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Jeu 24 Mai 2018 - 17:05
bannière

Zahra Ami Siaka

feat princesse allura | voltron : legendary defender (bannière par kvgane)

Caractère

elle paraît banale.
elle a quelque chose d'immuable dans la face, une palette de couleurs ternes qui encercle ses cernes. elle semble faîte pour la tranquillité des samedi soirs d'été passés à lire dans des jardins vivants, sa peau comme un châle pour envelopper le soleil et lui dire de s'en aller. elle paraît tranquille, zahra, comme si rien ne l'avait jamais contrarié, comme si rien n'y arrivera jamais.
elle essaie de ne rien montrer. ce n'est pas par ego. zahra n'a pas ce genre de fierté ; elle n'a pas la préoccupation de ce que les autres peuvent penser. elle a appris à réfléchir pour elle-même. à voir, lire, comprendre, agir. il y a un temps où elle ne faisait qu'écouter.
si une chose peut la caractériser plus que le reste, ça serait l'envie de rester en vie. c'est une chose pourtant futile, à pallatine : elle boit, elle mange, elle danse autant qu'elle le veut. mais zahra n'est plus quelqu'un qui reste coincé dans ses idées. elle a appris à évoluer, et c'est sûrement ceci son deuxième plus grand trait de caractère. elle change. elle semble être papillon qui se chrysalise encore et encore, sans jamais s'arrêter, jusqu'à devenir le prédateur qui l'avait une fois chassée.
voilà : zahra deviendra chacal, lionne, ourse, dragonne. elle a compris qu'il n'y a d'abord qu'elle, et après les autres. c'est ce qui la rend si incisive, si autoritaire, si déterminée. elle a décidé de ne plus se laisser abattre, attendrir ou démolir. elle s'est reformée comme un golem d'argile, à la force de ses bras et à l'énergie de son esprit. ça l'a rendue maline parce qu'elle comprend les besoins primaires mieux que quiconque, et qu'elle a cet esprit ordonné que n'ont que ceux qui ont trop donné. maintenant elle prend, la plupart du temps.
ce n'est pas un manque de bonté. c'est même plutôt l'inverse. elle a la sensibilité qui suinte par toutes ses pores pour la simple et bonne raison qu'elle peut comprendre. elle ne dit pas mot, mais on le sait. on le sent : elle n'est plus si banale. tout au contraire. elle a les traits doux de son visage et les mots bruts de son parler et la tendresse de son regard. et elle dit, tranquillement, qu'elle est désolée mais qu'elle n'a pas vraiment le temps pour ça.
on hoche la tête. on comprend. on ne veut plus retenir ses ailes.

Zahra Ami

Âge: 26 ans
Naissance: 24/05/2000
Arrivée: 2021
Présence en ville: cinq ans et demi
Nationalité: sierraléonaise (population mendé)
Métier: recruteuse pour les opportunistes
Statut civil: anciennement mariée

Groupe: Opportunistes
Section: bir
Rang occupé: recruteuse
Nom de code: altaïr

Taille: 1.72
Corpulence: fine ; elle était en sous-nutrition en arrivant mais a pu réguler son poids. elle n'ose pas beaucoup manger, ceci dit.
Cheveux: ils ont grisé après son transfert
Yeux: pâles
Autres: s'habille à la dernière mode de pallatine, toujours sur son trente-et-un mais ne dévoile que peu de peau, parce qu'elle n'aime pas montrer et son corps, et ses cicatrices

Histoire

note cette histoire est violente. elle est racontée de manière psychologique et, si on comprend tout ce qui est écrit, de manière très dure. libre à vous de juger de votre sensibilité.


