tout de même.

J’aimerais aussi conseiller une bibliographie. D’habitude, je ne suis pas très intéressé par ce genre de livre mais il est vrai que j’ai été intrigué par le personnage dont il était question. Je vais donc rapidement évoqué l’ouvrage de Martial Debriffe, Ninon de Lenclos. Cette femme est un personnage historique ayant vécu au XVIIè siècle. C’est une courtisane oui, mais elle est l’exemple d’une femme qui s’en sort dans un monde où les hommes ont la mainmise sur le « sexe faible » comme certains disent. Mais ce qui est génial, c’est que j’ai eu l’impression qu’elle avait conscience de cet état de fait. J’ai vraiment eu l’impression qu’elle jouait le rôle que l’on attendait d’elle sans toutefois abandonner sa volonté d’être quelqu’un d’influent. Au cours du récit, on peut voir les nombreux « grands » hommes qu’elle a invité chez elle pour discuter. J’envie ses rencontres d’un certain point de vue. J’ai trouvé ce personnage véritablement fantastique. Une femme qui tranche nette avec l’image que l’on peut se faire des femmes de cette époque. Je conseil la lecture de cette ouvrage à tout le monde. J’ai passé un très bon moment.


J'aurais voulu parler d'autres ouvrages mais je me suis dit que trois étaient peut-être déjà trop pour cette fois. Donc je m'arrête-là sinon je vais pas réussir à m’arrêter.
J'espère que je vous aurais convaincu Cœur
Ven 7 Avr 2017 - 2:51
j'ai acheté Rashômon et autres contes de Ryûnosuke Akutagawa, il s'agit donc d'histoires de légendes du Japon médiéval. Je l'ai acheté aujourd'hui et pas encore lu, mais ce qui m'y a poussé est évidemment le film éponyme d'Akira Kurosawa, un chef d'œuvre du cinéma international et étant en cinéma je ne peux pas passer à côté.

J'ai aussi craqué pour un manga coréen nommé PRIEST de Hyung Min-Woo, pas commencé non plus mais dont les dessins sont... Wow. Un manga visiblement connu pour sa violence se déroulant au far-west (vous connaîtrez peut-être ma passion pour cette époque dans un DC qui SAIT ?!) traitant d'ésotérisme et de fin du monde. Je suis très friand de mangas "hors-normes" que l'on trouve dans les rayons seinen. Des inclassables comme monster, sunny... Aux dessins si différents, prenants et spéciaux.

Bref je repasserait vous en dire plus. Zoub'
Jeu 11 Mai 2017 - 13:03
Bon allez ça fait un moment que j'essaye de trouver le courage de résumer un peu mes dernières lectures depuis janvier. J'ai un peu repris la lecture depuis la fin de mes écrits et ça m'a fait un bien fou, mais le truc c'est que je risque d'en oublier. Mort de rire
Donc je commence juste par dire que je suis en train de finir Heroes of Olympus (les héros de l'olympe en français mais naga & moi on achète les livres de riordan en anglais par habitude) et il faudra que j'en parle quand j'en aurai fini. Mwahaha

Alors j'ai commencé par lire Le Rouge et le Noir, qui était sur ma PAL depuis un long moment. Je ne vous fais pas le résumé ou quoique ce soit, c'est quand même super connu. J'ai beaucoup apprécié la première partie, avant qu'il n'aille à Paris, je trouvais le personnage de Julien attachant, et l'intrigue progressait doucement. Mais Paris. Non. Et parfois, on lit.  - Page 2 1866147747  Au final s'il y a une chose que j'ai vraiment détesté dans cet ouvrage, c'est la façon dont Julien traite les femmes. C'est ignoble. Non, mec, manipuler une femme pour qu'elle tombe dans tes bras, c'est 0% romantique. Rolling Eyes  Le coup des lettres pré-écrites que tu envoies à intervalles réguliers, franchement. Rolling Eyes Bref ça m'a tellement saoulé que je me suis un peu forcé pour le finir.
Y'a pas à dire, je préfère vraiment la Chartreuse, c'est juste mieux, parce que trop planifier, ça lui réussit pas à Stendhal. Rolling Eyes
(en vrai je suis trop féministe pour mon propre bien)

Ensuite sur le conseil de Toshi, j'ai lu Le Pavillon d'or de Mishima. Pour le coup, ça a été un véritable coup de cœur, ce livre est un peu dur à livre, mais quelle beauté ! (c'est presque ironique que ce soit la première chose à laquelle je pense d'ailleurs, lorsque je veux parler de ce roman) Pour ceux qui ne le connaissent pas, cela retrace le cheminement d'un moine zen qui décide de brûler son temple, et qui tente d'expliquer pourquoi il en est arrivé là. Mais bien sûr, il est difficile d'en donner une réponse précise. Peut-être parce que Mizoguchi ne le sait pas lui-même ? Mais ce roman se présente comme une confrontation entre Mizoguchi et la Beauté, qui s'incarne dans la figure du Pavillon d'or. Une beauté qui ne cesse de le torturer, qui empoisonne ses relations avec les femmes, qui l'empêche d'avancer. Et c'est ce que j'ai aimé dans cet ouvrage : son caractère très intérieur, allié à un regard attentif au décor, ce qui est très bien transcrit par son style (la traduction a au moins ce mérite de retranscrire la beauté des lieux, des situations, même si parfois certaines tournures sont assez baroques Mwahaha ).
C'est un roman qui m'a marqué, que je relirai plusieurs fois, parce que je pense qu'il ne se laisse pas appréhender totalement à la première lecture. Et c'est sans doute tant mieux, j'aime bien ce genre de cheminement. (:

