La colère avait refluée dans son esprit pour laisser place à de la satisfaction. Grâce aux quelques manipulations effectuées par l’égyptienne, celle-ci avait la main mise sur l’électricité et le système de surveillance. Elle sursauta lorsque le vieil homme se réveilla et commença à parler. Elle se retourna brusquement et sentit son regard se poser sur elle. Malgré qu’elle se sente mal à l’aise, elle n’esquissa pas le moindre geste. Le vieil homme marmonnait dans sa barbe sur quelques choses négatives vis-à-vis de lui. Méhyt se détourna, peu intéressée par ses bavardages inutiles. Elle repensait au but qui les avait tous conduits là. Il ne fallait pas l’oublier. Et apparemment elle n’était pas la seule à y repenser. Lorelei semblait avoir songé aux paroles de leur mystérieux interlocuteur. Elle acquiesça simplement à ces paroles. Le fait qu’il y ait une possibilité qu’elle puisse remonter jusqu’à la voix synthétique ne traversa pas l’esprit de Méhyt. Non son esprit était occupé par un autre sentiment.
La colère d’être piégée remontait petit à petit. S’efforçant d’être calme, elle prit quelques secondes pour réfléchir. Ils ne pouvaient rien faire de plus dans cette pièce mais il valait peut être mieux neutraliser le vieil homme. L’égyptienne était peu confiante en cet individu laissé là pour x raison. Non elle n’avait pas confiance du tout. Que ce soit en cet individu ou en la réaction du jeune altermondialiste, Cameron. Il lui semblait imprévisible, trop imprévisible. Elle le surveillait du coin de l’œil.« Et on fait quoi de lui ? demanda Méhyt en désignant le vieil homme. Vous pensez qu’on peut le laisser là et s’en aller tout simplement ? »
La colère froide qui l’envahissait était inhabituelle et pourtant elle appréciait dans un certain sens cette sensation. Néanmoins elle n’était pas sûre que ce soit la meilleure idée que de se laisser guider par ses sentiments. Plus calme, elle décida d’attendre la réponse de ses compagnons avant de faire quoi que ce soit. La réaction d’Hafiz lui paraissait également sage. C'était la plis logique et la plus intelligente pour sa survie. Méhyt était d’accord pour suivre les instructions de leur interlocuteur au visage inconnu car il lui semblait que c’était la meilleure solution pour survivre.
La colère et la rage de vivre. Voilà ce que Méhyt ressentait à cet instant précis.
{Choix B en théorie}