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работа | ft. Yarū

Dim 30 Avr 2017 - 8:16
работа

L'odeur du bois a tendance à le calmer.
D'une façon ou d'une autre, elle propage une étrange chaleur le long de ses os. Une sensation de familiarité, peut-être, de contrôle, de productivité. D'avoir sa place. De pouvoir se verser totalement dans sa tâche, et d'oublier tout le reste. Lorsqu'il travaille le bois, quelque chose en Ilya le fait se sentir complet; en paix. Presque. C'est une paix fugace, qui s'efface dès qu'il y réfléchit, qui n'est là qu'en surface, et pourtant jamais il ne serait à même de la refuser. Il n'aurait jamais cru trouver dans une occupation si peu aristocratique un plaisir si grand, mais il ne ressent aucune honte face à ce fait: c'est son métier, désormais, après tout. Tout autant que cela fût son devoir de tuer pour sa partie, il est désormais de son devoir de travailler le bois pour y former meubles et autres commandes. Il trouve ainsi dans son atelier un havre de paix - le seul, peut-être. C'est donc avec un certain regret qu'il y passe, ce matin là, rapidement. Sa destination, ce jour-là, est toute autre: il se doit d'aller voir un client afin d'obtenir différentes explications et précisions sur une commande. Yarū Nairag possède un restaurant, petite chose coincée entre deux immeubles au creux d'Osatoka, qu'il a besoin de meubler.

Ilya se retrouve ainsi face au petit bâtiment, carnet de note dans la poche intérieure du manteau jeté sur ses épaules, et y entre d'un pas sûr. Fouillant l'endroit des yeux jusqu'à poser ses pupilles sur l'homme en question, il lui offre un sourire tout à fait affable et un léger hochement de tête.
Bonjour.
L'accent russe qui strie toujours ses syllabes. Oh bien sûr, il aurait pu, moyennant quelque effort, l'éliminer il y a bien longtemps, mais cela n'en vaut pas le prix. Il affichera à tous son appartenance à son pays, lambeau de patriotisme - le seul qu'il lui reste. Le seul qu'il peut possiblement garder, sa Российская империя si loitaine, désormais. Fierté, d'orgueil qui ne seront jamais effacés par souci de compréhension. Il est russe, et que le reste du monde s'en accommode; ce n'est pas son problème. Malgré tout, ne résonne en son ton qu'un fond agréable - professionnalisme attentif.
Lun 15 Mai 2017 - 4:00
работа // Ilya La clochette tinta alors que la porte déjà entrouverte grinça.

« Bonjour » Dit une voix qui fit se retourner YARU alors occupé dans sa cuisine, le nez encore penché au dessus d'un petit tas de feuilles.

« Bonjour ! » Entonna-t-il d'une voix enjouée et claire.

Il répondait de cette manière avec rapidité, dans un élan quotidien mais toujours empli de sincérité et de bonheur. On ne pouvait imaginer combien il aimait entendre la petite cloche vibrer et résonner dans tout le restaurant. Il pensait avoir le plaisir de recevoir un client, mais en y réfléchissant davantage, il reconnut le son de cette voix, froide et particulière, avec cet accent tranché et fier.

Il leva enfin les yeux, découvrant ce jeune homme qui arrivait, vêtu de noir. Il avait ce regard haut, menton levé, cette façon particulière que YARU pouvait reconnaitre rien qu'en un mot. Il reconnaissait et comprenait peut-être la fierté de langue qui ne quitte jamais tout à fait ceux qui viennent de loin. Peut-être était-ce un moyen de se reconnaitre entre transférés...

