Khàos ▲ « Respecte mon autorité »

Lun 25 Avr 2016 - 0:09
Khàos Ezio

Khàos Ezio Ivaldi

feat Tsukishima Kei | Haikyuu

Caractère

Khàos Ezio

Histoire

« Un homme a dit un jour « Ce n'est pas le mal qui engendre la culpabilité, mais le bien. » Cela fait-il de moi une bonne personne ? Cela fait-il de moi quelqu'un de respectable ? Cela fait-il de moi un être pardonnable ? »


Archive n°01

Premier jour. Premier battement de cœur. Premier soupir. Première douleur. Premières larmes. Premier cri. Quand on y pense, une naissance, ce n'est rien d'autre qu'un instant de peine partagés par deux êtres. On dit que c'est l'amour qui lie une mère à son enfant, mais ne serait-ce pas plutôt la souffrance ? Et tous ces gens qui s'évertuent à féliciter et déverser des sourires. Qu'y a t-il d'heureux dans la fatalité ? Ne sont-ils pas tous que des moutons suivant les modèles pré-écrit de la société ? Ce qui a commencé dans la douleur se finira dans la douleur. Ces questions sont inutilement existentielles, pas vrai ? Oui, vous avez raison. Je vais me rendormir un moment. Ce sera plus simple comme ça. La lumière fait mal. Il fait froid. Il vaut mieux dormir. Et oublier tout ça.


Archive n°02

Dix-septième jour. Cet homme doit m'être lié. Son visage ne me dit rien. C'est la première fois que je le vois. Son regard, son souffle, son toucher me sont inconnus. Mais je sais que j'ai déjà entendu sa voix. Lorsque j'étais encore en hibernation, elle résonnait parfois au loin, par dessus des gloussements plus aigus. C'est étrange. Il ne sourit pas. Il me toise, droit dans les yeux. Il m'étudie, me juge, me teste. Serais-je indigne ? Il ne sourit pas. Tout le monde sourit toujours en me regardant. Pourquoi pas lui ? Qu'avait-il de différent des autres ? Qui était-il pour moi ? Le sein qui me nourrit le fixe gentiment, sereinement. Il n'est donc pas un danger. Il ne sourit pas. Je suis effrayé, mais je ne peux m'empêcher de détacher mon regard de lui. Pas un son, pas un gémissement. Il ne sourit pas. Et s'en va.


Archive n°07

Deux cent quatre-vingt cinquième jour. J'apprends de plus en plus à regarder ces êtres géants qui passent leurs journées auprès de moi. Surtout la femelle qui me nourrit. Il me semble que lorsque je me dresse sur mes deux membres arrières, cela engendre des mouvements de joies. Il est donc si simple de leur faire plaisir ? Je n'ai pas encore assez de force ni d'équilibre pour tenir très longtemps. Il faudrait que je répète la manœuvre plusieurs fois pour obtenir plus d'informations sur cette réaction. Leur joie provoque ma joie. C'est une sensation très agréable. J'ai aussi remarqué une réponse plus importante lorsque je me suis amusé à faire des sons en collant mes lèvres et soufflant de l'air. Même l'humain mâle qui ne sourit jamais à esquissé une maigre moue satisfaite. Il me faut plus d'entrainement.


Archive n°18

Six cent vingtième jour. Le monde semble fondamentalement différent depuis que je maîtrise correctement le déplacement sur les pieds. Étrangement, les réactions de joies se sont diminuées petit à petit, et ce système de « marche » est devenu habituel. La communication par la voix semble toujours fonctionner. C'est aussi beaucoup plus efficace pour réclamer des choses. Mais je crains que cela devienne également habituel avec le temps. Vont-ils me rejeter et cesser de me nourrir si je ne leur apporte plus de sourires ? Non. Il ne vaut mieux pas que je fasse d'expérience sur ce sujet. Ce serait trop risqué. Marcher est douloureux. Mais je dois me forcer. L'être mâle semble instable. Et l'être femelle semble lui obéir au doigt et à l’œil. Sûrement si je déçois l'être mâle, cela peut être un danger pour moi.


