Riley Kaya Sellars
Caractère
Histoire
« Don't belong to no city, don't belong to no man. »
Riley avait été adoptée à trois ans seulement. Elle avait très vite pris conscience de la chance qu'elle avait. En retour, elle avait toujours fait la fierté de ses parents étant petite, mais au fur et à mesure qu'elle grandissait ce sentiment s'estompait en même temps que la joie de vivre de la jeune fille. L'adolescence lui avait été fatale. Elle n'arrivait plus à communiquer avec sa mère et cette dernière avait décidé qu'elles iraient dorénavant voir un psychologue pour adolescents afin de venir à bout de cette relation qui l'épuisait. Quatre mois passèrent sans plus de résultats que des larmes de chaque côté, puis c'était la famille entière qui se réunissait devant une conseillère familiale tous les mois. Toujours aucun effet. Petit à petit Riley se détachait de sa famille, la seule qu'elle avait jamais eu.
« Low on self-esteem so you run on gasoline. »
La jeune fille préférait de loin la solitude, le caquètement joyeux de ses congénères l'exaspérait de plus en plus. Les rires et les pleurs des gamins lui sifflaient aux oreilles. Elle ne supportait plus rien et devenait anxieuse à s'en rendre malade. Rapidement, elle avait elle-même rendu cette situation invivable mais elle n'arrivait pas à se gérer. Comme si c'était le diable perché sur son épaule qui gagnait à tous les coups et dirigeait ainsi les actes et paroles de Riley. Il lui tardait d'être majeure et de pouvoir s'éloigner. Elle savait que sa famille adoptive ne la laisserait pas à la rue et lui paierait son logement, ils tenaient bien trop à elle.
« And you think my bruised knees are sorta pretty. »
La fin de l'adolescence signa la mort de la douce Riley. Ayant trouvé son divertissement favori, elle avait cessé de se ronger, de trop réfléchir et de s'apitoyer sur son sort. Dès lors, elle avait préféré être appelée par son deuxième prénom : Kaya. Le prénom Riley faisait référence à cette jeune fille innocente perdue en cours de chemin, ce n'était plus le cas par la suite. A vrai dire, au début son surnom avait été « Space Kaya » en raison de son affection particulière pour les space cakes. C'est ce par quoi elle avait commencé, la drogue sous sa forme la plus acceptable. Et puis on l'avait peu à peu introduite aux drogues bien plus dures. C'est maintenant qu'intervient Will. Parce qu'il fallait bien que quelqu'un l'initie, et il fallait surtout qu'elle en tombe amoureuse. Ou du moins qu'elle en soit persuadée. C'est à peine s'ils avaient les idées claires dix minutes durant lorsqu'ils se voyaient, et pourtant. A la grande surprise de Kaya, tout s'était déroulé très vite et sans aucune accroche. Au début elle avait cru que c'était surtout les effets de la drogue, mais il ne pouvait être nié qu'il y avait une certaine attirance entre eux deux. Tout était allé si vite. Will tenait à entretenir quelque chose qui ressemblait à une vraie relation, du moins en apparence, alors que Kaya n'y prêtait en réalité que peu d'importance. Le peu de vrais rendez-vous qu'ils s'étaient accordées, Kaya y était toujours allée à moitié en planant. Les mois passaient vite, Will avait foutu sa scolarité en l'air pour pouvoir planer la journée et ainsi retrouver Kaya sobre le soir. La jeune femme quant à elle, n'était pas prête à tant de sacrifices.
« They know you walk like you're a god, they can't believe I've made you weak. »
Le problème avec Kaya, c'est qu'elle a toujours été un oiseau libre. Elle avait radicalement changé pour se dissocier de tout lien affectif qui la retenait encore dans cette enveloppe de petite fille sage. Elle n'était pas encore prête à devenir l'adulte responsable non plus, elle avait besoin d'un grand vide, un bordel monstre dans sa vie avant d'en arriver là. Elle voulait planer, chaque jour et chaque nuit. Elle voulait se faire plaisir quoi qu'il en coûte aux personnes de son entourage. Ce ne sont pour elle que des dommages collatéraux. Et Will aussi. Ce Will qu'elle avait transformé sans que lui n'ait aucun impact sur elle. Il était passé du camé au type qui se cherche un boulot et un foyer pour son petit couple. Il croyait que Kaya l'avait rendu plus fort et avait fait de lui un homme, un vrai. Jusqu'à ce qu'elle le quitte. Sans aucun sentiment, elle lui avait dit que c'était fini, qu'elle voulait pouvoir aller baiser ailleurs sans que personne ne lui en fasse le reproche. Elle ne l'avait pas rendu plus fort mais au contraire, bien plus faible.
