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silent rage.

Ven 31 Mar 2017 - 23:12
alban

alban addens

feat bakugou katsuki | my hero academia

Caractère

Alban déteste qu'on se foute de sa gueule. Ce sont probablement les premiers mots à s'échapper de ses lèvres lors de votre rencontre, et vous pourriez en prendre ombrage ; l'acide de ses paroles suffit généralement à le rendre antipathique. Jamais, pourtant, il ne sombre dans la vulgarité - et c'est peut-être là ce qui le rend si terrible, cette demi-politesse farouche qu'il vous oppose à tout bout de champ, cette effroyable capacité à manier les mots pour en extraire tout le venin, sans même y réfléchir, avec le naturel qu'entraîne la force de l'habitude. Alban est un esprit brillant, un pur littéraire dont les mots se teintent parfois des élans des plus grands auteurs - c'est un lecteur, mais il s'en défend, il serait inconvenant d'être vu comme l'un de ces hommes passifs, qui rêvent leur vie au lieu de vivre leurs rêves. Mais très souvent on l'oublie. Car ce n'est pas tant dans le verbalisme abusif qu'il verse : son langage de prédilection est plutôt celui des poings. L'homme est presque dénué de délicatesse ; son comportement est celui d'un écorché vif, mais il n'en a guère le cœur. Il aurait peut-être le romantisme nécessaire pour s'asseoir à un bureau et s'adonner à quelque correspondance ; mais les mots d'amour restent bloqués en travers de sa gorge. Rustre mais doux, agressif et malgré tout plus tolérant qu'il n'y paraît, Alban est un jeu d'ombres ; tenterait-on d'en dresser le portrait, il suffirait de décaler le regard pour percevoir une toute autre facette de lui.

Par une multitude de signaux, on tend à croire qu'il n'est qu'un enfant déjà trop grand, un enfant qui ne saurait supporter nulle critique ni remarque, un enfant qui ne sait ni mentir ni taire ses opinions, un enfant qui court derrière des mirages comme d'autres courent derrière les filles. Alban n'est pas commode ; comme collègue, on ne rêve que de son renvoi ; comme ami, on s'en lasse bien trop vite ; comme frère, comme fils, comme neveu ou cousin, on s'exaspère d'une attitude que l'on ne peut comprendre. Alban est égocentrique, impulsif, arrogant. Il l'a toujours été, et ce depuis la petite enfance où le moindre de ses caprices était exaucé, car on redoutait sincèrement les conséquences de ses colères. Il n'est pourtant pas exigeant, Alban, il ne l'a jamais été. Ses rêves sont peuplés de solitude et de sérénité ; la vérité, c'est que la compagnie des autres l'exaspère. Il s'irrite de leur compagnie, l'ironie de son sort étant qu'il lui est désormais impossible d'être seul. Son intransigeance trouve probablement sa source dans cette insatisfaction initiale. D'où le fait qu'il râle - puisqu'il ne peut échapper à la présence d'autrui, du moins parvient-il à lui imposer son malaise.

Et derrière l'Alban brutal, celui qui vous vouerait aux gémonies d'avoir osé le contredire, celui qui se gausse de vous sans s'en cacher, il y a la tendresse d'un père, catapulté à cette place bien trop jeune. Il y a cet homme responsable, extrêmement méticuleux et organisé, qui s'impose un mode de vie spartiate - parce qu'il est aussi cet homme rêveur, qui croit en son avenir et refuse de lâcher le morceau avant l'heure. Il y a le garçon qui jamais ne cédera au désespoir, à la croyance stupide qu'il sera à jamais insuffisant - mais lui pourrait en rédiger le traité, il s'en sent le cœur. Il est fort, Alban, et jamais il ne doute de lui. Cette qualité qui le rend haïssable est son moteur : s'il n'avait pas cette force de caractère, il n'aurait jamais pu survivre.

alban

Âge: 20 ans
Naissance: 02.05.1995
Départ: natif
Présence en ville: depuis sa naissance
Nationalité: français, il a hérité de la nationalité de sa mère
Métier: il teste les inventions d'un savant un peu fou de ses connaissances. ça lui fait du blé, en attendant de pouvoir tenter d'accomplir son rêve : rejoindre les sections de sécurité de l'institut
Statut civil: veuf. oui, c'est jeune.

