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Jeux de vilain. (Knut)

Mar 9 Aoû 2016 - 21:55

Seung Joo

#bromance n°2 Malicieux
Que peut bien faire un petit Seung Joo quand il s’ennuie ?
La réponse est simple : se tourner vers celui qui saura toujours le divertir, quelques soient les circonstances.
Ce n’est pas souvent que le Coréen se rend sur le lieu de travail de son renard préféré. Ils ont tendance à se rencontrer à l’extérieur, dans un endroit libre de toutes entraves où ils pourront se battre tranquillement. Knut n’accepterait jamais de se battre dans son bazar, et Seung Joo le respecte assez pour ne pas aller à l’encontre de ce désir. Aussi parce que cela l’arrange : il ne voudrait pas se battre dans son casino, après tout. Par conséquent, il évite toujours les confrontations physiques. Ce qui ne l’empêche nullement de l’attaquer verbalement, notez-le bien.
Et une idée traverse l’esprit de Seung Joo alors qu’il pénètre dans la boutique. Il sait exactement que faire pour embêter Knut. Alors, il le fait, profitant du fait qu’il n’y ait client ni vendeur.

Au bout de quelques minutes, Seung Joo s’assoit sur le comptoir, avec des allures de propriétaire – d’une certaine manière, ce qui est à sa princesse est à lui, et inversement (à part la fameuse peluche rose que lui disputait Naga, n’exagérons pas). Aujourd’hui, il est habillé de façon très sobre, mais élégante : chemise blanche, pantalon noir, et un délicat bandage blanc lui recouvrant l’œil. Il pourrait presque passer inaperçu, et la première personne à rentrer dans le bazar sursaute en le voyant. Le croupier lui adresse un sourire doux, avant de dire :
« On devrait peut-être appeler le gérant. »
Knut finit par débarquer, et Seung Joo le regarde avec insistance, l’air de dire méfie-toi, j’ai quelque mauvais plan dans la manche. Le norvégien doit cependant s’occuper du client, ce qui laisse tout le temps à Seung Joo de vérifier discrètement, une dernière fois, que tout est en place. Quelques regards du coin de l’œil l’assurent de l’impossibilité de deviner quoique ce soit rien qu’en regardant. Et, une fois que le client sort, Seung Joo lance d’un ton malicieux à son ami :
« Allez, devine. »
Mer 10 Aoû 2016 - 0:15
bromance#2 ft. vilain seung
Knut Swenhaugen n’avait pas envie de bosser ; Knut Swenhaugen n’était ni un ouvrier des temps révolutionnaires, ni une pauvre âme qui se battait contre mers et marées pour nourrir sa famille. Il n’avait donc aucune raison de travailler, aucune raison de vouloir travailler également. Mais il le faisait, tout de même, pour une raison mystérieuse, qu’il qualifiait d’une force obscure. La réalité était plus simple. Il ne pouvait trouver le courage de fermer ce que Mira lui avait laissé. C’est ainsi que lundi, il sortait acheter ce qui lui passait sous la main. Mardi, il finissait avec des babioles trouvées par terre qu’il nettoyait. Mercredi, il montrait aux clients réguliers ses trouvailles, se faisait traiter d’escroc ou s’il était chanceux, devenait un héros aux yeux des enfants du coin. Admirez cette montre. Je me suis infiltré dans le laboratoire secret de l’institut, vaincu 101 hommes en noir, tué un chien mutant et je l’ai finalement trouvé en trésor caché. Bien sûr, mon instinct me dit que c’est une relique des temps anciens. Puis un jour, comme aujourd’hui, il restait sur une chaise à faire des va-et-vient entre l’arrière boutique à courir après son renard et l’avant pour ne pas se faire voler ce qu’il avait de plus précieux ; La montre mystérieuse.

