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baby bb by I love you » Knut Swenhaugen

Jeu 10 Mar 2016 - 11:30
Knut

Knut Swenhaugen

feat nakigitsune | touken ranbu

Caractère

Fox est un protagoniste et comme tout protagoniste, il est fort, beau et malchanceux. A la seule différence que Knut est né sous une bonne étoile. De la force, il n’est pas le plus puissant. De la beauté, on le trouve affreux et de la chance ... Il est capable de gagner la loterie deux fois de suite. Mais ça ne l’empêche pas d’être un protagoniste. Tout dépend de la manière dont on voit les choses. Lui, les voit à sa façon. Le norvégien a un don pour l’exagération ; son égo surdimensionné en est la première preuve. Bien que misérable et drame fassent partie de son vocabulaire favori, il trouve moyen de tout s’approprier. Lui, être négatif et pessimiste ? ... Bien sûr. Comment trouver de l’intérêt à la vie autrement ? Comme le malheur est le premier mot, de la première page de son histoire, l’ennui semble y avoir trouvé refuge tout au long. Bien que considéré comme le Némésis de l’héros, il fut un temps où Fox aurait douté de leur relation ; Collant, tel l’avait-il décrit. Ils avaient une affinité particulière, après tout.

Ce monde dont il est le personnage principal l’a rendu pour le moins, distant ? Il n’a jamais trouvé d’empathie pour autrui, paradoxalement, il juge les autres pour ne pas le comprendre. Mais on ne pouvait pas leur en vouloir. Quand un inconnu vous crachait une vérité ou se foutait littéralement de votre gueule ... On comprenait difficilement les motivations. Knut en devenait imprévisible aux yeux des autres; Lui trouvait ses actes parfaitement rationnels, dans la mesure où, il suivait ce que ses émotions lui dictaient. Qu’y avait-t’il de plus rationnel qu’une action guidée par la subjectivité d’une situation au dépend des personnes ? Ahaha. Oui. Il ne l’était pas. Son penchant pour la violence en étant un bon exemple. Souvent, il ne lui fallait pas plus de raison qu’une envie passagère ou un moyen de vaincre son pire ennemi ; L’ennui. Ca pourrait se rapprocher à du sadisme mais les cris de douleur ne l’enchantent pas plus. Il a beau adorer le bruit, c’est surtout compter le nombre de dents cassés à la fin de chaque bagarre qu’il trouve très intéressant comme passe-temps.

Fox entretient une haine particulière envers les vaches. Les autres animaux ne le dérangent pas plus. Et même s’il répète souvent haïr toute forme de vie campagnarde, il ne peut s’empêcher de succomber face aux regards doux d’une bête. Son renard de compagnie en profite d’ailleurs pour faire ce qu’il veut, sachant que Knut même en affirmant détester l’animal, le chérit tout autant. Le cas pourrait s’appliquer à quelqu’un d’autre mais pas totalement. Contrairement aux apparences, le norvégien ne s’intéresse pas qu’au sang, aux larmes et au drame. La littérature classique lui prend la moitié de son temps, ne soyez pas surpris si au cours de ses tirades, il concluait d’une référence en attendant que tout le monde rit. Personne ne rit, Knut. Toi, le dernier. A vrai dire, ses fous rires sont assez aléatoires. Il pourrait rester de marbre au meilleur comédien de l’univers et finir par terre au pire.

Réflexion faite. Lui-même ne semblait pas se comprendre totalement.

Knut

Histoire



Un ruissellement inaudible qui se perdait finalement dans l’étendu vaste d’un courant plus lointain. Des chuchotements qui s’élevaient au rythme des brises, emportant au passage un mélange de douceur et fraîcheur. Entre montagne et rivière, se dressait l’humilité d’un quelque part qui n’avait introduit de la modernité que la lumière nouvelle et les chants forcés de vieilles cassettes. Contemplations futiles. Tout n’était finalement qu’un poison qu’on avalait jusqu’au bout avec des Illusions perdues une fois qu’on succombe à ce monde sans éclats. La futilité était ce qui rendait ce paysage un acte sans sens, sans flamme, sans vie. La nature n’était belle que quand on ne la connaissait pas.  On fuyait une bête humaine qui finalement naissait de ce poison et s’empreignait de notre âme avec un plaisir des plus malsains. Plaisir. Que pouvait-on en connaître quand on vivait d’endives et de paille ? Conclusion. Knut Swenhaugen n’aimait pas les bouses de vaches.