Groupe: Indépendants
Section: aucune
Rang: simple citoyen
Nom de code: aucun pour le moment

Taille: 1.87
Corpulence: plutôt athlétique, on sent les séances d'entraînement intensif
Cheveux: blonds, il vous dirait que le jour passe à travers
Yeux: d'un marron tirant sur le rouge
Autres: il ne sait pas se coiffer

Histoire

Salut garnement,

A l'heure où je rédige ces lignes, tu as à peine six ans. Tu es en train de jouer à mes pieds, et je ne jette même pas un coup d'œil dans ta direction. Tu me demandes ce que je fais, si je travaille, et je ne te réponds pas. Je ne sais pas si tu t'en souviens, mais cette scène nous est coutumière. Tu tends tes bras vers moi, et je t'ignore avec ostentation, jusqu'à ce que ton insistance m'irrite. Je n'ai jamais porté la main sur toi, cependant, l'envie m'a titillé en de très nombreuses fois. Je ne comprends même pas ce qui me retient ; en fait, depuis que tu es arrivé dans ma vie, tout est détraqué. Il y a tant de choses qui ne sont valables qu'avec toi, tant d'exceptions que je ne saurais expliquer. J'ignore si je t'en veux ou non.
Si je t'écris aujourd'hui, c'est parce que j'ai vu ta mère ce matin. Elle est censée être morte. J'ai vu son corps se balancer au bout d'une corde, j'ai lu sa lettre d'adieu ; je doute qu'il s'agisse d'une erreur de ma part. Je ne deviens probablement pas fou. Je pense qu'une nouvelle version d'elle se balade tranquillement à Palpatine, inconsciente qu'elle a un fils qui grandit à quelques pas d'elle. Un fils dont elle n'a jamais accouché, mais qui partage le même sang qu'elle. Je finirai peut-être par la tuer, C'est pourquoi je préfère te laisser cette lettre, tant que je le peux encore : si jamais je passe à l'acte, je disparaîtrai sans doute de ta vie. Je doute de pouvoir vivre avec le poids de cette culpabilité sur les épaules. Si cela devait arriver, je te dois ces explications. Il faut que tu le comprennes : tu es la pire chose qui me soit arrivée. Pourtant je ne peux pas t'en vouloir. Tu as vraiment détruit ma vie, mais je sais que dans ce désastre, ma responsabilité est bien plus grande que la tienne.
Tu es mon erreur, le plus grand de mes égarements. C'est parce que tu es né que j'ai tout perdu : quand j'avais l'âge que tu as en cet instant, j'étais un gamin terrible, enfant élevé par des parents conservateurs, qui avaient fui la société indécente de Palpatine pour se réfugier au pied des montagnes, dans un hameau constitué de leurs pairs. Je ne connaissais que très peu la ville : mon univers était constitué de vastes champs qui s'étendaient à perte de vue, et la ligne de l'horizon marquait à mes yeux la fin du monde connu. Derrière ces espaces que je fréquentais depuis que je savais marcher, il n'y avait rien. A la maison, nous vivions confortablement, mais dans un mobilier désuet qui n'est pas sans rappeler les charmantes masures du XIXe siècle. Dans un coin de la pièce où nous prenions nos repas, il y avait une grande bibliothèque d'acajou poli : c'était la seule à laquelle j'avais accès dans toute la demeure. Le domaine était grand, car les terres étaient vierges de tout propriétaires, et mes parents avaient pu s'en emparer à leur guise. Ils étaient d'une richesse affolante, plus encore que les fortunés voisins qui s'était réfugié de la populace au seul endroit où ils pourraient être à la fois proche de la montagne, de la campagne et de la mer. Ce cadre était étouffant, mais il faisait bon y vivre ; je ne dépassais jamais les limites qu'on m'assignait, n'y voyant guère d'intérêt. A la place, je préférais briser les règles que l'on m'imposait à l'intérieur de l'espace vital. Je pensais être heureux.
Je devenais probablement fou, enfermé dans ce carcan dont je ne comprenais guère le sens. Mes parents se comportaient avec moi comme je le fais avec toi ; leur indifférence me blessait plus que de raison. Pourtant je gardais le silence. Il y avait, dans mon village, une jeune fille qui était à peine plus âgée que moi ; elle avait été adoptée à l'âge de trois ans par sa famille, qui autrefois avait eu de forts liens avec l'Institut Svensson, mais le changement de direction les avaient poussés à l'exil, sans pour autant rompre tous leurs contacts avec leurs anciens collègues. Elle devint vite ma meilleure amie, et... je pense que tu as compris que c'était ta mère. Dois-je t'en faire une description ? Dois-je te raconter la façon dont le soleil soulignait la courbe de ses reins, le tracé de ses traits bien droits ; dois-je te dire combien je me perdis dans l'abîme de ses yeux, ravi par une fascination dont je n'ai su me défaire ? Je crois qu'une part de moi l'aime encore pour ce qu'elle était alors. J'ignore quand j'ai commencé à l'adorer ; je me souviens que j'étais le premier, et que je désespérais de ne pouvoir l'embrasser dans le silence d'un coucher de soleil. Cette scène m'obsédait, moi qui étais éperdu d'idéaux romantiques. Elle était ma déesse ; je ne savais pas lui dire non, je l'appelais ma maîtresse en mon for intérieur, rêvant de ces amants maudits qui abandonnaient à l'autre l'empire de leur volonté. Un jour, ce ne fut pas un accident, elle se pencha sur moi et s'empara de mes lèvres. Je répondis avec enthousiasme, un peu confus par ce soudain revirement de situation. Je la laissai me frôler de son corps, elle était devenue la maîtresse de ma raison. Lorsque le soleil cacha sa honte dans l'illusion du sommeil, je me rendis compte de ce que nous venions de faire. Ce fut à ce moment-là que tu fus conçu ; cela n'a rien de romantique, c'était juste une erreur.
Quand j'y songe, elle ne m'a jamais dit je t'aime. Ses yeux parlaient pour elle.
J'avais quatorze ans, elle en avait quinze, et nous n'étions pas préparés à la déferlante qui allait s'abattre sur nous. La nouvelle de sa grossesse ne fut jamais dévoilée ; elle fit un déni, et nous n'en sûmes rien presque jusqu'à la fin. Elle accoucha par terre, sur de la paille fraîche, car elle venait de passer la journée dans les champs. Elle fit prendre d'un courage exceptionnel, car elle était seule ; et quand elle revint avec un petit être dans les bras, personne ne comprit d'abord ce dont il s'agissait vraiment. Pour ma part, j'étais en train de lire quelque poète obscur, je ne me souviens plus du nom ; je fus peut-être le premier à saisir la gravité de la situation. A ce moment-là, mon monde bascula. Je t'épargnerai les détails, car d'affreux mots furent échangés ; le souvenir continue de me faire frémir d'effroi. Après bien des déboires, nous partîmes pour Palpatine ; elle tint pendant un an et demi, deux ans peut-être ; puis elle se donna la mort, et je ne pus rien faire pour l'en empêcher. A dire vrai, j'en étais venu à la haïr autant qu'elle me détestait. Nous nous rejetions constamment la faute l'un sur l'autre, et à ce petit jeu j'étais plus doué qu'elle.
Voilà quel est le secret de ta naissance. Tu es tombé dans ma vie comme une météorite s'écrasant à quelques pas de moi ; je n'ai jamais pu m'en sortir indemne. Et pourtant je ne te regrette pas. N'est-ce-pas drôle ? Tu as six ans, je suis odieux avec toi, et jamais je ne te dirai que je t'aime. Mais je crois que mes yeux, comme ceux de ta mère, en disent assez long. Tu es simplement trop jeune pour t'en rendre compte, tout comme je suis beaucoup trop jeune pour être ton père. J'espère donc que, avant que la vie ne nous sépare, avant que tu ne puisses poser les yeux sur cette lettre, tu te rendras compte que mon amour pour toi est sincère et profond. Je sais que tu le sauras, un jour ; cette pensée suffit à me consoler.
(Mais je peux dire que tu es vraiment un enfant ennuyeux. Pourquoi diable insistes-tu tant pour que j'accroche tes dessins sur le réfrigérateur alors qu'ils sont immondes ? Je préfère les détourner des regards, et les conserver à un endroit où moi seul pourrait pleurer sur leur candeur.)
Je t'embrasse,
moi qui n'ai jamais vraiment osé le faire.