Pour résumer ; cette journée avait tout de ce que le norvégien détestait, tout de ce que le norvégien prévoyait pour le reste en priant pour une quelconque invasion d’alien ou une mission qui lui serait plus d’intérêt que mentir à des gamins sur des pseudo-aventures. Des fois, il se demandait juste pourquoi il ne finissait pas par disparaître aussi. Quitte à résoudre un mystère autant le faire sur le terrain. Aha ... Conneries.
» ARRÊTE TOI LA-BAS P-TAIN DE RENARD FOURBE.
Ouais c’était un très belle journée qui commençait. Attrapant finalement son animal de compagnie par le cou, il le traîna jusqu’à la salle principale. Son meilleur ami avait pris l’habitude de se faufiler avec tout ce qui brillait, ce qui évidemment, n’arrangeait pas plus le gérant. « Ta dissidence rivalise avec celle de Seung. Heureusement qu’il ne court pas aussi- » Vite.  Mais il avait le mérite de savoir le surprendre. Voilà une présence inattendue. Une présence dangereuse aussi. Il aimait ce mot. Knut souriait. Le renard en profita pour se libérer de sa prise, rejoignant le coréen, s’asseyant sur le comptoir à ses côtés. Le plus âgé laissa traîner son regard sur la boutique. Un client. Et bien ... Le 160cm attendra. Il s’était déjà mis à l’aise sans que le « propriétaire » n’ait à le lui confirmer.

Knut Swenhaugen n’avait pas confiance ; Rien ne lui inspirait confiance avec Seung Joo Hwang. Mais pourquoi lui tournait-il le dos en lui laissant champ libre ? Parce qu’il ne lui faisait pas confiance justement. C’était aussi simple, parfois plus compliqué, mais surtout intriguant et c’est ce que Knut Swenhaugen attendait. C’était à se dire qu’il avait fait en sorte de rapidement en finir avec le client. Dire qu’il devrait apprécier les choses qui se faisaient rares. Peu importe. Bon vent. Le norvégien se tourna. Il était temps d’accorder plus d’importance à ce qui l’intéressait vraiment et ce que le ton du plus jeune ne faisait qu’attiser. Deviner ? Seung se préoccupait trop des préliminaires. Il savait comment l’ennuyer jusqu’au bout. Et bien, très bien. Qu’ils jouent.

Le bâton rouge se rapprocha, fit mine d’examiner le coréen de haut en bas, le scruter en palpant du regard chaque détail qu’il remarquait. Mensonge. Ce n’était pas son genre. Mais ça l’amusait. Il coinça entre ses doigts le col de la chemise de l’Ace.
» Ah. Il manque la cravate. Sinon, j’aurais parié sur un bouquet de rose et des vœux de rétablissement à ta princesse préférée.
Bien sûr, chacun pouvait interpréter cela à sa manière ... Surtout eux. Il fit en sorte de rencontrer son regard, l’air d’y lire quoique ce soit. Impossible. C’était un croupier et Knut n’était pas le plus doué pour tenter de comprendre les autres. « Ne casse rien, sinon je serais très en colère. » Deuxième mensonge. Pour le peu qu’il s’en préoccupait. Il voulait juste être sûr de la nature de l’événement.  
Ven 12 Aoû 2016 - 19:31