Archive n°26

Mille quatre-vingt cinquième jour. Aujourd'hui serait un jour important. Papa et Maman ont amenés dans la maison beaucoup d'inconnu souriant et chargés de boîtes. Je connais le visage de la plupart de ces humains. Il y a des gens dégageant la même aura que Papa. Des gens peu expressifs et probablement aussi imposant que lui. Ils l'appellent « Parrain ». Je ne connais pas la signification de ce mot. Pourquoi ne l'appellent-t-ils pas « Papa », comme tout le monde ? Aujourd'hui est un jour important. Cela fait exactement trois ans que Maman et moi avons partagés notre souffrance. Ce doit être un jour de fête, dit-elle. Oh. En soit, ce n'est pas si mal. Beaucoup de gens semblent heureux et toute l'attention est centrée sur moi. Ils me donnent aussi ce qu'ils appellent des cadeaux. Est-ce pour me féliciter d'avoir déjà vécu trois années sur cette Terre ? Ce concept est étrange.


Archive n°32

Mille deux cent douzième jour. Je flotte. Je ne sais pas ce qu'il se passe. Depuis peu, il se passe des choses dans la ville. Beaucoup de choses. Beaucoup de choses que je ne peux pas comprendre, dit Maman. Elle semble constamment contrariée, et cela se répercute sur mon corps. Je flotte. Chaque visage que je croise est comme déchiré par la peur. La peur de quoi ? Plus personne ne sourit. Comme Papa. On dirait que l'on leur a retiré le goût de vivre. Je flotte. Des gens ont détruit notre ville. Des gens ont détruit notre maison. Des gens ont détruit Papa. Des gens sont venus chercher Maman. Elle me sert fort dans ses bras, et dit qu'elle ne veut pas partir sans moi. Partir où ? Depuis, je flotte. Je devrais rouvrir les yeux. Mais je ne veux pas. La lumière me ferait trop mal. Je préfère dormir. Oui. C'est mieux ainsi.


Archive n°59

Mille six cent soixantième jour. Cet homme doit m'être lié. Son visage ne me dit rien. C'est la première fois que je le vois. Son regard, son souffle, son toucher me sont inconnus. Je ne le connais pas. Maman dit qu'il est mon nouveau Papa. Dois-je l'appeler comme ça maintenant ? Est-ce ainsi ? L'humain nommé Papa est-il souvent remplacé ? Ce n'est pas grave, je n'étais pas plus attaché que ça à l'ancien. Je ne suis pas plus attaché que ça au nouveau. Et je ne serai probablement pas plus attaché au prochain. En réalité, il n'y a probablement que Maman qui compte pour moi. Elle est celle qui a partagé ma douleur, et celle qui m'a nourrit. Je pense que je ne comprends pas. Elle dit que bientôt, nous seront un de plus. Vais-je avoir deux Papa en même temps ? Je ne comprends pas.


Archive n°71

Mille huit cent cinquante deuxième jour. Cette chose est laide. Celle là aussi. Et celle ci également. Elles sont toutes laides. Toutes fripées. Toutes chauves. Toutes clones. Aucune originalité. Aucune personnalité. Je ne l'aime pas. Celle là non plus. Et celle ci non plus. Maman sourit. Papa sourit. Tout le monde sourit. Moi, je ne veux pas sourire. Je pense que je comprends. Maman a partagé sa douleur avec quelqu'un d'autre que moi. Pourquoi ? Ne lui suffisais-je pas ? C'est ce qui arrive lorsque l'on est plus capable de produire des réactions de joies ? On est remplacé ? M'aime-t-elle encore ? Va t-elle continuer de me nourrir ? Elles sont toutes les trois tes petites sœurs, me dit-elle. Elle est toute faible, toute blanche. Cette souffrance vaut-elle vraiment le coup d'être vécue plusieurs fois ? Tu dois toutes les trois les aimer et les protéger, me dit-elle. Pourquoi ? Qui sont-elles pour moi ? Je ne veux pas. Elle s'appelle Kayden. Celle là Kayna. Et celle ci Kaylee, me dit-elle. J'aimerais dormir. Me réveiller. Et oublier.