« Oh ! C'est vous ! » S'exclama le mongol. « Je vous attendait impatiemment. Venez. Je vous offre un thé, c'est moi qui les créé. »

YARU invita le dénommé ILYA à prendre place au bar d'un signe de la main, se montrant particulièrement aimable et lumineux, comme à son habitude avec n'importe quel inconnu. Ils ne se connaissaient pas, en effet, mais ne se rencontraient pas par hasard non plus. La poitrine du jeune cuisinier se gonfla, content et impatient de voir son établissement encore si humble s'embellir avec le travail méticuleux d'un artisan qui parviendrait peut-être à faire renaître l'art du pays natal. Ils n'avaient discuter que pour se donner rendez-vous où il serait question de parler de la confection rêvée depuis si longtemps par YARU.

« Vous avez trouvé sans encombre ? Il faut dire que cet endroit est timide et n'attire pas les foules. Mais c'est mieux ainsi je crois. » Sourit doucement le Mongol. « Je peux vous offrir un thé au lait, une tradition de chez moi, ou un thé normal si vous préférez. Le goût rebute souvent ceux qui n'y sont pas habitués... »

by evil triangle (NMD)


H.R.P:
Lun 22 Mai 2017 - 1:44
работа

Le sourire du Mongol brille si fort que Ilya s'en verrait presque ébloui - avant même que le tintement de la clochette ne cesse de se répercuter entre les murs du petit bâtiment. L'endroit dégage une certaine chaleur, une douceur, et malgré son apparence pour le moins rustique jamais ne s'étend jusqu'au mauvais goût. Tout y est propre et semble à sa place, dégageant un air de familiarité confortable qui nicherait facilement un coin de confort, de contentement dans le cœur de ses clients. Le restaurant donne cette impression d'être cet endroit hors du temps, hors des problèmes de la vie - un petit coin de paix, de silence, de salut. Un endroit où prendre une pause de ce qui nous arrache les tripes ou simplement ce qui fait trembler les doigts, le stress qui s'infiltre sous les ongles. Ilya ne regrette absolument pas d'avoir accepté de proposer ses services à cet homme, qui semble être tout à l'image de son établissement.

Docile, il s'approche lorsque l'on l'invite à le faire, et prends place au bar.
Merci beaucoup.
Avant de s'asseoir, il retire le manteau de ses épaules en extirpant son carnet de notes et un crayon, qu'il pose sur la surface. Son regard observe méticuleusement les alentours, alors qu'il s'assure mentalement d'avoir bien amené avec lui son ruban à mesurer.
Ne vous inquiétez pas, je n'ai eu aucun problème. Je suis d'accord avec vous: je crois que cet endroit souffrirait d'une popularité trop grande. Il en perdrait cette atmosphère accueillante.
Ilya n'est pas de ceux qui sont énormément fans du thé, mais il ne refusera bien sûr pas un cadeau que l'on lui offre. Pour ce qui est de sortir de sa zone de confort, il considère qu'il est bien plus important de se montrer intéressé par la culture de son client que de l'ignorer - par politesse, mais aussi par un coin d'empathie au fond de son estomac.
Je goûterais bien le thé au lait.
Ensuite, bien entendu, ils se mettront au travail - quoique, rien ne les empêche de le faire à l'instant. À geste posés, Ilya ouvre son carnet de note et en parcours les pages, un instant, ayant l'air de chercher quelque chose. Il arrive finalement à la page où il avait noté le nom, l'adresse et d'autres détails concernant le client et la commande, puis tourne cette page pour atterrir sur une blanche. C'est ainsi que le carnet est organisé - méthodiquement.

J'aime beaucoup votre restaurant, d'ailleurs. Je ne travaillerai que pour l'améliorer autant que je pourrai.
Un sourire aimable, léger, au bout des lèvres.
Ven 2 Juin 2017 - 3:08
работа // IlyaMéticuleux et poli, l'homme s'installa en silence, répondant en examinant le lieu et installant avec une précision tranchante ses affaires autour de lui. Une froideur -douce et en rien agressive- qui venait peu à peu se fondre dans la chaleur du restaurant. YARŪ eut l'étrange impression que cet homme aurait fait un client évident tant il semblait comprendre. Dans son attitude et ses gestes, même dans ses paroles, un profond et respect se dégageait. Peut-être n'était-ce que de la politesse, mais YARŪ fût immédiatement charmé.