Il n’était autre qu’un personnage maudit par la vie ; misérable personnage qui pourrait très bien être candide si son arrogance naturel ne le rendait pas plus terrible — et si encore, il avait déjà vécu en prince. Knut connaissait bien trop du monde, Knut connaissait du lointain ce que les livres datant de siècles lui avouaient. Dans son monde, la monotonie constante rendait les pages jaunies bien plus intéressantes que l’apprentissage d’une poterie qui finirait bien tôt ou tard par disparaître. Sa saison en enfer était un séjour journalier parmi les poules et les dindes ; et bien qu’il en appréciait le goût cuit, les plumes coincées dans sa gorge ne l’enchantaient pas plus que le chat de la voisine à minuit.

Triste réalité, triste sort, triste amertume ; ses plaintes répétées alors qu’il revêtit sa peau de chagrin. Peut-être n’était-il qu’une princesse en quête de son prince charmant ? Réflexion qu’il ne pouvait prendre au sérieux malgré sa bêtise. Il préférait se voir comme un chevalier se battant contre le destin en cherchant à cueillir les fleurs du mal d’une terre stérile ; Knut aspirait à ce monde idéal, lointain et inaccessible. Ce monde qui briserait la routine d’une vie paysanne où son père lui faisait les louanges d’une indépendance libre et d’une liberté indépendante, et sa mère lui parlait d’une future épouse qui saurait aussi bien faire la broderie que traire les vaches. Il ne s’appelait pas Eugénie et n’avait rien de Grandet. Mais un jour, il tomba malade et son esprit trouva dans sa fièvre une transe qui le fit regretter le peu de vie qu’il avait vu défiler sous ses yeux. Son regard à travers la vitre rencontra une lune plus belle, un ciel plus étoilé, et la pensée le traversa persistante, il détestait toujours autant la campagne.

Son pied rencontra le sol qui craqua sous son poids. Un silence perdura. Le deuxième pas fut moins hésitant et le troisième l’en suivit. Si tel était le dernier jour d’un condamné qu’il était, il préférait le vivre tel un voyage au bout de la nuit, peut-être avec des mitraillettes en moins, ceci dit. Il n’eut pas le cœur à y réfléchir. Sa migraine lui parut un peu trop terrible et sa respiration moins calme qu’il ne l’avait imaginé. Peut-être avait-il compté le quatrième pas ce jour-là ? Si le temps ne lui avait pas manqué. Cinq. Six. Sept. Tout était parti rapidement. Ses pieds nus se posèrent sur un chemin rugueux, la porte se fermait en une alerte soudaine, les lumières le firent accélérer le pas alors que les cailloux s’enfoncèrent dans sa peau sans qu’il ne pouvait s’en soucier. Une montée d’adrénaline.  Un rire qui lui paraissait aussi inconnu qu’il ne le faisait douter de sa nature. Une vache qui entrait dans son champ de vision et par une rage quelconque, finissait avec une pierre entre les deux yeux. Son rire s’accentuait. Il renaissait ; un enfant de minuit avec le pouvoir fort pratique de faire chier toutes créatures ignobles campagnardes. Il était bien fier de son évolution sur le coup, aussi bien que par son coup de tête, soudain.

Knut Swenhaugen avait quatorze ans quand il a fugué et contrairement à ce qu’il croyait, il n’avait jamais eu La peste et n’avait jamais risqué de crever.

» Qu’est-ce que vous foutez au juste ? Arrêtez de traîner.
» T’as vu le dernier épisode de Drama et larmes hier soir ?
» J’arrive pas à croire qu’il nous oblige à travailler à 7h du mat’.
» AVANCEZ, MERDE.


Ses yeux inaccoutumés à ce nouveau paysage ne pouvait que se renfermer face à la peur de l’inconnu. Une peur rapidement rattrapée par une curiosité naissante qui le faisait ouvrir les paupières malgré tout ; la constatation était là. Les lumières lui brûlaient la rétine, l’air puait, le suffoquait, son corps tremblait et chaque passant le bousculait, le jugeait et repartait avec ce regard dédaigneux. Il était heureux ; C’était encore meilleur que ce à quoi il s’attendait. Te voilà maintenant, L’Etranger de ce nouveau monde, Knut. Son sourire jusque là inchangé, il n’eut ni le temps de se soucier de sa tenue, ni de ce qu’il allait maintenant faire, loin d’une famille, loin d’amis, loin d’une vie qu’il abandonnait pour une autre. Aussi léger qu’un de ces pigeons qu’il détestait autant qu’il enviait. Il découvrait ce qu’il n’avait jamais connu. Le meilleur des mondes.