Archive n°103

Trois mille trois cent huitième jour. Pallatine est une très grande ville. Je ne me souviens pas à quoi ressemble le village d'où je viens. Maman me raconte souvent que nous vivions avant dans un monde différent, à une époque différente. Je ne comprends pas. J'ai même oublié quand est-ce que nous sommes arrivés ici. Ce n'est pas grave, tu n'as pas à t'en souvenir, me dit-elle. A l'école de l'Institut, là où Papa travaille, j'ai appris des choses sur la « Première Guerre Mondiale ». Quand j'ai posé des questions à Maman, elle n'a pas répondu. A l'école, les gens ne m'aiment pas beaucoup. Ils disent que j'ai fuis comme un lâche. Je ne comprends pas. J'essaye de les ignorer, mais il semble que les humains n'apprécient pas. Du coup, ils me tapent quand les professeurs ne regardent pas, ils me volent mes lunettes, ils m'insultent. Ils disent que c'est normal et que je le mérite. Qu'est-ce que « normal » ? Qui peut décider de ce qui est « normal » et « bizarre » ? Je ne comprends pas.


Archive n°109

Trois mille sept cent vingt-et-unième jour. L'imitation doit être un phénomène purement naturel. Je crois que l'on appelle ça le mimétisme social. Je ne sais pas ce qu'il implique, mais il semblerait que ce soit très efficace sur les faibles d'esprit. Kaylee, la plus jeune des triplées, trouve ça très drôle de m'embêter avec les autres enfants de ma classe. Elle dit que les gens bizarres comme moi sont fait pour ça. Kayna préfère en rire. Kayden fait comme si de rien n'était. Tout comme Maman. Peut-être que c'est réellement normal, après tout. Qu'est-ce que « normal » ? Je continue de me poser la question. C'est ce que tout le monde fait, probablement. A partir de quand n'est-on plus « normal » ? Je n'aime pas me poser cette question. De toute façon, je suis faible. Subir est tout ce que je peux faire. J'aimerais bien pouvoir m'endormir. Et ne plus me réveiller.


Archive n°127

Quatre mille six cent quarante cinquième jour. J'ai rencontré une fille aujourd'hui. J'attendais Papa dans le hall de l'Institut, avec Kayden, Kayna et Kaylee. Il met du temps car il a un poste important. C'est là que je la remarque. Elle attend sa mère. Elle dit qu'elle met du temps car elle a un poste important. Elle est un peu plus vieille que moi. Elle n'est pas une élève de l'école apparemment. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu'elle est bizarre. Comme moi. Je ne comprends pas. Elle m'intrigue. Peut-être que nous dégageons tous les deux la même aura. Elle me traite de geek à lunettes. Je la traite de scientifique rouquine. On se chamaille, un peu comme les frères et sœurs à la télé. Ça n'a pas duré très longtemps, mais discuter avec elle était très reposant. J'aimerais bien la revoir. Kayna rit. Elle dit que c'est mon amoureuse. Je ne veux pas d'une rouquine scientifique comme amoureuse. Je préfère l'ignorer. C'est plus simple. […] J'aimerais bien la revoir.


Archive n°190

Cinq mille deux cent unième jour. Il fallait que ça sorte. Un jour. Simplement. Après tout, quel être serait capable de supporter ça si longtemps. Moi ? Oui. Non. Il fallait que ça sorte. C'était quelque chose qui me tordait les entrailles depuis... depuis... depuis toujours ? Ce n'était même pas une action. C'était un réflexe. Un signe archaïque de survie. C'était lui ou moi. Lui. Ou moi. Pourquoi aurais-je risqué ma vie pour lui ? Non. Jamais. Ma santé mentale en aurait prit un coup sinon. Oh. N'était-il pas déjà trop tard. Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Je ne veux pas comprends. Je n'ai jamais voulu comprendre. Ils avaient raisons. Je suis lâche. Je n'ai pas le courage de chercher à savoir. C'était lui ou moi. Il n'est pas mort. Il a beaucoup saigné. Je suis encore tâché de rouge. C'est chaud. Le rouge est une couleur si complexe et si simple. Cela me dégoûte. L'odeur me répugne. Je me sens sale. Il faudrait que je le tape encore plus pour m'avoir salit. Mais ne rentrerais-je pas dans un cercle sans fin ? Tant pis.


Archive n°192

Cinq mille deux cent unième jour. Provoquer des réactions de joie augmente les contacts et les interactions sociales avec Maman.. Avec le temps, le panel de ces réactions a commencé à diminuer, à se complexifier. Et il est devenu bien plus simple de provoquer des réactions de tristesses. N'est-ce pas ça qui lie une mère à son enfant ? La souffrance ? Les larmes ? Les cris ? Suis-je lié plus profondément à Maman maintenant ? Elle ne veut pas me regarder. Elle pleure si fort que je n'entends plus que ça. Kayden, Kayna et Kaylee ont l'air d'avoir peur. Suis-je effrayant ? Est-ce mal ? Est-ce bien ? Est-ce normal ? Ce garçon qui m'embêtait toujours était effrayant lui aussi. Il était apprécié. Suis-je apprécié maintenant ? Je ne comprends pas. Comment fonctionne ce monde ? Quelles sont ses règles ? Qui les impose ? Où est ma place ? Avec les Geeks, comme Maman ? A l'Institut, comme Papa ? Est-elle ici, ou en Italie d'où je viens ? Je me sens sale.


