wouldn't you like to see something strange ?
Vous avez le choix entre deux motifs de présence en ces lieux à cette heure. Vous en trouverez le descriptif ci-dessous. Décider de l’un ou de l’autre n’influencera pas le déroulé de l’event, mais seulement les circonstances de votre personnage et son état d’esprit à l’encontre de la situation.
Raison n°1 : Malheur sur vous !
Il est une légende urbaine à Pallatine bien connue de tous. Une légende que d’aucuns prennent pour une fable puérile ou pour un de ces hoax destinés aux enfants désobéissants. Celle de l’épouvantail Malheur. Vous-même y croyez ou pas ; vos convictions n’ont guère de valeur dans cette histoire. L’important, c’est que vous avez été choisi par Malheur en cette nuit d’horreur. Et pour preuve, il a glissé dans votre poche, ce jour même, ce modeste billet doux à l’odeur de brûlé. À votre attention, sans aucun doute. Voici ce que l’on pouvait y lire :
Pallatine a des secrets, Pallatine les a bien gardés
Enfouis enterrés cachés là-bas profondément dans les prés
Et si à minuit à la Fourche tu ne viens pas m’arrêter
Ce monde je précipiterai dans un gigantesque brasier
Difficile de déterminer si quelqu’un se paye votre tête ou s’il s’agit en effet d’une terrible menace. Mais au dos du message, il était inscrit un détail qui n’appartient qu’à vous et qui laisse entendre que l’on sait qui vous êtes. Ce qui n’est probablement pas l’œuvre d’un adolescent farceur.
Que l’avenir de la Cité ait un quelconque intérêt à vos yeux ou bien que vous soyez alerté par cette information individuelle, vous décidez donc de vous rendre au point de rendez-vous pour tirer l’affaire au sombre.
Raison n°2 : Trick or treat !
Chaque année, c’est à l’une des petites bourgades de la zone agricole d’organiser la soirée d’Halloween. Celle-ci se divise en deux parties : la fin d’après-midi et le début du crépuscule sont consacrés aux enfants et à la chasse aux bonbons, avec concours de costumes et animations décoratives. Puis, à la tombée de la nuit, les festivités commencent pour les adultes autour d’une nuit blanche durant laquelle tous se réunissent, à minuit, dans une grange à l’orée du village. Au programme : bal déguisé, projection d’un grand classique du cinéma d’horreur pallatinien et veillée aux bougies jusqu’aux premières lueurs du jour. On danse, on festoie, on s’amuse avec les esprits et, au matin, tout le monde rejoint son lit pour apaiser les démons repus.
Vous avez reçu une invitation à cette nuit blanche. Même si vous n’êtes pas un habitué des campagnes, il arrive que quelques cartons soient envoyés à des citadins en vue de favoriser le brassage et vous êtes aujourd’hui le bienvenu, à minuit tapantes, au carrefour de la Fourche. Un déguisement est vivement recommandé afin que la fête soit complète.
C’est une formidable nuit qui s’annonce !
Si aucune de ces entrées en matière ne convient pas à l’attitude de votre personnage, mais que vous souhaitez participer à l’événement, vous pouvez tout à fait inventer une raison pour laquelle il se trouverait avec les autres. Qu’il ait été invité, qu’il ait entendu des rumeurs, qu’il ait envie de se faire peur ou qu’il traînait dans le coin à cette heure, vous êtes libre de justifier sa présence ici – avec un minimum de cohérence, évidemment.
Instructions & précisions
- Cet event peut être joué chronologiquement ou non : c’est à vous de décider si les phénomènes de cette nuit se sont réellement produits dans la vie de votre personnage ou si vous les considérez comme du hors rp.
- Il n’existe pas d’ordre de réponse particulier. Vous pouvez poster aussi souvent que vous le souhaitez, à la seule condition de ne pas réaliser de double-post.
- Il n’y a pas de nombre de lignes obligatoire. Si les messages courts sont à privilégier, ne vous bloquez pas pour des histoires de descriptions ou de quota à remplir.
- Le MJ intervient indépendamment de votre rythme de réponse. En cas d’enlisement ou de besoin, il pourra ainsi intervenir avant que tout le monde ait répondu au moins une fois.
- Vos actions ont des conséquences ! Vous pourrez les voir apparaître à la fin de certains de vos messages, en italique. Merci de les prendre en compte lors de vos messages ultérieurs.