« Je prépare le thé dans ce cas, je vous remercie d'être venu si vite.

— J'aime beaucoup votre restaurant, d'ailleurs. Je ne travaillerai que pour l'améliorer autant que je pourrai. » Dit-il après avoir ouvert son carnet, dont YARŪ regardait le contenu avec une curiosité contenue.

Un tel professionnalisme ne faisait que révéler, selon le Mongol, l'amour de cet homme pour son travail. Il fût d'autant plus ravi que le compliment lui allait droit au cœur. Répondant aussi d'un sourire entendu et amical YARŪ se tourna dans sa petite cuisine, attrapant d'un mouvement aérien et contrôlé une bouilloire qu'il rempli d'eau avant de la faire chauffer suivie ensuite d'une petite casserole avec du lait.

« Merci, je suis sûr que vos talents rendront cet endroit encore plus beau. Comme je vous l'ai rapidement dit, il me faudrait plusieurs pièces... Je ne m'y connais pas tout à fait en bois mais cette matière me fascine. Vous voyez le mur de pierre brute dans le fond, j'ai choisi cet endroit pour ce détail particulier. Mon idée serait d'encadrer cette partie d'un mur de bois finement orné de motifs traditionnels mongols. »

YARŪ s'activait dans sa cuisine, surveillant d'un œil attentif la cuisson du lait et de l'eau en préparant une tasse sur un plateau de porcelaine délicat qu'il déposa devant l'invité.

« En plus de tables et d'une planche pour ce bar. Un tout homogène serait parfait, toujours avec de légers motifs éparpillés. Mais jamais quelque chose de lourd... Je ne compte pas, le prix m'importe peu, seul le résultat m'importe en vérité. Excusez-moi, je suis très impatient ! Voici votre thé. »

Sourit-il en versant habilement la boisson dans la tasse sans en faire couler une goutte.
by evil triangle (NMD)
Sam 10 Juin 2017 - 10:07
работа

Tu aimes le travail manuel; tes paumes contre le bois, la corne sous tes phalanges, ces gestes doux, durs, répétés qui forment leurs sillons le long de ta musculature. Tu aimes rendre physiques tes pensées (quelques unes d'elles - celle qui ne te torturent pas au fer brûlant), le chemin entre ta tête et le bout de tes doigts, le tracé de ton contrôle sur le bois - le seul endroit, le seul moment où tu es réellement maître. Ainsi tu aimes ce concret, cette réalité - et pourtant se niche dans ton crâne cet instant d'appréciation pour le moment où tu imagines, sans planifier, ces projets que tu réaliseras. Alors que le Mongol t'explique leur teneur, et bien que tu ne connaisses presque rien de ces motifs traditionnels qu'il mentionne, ainsi se superposent à la réalité tes idées; tu vois ce cadre se former lentement contre le mur, détails s'entrelaçant à mesure que les secondes meurent pour lui donner vie.
Tu n'es pas celui aux oeuvres magnifiques et complexes, tu n'es pas un artiste, mais tu le deviendras si c'est cela que l'on attend de toi, et que tu t'y es engagé.

Ta droiture, après tout, ne fait pas que te pourfendre et briser tes os.
Tu constelle donc assidument ton carnet de notes de tes griffures cyrilliques alors que ton client forme sa vision au creux de quelques mots, laissant les images se fixer au fil de quelques neurones.