Archive n°213

Cinq mille trois cent cinquante huitième jour. Cet homme doit m'être lié. Son visage ne me dit rien. C'est la première fois que je le vois. Son regard, son souffle, son toucher me sont inconnus. Il m'a tendu la main. Je l'ai regardé un instant. Lui, sa main, la rue qui m'entourait. Tu n'es pas chez toi, chez les intellos, me dit-il. Mais où est mon chez moi alors ? On le deviendra, ton chez toi, me dit-il. Est-ce que Maman sera heureuse si je trouve enfin un chez moi où je suis heureux ? Partage-t-on notre joie comme on partage notre douleur ? Le rouge te convient beaucoup mieux que le bleu ou le violet, me dit-il. Oh. Cela suffit pour me convaincre. Je pense que cet homme me comprend. Il me comprend moi qui ne me comprend pas moi-même, et qui ne comprend pas ce monde. J'ai trouvé ma place. On a marqué mon omoplate droit. Je l'ai annoncé à Maman. On revient toujours à ses origines, me dit-elle. Je ne comprends pas.


Archive n°252

Six mille six cent soixante sixième jour. Je... Ne comprends pas. J'étais de sortie aujourd'hui. Avec un aîné, on devait se débarrasser de certaines preuves. Ce n'est pas une chose qui me dérange. Je suis déjà sale de toute manière. La lune était déjà haute dans le ciel quand on a fini le travail. Elle éclairait notre passage, pâle et ronde. Je marchais, seul. C'est là que je les ai vu. De loin. Au coin d'une rue calme. Sortant d'une voiture. Je la reconnais tout de suite. C'est la rouquine scientifique. Je l'avais oublié depuis le temps. J'hésite à aller la saluer. Je n'ai pas le temps d'y réfléchir qu'un autre visage familier sort de la voiture. Je le reconnais. C'est Papa. Que fait-il là ? Je ne comprends pas. Ils ne peuvent pas me voir. J'observe, silencieusement. Il sert dans ses bras une femme qui n'est pas la sienne. Une femme que la rouquine scientifique appelle Maman. Et l'homme qu'elle appelle elle aussi Papa. Je comprends. Et je fais demi-tour.


Archive n°259

Six mille six cent soixante huitième jour. Papa est revenu de son voyage d'affaires. Je n'ai rien dis. Je n'ai rien dis à Maman. Je n'ai rien dis à Papa. Je n'ai rien dis à Kayden, Kayna et Kaylee. Non. Je n'ai rien dis. J'observe. Juste. Je note des choses pour m'en souvenir. Je pense que si j'étais extérieur à tout ça, je pourrais facilement en rire. Je ne veux pas rire. C'est drôle. D'habitude, je pense que j'aurais foncé tête baissé dans le tas. Comme toujours. Mon sang aurait bouillonné dans mes veines. J'aurais eu mal, très mal. Et besoin de faire du mal. Mais je ne l'ai pas fais. Je n'ai rien dis. Je ne dirais rien. Je vais me contenter d'observer. Juste. Je comprends. Et je n'aime pas ce que je comprends. Parfois, être lâche est une chose bien plus simple. Je pense que je commence à comprendre l'ancien moi. Je pense que je commence à l'envier. Tant pis.


