[Mini-event] This is Halloween ! [octobre 2016]

Mer 31 Oct 2018 - 0:00

wouldn't you like to see something strange ?

31 octobre 2016 - aux environs des fermes agricoles – minuit



Vous avez le choix entre deux motifs de présence en ces lieux à cette heure. Vous en trouverez le descriptif ci-dessous. Décider de l’un ou de l’autre n’influencera pas le déroulé de l’event, mais seulement les circonstances de votre personnage et son état d’esprit à l’encontre de la situation.



Raison n°1 : Malheur sur vous !

Il est une légende urbaine à Pallatine bien connue de tous. Une légende que d’aucuns prennent pour une fable puérile ou pour un de ces hoax destinés aux enfants désobéissants. Celle de l’épouvantail Malheur. Vous-même y croyez ou pas ; vos convictions n’ont guère de valeur dans cette histoire. L’important, c’est que vous avez été choisi par Malheur en cette nuit d’horreur. Et pour preuve, il a glissé dans votre poche, ce jour même, ce modeste billet doux à l’odeur de brûlé. À votre attention, sans aucun doute. Voici ce que l’on pouvait y lire :


Pallatine a des secrets, Pallatine les a bien gardés
Enfouis enterrés cachés là-bas profondément dans les prés
Et si à minuit à la Fourche tu ne viens pas m’arrêter
Ce monde je précipiterai dans un gigantesque brasier


Votre infidèle serviteur MALHEUR


Difficile de déterminer si quelqu’un se paye votre tête ou s’il s’agit en effet d’une terrible menace. Mais au dos du message, il était inscrit un détail qui n’appartient qu’à vous et qui laisse entendre que l’on sait qui vous êtes. Ce qui n’est probablement pas l’œuvre d’un adolescent farceur.


Que l’avenir de la Cité ait un quelconque intérêt à vos yeux ou bien que vous soyez alerté par cette information individuelle, vous décidez donc de vous rendre au point de rendez-vous pour tirer l’affaire au sombre.



Raison n°2 : Trick or treat !

Chaque année, c’est à l’une des petites bourgades de la zone agricole d’organiser la soirée d’Halloween. Celle-ci se divise en deux parties : la fin d’après-midi et le début du crépuscule sont consacrés aux enfants et à la chasse aux bonbons, avec concours de costumes et animations décoratives. Puis, à la tombée de la nuit, les festivités commencent pour les adultes autour d’une nuit blanche durant laquelle tous se réunissent, à minuit, dans une grange à l’orée du village. Au programme : bal déguisé, projection d’un grand classique du cinéma d’horreur pallatinien et veillée aux bougies jusqu’aux premières lueurs du jour. On danse, on festoie, on s’amuse avec les esprits et, au matin, tout le monde rejoint son lit pour apaiser les démons repus.


Vous avez reçu une invitation à cette nuit blanche. Même si vous n’êtes pas un habitué des campagnes, il arrive que quelques cartons soient envoyés à des citadins en vue de favoriser le brassage et vous êtes aujourd’hui le bienvenu, à minuit tapantes, au carrefour de la Fourche. Un déguisement est vivement recommandé afin que la fête soit complète.
C’est une formidable nuit qui s’annonce !



Si aucune de ces entrées en matière ne convient pas à l’attitude de votre personnage, mais que vous souhaitez participer à l’événement, vous pouvez tout à fait inventer une raison pour laquelle il se trouverait avec les autres. Qu’il ait été invité, qu’il ait entendu des rumeurs, qu’il ait envie de se faire peur ou qu’il traînait dans le coin à cette heure, vous êtes libre de justifier sa présence ici – avec un minimum de cohérence, évidemment.



Instructions & précisions


  • Cet event peut être joué chronologiquement ou non : c’est à vous de décider si les phénomènes de cette nuit se sont réellement produits dans la vie de votre personnage ou si vous les considérez comme du hors rp.

  • Il n’existe pas d’ordre de réponse particulier. Vous pouvez poster aussi souvent que vous le souhaitez, à la seule condition de ne pas réaliser de double-post.

  • Il n’y a pas de nombre de lignes obligatoire. Si les messages courts sont à privilégier, ne vous bloquez pas pour des histoires de descriptions ou de quota à remplir.

  • Le MJ intervient indépendamment de votre rythme de réponse. En cas d’enlisement ou de besoin, il pourra ainsi intervenir avant que tout le monde ait répondu au moins une fois.

  • Vos actions ont des conséquences ! Vous pourrez les voir apparaître à la fin de certains de vos messages, en italique. Merci de les prendre en compte lors de vos messages ultérieurs.