Le volume du travail qu'il te propose n'est pas exactement léger; tu te faisais la réflexion et considérais le prix à l'instant où Monsieur Naraig affirme que cela lui importe peu. La question du 'comment' t'effleure, mais tu la balaies du dos de la main, puisque ça n'a absolument aucune importance. Tu relèves les yeux et délaisse ton carnet lorsque l'on pose une tasse devant toi, et tu observes silencieusement le liquide s'y verser avec expertise.
Merci.
Tu soulèves la tasse jusqu'à ton visage et y souffle doucement avant de porter le liquide à tes lèvres. Tu es immédiatement surpris par le goût salé se nichant sur ta langue, mais ton expression est inchangée. Tu t'étais attendu à quelque chose de sucré, voir d'amer, comme le thé peut parfois l'être, et pourtant non. Le Mongol avait raison; tu vois parfaitement comment ce goût pourrait rebuter la plupart, mais heureusement tu ne fais pas partie de la plèbe. Et tu ne détestes pas du tout ce goût.
Hm.
Comme une constatation, mais surtout appréciatif, sans être très expressif. Silencieux, tu prends encore quelques gorgées, puis tu t'attelles à répondre à ton client.
Ne vous inquiétez pas - je suis heureux de votre enthousiasme. Je commencerais simplement par vous poser quelques question. Avez-vous une préférence pour le type de bois? Pour le ton, la couleur? Dans le même ordre d'idée, avez-vous un exemple de ces motifs dont vous parlez? Il me faut le plus de précisions possibles, afin que le résultat vous soit totalement satisfaisant.
Méticuleux et professionnel sont tes mots d'ordre, après tout.
Lun 7 Aoû 2017 - 4:47
работа // Ilya YARŪ se figea derrière sa cuisine en regardant le menuisier doucement prendre la tasse avant de boire le thé en plusieurs gorgée. Rien ne transparaissait sous ce visage calme, serein et presque froid. Pas de dégoût non plus, ce qui rassura en partie le cuisinier. Il ne demandait pas à ce que sa cuisine soit aimée de tous, mais dans son pays, le partage est primordial.

Après cette courte pause, l'homme, comme le professionnel qu'il était, repris rapidement en charge son rôle en envoyant une foule de question à YARŪ. Cela ne faisait que prouver davantage à quel point cet homme était exactement ce que Le Chasseur recherchait.

« Je commencerais simplement par vous poser quelques question. Avez-vous une préférence pour le type de bois? Pour le ton, la couleur? Dans le même ordre d'idée, avez-vous un exemple de ces motifs dont vous parlez? Il me faut le plus de précisions possibles, afin que le résultat vous soit totalement satisfaisant. »

Une vague de responsabilité se déversa sur YARŪ, si puissante et pourtant si polie qu'il en eut des frissons. Il se sentit un peu gêné, ces domaines-là lui sont parfaitement inconnu et la peur de dire n'importe quoi voulait tenir sa bouche fermée. Il leva les yeux un moment pour réfléchir.

« Eh bien... Comme je vous l'ai dit, je ne m'y connais pas assez en bois... Mais je pense qu'un bois clair et lisse ferait parfaitement l'affaire. Il faut évidement qu'il soit résistant, je ne voudrais pas que la nourriture l'abime... De plus il fait très humide et parfois chaud ici. Je pense que vous êtes le plus à même de choisir le genre de bois qui correspondra... »

Il sourit de nouveau, comme se décharger d'un poids, mais la question concernant les motifs était bien plus complexe et ne tenait qu'à lui. YARŪ était un jeune homme sensible aux belles choses, mais incapable de les imaginer... Il dû se plonger dans les souvenirs du pays. Pays chéri, pays tant aimé qu'il ne voulait pas quitter. L'odeur de la yourte chaude, le touché doux des tissus...  Le restaurant était miraculeusement imprégné de tout cela. Mais YARŪ voulait plus...

« Concernant les motifs, dans mon pays natal les décorations traditionnelles sont surtout florales, d'un genre très étendu dans les pays de l'est, mais parfois fort semblable aux styles asiatiques chinois. Généralement peints... Aux couleurs vives, notamment rouge. Mais des motifs incrustés feront parfaitement l'affaire. »

Un voile de mélancolie traversa le regard du jeune chef solitaire.

