An Li Song
Caractère
Il a beau se tenir droit sur ses guibolles, An n'est pas très fûté. Il adore la mode. Porter de belles Adidas blanches, remplir sa garde-robe. Il n'a qu'un mot à la bouche. Aesthetic. D'ailleurs il passe beaucoup de temps sur Instagram. On peut le dire, An est un esprit simple. Malgré ses doux airs, c'est une réelle drama queen. Il se tient plutôt bien en société. Il se laisse marcher dessus et s'adapte à tout ce qui lui tombe dessus. Quant aux relations An est une vraie fleur bleue. Il n'a pas beaucoup d'expérience dans le domaine et est trop timide pour aller vers qui que ce soit. Méfiez-vous de ce que vous lui dites. Il est très fragile et comprendra sûrement l'entièreté de ce que vous lui dites de travers. Armez-vous de patience et de pitié pour ce pauvre bichon.
Âge: 20 ans
Naissance: 20/05/1996
Arrivée: 06/06/1999
Présence en ville: 17 ans
Nationalité: Chinoise
Métier: Fleuriste
Statut civil: Célibataire
Groupe: Iwasaki-rengō
Section: Aces
Rang occupé: Indigent
Nom de code: Li White
Taille: 1.85
Corpulence: Mince
Cheveux: Noirs
Yeux: Bleu gris
Autres: Aesthetic
Histoire
Le temps est toujours aussi nuageux à Pallatine, même après dix-sept ans passés sur place, An éprouve toujours autant de mal à discerner le soleil parmi les épais nuages qui couvrent la métropole.
Fils d'un agent de l'Institut sur Terre et d'une mère qui lui manque énormément, An est arrivé à Pallatine en 1999. Il y a un bail, me direz-vous. Son père ne désirant que le meilleur pour son bambin, il pris la décision de le transférer. Notre asiatique n'était qu'un bébé à cette époque, du haut de ces trois ans. Sur place, loin de ses parents, An fût pris en charge par Etsuko Abe.
L'asiatique a eu une enfance plutôt paisible, aux côtés des autres natifs et transférés de son âge. Qu'ils soient membres d'une diaspora ou pas, peu importe. An n'est pas du genre à porter attention à ces trop nombreux intitulés.
Vient un tas d'évènements et de phénomènes temporels. An était à priori à l'abri... Jusqu'à la disparition de sa nourrice. Etsuko Abe fût portée disparue. Et là c'est le drame. Le garçon était désemparé. Cependant celui-ci garda son sang-froid. Il était hors de question de baisser les bras. Envieux à l'idée de retrouver Etsuko, An n'avait pas d'autre choix que de vivre de part lui-même pendant ce temps.
Les poches plus ou moins vides et après avoir réfléchi à ce dont il était capable, notre agneau décida d'ouvrir une boutique de fleurs en plein Fukuhaji. Ce n'est pas l'endroit le plus idéal, étant principalement une place industrielle, mais An n'avait pas un sous et une vielle cabane abandonnée était là. Disponible bien que tout-à-fait entravée. C'est avec le sourire aux lèvres que l'asiatique pris son courage à deux mains, accompagné de tous ses outils de chantier. Il était temps de retaper ce vieux bout de bois.
Mais dans la vie d'An Li, qui dit solutions dit à court terme. C'est après à peine quelques semaines depuis l'ouverture de la boutique qu'une personne s'auto-proclamant marchand vint proposer un deal à notre agneau. Roi de la naïveté, An signa le contrat, persuadé qu'il réalisait une bonne affaire avant de se faire arnaquer comme un débutant.
Ses doigts perdus dans ses cheveux, An soupirait à n'en plus pouvoir. Le voilà désormais seul et endetté.
Ses écouteurs aux oreilles, occupé à écouter de la musique à n'en plus pouvoir, essayant de s'échapper de cette pénible situation pendant quelques minutes, le visage noyé au centre de ces deux bras croisés, écrasé sur son comptoir, une main vint caresser ses cheveux.
Une recruteuse de l'Iwasaki-rengô se trouvait là, debout, face au comptoir de la boutique. Elle lui expliqua qu'elle était au courant de sa situation tout en allant droit au but. Elle lui proposait de le sortir de ses dettes si il acceptait de donner de son temps pour les Aces.
An n'apprécie pas trop se mêler aux diaspora mais avait-il vraiment le choix ? Non et il en était bien conscient.
Comme si ça ne suffisait pas, les évènements poursuivirent. En rentrant chez lui, il trébucha sur un objet rond, la tête la première sur une plaque d'égoût. Des litres de sang s'écoulant de ces narines, celui-ci pris l'objet et le mis dans sa poche, pensant qu'il pourrait peut-être le monnayer auprès des yakuzas.
Mais sans plus attendre, une silhouette fit son apparition. Du haut de sa chevelure blanche, cette personne était là pour récupérer l'objet en question. An était beaucoup trop à bout pour contester et n'hésita pas une seconde à le lui rendre.
Mais ce n'est pas tout. La dame lui proposa de travailler pour elle à son tour, ne lui dévoilant rien d'autre.
Ces dernières semaines étaient chargées d'émotions et de changements. Le bichon n'était pas habitué à avoir une vie aussi mouvementée mais celui-ci ne se plaignait pas pour autant. Il avait toujours envie de s'en sortir et d'en savoir plus sur la disparition de sa nourrice. An respira un grand coup avant de venir passer sa main dans ses cheveux, celle-ci les décoiffant sans la moindre pitié.
Je m'en sortirai — s'exclama-t'il à haute voix.
Harimaron, Maron, comme bon vous semble. J'aime les belles choses. Je vous aime. N'hésitez pas si vous voulez que quelqu'un vous gonfle les chevilles. Venez écrire avec moi aussi. Amour.