Ensuite il y a eu Les mille automnes de Jacob de Zoët de David Mitchell, et je pense que Cam reconnaîtra là son influence. Et parfois, on lit.  - Page 2 3460827806
Alors je dois dire que ceci est probablement un des meilleurs ouvrages historiques que j'ai pu lire, pour la qualité des recherches déployées et la façon dont le tournant 1800 est abordé. Que ce soit du côté japonais, que je connais moins, ou du côté européen, où j'ai pu retrouvé bon nombre de références que je connaissais bien, c'est impeccable. Pour vous parler de quelque chose que je maîtrise un peu, la culture scientifique du docteur néerlandais est tout à fait crédible, Mitchell faisant référence à de grandes œuvres de la médecine, mais aussi de philosophie naturelle et autres sciences (la référence à Descartes m'ayant particulièrement comblée Et parfois, on lit.  - Page 2 3416388633 ), et on voit très bien la circulation des idées entre les savants européens si l'on s'intéresse à l'origine des différents auteurs qu'il cite. Vous comprenez donc ma totale approbation de ce roman. ;)
Après, je dois dire qu'il est aussi bien écrit, que la longueur ne se sent pas du tout, l'intrigue étant bien ficelée, elle progresse à son rythme (et elle est assez complexe, qui plus est, d'où la nécessité de s'étaler un peu). Les personnages sont à la fois attachants et crédibles (j'admire Orito et sa détermination), d'où le fait que j'ai passé un superbe moment. (Après pour une critique, je pense que Cameron sera 100% plus capable que moi d'en faire une qui soit constructive. Et parfois, on lit.  - Page 2 3416388633 )

Sinon voilà, après ça a été lecture de mangas, mais j'en parlerais la prochaine fois par manque de temps (et puis j'en ai un autre à acheter donc Malicieux Malicieux Malicieux )
Sam 3 Juin 2017 - 16:39
(je dp mais j'ai pas la patience d'attendre un peu plus, je risque d'oublier)

Depuis le 11 mai j'ai lu 4 bouquins (dont un qui faisait 1000 pages donc ça ne se lit pas un jour quand on a une vie Et parfois, on lit.  - Page 2 1866147747 ) et j'ai envie de vous en parler.

Dans un premier temps, j'ai lu les deux derniers tomes des Héros de l'Olympe (comme dit plus haut), et au final ça m'a un peu réconcilié avec la série. Je trouve qu'il y a trop de personnages dans cette saga, ce qui entraîne de sérieux déséquilibres : au final un certain nombre de nouveaux héros ont un rôle très mineur (c'est surtout vrai de Frank et de Hazel). J'ai cependant beaucoup apprécié le fait que l'on voit beaucoup plus Nico et Reyna dans le dernier tome, ils sont tellement cools que ça fait du bien. I love you  Bref ça s'améliore. Comme d'hab les héros trouvent l'âme sœur en chemin, mais pour le coup les 2 nouveaux ships me plaisent bien. En fait, c'est très conventionnel tout ça, ça suit toujours les mêmes schémas et du coup je trouve ça par moments un peu ennuyeux.
Mais.
La suite c'est sur Apollon.
Alors il me la faudra vu que ce dieu, c'est ma faiblesse. Et parfois, on lit.  - Page 2 1866147747

Ensuite j'ai fini la trilogie Fils-des-Brumes avec son dernier tome, Le Héros des Siècles. J'ai déjà dû dire que Brandon Sanderson était un de mes auteurs de fantasy fétiches, et cela se vérifie avec ce tome. C'est peut-être celui où la longueur se fait le plus sentir (les 1000 pages c'est lui) mais la fin en vaut la peine. Ce tome nous montre à quel point on se fait manipuler depuis le premier volume : il y a dès la première page une multitude d'indices que ni nous, ni les personnages ne pouvons décrypter, car il nous manque la clé pour les comprendre. C'est bluffant et c'est bien fait.
Franchement, c'est une série que je conseille pour ses surprises et son originalité. Si vous êtes à la recherche d'un système de magie unique et d'une grande logique, essayez vraiment les romans de Sanderson, ils sont parfaits. Nice

Et j'ai continué Les Aventuriers de la mer avec le tome 2. C'est un bon livre, c'est sûr, mais qu'est-ce que c'est lent. On suit tellement de personnages qu'au final, il se passe assez peu de choses pour chacun, et c'est dommage. Cela dit, il y a des personnages qui commencent vraiment à devenir intéressants (je me mets à apprécier Althéa, elle a changé et ça fait du bien Cœur ).
Du coup il me reste le tome 3, que j'ai débuté tout à l'heure. ;)
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