« J'espère être suffisamment précis... Ah. Peut-être ai-je des exemples de motifs. Attendez. »

Il se baissa pour chercher dans les petits tiroirs où se mélangeaient papiers administratifs, notes, commandes... Ces dernières étaient bien cachées, dans des enveloppes banales, mais elles finissaient toujours par attaquer les yeux du Chasseur. Marmonnant quelques mots dans sa langue, tout bas et maladroitement -puisqu'il ne parlait presque plus ainsi- il faisait glisser ses mais entre les feuilles, avant de trouver en lâchant un petit hoquet de joie.

« Voilà. Pour vous faire une meilleure idée... Vous venez vous aussi de l'est, n'est-ce pas ? Pardonnez-moi j'ai cru reconnaitre votre accent... Ce genre de motif ne devrait pas vous être inconnu. » Souriait YARŪ en montrant la feuille au menuisier.


by evil triangle (NMD)
Ven 25 Aoû 2017 - 23:26
работа

Ton attention totalement rivée sur ton client, tu griffonnes tes notes avec assiduité et netteté, ainsi que l'on s'en attend de toi (que tu t'en attend de toi même). Ta calligraphie est nette et droite, sans fioritures mais claire et d'une certaine beauté dans sa simplicité. Il ne te sert à rien de te hâter, puisque les instructions que l'on te donnent sont simples, et que ton choix de bois s'arrêtera assez rapidement. Tu griffonnes un commentaire dans la marge, quelques idées, alors que ton client continue de s'expliquer. Tu tentes de rappeler à ton esprit des images évocatrices de ce dont il te parle, sans parfaitement y arriver. Tu ne travailleras pas sans une idée plus claire, mais avant même que tu puisses en faire part à Mr. Nairag, il s'affaire à te trouver un exemple. Excellent. Tu as toujours été un homme de culture, mais seulement jusqu'au point où cela allait t'être utile, et tu n'as plus réellement pu t'y intéresser une fois militaire. Peut-être cela est-il un mal; tu n'es pas réellement en mesure de le juger.
Et tu poses tes pupilles sur ce que ton client désire, détaillant l'image et en inscrivant les particularités entre tes neurones.
Excellent. Puis-je vous emprunter ce modèle?
Tu ne sauras t'en souvenir de façon à nourrir un créativité que tu n'as jamais assez nourrie - qui ne t'es pas réellement utile l'énorme majorité du temps. Malgré que Mr Nairag aie raison, et que ces motifs ne te soient pas totalement inconnus, te rappelant des souvenirs comme des ombres qui ne savent se concrétiser. Une chaleur, plutôt que la douleur qui te transperce à d'autres moments. Mais tu ne t'attardes pas à ces détails, aux sentiments qui picotent à l'arrière de ta tête, et plutôt offre un sourire posé à ton client alors qu'il devine tes origines (et tu en es satisfait; tu en ressens toujours une fierté profonde).

Oui; je suis Russe. Je vous avoue que ces motifs ne me sont en effet pas totalement inconnus. Cela devrait faciliter les choses.
Malgré que d'avoir une copie de l'exemple en lui même te facilitera bien plus la vie. Tu ne sauras improviser ni créer les motifs que ton client désire, tu n'es pas un artiste, mais tu as confiance que tu sauras satisfaire les attentes que l'on a posé en toi. Terminant rapidement quelques notes, tu finis par refermer ton carnet, sans pourtant le ranger. De tes mains désormais libres, tu agrippes la tasse de thé au lait encore chaud et la porte de nouveau à tes lèvres. Cette boisson, réellement, te plaît beaucoup.
Je crois en avoir terminé pour mes questions; il ne me resterait qu'à prendre quelques mesures, puis je pourrai vous laisser à vos occupations. Cela vous va?
Tu esquisses un mouvement pour te lever, tendant la main vers le ruban à mesurer dans ton manteau.
Lun 4 Sep 2017 - 22:59
работа // Ilya« Excellent. Puis-je vous emprunter ce modèle ? »

« Evidemment ! » Sourit YARŪ, particulièrement fier de s'être montré utile.