je l'ai rencontrée quand elle avait dix ans.
elle en a bien vu d'autres avant moi : je ne l'impressionnais pas. si elle avait pu, elle m'aurait regardé droit dans les yeux et m'aurait dit qu'elle n'avait pas peur. elle aurait clamé haut et fort que je n'étais que de passage, au pire un horrible mirage, et que bientôt elle se moquerait de mon visage. j'aurais aimé qu'elle ait raison.
elle gardait son calme. elle savait qu'elle n'avait pas le droit de se plaindre, qu'elle avait plus de chance que d'autres et que si elle parlait, si elle criait, si elle hurlait, elle enlèverait un peu d'honneur à son père.
elle a levé ses yeux. ils avaient la couleur de la lune qui se reflète sur la rokel. de l'argent brillant, aussi étincelant que les diamants échangés contre son renoncement, son asservissement, son enterrement. elle ne se faisait pas d'illusions. elle espérait juste que ça pourrait en sauver d'autres comme elle. elle voyait ses sœurs, et elle suppliait en silence.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée à ses treize ans.
elle pensait déjà me connaître, mais ce n'était pas moi. pas vraiment. moi, j'étais plus intense. je la faisais frissonner rien qu'en ma présence, parfois elle vomissait rien qu'à y penser. parfois elle essayait de se cacher, mais elle savait que ça ne servait à rien. c'était déjà trop tard. elle ne s'appartenait plus depuis trois ans, et maintenant on voulait qu'elle devienne une femme quand elle ne savait pas être fillette. sa mère lui tenait les mains. elle assurait en pleurant que c'était la voie des choses. le chemin du destin.
elle a vu des armes, elle a vu du sang, elle a vu des corps -mais moi, j'étais autre chose.
j'ai craqué son esprit comme une allumette.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée à ses quatorze ans.
nous avons mis du temps à nous connaître. c'était différent des autres, avec moi. c'était loin de tout le reste, cachée dans les arbres de la brousse. elle avait parfois l'impression d'être oubliée, mais je lui rappelais doucement pourquoi elle était là. au début, elle pensait qu'on l'avait abandonnée. qu'on l'avait lâchement refourguée, qu'on ne voulait plus en parler. elle se demandait, doucement, entre des sanglots sans bruit, si elle était encore saine, à force de voir tant de folie. elle se disait, tranquillement, entre ce qu'on voulait bien leur apprendre, si le poids de ce qu'elle portait romprait le cou de ses sœurs.
je lui ai fait rencontrer d'autres sœurs. presque des jumelles, tant elles se ressemblaient : des filles qui fleurissent. qui prennent leur envol. c'était une nouvelle aventure que je leur offrais.
et tout cadeau mérite sacrifice.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée à ses quinze ans.
j'ai vu sa peau de satin imbibé de jais, on aurait cru à de l'ébène laqué, joliment décoré. elle portait ses dents sur les joues comme on porte son ombre : aussi bien qu'on en est obligé. la fille n'était plus. elle avait un autre nom. elle était devenue la beauté que son visage portait, on l'appelait zahra comme un oiseau exotique, un ara aux milles couleurs, une parure digérée par les monstres de la forêt. elle était prête, avaient dits les initiatrices. le masque-heaume se calquait sur ses traits fins, et ses yeux éteints, et ses habits blancs. elle était tout ce qu'on pouvait attendre d'elle, lui répétait-on, et elle acquiesçait en souriant difficilement. les cicatrices de ses joues lui faisaient encore mal. c'est l'esprit, le démon qui l'a rendue femme. je lui ai enlevé toutes ses questions.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée à ses quinze ans.
je n'ai pas grand chose à dire. son esprit était un drap blanc tendu aux quatre vents. je l'ai déchiré, saccagé, ravagé, dévasté, ruiné, brisé, crevé, défoncé, cassé, délabré, bousillé, déglingué, démantelé, disloqué, morcelé, déboîté, fracturé, écartelé, désossé, désagrégé,