Archive n°288

Sept mille quatre cent quatrième jour. Dis Maman, est-ce que j'ai bien fais ? Est-ce que tu es heureuse maintenant ? Est-ce que tu souffres ? Tu veux partager ta souffrance avec moi ? Je peux l'endurer tu sais. Je l'ai toujours endurer. On a souffert à deux, dès le début. Nous sommes deux êtres liés par une déchirure profonde. La dernière fois que je t'ai vu aussi pâle, c'était à la naissance de Kayden, Kayna et Kaylee. C'est drôle. C'est un souvenir que j'avais complètement oublié et qui me revient en tête maintenant. Dis Maman, tu as souffert à ce point ? Ton corps se balance sous nos yeux. Nous ne comprenons pas. Ni Kayden. Ni Kayna. Ni Kaylee. Ni moi. Elles crient. Mais je n'entends rien. Tu sais, si j'ai fais ça, c'était pour ton bien. Pour que tu sois heureuse. Je voulais provoquer une réaction de joie. C'était impossible, c'est-ce pas ? Ce qui a commencé dans la douleur se finira dans la douleur. Cet homme était déjà lié. Il ne pouvait pas t'appartenir. Alors, autant qu'il n'appartienne à personne, pas vrai ? Je vais le rejoindre, as-tu écrit sur un bout de papier. Sa mort t'a-t-elle affectée à ce point ?


Archive n°332

Sept mille six cent quatre-vingt neuvième jour. Quelque chose s'est brisé. Kaylee a cassé un vase en poussant Kayna dessus. Elles se disputent encore. Elles se disputent toujours. Kayden ne dit rien, ne fait rien. Elle préfère lire un livre. Elle a toujours était comme ça. Distante et studieuse. Kayna est plus joyeuse et moqueuse. Kaylee est plus bagarreuse et hargneuse. Nées du même père et de la même mère. Nées du même sang. Nées du même jour. Elles sont pourtant toutes les trois diablement opposées. Elles ont pourtant toutes les trois toujours été sœurs et amies. Mais depuis peu, quelque chose s'est brisé. Je suis le seul à savoir. Je sais. Je comprends. C'est de ma faute, pas de la leur. Je dois m'occuper d'elles. Elles ne pourraient rien faire sans moi. Non. Je ne pourrais rien faire sans elle. Je serais rongé par la douleur et la culpabilité sinon. Prendre soin de celles qui m'avaient volés Maman est mon seul moyen de me racheter. Je les hais. Je les déteste. Je les ai toujours haï et détesté. Est-ce que je mérite vraiment la rédemption ?


Archive n°370

Huit mille cinq cent quatre-vingt dix-neuvième jour. J'aime écouter de la musique. C'est si calme. Si reposant. Au moins, je n'entends aucun cri. Aucun hurlement. Aucune supplication. Je ne suis qu'un simple ramasseur d'ordure. Rien de plus. Pourquoi dois-je être là ? Je regarde. Mais je n'entends pas. C'est plus simple. Il fait si chaud dans la pièce qu'une fine pellicule de buée vient caresser mes lunettes. C'est agaçant. Mais la musique m'apaise. Il a fini. C'est à ton tour maintenant, me dit-il. Je soupire. Monsieur Capone sera sûrement content si tu fais bien le travail, me dit-il. Il pose sa main pleine de sang sur mon épaule. A la prochaine, nettoyeur, me dit-il. Je ne lui réponds pas. J'effectue ma tâche au plus vite. Je suis sale. Il faut que je me lave. Encore. Et encore. Et encore. Pourquoi toute la saleté ne veut-elle pas partir ? Quelque part dans la ville, je croise cette fille. Elle est la sœur d'un membre de mon équipe. Elle dit qu'elle peut me nettoyer si je le veux bien. J'accepte. Tant pis.


Archive n°383

Huit mille six cent trente septième jour. C'était quelque chose qui finirait par éclater au grand jour, de toute manière. C'était inévitable. C'était écrit. On ne pouvait pas avoir de la chance tout le temps. J'avais parié. Et j'avais perdu. C'était lui ou moi. Lui. Ou moi. Pourquoi aurais-je risqué ma vie pour lui ? Non. Jamais. Ma santé mentale en aurait prit un coup sinon. Oh. N'était-il pas déjà trop tard. Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Je ne veux pas comprends. Je n'ai jamais voulu comprendre. J'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça. Il avait parié. Et il avait perdu. Perdu son combat. Perdu sa dignité. Perdu sa force. Perdu sa vie. Je baigne dans une mare rouge sang. Dis moi, jeune demoiselle, ne veux-tu pas me nettoyer à nouveau ? Elle a peur. Suis-je effrayant ? Suis-je normal ? Suis-je quelqu'un de bien ? Suis-je quelqu'un de mal ? Elle était celle qui m'avait fait goûter à ce plaisir interdit. Pourquoi serais-je le méchant de l'histoire ? Je suis une bonne personne. Pas vrai, Maman ?