Il osa un premier pas avant qu’on ne le bouscule une unième fois. Il se sentit faible. Un deuxième pas. Il se fit rapidement traîné dans une masse humaine, traversant des rues, trébuchant dans la panique de l’inconnu. Son cœur battait d’excitation et s’arrêtait de frayeur. Son regard abordait celui de la foule. Ignoré. Il se redressa. On le fit tomber. L’Aveuglement des âmes mortes qu’il côtoyait lui parut aussi ridicule qu’une Divine comédie. Il se leva. Il tomba. Faible. Minable. Pitoyable. Insignifiant. Insignifiant. De grandes espérances brisés à ses pieds. Pieds. Il se remit sur pieds. Il se tint droit et la rage le fit fuir cette foule. Loin. Les récits divers de Knut venaient de commencer.

Il s’était rapidement retrouvé dans une de ces ruelles ; comme chaque garçon qui ne savait pas où aller. Il eut son premier regret. Pourquoi ne pas avoir emmené un livre avec lui ? Sa réflexion le porta à comprendre pourquoi un coup de tête était appelé comme tel. Il avait vraiment la migraine en y pensant. Les ruelles étaient moins animés qu’il n’imaginait ; ça s’expliquait, il s’y retrouvait depuis à peine une heure. En soixante minutes, il fit la connaissance de rats. En 3600 secondes, il apprit que ce n’était pas si différent de la campagne. Mais il était heureux. Il n’avait marché sur aucune bouse de vache depuis son arrivée. Peut-être aura-t’il le temps d’écrire ses propres Contes pendant son séjour ici ? Peut-être même qu’un Carnet d’or le sauvera d’une vie d’ennui. Il appréhendait son aventure aussi bien qu’une part de lui la fuyait. Mais sa deuxième conclusion fit naître un semblant de motivation. Le mouvement constant de la ville était une nouvelle représentation du bruit et de la fureur. Ce qui à bien résumer, Knut Swenhaugen était intéressé.

» Tu as trouvé ce qu’on cherchait ?
» Si tu me laissais le temps de chercher, surtout.
» Dans cinq minutes, j’arrête de couvrir ton cul si tu trouves pas.


La troisième conclusion était quelque chose qu’il nota très vite au court de ses péripéties. Dans la ville, il y a souvent des conversations étranges. Bien sûr, à la campagne, il y en avait également, surtout quand ses congénères décidaient que sécher les cours pour cueillir des champignons était une bonne idée. La différence qu’il avait toutefois réussit à constater lui valut à deux reprises sa pauvre vie d’ancien paysan. Il était interdit d’écouter ces conversations étranges jusqu’au bout. Bien que souvent, il ne pouvait que deviner très mal de quoi, il s’agissait, si on venait à le remarquer, il devait fuir. Il courrait vite. Knut a donc fui. Bientôt, il devint le rat des ruelles et bientôt, il arriva un moment où il ne pouvait pas fuir. Quand à un détour de ruelle, Le monde s’effondre, quand à un autre, des bras nous attrapent et quand au dernier, on est face à un cul de sac. Knut Swenhaugen venait de saigner.

Sa première bagarre qu’on pouvait surtout résumer à sens unique, s’était fini aussi vite qu’elle n’avait commencé. Ce que ses yeux de pauvre bête apeurée avaient pu voir n’étaient autre que le rouge d’un poing qu’on lui adressait à la figure., avant que tout ne s’achève sur le touche poétique d’un « enfoiré » et d’un crachat charmeur. Il venait de perdre son troisième cœur. C’était un fait. Il n’avait jamais apprécie les Poésies complètes de toute façon.

» Si tu t’inquiétais autant, t’aurais pu le porter toi-même.
» C’est une nouvelle chemise.