  • Vous êtes autorisés à intégrer ou à quitter l'aventure à n'importe quel moment, sans restriction. Cependant, une fois parti, vous ne pourrez plus intervenir de nouveau jusqu'au dénouement.

  • Pour les curieux qui souhaiteraient en connaitre davantage sur Malheur, sa légende est lisible ci-dessous :
    Spoiler:


Le carrefour de la Fourche, surnommé « La Fourche » pour faire plus court, correspond à la frontière entre la zone agricole et la ville. Il sert de repère depuis bien longtemps pour les habitants et n’est donc pas inconnu, même pour un nouveau transféré qui en aura forcément entendu parler lors de sa période d’acclimatation. Il est composé en patte d’oie : le chemin principal mène à Pallatine, celui de droite se dirige vers les habitations, celui du milieu grimpe en direction de la forêt et celui de gauche bifurque vers de vastes champs de blés et de maïs. Des pancartes en bois flèchent les différents sentiers. Des lampions en forme de citrouilles et diverses statuettes de poupées ou de monstres ont été disséminées çà et là pour l'atmosphère.



Nous sommes au premier tour de jeu ! Vous avez le loisir d'introduire votre personnage, d'annoncer l'information secrète si vous avez opté pour la raison n°1 ou bien décrire son costume si c'est la raison n°2 qui a eu vos faveurs, d'échanger avec les autres ou pas...
Ce tour est libre : à vous de jouer !

Mer 31 Oct 2018 - 1:10
« -Locke Locke ! Tu reviendras l'année prochaine hein ? C'était trop marrant avec toi cette année aussi !
-Ah. Bien sûr. Halloween, c'est le rare moment où j'peux bouffer des bonbons et faire des farces sans qu'on me jette des regards bizarres ou des tomates heh. Allez, à l'année prochaine les gamins. Oubliez pas de rapporter des œufs pourris et du poil à gratter, hein, haha.
-Tu promets de revenir ?
-Ya ya, j'promets. »

John détestait les promesses, car sur une simple promesse brisée, une relation pouvait tourner au vinaigre. Alors le plus simple encore, c'était de ne rien promettre et de rester vague. Mais lorsque des enfants lui avaient demandé si innocemment si le vieux clown farceur allait revenir pour leur apprendre de nouvelles farces, il n'avait pas eu le cœur de dire non.
Locke n'avait pas pu venir cette année, mais à sa place cet après-midi, un homme masqué en costard cravate – pour Halloween, probablement – l'avait remplacé. Il avait d'abord pensé à ne rester qu'un observateur lointain, mais en voyant les enfants déçus et demander où était Locke, il n'avait eu d'autres choix que de remplacer le dit Locke et d’apprendre aux garnements d'autres farces, en plus de garder des bonbons pour lui-même.

« M'sieur John m'sieur John, vous allez revenir l'année prochaine ?
-Peut-être, peut-être.»

Pas de promesse, cette fois.