- Vous êtes autorisés à intégrer ou à quitter l'aventure à n'importe quel moment, sans restriction. Cependant, une fois parti, vous ne pourrez plus intervenir de nouveau jusqu'au dénouement.
- Pour les curieux qui souhaiteraient en connaitre davantage sur Malheur, sa légende est lisible ci-dessous :
- Spoiler:
- La campagne environnant Pallatine serait le terrain de jeu de prédilection de l'épouvantail Malheur, nommé ainsi par l'usage des anciens paysans du siècle dernier. Pour éviter à leur progéniture de se perdre dans les champs, leurs parents avaient fait appel à un mercenaire censé patrouiller en bordure de parcelle et surveiller ladite marmaille. Il demeura plusieurs années à effectuer des rondes près des villages, et bien qu'il y eut certains cas d'enfants disparus dans des circonstances inexpliquées, la majorité des égarés étaient rendus à leur famille s'ils s'aventuraient trop loin. Par ailleurs, les cultures furent très fructueuses à cette époque, à tel point que l'on attribua à Bonheur – c'était alors son nom – des pouvoirs bénéfiques.
L'histoire aurait pu continuer de la sorte durant encore de nombreuses saisons si, un beau jour, le meunier du coin ayant décidé de creuser un nouveau four près de son moulin, le bout de sa bêche n'avait encastré un bien curieux objet affleurant à la surface du sol. Il ne fallut pas longtemps pour que l'on déterre un petit crâne humain, puis le squelette correspondant. S'en suivirent trois autres corps dans un état de décomposition progressif, le dernier conservant encore des lambeaux de peau.
Le coupable fut tout de suite désigné, lequel se hâta de déguerpir ; malheureusement, il fut encerclé au milieu d'un champ où, une faux à la main, il refusa de se rendre tout en avouant ses crimes. Parce qu'ils ne voulurent pas risquer d'être tranchés net par ce forcené, les villageois mirent feu à la parcelle, rebaptisant par la même occasion Bonheur de son véritable nom : Malheur. Et Malheur les maudit tandis qu'il brûlait vif, jurant qu'il hanterait ces campagnes jusqu'à la fin des temps...
L'épouvantail Malheur ne se voit pas, mais il s'entend. La nuit, il erre dans les champs et le bruissement des herbes comme les sifflements de sa lame indiquent sa position. Certains racontent que, parfois, on peut même voir sa lanterne flotter seule au-dessus des épis. Sa technique de chasse favorite consiste à attraper les gens par les pieds, les traîner sur les sentiers et les enterrer vivants.
Le carrefour de la Fourche, surnommé « La Fourche » pour faire plus court, correspond à la frontière entre la zone agricole et la ville. Il sert de repère depuis bien longtemps pour les habitants et n’est donc pas inconnu, même pour un nouveau transféré qui en aura forcément entendu parler lors de sa période d’acclimatation. Il est composé en patte d’oie : le chemin principal mène à Pallatine, celui de droite se dirige vers les habitations, celui du milieu grimpe en direction de la forêt et celui de gauche bifurque vers de vastes champs de blés et de maïs. Des pancartes en bois flèchent les différents sentiers. Des lampions en forme de citrouilles et diverses statuettes de poupées ou de monstres ont été disséminées çà et là pour l'atmosphère.
Nous sommes au premier tour de jeu ! Vous avez le loisir d'introduire votre personnage, d'annoncer l'information secrète si vous avez opté pour la raison n°1 ou bien décrire son costume si c'est la raison n°2 qui a eu vos faveurs, d'échanger avec les autres ou pas...
Ce tour est libre : à vous de jouer !
-Ah. Bien sûr. Halloween, c'est le rare moment où j'peux bouffer des bonbons et faire des farces sans qu'on me jette des regards bizarres ou des tomates heh. Allez, à l'année prochaine les gamins. Oubliez pas de rapporter des œufs pourris et du poil à gratter, hein, haha.
-Tu promets de revenir ?
-Ya ya, j'promets. »
John détestait les promesses, car sur une simple promesse brisée, une relation pouvait tourner au vinaigre. Alors le plus simple encore, c'était de ne rien promettre et de rester vague. Mais lorsque des enfants lui avaient demandé si innocemment si le vieux clown farceur allait revenir pour leur apprendre de nouvelles farces, il n'avait pas eu le cœur de dire non.