Seung Joo

#bromance n°2 Malicieux
Seung Joo s’amuse. Il n’a pas besoin de beaucoup : l’idée d’avoir joué à un tour à son adorable Knut, et de deviner sa tension à devoir s’occuper d’un autre que lui, alors qu’il est là à le narguer, lui plaît énormément. Résultat : lorsque celui-ci reporte enfin toute son attention vers le Coréen, inutile de dire que Seung Joo exsude la joie – conscient que cela ne peut qu’agacer un peu plus son meilleur ami. Oh, comme en cet instant, le Coréen sent son affection pour son alter-ego s’accroître. Il aurait presque envie de se jeter dans ses bras – et, évidemment, en le plaquant par terre, car rien ne lui ferait plus plaisir que d’entendre son dos claquer contre le sol. Au lieu de cela, il attend, toujours installé sur le comptoir. Knut observe. Effectivement, Seung Joo a laissé la cravate de côté. Non que ce soit surprenant : il ne lui viendrait pas à l’idée d’en mettre une alors qu’il doit rendre visite à Knut, celui-ci serait capable de l’étrangler avec.
« Voyons, Fox, je n’irais pas t’apporter un bouquet pour te souhaiter un bon rétablissement. Réfléchis à une meilleure surprise de ma part. »
Seung Joo penche la tête de côté, apposant sa joue contre les doigts de Knut qui se sont accrochés à son col. Sa peau lui paraît si chaude par rapport à la sienne. Puis la main gauche de Seung Joo passe derrière Knut, se pose contre sa nuque, pour l’attirer lentement contre lui. Leurs visages s’effleurent, l’œil unique du Coréen plonge dans le regard doré du Norvégien. Seung Joo s’approche encore, ses lèvres frôle la joue de son alter-ego avant de trouver leur chemin vers son oreille. D’un ton provocateur, le croupier répond :
« Je suis déçu. Je n’ai rien cassé, mais je veux que tu te mettes en colère. Vas-y. Devine et montre-moi l’étendue de ta fureur. »
Avec un sourire satisfait, Seung Joo s’éloigne à nouveau, et la main qui traînait dans le cou de Knut remonte à sa chevelure de neige. Le Coréen la regarde avec envie. Sous cette apparence, ses cheveux n’ont qu’une banale teinte ébène – pas vraiment surprenante pour un Asiatique. C’est ce qu’il aime, chez Knut. Sa singularité est naturelle: de jour comme de lui, il est toujours pareil. Alors que lui change au gré des besoins ; il s’adapte, Seung Joo, et sans son ami, il se renierait probablement lui-même.
Dim 14 Aoû 2016 - 21:45
bromance#2 ft. vilain seung
Il se moquait de lui. Sérieusement.
Il le provoquait. Ca l’énervait.
Il était plus simple qu’il ne le pensait. Il était plus manipulable que s’il ne se le connaissait.
Il n’était pas difficile à saisir. Il n’était pas si dur à atteindre. Et il savait comment obéir.
Très bien qu’il en soit ainsi.
Tu accepteras, Knut Swenhaugen.

Il n’était pas très tard, ni très tôt. Depuis quand fais-tu attention à l’heure ? Aujourd’hui. Certes, c’était une heure parfaite. Silencieux, calme et vide. Aucun intrus n’allait venir vous déranger. Du moins, tu l’espérais. Tu l’espérais pour lui. Parce que tu n’étais pas d’humeur aujourd’hui. Aujourd’hui, il te faisait envie plus qu’un autre jour. Tu voulais le teindre en rouge, en bleu et d’une autre couleur qui n’aurait jamais existé avant aujourd’hui. Aujourd’hui, que ça soit ton regard dans le sien ou sa peau contre la tienne, quelque chose manquait et ça te faisait mal. Tu aimais sa douleur. Et la douleur que lui te provoquait t’exaltait. Mais aujourd’hui, il te faisait mal autrement. Mal de n’avoir rien préparé pour une visite imprévue. Imprévu car il savait comment te surprendre. Il savait comment avoir ce qu’il voulait de toi ; car faute de n’avoir rien préparé, tu lui accordais ce qu’il quémandait. Tu lui obéissais. Et tu le détestais. Et tu en profitais. Et tu le ressentait.

Le contact était trop doux. Trop doux pour te satisfaire. Mais tu savais que ça ne le satisfaisait pas aussi. Et tu savais que tu ne pouvais rien faire d’autre non plus. Te contrôlait-il ? Tu souris. Il ne pouvait pas. Tu ne le laisserais pas. Tu ne le laisserais jamais.
Tu te tends, tu sors les griffes et tes canines se plantèrent dans la lobe de son oreille. Il te provoquait. Tu répondais. Tu franchissais le pas du simple chuchotement provocateur, celui du contact frôlé, de la lente et douce frustration. Tu n’aimais pas être frustré. Tu ne l’aimais pas lui. Tu mentais. Tu mentais très mal.