Knut se réveilla en enfer. Il se redressa, observa ses mains, ses jambes et vérifia bien qu’il n’avait pas perdu ses cheveux. La bonne nouvelle ; il n’était pas un cadavre. La mauvaise ; ... Il cherchait mais il la trouvera bien vite. Son regard explora les environs. Son âme de détective lui révéla qu’il était dans une chambre et son autre âme d’enfant le fit bondir inconsciemment sur le matelas. Rapidement, ce fut la porte qui attira son attention puis la réflexion qu’il ne connaissait pas l’endroit. Un instinct de survie jusque là endormi fit retentir une alarme dans sa tête. Il avait découvert la mauvaise nouvelle. Le blond se releva. L’absence de fenêtre ne l’aida pas dans sa tâche et il ne trouva d’autre possibilité que d’entrouvrir la porte. Le courant d’air froid ne le fit pas plus frissonner que les fracas qui lui parvinrent à l’oreille. Il se tendit. Etait-ce une de ces conversations qu’il ne devait pas écouter jusqu’au bout ? Son cœur s’affola. S’il y avait bien un bon moment pour partir, c’était maintenant. Peut-être réussira t’il. Peut-être portera t’il fièrement l’attrait d’un Fataliste. Il avança, il se pencha, il se mit à quatre pattes et une fois ses yeux fixés sur la sortie, il contourna chaque silhouette. Le but était proche mais à ce moment-là, loin.

» Hey. Mira. C’est le gosse.
Très loin. Par réflexe, aurait-il pu se lever et quitter cette pièce le plus vite. Mais par destin, il ne put pas. Knut Swenhaugen venait de rencontrer les camarades qui partageront plus tard avec lui les pavés de la haine de sa nouvelle vie.

Mira est une charmante demoiselle, belle, très belle et très charmante. Elle avait un côté indomptable qui donnait envie de la monopoliser, un autre adorable, qui lui attiraient tous les câlins d’un campagnard. Mira gérait un bazar où elle vendait toutes les babioles bizarres et étranges qu’elle pouvait collecter. Ca ne payait pas beaucoup et la clientèle disparaissait un jour, revenait un autre. Mais ça ne semblait pas déranger Mira. Mira avait un beau sourire. Mira faisait partie des Aces. Mira était forte. Mira était la protagoniste d’une nouvelle histoire ; celle qui s’infiltra dans son monde, sans avertissement.

La ville l’avait adopté et Knut s’est approprié l’Orgueil et les préjugés que cette dernière venait à lui présenter. Il ne s’ennuyait pas et ce qu’on lui apprenait, lui, était une première fois surréaliste, lointain, qu’il jugea son existence guidé par des Chants de Maldoror et sa journée le souvenir d’enfance d’une utopie, finalement, mensongère. Mais si on venait à lui demander. Le mensonge ne l’a jamais tant dérangé. Knut venait de changer et même si son quotidien ressemblait plus à un Assommoir où il n’était qu’un parmi tant d’autres. Un jour, il s’est posé la question et un jour, il a trouvé la réponse. Pour être le personnage principal, il fallait être fort. Depuis, Knut était celui qui assommait les autres.

Un changement radical, néanmoins, inévitable. L’enfant, maintenant, adolescent découvrait un monde hors de la nature, hors du bazar, hors des ruelles. Un monde plus grand, plus vivant. Un monde dont il faisait partie. Puis, il y avait Mira. Mira qui avait tout changé. Mira qui avait tout appris. Le Rouge de ses lèvres Et Le Noir de ses beaux yeux. Une éducation sentimentale qui ne tarda pas ; et dont il demeura longtemps victime. Dans une relation, où il essayait désespérément d’attirer son attention, lui, l’homme sans qualités. Il voulait acquérir ce pouvoir. Celui d’être un héros. Un Dom Juan qui capturera son cœur.  Bien sûr, tout ne demeurait qu’illusions et seuls ses premiers Alcools lui permirent d’en garder un goût sucré, quoique, amer une fois avalé. Le seul cœur qu’il réussit à capturer n’était autre que celui d’un renard. Il ne s’avait jamais trouvé de fétiches pour les fourrures mais face au regard doux d’un animal blessé, il avait rapidement pris sa nature de campagnard comme excuse. Knut était maintenant Fox et des deux « lui », il préférait vraiment le deuxième. Moins de chance qu’on le prononce de travers.  