                                                                               _ ☾ _
je l'ai retrouvé plusieurs fois cette année.
je n'ai pas grand chose à dire. son esprit était aussi rouge que la cape qui m'enveloppait.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée plusieurs fois la même année, au fur et à mesure que la fillette se perdait.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée à ses seize ans.
elle était presque heureuse de me voir. j'étais un malheur qui en engrange d'autres, qui laisse un temps d'arrêt, qui empêche de continuer. sa famille ne voulait pas de moi. ils ont tout fait pour que je n'existe pas. il m'ont ignorée, repoussée, refoulée, mais je ne peux plus être enlevée. je suis une épave qui a labouré son corps de cicatrices.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée en même temps que celle avant moi.
elle ne me croit pas quand je dis que tout ira bien. elle a sûrement raison, mais voilà : ça ira mieux pour elle. un peu. je l'espère. avec le temps, elle apprendra à regarder la poussière qui s'envole plutôt que les yeux de son père. avec le temps, elle apprendra à retenir ses sanglots quand elle entend ceux de sa mère. avec le temps, elle acceptera les dents sur les joues de sa sœur. avec le temps, elle saura mourir sous les coups de son mari.
c'est une chose étrange, que d'avoir été forcée à s'enlever tout ce qui comptait.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée quelques mois plus tard.
elle ne savait plus le temps qui passait. elle n'avait plus de but. à quoi pouvait-elle servir, cette demie-femme ? elle était une horloge vide qui donnait l'heure quand son ventre se plaignait. elle aurait aimé que j'arrive plus tôt. que j'assène ce coup final, pour qu'elle arrête d'espérer, et qu'elle arrête d'essayer, et qu'elle arrête de rêver. elle n'était plus rien. une femme dont le ventre mange sa descendance, lui avait-on dit. le démon avait mangé la fille pour s'installer dans ses entrailles. c'était ses dents qui empêchait les dons qu'on lui faisait de germer et germer et fleurir.
c'était une nature morte.
                                                                               _ ☾ _
c'est elle qui est venue me chercher quand elle avait dix-sept ans.
je m'attendais à la voir plus tôt, mais elle a un besoin d'être utile plus fort que son instinct de survie. elle marche à la terre même. elle se doute qu'on lui volera rapidement ses chaussures, dès qu'on verra qu'il n'y a qu'elle, moi, et le monstre dans son ventre. on ne peut pas vraiment lui prendre autre chose. ce n'est plus une fille, ce n'est pas une femme, ce n'est même plus personne. c'est une carcasse. elle met un pied devant l'autre parce qu'elle a peur pour sa sœur, revenue de sandé. elle ne veut pas la contaminer. elle préfère la quitter.
elle a le cœur lourd et je me tais. il y a de ces moments où il ne faut rien faire, à part marcher marcher marcher, peut-être courir dans le maigre espoir de pouvoir s'envoler et partir.
mais ce n'est pas une rêveuse. elle ne sait pas ce que c'est, un rêve, mais elle connaît la vie et elle est partie avant qu'on la renie.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai percutée à ses dix-sept ans.
je suis venue dans la nuit, avec le fracas de mes pas. elle ne pensait pas qu'elle pouvait perdre autre chose. ce qu'elle avait encore, c'était ses os et le ciel. peut-être qu'elle avait commencé à rêver.
mais je suis arrivée. j'étais partout. partout. partout. la pluie m'avait poussée jusqu'à elle, elle et tous les autres. j'ai mangé des maisons. j'ai dévoré des hommes. j'ai déraciné des arbres. j'ai tué des bêtes.
et je l'ai vue, elle. elle a levé les yeux : ils ne reflétaient plus la lune, juste la couleur tannée de ma boue. j'ai vite su. c'était mieux si je l'avalais.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée il y a bien longtemps, mais aujourd'hui elle m'a demandé pourquoi j'étais encore là.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée à ses dix-sept ans.
je ne suis restée que trois mois. je ne pouvais pas rester plus longtemps, d'après le gouvernement. il fallait aller de l'avant, reprendre sa vie d'avant. elle était presque prête à errer de nouveau, mais elle avait le ventre qui hurlait quand ce n'était pas son esprit qui mourrait. tout lui passait sur le corps, mais ce n'était pas des meurtres qui tuaient.
elle a vu des enfants qui mangeaient de la terre. elle a vu de l'eau empoisonner les gens. elle a vu la dysenterie, le choléra. elle a vu des hommes à la peau transparente. elle a vu des femmes qui voulaient comprendre, et elle se demandait ce qu'elle aurait bien pu leur dire.
c'était étrange, que de survivre sans trop savoir pourquoi.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée quand elle avait dix-huit ans.
elle m'avait déjà regardée du coin de l’œil -j'étais une chose qu'elle n'osait pas imaginer. j'étais un rêve forcément faux, j'étais une rumeur qu'on murmurait sans conviction, j'étais ce que d'autres essayaient et j'étais aussi stable que les bateaux qui m'emmènent à lampedusa. j'étais aussi blanche que les fleurs de tapioca, aussi douce que les grains de riz, aussi gorgée de soleil que du millet. la saison des pluies était finie, et on aurait dit qu'elle avait lavé bien des esprits.
elle n'avait plus rien qui l'attendait ici, disait-elle pour se convaincre de m'accompagner.
                                                                               _ ☾ _
je l'ai rencontrée quand elle avait dix-huit ans.
j'ai rejoint leur groupe de voyage dès qu'elle a traversé la frontière. elle pensait n'avoir plus rien à perdre, mais maintenant elle n'avait plus de pays.
                                                                               _ ☾ _
nous étions là depuis toujours.
c'est une chose que les humains font : ils s'entassent dans des groupes qu'ils ne contrôlent pas, avec des esprits qui croient trop et des bonheurs relatifs. nous sommes ce qui peut être de mieux et ce qui peut être de pire. notre plus grande qualité, c'est notre défaut d'être partout. c'est ce qu'on fait, incapables de tenir en place, et c'est ce qu'on veut, au détriment d'elle.
                                                                               _ ☾ _
nous nous sommes revus trop souvent.
elle avait dix ans. puis treize. puis quatorze. puis quinze. puis seize. puis dix-sept. puis dix-huit. puis dix-neuf. puis vingt. puis vingt-et-un. regardez, tout ce qu'on lui a fait. tout ce qu'on lui a pris, et tout ce qu'elle aurait pu devenir.
                                                                               _ ☾ _
nous nous sommes dit au revoir quand elle avait vingt-et-un ans.
elle a traversé le désert à nos côtés ; elle a marché marché marché, elle s'est courbé elle a accepté parce qu'elle croyait que tout pourrait s'en aller et nous n'avons fait que mentir, trop coupable de ce qu'il s'était passé pour la prévenir de ce qui pouvait encore venir. elle est arrivée en libye mais que vouliez-vous qu'on fasse d'un corps à qui on avait enlevé tout honneur, d'un être à qui on avait pris tout argent, de chaire à qui on avait enlevé toute énergie, d'un esprit à qui on avait donné des espoirs empoisonnés
elle est restée sur cette plage pendant deux ans, attendant un bateau qui ne viendra pas
nous étions là, et nous n'avons rien fait
même quand elle s'est levée, aussi faible que l'on peut l'être, et qu'elle s'est dirigé vers la mer. nous lui avions souvent dit qu'on voyait, au fond de ses yeux, la lune dans les vagues. peut-être qu'elle voulait enfin vérifier si c'était bien la vérité.
une de nos mains l'a arrêtée -c'était la pitié qui a enfin surpassé la honte. qui nous a fait agir, au lieu de continuer à nous mentir.
                                                                               _ ☾ _
elle a pleuré de rage pendant des jours entiers
mais voyez-vous, elle rêve pourtant
elle rêve de cauchemars parmi tant d'autres :
      le non-arbitre / le poids des traditions / la mutilation génitale / l'embrigadement / le viol / le sexe / le mariage (quelle différence) / l'infertilité / la déception / la fuite / les coulées de boues / la survie / le camp humanitaire / la fuite et la migration clandestine / l'apatridie / les autres / les autres / les autres
et nous venons lui dire en un sourire qu'elle aurait pu éviter tous ces souvenirs
elle ne sait plus ce qu'est un avenir
elle a été trop habituée à mourir