Locke n'avait pas pu venir cette année, mais à sa place cet après-midi, un homme masqué en costard cravate – pour Halloween, probablement – l'avait remplacé. Il avait d'abord pensé à ne rester qu'un observateur lointain, mais en voyant les enfants déçus et demander où était Locke, il n'avait eu d'autres choix que de remplacer le dit Locke et d’apprendre aux garnements d'autres farces, en plus de garder des bonbons pour lui-même.
« M'sieur John m'sieur John, vous allez revenir l'année prochaine ?
-Peut-être, peut-être.»
Pas de promesse, cette fois.
Peu avant minuit, John se dirigea vers le carrefour de la Fourche pour le reste des festivités. Entre 2 plans pour détruire Pallatine et la machine à transférer, on pouvait bien se reposer et avoir un peu de fun non?
-Merci petit. Première personne, et John prenait déjà une personne à rebrousse-poil.Il est pas mal non plus ton costume en...fourrure. Très belle fourrure, yep. Ça me donne presque un fourire tout ça. Heh. Hé ouais, le village est par là. Il fit un léger mouvement de la tête pour indiquer où se situait le village et le reste des festivités.Tu veux un biscuit fourré au chocolat pour la route, ou en attendant les autres ?
Du peuple déguisé s'amassait déjà aux abords du village où Naga et ses amis avaient prévu de se retrouver. Rassuré de ne pas être moins bien costumé que les autres, Naga ralentit l'allure. Il ne vouait qu'un intérêt limité aux friandises et aux frissons génériques que l'on ressentait lorsqu'on cherchait à se faire peur : c'était la soirée, et avec elle la perspective de s'amuser en prétendant légitimement être quelqu'un d'autre, qui occupait ses pensées. Il disposait ainsi d'une excuse largement assez bonne pour lui permettre de snober les trop nombreuses personnes qu'il n'avait pas envie de croiser.
Naga pensait cela, mais les yeux de Cameron lui faisaient pitié. Un jeune de son âge aurait dû s'amuser davantage, mais il n'avait même pas pris la peine de se déguiser. Naga ne reconnaissait pas l'homme masqué qui l'accompagnait.
« Salut Cam, t'as oublié que c'était Halloween ? Et bonsoir... monsieur ? Sympa le masque, mais ça ne tient pas trop chaud à la figure ? »
Je vois des gens, des gens que je ne connais pas forcément, engoncé dans des costumes plus reluisants que les miens. Je me fonds dans cette masse, essayant de repérer les plus beaux. Un garçon s'est déguisé en bête, et à la lueur des torches, il pourrait bien effrayer quelque âme fragile. Il vient d'être abordé par un autre vampire, et je boude un peu, parce que je ne suis pas unique. Bon, j'avoue, c'est un peu puéril comme réaction, car à Halloween, des vampires, il y en a des dizaines, mais quand même. Si j'avais su, j'aurais enfilé des oreilles de chat et fait des grimaces. A côté des deux garçons, un homme avec un masque qui me fait penser à un tueur en série cherche son chemin.
Je lance un « Bonjour ! » tout enjoué, je suis prêt à faire la fête moi !
Il arrêta de jongler avec ses bonbons et fit la courbette devant les nouveaux arrivants.
-Bonsoir messaigneurs. Et merci pour le compliment, mais la vraie question ce n'est pas si j'ai chaud à la figure, mais si je fais bonne figure ou pas. Vot' costume est pas mal non plus. Vous devez avoir ça dans le sang, non ? Haha.
Il n'en ratait décidément pas une.
Si tu ne leur faussais pas compagnie tout de suite, la soirée serait probablement plus longue que prévue. Et pourtant, ils pourraient à l'évidence faire office de couverture pour tes intentions. Mieux valait donc rester avec eux et prendre ton mal en patience, pour l'instant tout du moins. Dommage pour le chocolat, en fin de compte.
Chaque attaque est rythmé par un temps de pause dont l'objectif n'est pas seulement de se faire oublier avant une nouvelle aggression à la corne, il s'agit également d'un moment d'observation et d'échange avec ses victimes car il ne fait aucun doute que quelque chose se présage pendant cette session 2016 d'Halloween. Bien qu'habitué de ces événements, le carton d'invitation aperçu contre son gré dans les mains d'un de ses poulains a eu pour résultat d'éveiller chez Östen un engouement nouveau pour cette fête.