Fier de tes dents acérés, tu les dévoilais et la blessure -malheureusement, pas très profonde, le fut assez pour qu’un filet de sang s’en échappe. Tu en étais parfaitement fier. Mais pas assez. Ce n’était jamais assez. Tu t’écartas malgré tout. Ton regard rencontra le sien. De l’envie. Ton cœur s’affola. Il n’y avait vraiment que cette maudite créature à qui le rouge seyait si bien. Pendant quelques secondes, tu en oublias la raison de sa présence. Non, tu étais trop heureux de pouvoir le capturer, et ton désir vainquait souvent ta raison. Tu n’étais pas rationnel, Knut. Et même sans en avoir l’envie, tu te mettais en colère parce qu’il te le demandait et la simple conclusion t’en rageait d’autant plus.

Tu n’étais pas patient, tu n’étais pas un détective. & tu voulais des réponses sans devoir tourner autour une centaine de fois.
» La seule chose que j’te montrerais c’est tes entrailles à la place du parquet. Qu’est-ce que t’as foutu, 병신 ?

Il avait un bel accent.
Sam 20 Aoû 2016 - 18:27

Seung Joo

#bromance n°2 Malicieux
Seung Joo connaît trop bien Knut pour ne pas remarquer, pour ne rien anticiper. Il est probable qu'une partie de lui sache déjà comment son norvégien d'amour va répondre. Il ne se conformera jamais à ses désirs ; si le croupier lui ordonne de chercher, il se rebellera. L'obéissance ne sied pas à ce renard-là - c'est pour cela que Seung Joo l'aime bien, malgré tout. Pas plus que la délicatesse que l'on accorde à une pucelle effarouchée. Oh non, Knut n'est pas pur ; on ne l'effraie guère avec des mots. Seung Joo devine un peu ce qu'il va faire. Peut-être à la façon dont ses lèvres esquissent un retroussement quand elles s'approchent de lui. La douleur qui en jaillit est.
Indescriptible.
En fait elle est trop faible pour lui faire vraiment mal ; toutefois, elle est annonciatrice de tant de choses, et les promesses que la morsure lui envoient accèlèrent le rythme cardique de Seung Joo. L'espace de quelques secondes, leurs deux cœurs battent au même rythme. Leurs yeux se croisent ; la tentation est forte. Seung Joo désire Knut. Il l'a toujours fait, depuis le jour où ils sont devenus partenaires pour cette même danse infernale - celle pendant laquelle on n'a jamais le droit de s'arrêter, sous peine de mort, et où l'on s'épuise à rester dans la course. Il sait aussi que son désir est différent de celui qu'il conçoit pour les autres. C'est le mal qui s'accroche à son épaule lorsqu'il voit son « ami » ; l'idée de le torturer le rend fou, il ne sait pas comment il fait pour y résister.
Et cette insulte en sa langue maternelle - mais mon dieu, essaye-t-il de le rendre fou ?
Là, Seung Joo n'a qu'une seule envie.
Le plaquer contre le sol. (Et le bourrer de coups.)
« Merde, Knut, c'est pas du jeu. Tu me fais t'aimer. »
Et, avec ce regard provocateur qu'il n'a jamais lancé à une autre personne qu'à son adorable alter ego (non parce que, de la part d'un borgne, ça fait pitié, mais parce qu'il est le seul à le mériter), Seung Joo porte son index à son oreille avant de tirer sur son masque et de le poser sur ses lèvres. Seung Joo ferme l'œil en réalisant un tel geste. Il sait que Knut ne veut pas être vu, et il respecte ce fait. Du coup, son index se perd un peu sur cette peau blême qui ne voit jamais le soleil. Puis il remet le masque en place, et rouvre enfin l'œil.
« Si tu trouves, je te laisse m'ouvrir le ventre. Par contre, mes entrailles restent où elles sont. J'aurais trop de mal à les remettre en place. »
Et il ne fait rien de plus, Seung Joo - il sait déjà qu'en exposant son visage livide, il lui a porté un sacré coup.
Il s'en réjouit, le salaud.
Dim 2 Oct 2016 - 23:03
bromance#2 ft. vilain seung
Un jeu ; un jeu qui ne serait jamais juste. Une évidence que le norvégien digérait tant bien que mal. Etait-ce le regard posé sur lui ou le contact quoique prévisible que Knut n’avait pas évité ? Tout ne faisait qu’appuyer ce que Seung était en train d’affirmer. Ses gestes, ses paroles, son existence. Malsaine, ennuyeuse, ... Vitale. Arrête. Une requête silencieuse que sa voix étouffait. Il plissa les yeux, serra le poing. Nerveux. Il oublia sa colère avant qu’elle ne resurgisse. Il oublia la situation avant qu’elle ne le fut rappelé. Il allait le tuer avant qu’il ne ferme les yeux. Soupir. Son souffle effleura la paume de Seung et il sourit légèrement à la réflexion. Il n’y avait plus de barrière  entre les deux. Tu es vulnérable, Trauma.  Mais il l’était aussi. En ce moment précis, il serait si simple de l’attaquer. Baissait-il ses défenses devant lui ? Non. Il lui avait volé les siennes au préalable. Il avait sans doute tout calculé ; ça ne le surprendrait même pas. C’était toujours sa façon de faire. Planifié. Et lui, se sentait étrangement vaincu.