récapitulatif et éclaircissements
elle est née dans le sud de la sierra leone, dans une population membé encore proche des traditions. son père est chef du village ; il a des relations qui comptent et est moins pauvre que toutes les personnes qu'ils connaissent. elle a déjà beaucoup de soeurs et de frères, ce qui lui permet d'aller à l'école un ou deux jours dans la semaine.
à dix ans, elle est engagée dans un mariage arrangé contre des diamants et des terres pour forer la roche, sous le village. comme le veulent les traditions, elle ira devenir une femme dans la société sandé, de ses treize à ses quinze ans. là-bas, elle subit des mutilations génitales et est formatée pour avoir le comportement adéquat après son mariage. à la fin de son initiation, elle récolte des dents sur les pommettes, fiers signes qu'elle a réussi son passage à l'âge adulte.
elle se marrie, à quinze ans, à un homme qu'elle ne connaît pas. elle s'applique à son travail d'épouse, comme on le lui a appris.
elle n'a jamais vraiment guéri des mutilations qu'elle a subit. elle a de plus en plus mal au fil des jours, l'infection empire. lorsqu'un camions d'humanitaires passe dans le village, le verdict est sans appel : elle ne pourra jamais enfanter. sa famille la rejette. son mari ne veut plus la voir.
elle s'en va de son village natal. elle se dirige vers freetown, en espérant quelque chose, n'importe quoi. ce qu'elle trouvera, c'est des coulées de boues ravageuses qui ont failli la tuer. elle a réussi à s'en sortir grâce à des camps d'aide internationaux, mais ça n'a pas duré. elle a compris qu'elle devait partir.
elle s'est dirigée vers la syrie. elle a mis deux ans à y arriver. elle est restée sur la côte pendant deux autres années, en attente d'un bateau qui ne viendra jamais aux pieds d'une fille sans argent.
un agent de transfert a pitié d'elle, à force de la voir tous les jours, affamée et oubliée.