Il s'agit justement du tour de ce groupe fraîchement composé de deux vampires, d'un skeleton en costume et d'un ermite des montagnes de subir une nouvelle attaque. Le stormtrooper s'avance à pas de félin, tel un prédateur derrière un troupeau de brebis égarées, vers ses nouvelles proies et décide d'un moment opportun pour faire rugir ses deux cornes, torse bombé et les deux bras écartés.
- NE SUIS-JE PAS KAWAII DESU NE ?????
Voilà qu'ils se retrouvent face à un stormtrooper en tutu imitant une jeune lycéenne japonaise d'1m86, mettant en avant sa moue timide et ses yeux shiney à l'aide de deux doigts en V et le corps désormais penché en avant.
- Spoiler:
pumpkins scream in the dead of the night
Tranquillement vous vous étiez rassemblés, plus ou moins prêts à profiter d'une soirée full citrouille, dans l'attente que le maître de cérémonie vienne vous chercher. Il était en effet de coutume dans ce village qu'un représentant de la fête invite les personnes extérieures à rejoindre le lieu des réjouissances, et ce afin d'éviter à quiconque de se perdre sur le sentier menant aux bâtisses. Vous n'étiez d'ailleurs pas les seuls à vous être incrustés ; autour de vous, vous apercevez d'autres silhouettes déguisées de toutes tailles, sorcières ou loups-garous, zombies ou boîte de tetra pak goût jus d'orange. Toutes les excentricités étaient permises et certains s'en donnaient à cœur joie.
Oui mais voilà.
Vous poireautiez depuis un temps indéfini, si ce n'est par sa longueur inhabituelle. Quelqu'un aurait dû vous accueillir déjà depuis plusieurs minutes, et la ponctualité n'était pas la dernière des vertus des campagnards. Au contraire. Les habitués commencèrent à bavasser dans votre dos, s'interrogeant sur les raisons de cette étrangeté. Quelques-uns proposèrent d'aller voir eux-mêmes ce qu'il en était, d'autres refusèrent en supposant qu'un contretemps avait dû gêner les organisateurs. Dans tous les cas, ce n'était pas bien grave. Rien ne pourrait leur gâcher la fête.
Vous êtes désormais autorisés à fouiller ! Cette merveilleuse fonction vous permet de découvrir des indices ou des objets disséminés autour de vous et ainsi de vous aider à résoudre les prochains mystères selon ce que vous récoltez. Pour ce faire, il suffit de mentionner dans votre post que votre personnage effectue une fouille à un endroit précis et vous verrez le résultat apparaître quelque temps après, en italique, à la fin de votre message. S'il n'y avait rien à trouver à l'endroit fouillé, votre post restera inchangé.
Pensez à vérifier votre précédent message avant de continuer l'aventure, vous risqueriez d'oublier de ramasser votre dû. Vous pouvez par ailleurs refuser de prendre l'objet ou bien de le cacher aux autres joueurs : c'est vous qui décidez !
Il en va de même pour les renseignements détenus par les pnjs. En dehors des étapes de la narration, la réaction des autres personnes présentes pourra être affichée à la fin de votre post, dans le cas où vous les solliciterez d'une quelconque manière. Attention, ce sont de petites âmes fragiles qui se vexent rapidement ! Si le pnj n'a rien à vous dire d'intéressant ou n'a pas de raison de réagir à vos actions, votre message demeurera inchangé.
Nous sommes au deuxième tour de jeu ! Vous pouvez vous intéresser aux propos des pnjs ou fouiner pour éventuellement récupérer des indices ou des objets utiles dans les alentours...
Ce tour est libre : ne vous éloignez pas trop, les hostilités démarrent bientôt !
Autour d'eux, la foule commençait à bruisser d'inquiétude : l'attente se faisait longue et difficile pour ceux qui supportaient de bon gré le poids de leur costume. Naga se réjouit de l'épaisseur de sa veste satinée, mais malgré les pitreries du robot kawaii, sa bonne humeur commençait à fondre d'impatience.
« Ils en mettent du temps, se plaignit-il sans exagération. Ils ont oublié leur planning ? »
Crime ô combien affreux pour un jeune homme qui attendait des autres une ponctualité plus précise que celle qu'il s'imposait : c'était probablement la raison pour laquelle les fêtes populaires avaient des relents aigres dans ses souvenirs. Cet amateurisme, que le costume rapiécé du vampire et la fourrure défraîchie de Cameron symbolisaient à merveille, excitait ses nerfs sensibles.