Vaincu. Voilà un triste mot pour un triste personnage. Son drame le rattrapait, souvent trop rapidement pour que son esprit ait le temps d’y réfléchir. Il ne calculait pas ; Ou du moins en était-il incapable. Fourbe. Seung jouait sur ses sentiments et il réussissait. Bien. Trop bien. Vaincu.
» Ne me sous-estime pas.
Le masque glissa lentement. Son visage était dévoilé. Faible, lâche, humain.  Un orgueil qui lui fit prendre un risque inutile. Un risque inutile qui ne dura qu’une fraction de seconde. Sa main captura le poignet de Trauma. Il le tenait. Prisonnier, captif, sien. L’attirant vers lui, tordant le bras dans un sens qu’il n’apprécierait pas d’avantage. L’autre, par réflexe, se posa sur le seul œil fonctionnel de son alter-ego. Il aurait peut-être essayé de le lui arracher, le rendre plus fragile qu’il ne l’était, en ce moment, entre ses bras. Et alors, le ferait-il perdre le seul sens qui avait mis Fox dans un tel état. Il serait plus simple, tellement plus simple s’il n’avait plus le moyen de voir le visage d’un couard que le norvégien essayait de désespérément cacher. Plus simple mais plus ennuyeux.

Le dos du plus petit collé contre son torse, il tira davantage sur le bras. Il le voulait dans son emprise, sans aucun moyen d’échappatoire. Malheureusement, il savait son souhait impossible. Charmant infidèle qui réussissait toujours à s’échapper.
» Pas de bouquet, ni de vœux. Il me faudra des gémissements plus forts pour te faire pardonner. Laisse-moi t’entendre crier, Seung Joo Hwang. Je te délecterais jusqu’à la dernière bouchée.

Dents serrés, sourire déformé, prise qui se resserrait, son visage caché contre les cheveux de sa bien-aimée. Mélange de parfum et relent de sang, caractéristique que sa douce ne pouvait dissimuler.
» Si c’était ça ton plan, laisse-moi te féliciter, princesse.
Vaincu.
Orgueil inutile.
Risque inutile.
Son masque était à ses pieds, et il priait entre deux souffles que le coréen ne fasse pas durer le jeu plus longtemps.
Étrangement, il se sentait dénudé.  
Sam 8 Oct 2016 - 10:42