Peu avant minuit, John se dirigea vers le carrefour de la Fourche pour le reste des festivités. Entre 2 plans pour détruire Pallatine et la machine à transférer, on pouvait bien se reposer et avoir un peu de fun non?
Mer 31 Oct 2018 - 14:25
Depuis que vous habitez dans la montagne, Nergüi et toi, vos repas sont un exemple de frugalité et les occasions de ripailler comme des gosses à l’heure du goûter se sont réduites à peau de chagrin. Ce luxe de consommer trop gras trop sucré trop salé à n’importe quel moment de la journée, tu lui as dit adieu ; la saveur de tes snacks favoris n’est qu’un souvenir à l’arrière de ta langue et tu te surprends parfois, quand tu avales ta salive, à y dénicher une réminiscence de pâte de cacahuètes ou de chips au paprika. Ce n’est pas une question de te nourrir à ta faim – ce besoin-là n’a cessé de t’accompagner toute ton enfance et tu as appris à le gérer –, mais de satisfaire ce plaisir désormais si rare que provoquent les croques au chocolat, les bonbons pétillants et les crackers au sésame. Heureusement, s’il est une nuit où il est possible de revenir à la maison les bras aussi lourds de ces friandises que l’estomac, c’est Halloween. Et cette fête qui jusqu’à lors n’était à tes yeux qu’une mascarade ululante  couleur citrouille s’apparente aujourd’hui à un pillage calorique en bonne et due forme.
C’est dans cette perspective que tu descends cette nuit-là vers le village, après t’être emmitouflé dans le manteau de fourrure du Vieux, sans prévenir ta sœur de cette mission que tu t’étais confiée. Cet attirail ne prétend d’ailleurs pas servir de costume, car il ne s’agit que d’une gigantesque cape de peaux de daims, de blaireau ou de renard sous laquelle tu peux disparaître entièrement – il était beaucoup plus grand que toi, à moins que tu ne pèches par ta petite taille –, mais quand tu rabats la capuche sur ton museau, tu peux imiter l’homme des bois. Ou un mini-yéti qui porteraient des baskets. Les campagnards ne sont pas capables de faire la différence, de toute façon : il fallait bien cela pour faire croire à un déguisement et s’infiltrer dans leur fête pour chouraver leurs pumpkin cakes.
En arrivant au carrefour de la Fourche, qui mène aux fermes, tu remarques une silhouette qui patiente en silence. Tu aimerais l’esquiver, mais elle est sur ton chemin et, plus tu t’approches, plus tu distingues son étrange accoutrement. Tu peux parler avec tes fripes préhistoriques, songes-tu pour ricaner, sauf que lui, au moins, porte un masque parfait pour les circonstances.
« ‘L’est classe, vot’ tête ! tu lui lances par réflexe. Dites, c’est bien par là l’village ? » Tu as failli dire « buffet gratuit », mais il semblerait que le dieu de la politesse ait décidé de se pencher sur ta caboche ce soir. Plus ou moins. C’est que dans la nuit, ce ne sont pas les pauvres lanternes à face de fantômes qui vont réussir à t’orienter.
Mer 31 Oct 2018 - 20:35
En attendant d'autres personnes, John s'était mis à jongler avec 4 bonbons qu'il fit tournoyer dans les airs. Il fallait s'occuper et garder l'esprit vif. Lorsque une autre personne l'approcha, il ne s'était pas arrêté.

-Merci petit.
Première personne, et John prenait déjà une personne à rebrousse-poil.Il est pas mal non plus ton costume en...fourrure. Très belle fourrure, yep. Ça me donne presque un fourire tout ça. Heh. Hé ouais, le village est par là. Il fit un léger mouvement de la tête pour indiquer où se situait le village et le reste des festivités.Tu veux un biscuit fourré au chocolat pour la route, ou en attendant les autres ?
Ven 2 Nov 2018 - 12:02
Devant son miroir, Naga réarrangeait son costume de vampire avant d'enfiler ses canines et ses lentilles. Le tissu, bon marché, présentait encore des marques de plis qu'un lavage énergique et un bon repassage n'avaient pas encore réussi à effacer.  Ou peut-être était-ce justement ce traitement maladroit qui était fautif des bombements de sa veste satinée. Il abandonna l'idée de régler ce problème avant son départ pour la soirée costumée lorsqu'un coup d'œil à son horloge lui rappela qu'il était largement temps d'y aller.

Du peuple déguisé s'amassait déjà aux abords du village où Naga et ses amis avaient prévu de se retrouver. Rassuré de ne pas être moins bien costumé que les autres, Naga ralentit l'allure. Il ne vouait qu'un intérêt limité aux friandises et aux frissons génériques que l'on ressentait lorsqu'on cherchait à se faire peur : c'était la soirée, et avec elle la perspective de s'amuser en prétendant légitimement être quelqu'un d'autre, qui occupait ses pensées. Il disposait ainsi d'une excuse largement assez bonne pour lui permettre de snober les trop nombreuses personnes qu'il n'avait pas envie de croiser.
Naga pensait cela, mais les yeux de Cameron lui faisaient pitié. Un jeune de son âge aurait dû s'amuser davantage, mais il n'avait même pas pris la peine de se déguiser. Naga ne reconnaissait pas l'homme masqué qui l'accompagnait.