facts
☾ un photographe a pris le portrait de zahra et a fait la une de tout les journaux du monde sur la précarité de freetown, quand elle avait dix-sept ans. un autre reporter l'a retrouvée deux ans plus tard, en libye. dans une ligne de temps secondaire, ce photographe l'a emmenée jusqu'aux états-unis, où elle est devenue un célèbre symbole d'espoir : elle a pu étudier et serait devenue, à 41 ans, la première femme africaine astronaute. c'est grâce à cette renommée d'une autre zahra qu'elle a pu intégrer les opportunistes.
☾ zahra suit des cours parce qu'elle sait qu'elle ne sait rien. elle a ré-appris l'anglais lors de la phase d'intégration, qui a duré un an et demi, mais elle a soif d'en savoir plus. comme dans le cas des lignes temporelles parallèles, elle est friande de mathématiques et de physiques. en parallèle, elle apprend le karaté et la boxe.
☾ elle a encore du mal à faire certaines choses parce qu'elles lui paraissent totalement déconnectées de son ancienne réalité. parfois elle pleure quand elle se rend compte de la tranquillité de ses matins, de la faciliter de boire son café, de tout ce qu'elle pourrait manger.
☾ elle croit qu'elle est morte et que pallatine est un espèce de paradis paisible.
☾ elle déteste l'institut de l'avoir transférée si tard et de ne pas venir en aide à tous ceux qui sont comme elles. elle comprend que ce n'est pas rationnel, mais elle ne peut s'en empêcher.
☾ il ne lui reste aucun objet de son temps passé sur terre, sauf un bracelet que sa petite sœur lui avait donné avant que zahra ne parte. elle l'avait protégé de toutes ses forces, même s'il ne vaut rien.
☾ les opportunistes ont payé pour elle la guérison de ses mutilations et elle en sera éternellement reconnaissante. c'est une dette qu'elle paiera tout au long de sa vie, elle le sait. elle aurait pu effacer les cicatrices sur son visage mais a préféré les garder et même les encenser tous les jours en les colorant avec du maquillage.
☾ si elle paraît s'être adaptée, elle a encore beaucoup de mal avec des notions de culture, de quotidien qui paraissent tout bonnement logiques pour d'autres.
☾ elle se méfie énormément des autres et déteste être touchée si elle n'initie pas le contact ; cela peut déclencher des crises de panique. elle a aussi un rapport à la nourriture conflictuel, tant elle en a été privée. il y a des choses qu'elle refuse d'accepter en tant que confort parce que ça lui paraît fou. chaque semaine, elle a un rendez-vous avec un psychologue à qui elle peut poser toutes ses questions sans s'inquiéter, avec qui elle travaille pour mieux s'adapter.
☾ son nouvel objectif est de s'acheter une maison à la campagne. les paysages d'afrique lui manquent, malgré tout.
☾ elle a encore des résidus de problèmes identitaires, notamment vis-à-vis de sa condition de femme, et les aura probablement encore longtemps.