Et le mongol avait vu juste, il en sourit. De son temps, les relations avec la Russie avaient toujours été compliquées, mais cela n'avait plus d'importance à présent. Pallatine balayait toutes ses histoires et parvenait à tisser des liens improbables entre individus qui n'auraient jamais dû se rencontrer.

« Je crois en avoir terminé pour mes questions; il ne me resterait qu'à prendre quelques mesures, puis je pourrai vous laisser à vos occupations. Cela vous va? »

ILYA ne perdait pas de temps et cette attitude si sérieuse, l'attention toujours fixée sur un point dont il ne se détournait pas, fascina YARŪ. Mais cela me mettait aussi un peu mal à l'aise, incapable de meubler la discussion de fioritures que le russe s'empresserait d'écarter pour se remettre au travail.

« Faites, vous ne me gênez absolument pas. Aujourd'hui c'est encore plus calme que d'habitude. Je peux vous refaire du thé si vous le souhaitez. »

by evil triangle (NMD)
Sam 7 Oct 2017 - 7:55
работа

Tu es conscient que tu n'as pas tendance à laisser la possibilité aux gens de te parler pour ne rien dire lorsque tu ne le désires pas - et tu es également conscient de le faire d'une façon qui ne pourra pas insulter, et plutôt (surtout dans ce contexte-ci) que l'on pourra attribuer à ton assiduité. Et pourtant, tu es toujours aussi satisfait lorsque tu parviens à tes fins, et que la causette ne reste qu'à un minimum. Tu es content lorsque tu peux parler des tes origines, mais tu n'as pas non plus envie de te perdre en élucubrations; plus vite tu peux partir d'ici, plus vite tu peux te mettre au travail, puisque après tout, ces rendez-vous avec tes clients sont sans aucun doute la partie que tu aimes le moins de ton métier. (Tu aurais fait un bien malheureux haut-administrateur, de cela tu as longtemps été conscient.)
Tu termines ta tasse de thé alors que tu sors ton ruban à mesurer, et secoue la tête lorsque ton client t'en propose une autre. Tu prends aussi le temps de ramasser l'exemple des motifs qu'on t'as permis d'emprunter, et le glisse nettement entre deux pages de ton carnet.
Non, merci. Je ne resterai pas très longtemps, et je n'aurai pas le temps de l'apprécier.
Ce n'est pas un mensonge. Peut-être Monsieur Naraig ta verras revenir et inverser les rôles et de devenir son client. Cette boisson t'as réellement plu, et tu ne te risquerais pas à tenter de la faire toi-même si tu avais quelconque doutes sur tes capacités (ce qui est le cas, tant que tu n'auras pas appris formellement comment). Quoique, l'emplacement de l'établissement ne t'es pas extrêmement favorable, et si peu souvent sur ton chemin.

Enfin - tu te mets à la tâche, plutôt que de réfléchir à des choses sans importance. Rapidement, efficacement, tu prends toutes les mesures dont tu as besoin, les notant à l'endroit approprié dans ton carnet. Une fois cela fait, tu ranges ton ruban dans ton manteau à nouveau, et l'enfile d'un geste fluide. Te retournant vers ton client, tu termines finalement cette rencontre.
J'ai donc tout ce dont j'ai besoin. Je vous remercie pour le thé et votre hospitalité. Je vous contacterai de nouveau lorsque votre commande sera prête, et vous souhaite une agréable journée. Au plaisir.
Tu lui offres donc un sourire posé, puis pousse la porte et t'engouffre dans la rue, pour continuer de remplir tes obligations de la journée.
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