« Salut Cam, t'as oublié que c'était Halloween ? Et bonsoir... monsieur ? Sympa le masque, mais ça ne tient pas trop chaud à la figure ? »
Sam 3 Nov 2018 - 15:10
Je profite d'un congé qu'on a bien voulu m'accorder pour célébrer Halloween, bien que mes patrons ne se soucient pas vraiment de cette fête. Mais la soirée a une saveur d'interdit, c'est le temps des transgressions. J'ai enfilé mon plus beau costume de vampire, même s'il m'a coûté une misère et qu'il est, en fait, un peu rapiécé. J'ai envie de faire la fête, de m'éclater, de renouer avec de vieilles traditions païennes dont la trace demeurait encore de mon temps.
Je vois des gens, des gens que je ne connais pas forcément, engoncé dans des costumes plus reluisants que les miens. Je me fonds dans cette masse, essayant de repérer les plus beaux. Un garçon s'est déguisé en bête, et à la lueur des torches, il pourrait bien effrayer quelque âme fragile. Il vient d'être abordé par un autre vampire, et je boude un peu, parce que je ne suis pas unique. Bon, j'avoue, c'est un peu puéril comme réaction, car à Halloween, des vampires, il y en a des dizaines, mais quand même. Si j'avais su, j'aurais enfilé des oreilles de chat et fait des grimaces. A côté des deux garçons, un homme avec un masque qui me fait penser à un tueur en série cherche son chemin.
Je lance un « Bonjour ! » tout enjoué, je suis prêt à faire la fête moi !
Sam 3 Nov 2018 - 15:34
Que des jeunots on dirait. John se sentait...à sa place heh. Cela dit, maintenant qu'il y pensait, avec son masque, qui pouvait savoir qu'il avait la trentaine… ? Bah.
Il arrêta de jongler avec ses bonbons et fit la courbette devant les nouveaux arrivants.

-Bonsoir messaigneurs. Et merci pour le compliment, mais la vraie question ce n'est pas si j'ai chaud à la figure, mais si je fais bonne figure ou pas. Vot' costume est pas mal non plus. Vous devez avoir ça dans le sang, non ? Haha.


Il n'en ratait décidément pas une.
Dim 4 Nov 2018 - 22:04
Malgré ton caractère habituellement hargneux et taciturne, tu avais songé qu'un minimum de conversation te servirait tôt ou tard dans cette histoire, mais tu regrettais déjà cette courtoisie à l'écoute de ces jeux de mots pour le moins foireux qui te rappelèrent – oh, tu aurais été incapable de t'en souvenir entièrement – un type à Noël, il y a fort longtemps. Ton manteau te grossissait, certes, il ne te grandissait pas ; tu hésitas à prendre le biscuit en sachant que tu n'avais qu'une envie, le fourrer dans le gosier de l'homme masqué en guise de représailles. Tu te retins cependant, maugréant un : « Nan, j'ai pas cinq ans... et c'est PAS un costume », dont le ton sec et sans sucre faillit se retourner aussitôt contre Naga qui, à défaut de te reconnaître un goût vestimentaire inexistant, s'était abstenu toute remarque sur ton inatteignable mètre soixante-dix. D'un « 'lut ! » haché menu tu saluas le vampire – tu ignorais toujours comment le prendre surtout depuis la dernière fois –, puis fis de même avec un second buveur de sang, plus enthousiaste celui-là, un peu plus benêt peut-être, avant de rouler des yeux face à la réponse du gars sans-face.

Si tu ne leur faussais pas compagnie tout de suite, la soirée serait probablement plus longue que prévue. Et pourtant, ils pourraient à l'évidence faire office de couverture pour tes intentions. Mieux valait donc rester avec eux et prendre ton mal en patience, pour l'instant tout du moins. Dommage pour le chocolat, en fin de compte.
Lun 5 Nov 2018 - 19:58
Dans son plus beau costume de soldat impérial blanc à tutu de l'Empire Galactique, l'agent Depoortere profite de l'anonymat que donne son masque, bien que pas nécessaire, pour courir vers les invités présents à la Fourche et leur faire toutes sortes de farces. A la place des pistolets, des cornes de brume utilisées à une fréquence suffisamment basse pour se faire oublier avant chaque attaque au klaxon. Tandis que sur son masque ont été ajoutés petits artifices mignons rappelant la culture nippone moderne du "kawaii" et dispositif de traitement de voix pour un rendu plus féminin et aigu, tout en conservant un côté robotique de bon soldat impérial.

Chaque attaque est rythmé par un temps de pause dont l'objectif n'est pas seulement de se faire oublier avant une nouvelle aggression à la corne, il s'agit également d'un moment d'observation et d'échange avec ses victimes car il ne fait aucun doute que quelque chose se présage pendant cette session 2016 d'Halloween. Bien qu'habitué de ces événements, le carton d'invitation aperçu contre son gré dans les mains d'un de ses poulains a eu pour résultat d'éveiller chez Östen un engouement nouveau pour cette fête.

Il s'agit justement du tour de ce groupe fraîchement composé de deux vampires, d'un skeleton en costume et d'un ermite des montagnes de subir une nouvelle attaque. Le stormtrooper s'avance à pas de félin, tel un prédateur derrière un troupeau de brebis égarées, vers ses nouvelles proies et décide d'un moment opportun pour faire rugir ses deux cornes, torse bombé et les deux bras écartés.