Longtemps considéré comme L’écume des jours dans son esprit ; des souvenirs qu’il ne pouvait que chérir, Knut grandit avec la firme intention de réaliser ce qui était sa propre histoire. Une histoire où lui fort et terrible sauverait La Princesse de Pallatine. A la simple différence, que les rôles étaient échangés dès le départ et même sa présence parmi les Aces était quelque chose qu’elle, seule, lui avait accordé. Bien sûr, il devint plus fort. C’était une évidence quand on se disait qu’il était sûrement celui qui s’amusait le plus en comptant les dents qui s’accumulaient par terre -Il lui arriva de piquer une crise en se rendant compte que l’une d’entre elles était la sienne. C’était une vie dont il ne pouvait se plaindre. Une vie qui malgré une routine qui s’installait, se succédait en apprentissage et nouveautés. Jusqu’au jour où au final. Mira l’avait déçu.

Il arrive que les gens grandissent. Lui-même l’a fait ... Aussi étrange que cela puisse paraître. Puis quand on grandit, nos avis changent. Puis quand on grandit, on regarde en arrière. Puis des fois, on devient ennuyeux. Mira était devenue ennuyeuse. Ce genre de dénouement naturelle pour un final grandiose. Leur final à eux. Son histoire d’amour s’était achevé avant de commencer. Le destin se moquait encore de lui. Le destin d’un pauvre héros sur lequel les quatre éléments ne pouvaient que se déchaîner. Ici ces bourreaux n’étaient autre que L’ennui, la malchance, Ace et Mira. Tout avait commencé ce jour-là. Mira l’avait trahie et Mira ne l’avait pas écouté. Brisant son pauvre cœur, ses pauvres rêves, ses pauvres espoirs. Mira l’avait contrarié parce que Mira ne chantait plus pour lui. Tout est éphémère. Comme son bonheur. Comme Mira.

Mira était fragile comme tout être humain. Mira était blessée comme tout être vivant et Mira l’avait blessé, lui. Elle avait décidé de quitter les Aces. Elle avait décidé de changer sa vie. Elle avait décidé de trouver un autre chemin. A la recherche du temps perdu qu’elle ne retrouverait plus. Un jour, Knut aurait fini comme elle. A se croire fort, à se croire puissant pour finalement abandonner son costume d’héros. Cette pensée avait éveillé en lui un désir puis une peur, puis un bruit. Le craquement des Feuilles d’herbe sous ses pieds. Un souvenir distant et une colère naissante. Le tout s’était enchaîné comme le destin l’avait voulu, comme les lignes l’avaient dicté.

» Tu es horrible, tu le sais ?
» ...
» Sourire dans une telle situation, tu n’as vraiment aucun remord ?
» Tu-
»  Je n’ai pas besoin de réponse, Fox. Juste. Disparais.


Du sang, des os cassés, des verres brisés, des hurlements et la sueur. Une description sommaire d’un jour sans nom. Sans pouvoir s’incruster à sa vie, sans pouvoir en être part conséquente, il voulait au moins vêtir le rôle du Horla qui la conduira à la folie. Malheureusement, Knut Swenhaugen n’avait jamais réussi à passer sa licence et il aurait juré qu’une autre de ses dents avait fini par terre. Le goût de sang était toujours aussi amer ; pas moins que celui de l’alcool ... ou de sa défaite. Il n’était pas fort. Il aurait aimé lui faire du mal, ceci dit. Parfois. Il devrait juste calculer avant de foncer, ça ne faisait peur qu’aux moutons, après tout.

Et ainsi, Mira était partie. Une nouvelle page qu’on tournait et un autre Knut qui renaissait. Cette fois avec un sourire en moins. Un châtiment qu’il payait pour son crime ; Le visage d’un faible qu’il cachait désespérément. Sans pour autant pouvoir se séparer du goût du délit, il s’était fait à l’idée que pour fuir les conséquences, il fallait être plus fort que le bourreau. S’en suivit cent ans de solitude et de réflexion où Le petit homme et la ville faisaient plus ample connaissance. Il ne saurait définir si c’était un Traumatisme qui l’avait poussé à se forger mais quelque part, il aimait bien se justifier en la poisse qu’il n’avait pas. Maintenant Le petit prince dont la fortune consistait uniquement en un Bazar qu’on lui avait légué, et dont le « petit » ne faisait plus vraiment effet, Fox trouvait que la « Triade du Lotus Rouge » rimait beaucoup plus qu’un simple « Aces ». Ou peut-être était-ce seulement sa façon de vaincre ce même Traumatisme dans tout l’art qu’il fallait.