- hrp:
- Naga ne fouille nulle part
Il se moque de la réunion des joyeux fêtards qui cherchent à se goinfrer de sucre comme d'autres s'enivrent d'alcool : il est là pour Malheur, ce satané Malheur, qui a eu l'audace de lui glisser un petit mot sans qu'il ne s'en rende compte. Aux yeux de Santiago, cela ne reste qu'un canular, un canular inconscient dont il est bien décidé à se venger de la pire façon qu'il soit. Il n'a pas entraîné ses sbires dans l'affaire, qu'il trouve trop ridicule pour quelqu'un de son envergure, mais son ego le domine, et il obtiendra justice, peu importe la façon.
Mais personne ici ne semble avoir de renseignements sur Malheur, à croire que le Chilien est le seul à qui ce tour a été joué. Il en est profondément agacé, et semble sur le point de perdre toute sa maîtrise : ce n'est pas bon pour lui, il préfère s'éloigner. Il s'arrête devant la fourche qui marque le point de rendez-vous, en se demandant s'il s'est trompé. Peut-être doit-il regarder plus attentivement ce symbole pour découvrir ce qui y est caché.
Les panneaux de la Fourche sont simples et banals en apparence ; des planches de bois cloutés sur lesquelles on a peint les différentes directions. La seule chose surprenante, ce sont ces profondes entailles, à hauteur des yeux, sur le bord de l'une d'elles. Il n'y a pourtant pas d'ours dans la région ?
- hrp:
- santiago qui ressuscite de sa mort rpgique je suis ému
« Ouais, on s’les pèle ici ! » renchéris-tu à la remarque de Naga, quand bien même tu serais le mieux loti des cinq avec ton manteau douillet aux effluves de fauve. Alentours, tu entends une bande de lycéens qui se chauffent pour se rendre d’eux-mêmes au village, un couple qui essaient d’appeler des connaissances – sans succès, la sonnerie boucle dans le vide – et un grognon en costume de chauve-souris à cape, car il en faut toujours un qui gueule plus fort que les autres, qui annonce que si dans cinq minutes personne ne se pointe, il ira se plaindre à qui de droit.
Tu ignores qui est ce Kideudroi, néanmoins tu te tournes vers Vampire n°2, qui n’est pas si grand que ça alors ça te fait un peu moins chier, comme si tu cherchais un soutien de la part d’un presque-aussi-minus que toi. Tout en sachant que s’il n’est pas d’accord avec ton avis, tu t’en fous. « Ou ils sont tous morts dévorés par des zombies et on va les voir débouler d’ici deux s’condes pour nous bouffer la cervelle et 'faudra survivre à l'invasion pendant qu'Pallatine brûl'ra. » Tu rigoles, mais au fond c’est peut-être bien possible.
Il s'écarte légèrement des panneaux miteux et tente de repérer une anomalie qui le mettrait sur la bonne piste. Mais la densité de la foule déguisée se trouve être un obstacle plus grand que prévu : il ne perçoit pas grand chose à travers le chaos bigarré qui s'étale face à lui. Malheur pourrait s'y cacher et lui adresser de grands sourires qu'il ne le remarquerait jamais.
Il lui faut se montrer méthodique, mais il s'agit là d'une qualité dont Santiago n'est pas forcément bien pourvu. Son intuition lui indique qu'il doit percer le voile de la foule pour trouver ce qu'il cherche. Peut-être même certains individus sont-ils des complices qu'il faut débusquer. Dans cette perspective, il s'avance vers un homme solitaire, habillé en épouvantail, dont l'attitude réservée et la mise dégingandée lui semblent parfaitement coller au rôle que Santiago lui assigne.
- hrp:
- je sais pas si ça marche, mais dans le doute ?
Voyant à l'évidence Kovac s'approcher de lui, l'épouvantail est d'abord surpris puis, comme mal à l'aise, se recompose une assurance maladroite.