Seung Joo

#bromance n°2 Malicieux
Seung Joo ignore ce qui le rend le plus heureux, à ce moment-là. Est-ce le fait de jouer avec Knut, avec tous les doubles sens et tous les sous-entendus détournés que cela implique ? Ou est-ce le fait qu'en ce moment, c'est lui qui a l'ascendant sur le Norvégien ? Seung Joo ne le sait pas ; malgré tout, il sait simplement que ce sentiment d'euphorie trahit son immense satisfaction. Il ne peut cependant pas dire qu'il se sent bien. Son cœur bat trop fort, comme s'il était malade ; son ventre se noue dans l'expectative ; son regard court dans tous les sens, du masque de Knut qu'il a osé soulevé, à ses mains qui pourraient lui arracher les entrailles. Il se sent fébrile ; il a envie d'action, tout cela est bien trop doux pour eux. Ils méritent de s'entre-déchirer ; ils ne sont pas faits pour l'attente. Et pourquoi, il y a quelque chose, dans la façon dont ils se regardent, dans la façon dont ils touchent l'autre, qui a une importance capitale : peut-être est-ce leur façon de montrer à quel point ils sont attachés l'un à l'autre, à quel point ils sont dépendants de cette violence dont ils font preuve l'un vis-à-vis de l'autre. Seung Joo n'est pas fidèle ; mais, pour lui, pour Knut, il se montre d'une constance remarquable. Jamais il se montrera aussi violent, aussi provocant avec quelqu'un d'autre que celui qu'il qualifie volontiers sous l'étiquette de « meilleur ennemi ».
Et que Knut s'empare de son poignet, tente de le capturer dans la cage de ses bras - tout cela n'a pas d'importance. Il n'y a que les idiots qui ne verront que les apparences. Ce n'est pas Seung Joo qui est faible. C'est Knut, qui se trouve obligé de jouer selon les désirs du Coréen. Le croupier sait qu'il gagne. Knut est obligé de recourir à la force pour le faire taire. Et là encore, ils savent tout deux que cette apparence est éphémère. Seung Joo se laisse faire car il veut lire le désespoir dans le regard du Norvégien. Mais si les choses tournaient autrement, si l'action devait prendre place, alors le croupier n'hésiterait pas à lui montrer qu'ils sont de force égale. Il perdrait un peu, tout autant que Knut perdrait Ils sont comme ça : trop égaux pour pouvoir vivre l'un à côté de l'autre. Ils ont besoin de réduire l'autre. Et les agissements de Knut sont trop évidents pour qui sait lire la scène.
Il gagne, Seung Joo.
« Oh, non, c'est à toi de te faire pardonner, mon cher. » Et sa main libre se lève à nouveau, elle se pose sur ses propres lèvres, comme pour cacher cet énorme sourire qui fait jour sur sa bouche. « Alors joue. »
Et cette fois, son timbre de voix est glacé ; il n'y a plus rien de la provocation à double sens que l'on entend couramment dans sa bouche, plus rien de l'affection malsaine qui teinte ses mots. C'est un ordre qui déforme sa bouche. Une autre forme de violence ; le jeu ne saurait continuer si Knut n'obtempère pas. Voilà l'ultimatum de Seung Joo. Et il sait que son norvégien ne pourra jamais s'y refuser.
Dim 21 Jan 2018 - 18:49
bromance#2 ft. vilain seung
» Oh, non, c'est à toi de te faire pardonner, mon cher.
Le pardon est une vertu qu’aucun des deux ne méritait. On ne peut pas se mentir à soi-même, Trauma. Il y avait quelque chose dans son changement de ton qui rendait ce relent de sang plus fort, plus pur. Knut frissonna. L’amour le faisait vivre. Cet amour le faisait vivre. Leur amour ; quelle ironie. Ses muscles se contractent et il sentait sa prise se resserrer. Il se savait, arrivé à bout. Il se savait, noyé dans son drame, sous une emprise qu’il pensait avoir. Alors, il riait. Knut riait de si bon cœur, comme un enfant, sans l’âge, sans l’innocence, sans les pensées qui allaient avec.
Il l’obsédait. Il détestait cette obsession. Il le détestait. Autant qu’il détestait son cœur chavirer. Sentiments contradictoires. Il ne cherchait plus à comprendre. Ses lèvres se posèrent sur l’oreille de Seung Joo, dans l’étreinte et la douceur qu’on accorde à une rose qu’on a peur de voir se faner. Sa main gauche s’enfonçait davantage dans l’œil du sud-coréen. Son index glissait le long de la paupière, vers l’intérieur.  Pas assez. Il voulait l’entendre gémir. Crier son nom de douleur. Quelque chose le retenait. Il le voulait plus fort ; il le désirait d’autant plus ardemment.