j'ai regardé et ce personnage été créé fin juillet 2016. et j'ai attendu tout ce temps avant de le jouer. j'admire ma résistance.
sinon moi c'est sneug, on ne se connaît absolument pas et ceci est évidemment mon tout premier personnage sur ce forum. (on y croit)
(et je suis désolé, je sais que ce type de personnage ne plaira pas à certains, pardonnez-ma fragilité >///<) (c'est moi ou je passe mon temps à m'excuser auprès de vous ? j'abuse en vrai)

Ven 31 Mar 2017 - 23:15
rip Nini mais oh oh oh.
Bienvenue Alban qu'on ne connaît pas du tout.
(tu sais à quel point j'aime tes persos de fragile, on est complémentaires ♥)
Ven 31 Mar 2017 - 23:20
Non mais ne me torture pas avec Nini d'amour. silent rage. 1338212806
(ma fragilité t'en remercie bcp)
Dim 2 Avr 2017 - 19:44
J'aime cette fiche. Bave

J'aime le coté beau parleur de ton personnage alors qu'il parle aussi bien avec ses poings. Mais c'était qu'il a pas l'air commode. M'enfin je préconise un lien ! Héros

J'aime la lettre si bien écrite et si bien articulée !
Dim 2 Avr 2017 - 19:57
Nama. silent rage. 1338212806 C'est quand tu veux pour le lien, merci tellement pour ton commentaire. Oh Si tu aimes la lettre j'en suis également très touchée. Cœur
Dim 2 Avr 2017 - 20:28
Ali Babe je veux aussi un lien avec toi (mais tu le sais déjà), tu as déjà fait de belles fiches, mais je crois que c'est ton plus beau perso, là. C'est si touchant sans être mélodramatique. Apprends-moi.  silent rage. 2038183076

Alban Addens

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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