« And if you wanna go to heaven you should fuck me tonight. »
Kaya n'est pas le genre de fille à qui il faut s'attacher. L'amour rend irrationnel et déraisonnable, on ne distingue plus ni le vrai du faux, ni le bien du mal. L'amour rend aveugle. Alors Kaya ne s'attache pas, Kaya n'aime pas. De toute façon, elle est incapable d'aimer. Ils ont dû rater une ligne dans son code. Elle a des émotions et peut même avoir des sentiments, mais rien de très positif. Il lui faut de la douleur, de la tristesse et de la haine. Elle se nourrit de la colère des autres et de leurs déceptions. Et au delà de ça, il lui faut de la drogue pour décupler ces émotions. Pour décupler sa libido, sa rage, son plaisir. Après tout c'est ce qui plait à ses cibles favorites : les hommes. Quoiqu'on pourrait parfois se poser des questions sur son orientation.
« You can't wake up this is not a dream. »
La jeune femme s'était toujours obligée à suivre ses études, malgré le peu de temps qu'elle y consacrait en dehors de ses journées de cours. Heureusement pour elle, les sciences c'était son dada. Elle avait réussi à se trouver un parcours pas trop long et dans quelque chose qui l'intéressait particulièrement ; les soins psychiatriques. Et puis, défoncée ou pas, avec ce métier on pouvait à peine le percevoir tellement les autres patients retenaient l'attention des gardes. Bien qu'elle se régulait en journée, ses soirées étaient nettement plus mouvementées, surtout lorsqu'elle savait qu'elle n'aurait presque pas d'heures à faire le lendemain. Kaya avait parfois l'impression de vivre un rêve éveillée. Non pas parce que sa vie était fabuleuse, mais plutôt parce qu'elle avait l'impression de passer son temps à halluciner. Au fond, elle pouvait sentir à quel point son style de vie était malsain et à quel point tout cela avait un effet grandement néfaste sur sa santé, si bien mentalement qui physiquement. Le truc, c'est qu'elle n'en avait plus rien à faire. Ses pensées négatives voire suicidaires l'avaient submergée tellement de fois, qu'aujourd'hui elle se laissait tout simplement mourir. Elle se sentait chuter, courir à sa perte sans que personne ne puisse la retenir. Si on voulait mener une étude sur l'être humain, Kaya ne serait probablement pas un sujet viable. Si détruite de l'intérieur, si vide. C'est peine perdue.
« You're ripped at every edge but you're a masterpiece. »
Elle a quand même pris une décision dans sa vie, à un moment donné. Enfin, elle n'avait pas vraiment eu à chercher bien loin. N'empêche qu'elle avait décidé de rejoindre l'un des fameux groupes de Pallatine. Une diaspora. Celle des opportunistes. D'une part parce que sa mère et ses ancêtres en avaient toujours fait partie, et d'autre part parce que c'était intéressé. Kaya est une manipulatrice en plus d'être quelqu'un de supra-positif. Donc elle trouvait l'idée opportuniste plutôt sympa, et s'était dit que ça lui ferait du bien de se sentir engagée dans un groupe spécifique. Enfin, plus de paroles que d'actes. Jusqu'ici cela ne l'avait pas menée bien loin, mais on ne peut pas dire qu'elle y ait mit beaucoup du sien... Manque de motivation. Avec le temps, qui sait.
Alors alors, je crédite pleins de trucs sous le pseudo Kiraxa (avatars, forums fondés...) donc j'ai été sur Rayen, en tout premier, puis aussi Prismver, Kobe HS, puis fondé le Pensionnat Wonderland (en 2014) avant de le fermer 2 ans après (♥ si certains ont connu) et enfin Sparkle en dernier jusqu'à Chronos Rep. Donc ça fait bien 5 ans que je fais du rp now. Sinon moi c'est Adèle, je vais avoir 18 ans et voilà.