Heeeey! Alors. Euh. Natu, Natwix à votre service. Je suuuis trop happy de prendre ce prédéfini aaah. (merci de me l'avoir réservé -winks winks-) ET DONC EUH. C'est la première fois que je tente ce genre de personnage donc patapey haha. Mais j'ai eu un véritable coup de cœur pour votre forum. p.s. douteux. SHENGREN est un fragile, sisi.

Jeu 10 Mar 2016 - 11:40
AZDEJZHZGFHGZGGREIGRE KNUT KNUT KNUT. Tombe
JE ME SENS PLUS LA, ÇA Y EST, JE T'ENVOIE PLEIN D'AMOUR. Tombe Tombe
Le début de ton histoire est juste parfait, toutes ces références, ce style, cette façon de t'approprier le personnage. Tombe
Merci à toi de le tenter, oui, tu me rends heureux. Pleure
Je t'aime je te hais avec amour à la folie. Pleure
Bienvenuuuuuue. Cœur Cœur
Jeu 10 Mar 2016 - 12:03
Qu'est-ce qu'on a pu se marrer avec le prénom de Knut, n'empêche. Mort de rire
Ceci dit, ça me fait extrêmement plaisir de voir que tu as craqué, et pour Knut en plus. J'aime déjà l'ambiance qui ressort de ton histoire, ça fleure bon la campagne. Et l'image que tu as choisie lui va étrangement bien.

Bienvenue donc, et bon courage pour la suite. Cœur
Jeu 10 Mar 2016 - 13:48
Knut la fragilité de l'extrême Malicieux
Jeu 10 Mar 2016 - 14:25
knut ça fait un peu ikea quand même /sors

BIENVENUE Agonise
Jeu 10 Mar 2016 - 17:41

(non mais c'était obligé)
Bienvenue yo ♥
Jeu 10 Mar 2016 - 19:11
Oooooh tellement de belles références dans ce début d'histoire owo

Bienvenue ! Hâte de lire la suite ♥
Dim 27 Mar 2016 - 16:26
@seung — il fallait bien quelqu'un pour t'aimer puis te tuer comme il se doit, cutie. ♥️
@naga — aha tant mieux, j'avais un peu peur. c'est trop gentil. thanks, vraiment!! Youpi
@shentonette — jtmpa. oust. Cœur
@sara — nan t'as pas osé. ee t'aaaas pas osé. (mais ça m'a fait rire en fait.) Merci!
@ozo — la littérature classique en force, mon ami. Malicieux Meeerci!

Bon. Je crois que c'est un miracle. Mais j'ai genre.
fini. j'espère que ça ira. Je prends pas tout le temps des prédéfinis, donc j'imagine que je l'ai un peu modifié. Pleure (et ajouté des trucs aussi. tuez-moi.)
Dim 27 Mar 2016 - 18:10
Knut d'amouuuuuuur. Agonise
J'avais tellement envie de te lire que je me suis jeté sur la tablette pour voir. Et j'le regrette pas même si je vais juste te mettre ta couleur (le reste en rentrant What a Face ).
Et zrckhrebchbjfhsc voila voir ce personnage prendre vie est comme un rêve & tu écris tellement bien en plus & toutes ces références & j'crois que j'ai dû faire peur à ma famille vu la tête de fangirl que j'ai pu faire.
il est encore plus classieux que je ne l'imaginais. ** Je note que tu m'as un peu comparé à ton renard en différent. Mwahaha  Non mais voila je t'aime. Merci encore de prendre Knut, mon âme est tienne et je vais te harceler pour notre rp. Cœur

Knut Swenhaugen

a reçu son permis de séjour à Pallatine

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Ce permis de séjour vous donne le droit de résider à Pallatine, de trouver un emploi et d'appartenir à une diaspora. Il atteste que vous êtes apte à vivre par vos propres moyens en ville. Nous vous rappelons que ce permis est obligatoire pour toutes vos démarches administratives auprès de l'Institut.

Si vous trouvez cette carte, merci de la déposer à l'Institut.

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