astrid lager
Caractère
Histoire
On dit souvent que la vie nous fait rencontrer toutes les personnes qui sont nécessaires pour qu’on puisse avancer et se développer, qu’on ne rencontre jamais personne d’inutile, que chacun apporte son grain de sel à l’histoire, sa brique pour la construction d’un monument. Dans le cas d’Astrid, c’est on ne peut plus vrai, même si c’est à se demander si certains d’entre eux n’ont pas plutôt cherché - ne serait-ce inconsciemment - à détruire tout.
Il y eu d’abord ses parents, de braves personnes qui l’avaient - semble-t-il - très bien élevé. C’est surtout grâce à eux que la demoiselle découvrit le sport, par le biais des différents cours auxquels ils l’inscrivaient, et tout particulièrement celui qui ferait sa renommé : l’escrime robotique. Elle allait d’abord aux leçons pour leur faire plaisir, pour répondre à des attentes qu’ils auraient pu avoir d’une façon ou d’une autre. Et pourtant, elle finit par y prendre gout. D’abord c’était l’esprit de discipline qui lui parlait, cette nécessité de faire le vide pour pouvoir combattre, mais ce qui lui plaisait avant tout, c’était le fait de se dépasser elle-même. Battre les autres n’avaient pas autant d’importance qu’elle ne l’aurait cru. Les victoires qu’elle amassait ne signifiait que très peu de chose pour la gamine qu’elle était. Bien sur ça venait aussi avec d’autres avantages, les compétitions lui apportaient des sommes d’argents considérables et une renommée qui ne faisait que grandir. Sauf que tout ça, c’était secondaire. Elle était jeune, elle s’habituait à cette nouvelle vie, mais elle s’ancrait sur ses parents et se contentait de faire ce qu’on attendait d’elle.
C’est d’ailleurs à l’époque de ces débuts professionnels, alors qu’elle n’était qu’une adolescente qu’elle rencontra la seconde personne notable dans sa vie : Gavin. Il était celui que ses parents avaient choisi pour la représenter et pour s’assurer que tout se passait bien dans sa carrière. Si au début il avait autant servi d’agent que d’entraineur, il finit par s’occuper uniquement des nécessités administratives et de ce fait, il avait accès indirectement à la fortune colossale qui s’amassait dans des comptes de banque. Il fallait bien sur noter à quel point elle lui faisait confiance, après tout, il était entré dans sa vie alors qu’elle n’avait que seize ans et il avait été un soutient fidèle pour toutes les difficultés qu’elle avait pu rencontrer.
On peut donc imaginer le choc lorsqu’elle découvrit ce qu’il avait fait. Astrid ne s’en rendit pas compte immédiatement. Au début ce n’était qu’un refus de paiement lorsqu’elle essaya de s’acheter un café, quelque chose qui pouvait être expliqué par un dysfonctionnement du matériel. Seulement, ce n’était pas du tout ce qui se passait et elle apprit rapidement la raison de cet incident : sa colossale fortune avait été transférée dans des comptes à l’étranger. Impossible de la récupérer, la jeune femme vit une multitude de dettes s’accumuler.
Sans doute qu’elle aurait pu s’en sortir, obtenir quelques commandites pour pallier à ce problème de solvabilité (une championne du monde avait ce genre de possibilité). Sauf que sa précieuse réputation fut entachée par un scandal de taille : une liaison. Une liaison était déjà répréhensible, mais la presse ne lui pardonna pas cette aventure avec une collègue mariée. Cette femme, son ainée de quelques années, représentait beaucoup plus pour Astrid qu’une simple aventure comme une autre. Elle n’avait jamais été du type amour d’un soir et la voir entrainée dans ce scandale par sa faute blessa l’athlète tout autant que le reste.
Et pourtant, cette dernière eut bien plus de chance de s’en sortir. Son mari lui pardonna ses infidélité en exigeant seulement une simplement révision de leur contrat de mariage. Astrid, elle, n’eut rien pour se rattraper. Elle voyait les dettes continuer de s’accumuler à un rythme effrayant et elle ne pouvait trouver un emploi pour pallier à son manque de revenu. Sans une réputation intacte, il était fort difficile de se faire engager pour quoi que ce soit qui nécessitait des apparences publiques. En prime, elle n’avait pas suffisamment de compétence pour se trouver quelque chose de plus sommaire.
C’est à cette époque sombre de sa vie qu’elle rencontra un type des plus étranges. Cryptique, il lui posait quelques questions toute aussi obscure sans réellement dire ce qu’il voulait. C’est pourtant cet inconnu qui la sauva d’une fin tragique. Elle avait commencé à considérer de mettre fin à ses jours pour se sortir de cette horreur. Après tout, c’était une solution permanente, la fin du naufrage qui avait débuté lors de l’escroquerie par son agent. Puis, surtout, c’était une façon comme une autre de protéger ceux à qui elle tenait. Ses parent seraient sans doute tristes, mais ils seraient épargner de la disgrâce qu’elle était devenue. C’est cet individu qui changea son avis en lui faisant miroiter une autre possibilité, une fin moins tragique. C’est finalement ce pourquoi Astrid opta, quittant sa vie sans plus se retourner.
Son arrivée à Pallatine fut bien particulière. Elle eut du mal à débuter, finit par décrocher un diplôme supérieur de l’Institut en commerce. C’était tout ce qu’il lui fallait pour recommencer à grimper. La chose ne fut pas aisée, se frayer un chemin entre les différentes diasporas n’avaient rien de simple. Ça ne l’empêcha pourtant pas de grimper toujours un peu plus jusqu’à devenir un chef d’entreprise, le mieux payé de tout Pallatine. C’est d’ailleurs à cette époque qu’elle intégra les opportunistes.
Maintenant, Astrid, vice-présidente du Conseil d’administration des opportunistes depuis près de trois ans, voit sa vie tourner autour d’un homme, Arthur Rimbaud. Homme célèbre qu’elle avait propulsé à la tête de sa diaspora et surtout épine dans son pied. Bien sur, elle n’a jamais cherché à devenir la présidente, ça ne l’intéressait que bien peu si bine que le choisir était avant tout dicté par une certaine logique. Elle espérait qu’il soit raisonnable ou tout au moins responsable.. Hors, monsieur fait à sa tête. La majorité du temps de la vice-présidente se sépare donc entre rattraper ce qu’elle considère être des erreurs et espérer qu’il ne détruira pas la diaspora - deux choses très mauvaises pour sa tension. Limiter les contrecoups d’un mauvais jugement - le sien en ce qu’elle a proposé cet homme pour la présidence - est une chose, comprendre le phénomène en est une autre, mais une chose est certaine, elle compte bien réussir les deux avec brio et ce avant que la diaspora ne s’écroule.
alors moi c'est dday et astrid est mon deuxième compte (le premier étant cassandra). et puis j'adore toujours autant le forum, il est magnifique et je pouvais pas résister à l'envie de dc voilà