Archive n°399

Huit mille neuf centième jour. Peut-être avaient-ils raison. Peut-être suis-je vraiment lâche. Tous ces enfants qui m'humiliaient et me tapaient et m'insultaient. Ils me reprochaient d'avoir fui mon pays et mon époque pour ne pas mourir dans la guerre. Peut-être était-ce vrai. Je ne me souviens plus de cette époque. Je n'ai jamais rien su sur cette époque. Et je n'ai plus personne pour me conter cette époque. Suis-je vraiment lâche ? Qu'est-ce que « lâche », finalement ? Se cacher pour pouvoir survivre ? Ne sommes-nous tous pas lâche alors ? Suis-je plus lâche qu'un autre ? Je ne veux pas mourir. Car si je meurs maintenant, je ne serais pas capable de la regarder dans les yeux. Je ne dois pas mourir. Je ne peux pas me battre. Seul contre tous, je suis faible. Trop faible. Je dois devenir plus fort. Non. Je suis déjà fort. Le problème ne vient pas de moi. Le problème vient de ma couleur. Le rouge ne me sied pas aussi bien qui me l'avait promis. Cette couleur m'agresse et veut ma peau. Vers où me diriger ? Où est ma place ? Où pourrais-je assurer ma survie ?


Archive n°404

Huit mille neuf cent soixante dixième jour. J'ai laissé Kayden, Kayna et Kaylee derrière moi. Je ne les abandonne pas. Je les protège à ma façon. Rester avec elles représente maintenant un danger. Elles sont grandes. Elles sont ensembles. Elles sont dans un groupe qui ne participe à aucun massacre, aucun règlement de compte. Elles sont sauves. Je suis parti sans rien dire. C'est mieux comme ça. Elles ne me chercheront pas. C'est mieux comme ça. J'ai quitté mon foulard rouge. C'est mieux comme ça. J'ai hésité un temps avant de prendre ma décision. Je pense avoir pris la meilleure. Cette femme doit m'être liée. Son visage ne me dit rien. C'est la première fois que je la vois. Son regard, son souffle, son toucher me sont inconnus. Elle m'a tendu la main. Je l'ai regardé un instant. Elle, sa main, la rue qui m'entourait. Tu n'es pas chez toi, chez les sauvages, me dit-elle. Mais où est mon chez moi alors ? On le deviendra, ton chez toi, me dit-elle. Elle semble douce et agressive en même temps. Sa longue chevelure noire. Sa tenue lumineuse. Son regard dur. J'ai attrapé sa main. Tant pis...?

Si vous voulez, je peux vous c/c la première présentation que j'avais mise, mais ce serait complètement con .w.

Voilà, donc, comme beaucoup ici, ceci est bien évidemment mon tout premier compte, hein, voilà, personne n'en saura jamais rien pas vrai ! 8D (#coucou la CB)

Oui, j'ai craqué. J'avais dis que j'en ferai pas parce que j'arriverais jamais à gérer les deux perso' en même temps. Mais j'ai putain de craqué. Comme à chaque putain de fois. Voilà. Je suis un déchet. J'avoue. Et j'assume.

Mais sinon, je vous nems ! ♥ (oui, j'ai fais un asiat', du coup je vous nems, voilà, haha, rigole putain QQ)
je crois qu'écrire le caractère de ce mec est entrain d'increase mon taux de grossièreté à la minute .w.

Lun 25 Avr 2016 - 0:25
1m88, mais ton personnage est deux fois plus grand que les autres membres de son groupe. Malicieux
Rebienvenue parmi nous, vice-directrice mâle alpha on sait qui c'est. Alors comme ça tu veux aider tes ennemis à gagner des points, que c'est mignon. ♥️
Lun 25 Avr 2016 - 0:26
Non, t'es pas un déchet. Tu es la toute première personne à tenter le clan Iwasaki proprement dit et pour cela, je t'envoie tout mon amour parce que cela compte beaucoup à mes yeux. Malicieux (osef que Sneug n'aime pas le clan japonais, toi t'es italien)
(J'ai dû oublier de mentionner la hiérarchie à l'Iwasaki, mais en tant que membre il faudra que tu choisisses un rang plus spécifique, enfin, je te mperai demain, c'est un oubli de ma part pour le coup.)
Et Tsukishima, le clan Haikyuu se renforce dis donc. Malicieux  En même temps il est blond donc je te pardonne.
Rebienvenue. Cœur  (oui, je balance ta couverture comme ça, aucune pitié. Mwahaha )