Le Norvégien tira davantage sur le bras de son meilleur ennemi, pour le pousser vers le comptoir. Il l’emprisonna contre, sa main droite vint simplement se poser sur ses yeux. Son expression s’assombrit. Sentiments conflictuels. Il ne voulait pas le laisser le voir de la sorte. Non. Il ne voulait pas voir son reflet de la sorte dans les pupilles de Seung Joo.
De Trauma.
Ses ongles s’enfonçaient dans le bras de l’asiatique, glissant le long, laissant une vilaine trace de sang derrière. Sa trace. Immuable. Il sourit.
» Alors disparais.
Ce jeu ne pouvait pas commencer s’il ne voyait pas le rouge de ses yeux, la tendresse dans son regard, la douceur dans ses mots. Knut recule, le libérant finalement.
» N’ouvre pas les yeux, princesse.
Une confiance aveugle ; Aveugle, la blague. Il se baissa, prit son masque entre les mains et le remit finalement sur son visage dénudé. Voilà ta faiblesse, Knut. Il reposa finalement son regard sur sa douce. Il attendait. Avec une impatience qu’il voulait contrôlée. Il l’attendait. Puis, il arrêta de se faire à l’illusion.
Une chaise s’envola, effleura la joue de la princesse avant de signer sa fin sur le mur derrière.
» Jamais, tu me donnes d’ordre, enfoiré.
Danse macabre.
Lun 7 Mai 2018 - 19:38
Seung Joo aime jouer. Son sens du divertissement est parfois critiquable ; il s'amuse de choses dont on ne saurait rire, et ne sait apprécier de simples loisirs. Mais plus encore, il apprécie ces moments passés avec Knut, l'intensité du regard qu'il pose sur lui - son prince, sa princesse, toutes ces émotions qui se bousculent en lui et renversent les rôles à loisir -, entre passion et haine, un désir teinté de brutalité. Seung Joo a l'envie de Knut, plus encore cette envie d'affront, de voir ses prunelles se déchirer sous l'effet de la colère, et sa bouche se tordre d'aversion. Toi aussi, Knut, tu peux crier ; délecte les oreilles de ton ami de tes braillements, exige-le comme tu n'exiges personne d'autre, et alors il ne sera pas tien, il sera un joyau dansant à tes côtés, pas synchronisés avec les tiens le temps d'une valse ou deux.
Joue, excuse-toi, écrase ton cœur contre le mien.
Car Knut peut tout faire, il peut le toucher comme un amant lors de sa dernière nuit, il peut l'accoler au comptoir et le blesser dans sa chair, mais il ne peut le contrôler. Et Seung Joo retient un rire ; il lit dans l'attitude de son Norvégien, il le connaît si bien, de cette connaissance intime que l'on acquiert d'une personne lorsqu'elle partage votre vie. Knut s'énerve de ne pas savoir ; il se révolte contre l'ordre émis par le Coréen, préférant le rejeter plutôt que de se laisser prendre à son jeu.
Dommage, songe Seung Joo. tu pourrais vraiment me perdre un jour.

Seung Joo ouvre les yeux. Il ne cille pas. Les chaises volants ne lui font pas peur.
« Pourtant, tu n'as pas le choix, ma beauté. Qui sait ce que je fais ? Est-ce que toi, tu connais mes limites ? » Oh, peut-être pas, peut-être que tu te trompes, Knut - il y a trop de choses que tu ne vois déjà pas, des évolutions qui lui naissent dans le cœur et dont tu devrais extraire les racines dès maintenant.
Knut, tu pourrais vraiment le perdre.
Seung Joo il n'a pas beaucoup de limites, et le magasin de Knut n'en est guère protégé. Mais c'est de l'amour, répéterait-il ; une forme d'amour tordue, triste et excessive, qui doit se corriger ou s'étioler. Il en souffre peut-être, d'ailleurs, bien que l'aveu ne se formule pas. Knut l'obsède, et un jour ça va casser, ça va mal se finir.
« Tu ignores ce que j'ai fait et ton regard torturé est un plaisir. En fait, je crois que je vais te laisser dans ton ignorance. »
Et le sourire se relève, sans haine, sans joie non plus.
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