« Bonsoir », articule-t-il une fois à portée de voix, dans un anglais correct quoique mâtiné d'accent russe. « Vous cherchez quelque chose ? »
Il n'a pas l'air méchant. Juste impressionné. La paille qui lui sort des manches et du col semblent le démanger.
trick or treat till the neighbors gonna die of fright
De plus en plus les ronchonnades se firent entendre, d'abord des interrogations et des maugréements à voix basse, puis des injonctions contrariées ou inquiètes et, enfin, plusieurs groupes aux intentions différentes commencèrent à se former afin de discuter de la suite des événements. Or, tandis que tout ce petit monde conversait, les plus attentifs à l'environnement – ceux qui ne se sentaient pas impliqués par les conciliabules – entendirent, provenant de la droite et donc du sentier des habitations, des bruits de pas précipités. Avec une respiration aussi bruyante qu'essoufflée. Comme si quelqu'un courait. Courait dans votre direction, les sons au fur et à mesure s'intensifiant.
Elle apparut quelques secondes plus tard dans votre champ de vision, à la sortie d'un virage, et sans ralentir s'élança vers vous, tout épuisée de l'effort et... terrifiée ?
« Ne restez pas là ! » cria-t-elle avant même d'arriver jusqu'à vous. « Rentrez chez vous, vite ! Il... Il nous poursuit... ! »
La pauvre femme est en proie à une étrange et incompréhensible panique. Elle tient sa lourde jupe à bras le corps – un costume de l'époque victorienne, de prime abord – et pour ne pas s'étouffer à cause de son corset, dans le feu de l'effroi elle a arraché les agrafes ; décoiffée et hagarde, elle a l'air d'une Marie-Antoinette ayant échappé à la guillotine. Un homme dans la foule s'avance pour essayer de la calmer, mais elle le repousse violemment.
« Partez, je vous dis ! Sinon il va venir vous... ah ! Les autres, il les a... Fuyez ! Ils sont... ! »
Incapable d'éclairer sa pensée ou sa diction, elle lâche un hurlement terrorisé et s'enfuit de plus belle sur le chemin des champs de maïs, vous abandonnant là, stupéfaits.
Au cours de ce tour, vous serez amenés à faire un choix sur la direction à prendre. Vous n'êtes pas obligés de l'annoncer dès votre prochain message si vous souhaitez vous entretenir au préalable avec les autres personnes présentes ; néanmoins, il vous faudra avoir exprimé votre décision d'ici la prochaine intervention du MJ, faute de quoi vous vous retrouverez hors-jeu.
Un groupe partira vers le village dans le but de comprendre l'affolement de la demoiselle et, pourquoi pas, porter assistance aux villageois s'il y a besoin. Il semblerait qu'il se soit passé quelque chose d'horrible là-bas...
Un groupe partira vers les champs de maïs afin de retrouver la malheureuse ; effrayée et solitaire, elle est probablement vulnérable au milieu de la nuit, et les environs n'ont plus l'air très sûrs...
Précisions complémentaires
- À la fin de ce tour, vous serez divisés en deux groupes et votre aventure se déroulera dans deux sujets distincts nouvellement ouverts. Cela ne change rien à vos messages ; il faudra juste les poster dans le sujet qui vous concerne.
- Une fois votre groupe déterminé, vous aurez la possibilité d'intervertir une seule fois au cours de la partie. Si votre personnage décide à un moment donné de rejoindre le second groupe, c'est donc possible. Dès qu'il quitte son groupe d'origine, un personnage ne peut pas y retourner.
- Si vous changez de groupe, vous devrez le signaler dans le dernier post que vous écrirez dans votre sujet d'origine puis poursuivez votre arrivée dans le nouveau sujet, de manière à ce que vos camarades sachent (ou non) que vous les avez rejoints.
- Vous n'êtes pas contraints de composer des groupes numériquement équilibrés. Des pnjs pourront y être ajoutés afin d'établir une certaine rationalité ; par exemple, si vous êtes seul à partir pour les champs de maïs, deux personnes non-joueurs pourront vous accompagner. It's dangerous to go alone, n'est-ce pas ?
- Si votre personnage n'opte ni pour le village ni pour les champs de maïs, il sera considéré hors-jeu et ne pourra plus intervenir avant le dénouement. C'est un peu arbitraire, mais ce n'est pas drôle si vous faites le piquet avec votre sang d'Helvète ;)
Nous sommes au troisième tour de jeu ! Que s'est-il donc passé dans les campagnes ? Est-ce réellement un coup de cet épouvantail de Malheur ? Ou bien la vérité est-elle plus noire encore ?
Peu importe le nombre de posts que vous faites d'ici le prochain tour de jeu, n'oubliez pas de préciser votre future équipe : team maïs ou team village ?
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