Naga, très drôle. Ö
Lun 25 Avr 2016 - 0:31
    Azy les filles, balancez pas mon identité secrète comme ça wsh 8D

    Ouais donc sinon, tu me diras quoi pour le rang, j'ai pas encore tapé l'histoire, donc j'devrais pas avoir trop de problème de toute façon .w. ET ! Je ne donnerai aucun point aux chinois, faut pas croire 8D (bon, peut-être de temps en temps, je suis fair-play après tout)

    Et ouais, les italiens sont grands t'vois. J'fais grimper les stats à moi toute seule xD Alois va être content .w.
Lun 25 Avr 2016 - 18:11
TRAHISON
Quoi ?! Quoi ?!
(non jk)(khàos c'est trop cool comme prénom)(je t'avoue que j'ai pas lu le caractère mais je suis sûre que c'est bg encore so pls stahp)(rebienvenue ♥ Khàos ▲ « Respecte mon autorité » 730758319 )
Lun 25 Avr 2016 - 23:06
rebienvenue mâle alpha Malicieux
et bienvenue dans le boys band des haikyuu aussi
Lun 25 Avr 2016 - 23:25
Kakaos a écrit:« RESPECTE MON AUTORITÉ »

Non.

Khàos ▲ « Respecte mon autorité » 1461619471-thuglife
Lun 25 Avr 2016 - 23:48
COUCOU
TU NE SERAS JAMAIS PLUS GRAND QUE MOI
JE TE NIQUERAI BIENTÔT AUX VOTES AGAIN
& T'AS TSUKKI DONC JTM UN PEU QUAND MÊME MALGRÉ NOTRE RIVALITÉ FULGURANTE
& je viendrai lire ta fiche quand elle sera finie
allez ciao le pas bo Khàos ▲ « Respecte mon autorité » 3416388633
Mar 26 Avr 2016 - 1:57
Sara J'suis désolée ma choupinette QwQ Mais j'ai craqué ! Et pis, j'me suis dis que ça se verrait un peu si je refaisais un gars à l'Institut étou ! QwQ
(kr kr, t'inquiète, je jure j'me suis calmée pour l'histoire xD)

Aloishushu J'ai toujours rêvé de faire parti d'un boys band 8D Vrai que j'ai craqué sur Kei en fait... Mais plus je trouve de fanart de lui, plus je le suspecte d'être un réel connard...

Noah Okay.
(sens tout le rejet et le déni dont je fais preuve face à toi ! Mwahahahaahahahahahaha ! Mwahaha)
(voilà, le respect est mort)


Seth SI T'ES AUSSI GRAND, C'EST POUR COMPENSER UN AUTRE TRUC PETIT J'SUIS SURE !
TU ME BATTRAS PLUS JAMAIS AUX VOTES !
J'TE DEFONCE !
Sale moche, t'es juste jaloux de mon swagg Khàos ▲ « Respecte mon autorité » 3416388633
Mar 26 Avr 2016 - 10:30
Khàos ▲ « Respecte mon autorité » Raw

Malicieux

Sinon, rebienvenue et courage pour ta fiche hein Malicieux
Mar 26 Avr 2016 - 11:59
1m88 c'est un géant ou quoi Quoi ?! (astrid à côté c'est une naine)
bref rebienvenue le mâle alpha Malicieux (t'as vu je respecte ton autorité) et pis j'ai bien hâte de voir la suite Cœur
Mar 26 Avr 2016 - 21:18
« Il est parfait et supérieur à tout le monde, certes » Hahahaha.
L'individualisme bien qu'inconscient est de fait dans cette société. Khàos ▲ « Respecte mon autorité » 1029982600

Bienvenue très cher et courage pour l'histoire. Cœur
Mer 27 Avr 2016 - 3:00
vous savez que votre grandeur n'est pas proportionnelle. si ça se trouve sio est sûrement le plus grand dans son domaine Malicieux

bonne chance Cœur
Mer 27 Avr 2016 - 8:37
Oh hé je suis déjà obligé de respecter ton autorité avec ton premier compte alors tu peux toujours courir D8 /bus/
REBIENVENUE ♥
Mer 27 Avr 2016 - 15:56
Ce titre de la fragilité,
jtm pour avoir rejoint les asiatiques,
rebienvenue Malicieux
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