anamée _ j'ai encore trahi l'institut _ c'est la première fois de ma vie que j'ai un qc est-ce que vous réalisez ce que vous me faîtes faire ???

Jeu 24 Mai 2018 - 17:26
Feu Cœur BIENVENUE DANS LE CLUB DES FOUUUS !! ____ ☾ 2843410411

Je viens avec Camille, parce que clairement, Zahra devra résister aux griffes de sa bosse, mais j'ai l'impression que c'est une femme qui ne se fera pas avoir... Et qui a vécu BEAUCOUP de choses sur terre. L'histoire donne déjà des frissons... Je crains le pire... (hâte d'en savoir d'avantage !) Ta manière d'écrire est tout en subtilité et révèle en demi-teinte, j'adore ça chez toi ! Cœur Ce personnage risque d'être juste MAGNIFIQUE. (Il l'est déjà cela dit !)
Jeu 24 Mai 2018 - 17:27
Heureusement il y avait le smiley, sinon j'aurai attendu bêtement le chargement du texte. Mort de rire
Si c'est ça qu'on te fait faire, je plaide coupable avec joie. ;)
Rebienvenue !
Ven 25 Mai 2018 - 15:10
Moi j'aime quand tu trahis l'institut. Même si j'aurais preféré alter ofc (ma propagande est nulle, je sais)
Et je ne me fais aucun souci pour ta fiche, tes persos sont parfaits et le début l'est déjà, et je sais pas comment on est censés supporter autant d'ailleurs ?
Et bon choix d'origine, on a pas assez d'africains sur le forum.
Dim 27 Mai 2018 - 12:22
utyhgjlklkxfh
camille hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh tkt zahra saura s'affirmer sans soucis Rolling Eyes pour le reste j'espère que ça te convainc usjhfer,terdj i'm so insecure rn
seung c'était uc ok ET OUI tu es coupable tsssssssss
naga cutiepie il faut vendre les alter en disant qu'il y a des mangues bio à volonté aux meeting, écoute. (c'est p-ê un peu trop précis là, tho)(merci en tout cas)(et en vrai c'est difficile de trouver des bons avatars avec la peau foncée ugh)

🌟
Dim 27 Mai 2018 - 15:11
Je suis plus que convaincue !!
Je suis particulièrement émue par ta fiche... Ça fait écho à beaucoup de choses actuelles et je trouve ça très courageux de s'y pencher et de créer un tel personnage, d'autant plus que ton récit est d'une justesse déchirante. J'ai lu et relu l'histoire pour apprécier la manière dont tu déroules le fil, répétant des formes en les transformant sans cesse. Ça donne vraiment l'impression que le temps avance, mais tourne en rond, que les épreuves se répètent sans cesse... Il y a aussi beaucoup d'humilité dans la manière dont tu abordes tout ces difficiles et problématiques sujets (il y en a tant !), c'est une grande qualité, et malgré cette manière finalement assez épurée de nous raconter, il y a des foules d'émotions qui sont projetées...

Zahra est magnifique... J'aime beaucoup le fait qu'elle soit chez les opportunistes par le biais d'une d'une vie parallèle !
Un grand personnage que tu nous offre. Je suis complètement amoureuse !

Zahra Siaka

a reçu son permis de séjour à Pallatine

icon 100*100

Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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