- NE SUIS-JE PAS KAWAII DESU NE ?????

Voilà qu'ils se retrouvent face à un stormtrooper en tutu imitant une jeune lycéenne japonaise d'1m86, mettant en avant sa moue timide et ses yeux shiney à l'aide de deux doigts en V et le corps désormais penché en avant.

Spoiler:
Lun 5 Nov 2018 - 23:18

pumpkins scream in the dead of the night

31 octobre 2016 - aux environs des fermes agricoles – minuit



Tranquillement vous vous étiez rassemblés, plus ou moins prêts à profiter d'une soirée full citrouille, dans l'attente que le maître de cérémonie vienne vous chercher. Il était en effet de coutume dans ce village qu'un représentant de la fête invite les personnes extérieures à rejoindre le lieu des réjouissances, et ce afin d'éviter à quiconque de se perdre sur le sentier menant aux bâtisses. Vous n'étiez d'ailleurs pas les seuls à vous être incrustés ; autour de vous, vous apercevez d'autres silhouettes déguisées de toutes tailles, sorcières ou loups-garous, zombies ou boîte de tetra pak goût jus d'orange. Toutes les excentricités étaient permises et certains s'en donnaient à cœur joie.
Oui mais voilà.
Vous poireautiez depuis un temps indéfini, si ce n'est par sa longueur inhabituelle. Quelqu'un aurait dû vous accueillir déjà depuis plusieurs minutes, et la ponctualité n'était pas la dernière des vertus des campagnards. Au contraire. Les habitués commencèrent à bavasser dans votre dos, s'interrogeant sur les raisons de cette étrangeté. Quelques-uns proposèrent d'aller voir eux-mêmes ce qu'il en était, d'autres refusèrent en supposant qu'un contretemps avait dû gêner les organisateurs. Dans tous les cas, ce n'était pas bien grave. Rien ne pourrait leur gâcher la fête.




Vous êtes désormais autorisés à fouiller ! Cette merveilleuse fonction vous permet de découvrir des indices ou des objets disséminés autour de vous et ainsi de vous aider à résoudre les prochains mystères selon ce que vous récoltez. Pour ce faire, il suffit de mentionner dans votre post que votre personnage effectue une fouille à un endroit précis et vous verrez le résultat apparaître quelque temps après, en italique, à la fin de votre message. S'il n'y avait rien à trouver à l'endroit fouillé, votre post restera inchangé.
Pensez à vérifier votre précédent message avant de continuer l'aventure, vous risqueriez d'oublier de ramasser votre dû. Vous pouvez par ailleurs refuser de prendre l'objet ou bien de le cacher aux autres joueurs : c'est vous qui décidez !

Il en va de même pour les renseignements détenus par les pnjs. En dehors des étapes de la narration, la réaction des autres personnes présentes pourra être affichée à la fin de votre post, dans le cas où vous les solliciterez d'une quelconque manière. Attention, ce sont de petites âmes fragiles qui se vexent rapidement ! Si le pnj n'a rien à vous dire d'intéressant ou n'a pas de raison de réagir à vos actions, votre message demeurera inchangé.



Nous sommes au deuxième tour de jeu ! Vous pouvez vous intéresser aux propos des pnjs ou fouiner pour éventuellement récupérer des indices ou des objets utiles dans les alentours...


Ce tour est libre : ne vous éloignez pas trop, les hostilités démarrent bientôt !
Mar 6 Nov 2018 - 19:04
Naga jugea très rapidement ses camarades, auxquels se joignirent bientôt un vampire franchement plus miteux que lui et qui, pour cette raison, devait absolument rester près de lui, et une espèce de robot en tutu, reliquat d'une culture geek depuis longtemps dépassée à son époque, mais qui vivait encore de beaux jours à Pallatine. Il connaissait déjà Cameron et le savait susceptible sur sa taille plutôt petite, en dépit des quelques centimètres qu'il avait gagné ces derniers mois : le commentaire de Naga lui parut plus supportable que le sous-entendu infantilisant de l'homme masqué. Homme masqué qui arracha un sourire crispé au pêcheur, probablement parce qu'il avait l'air du rigolo vieilli qui ne se rend pas compte que ses blagues ne font plus rire personne. En tout cas, Naga ne voyait pas ce qu'elles avaient de drôle. Le petit vampire était touchant de naïveté : il semblait capable de supporter les pire railleries avec le sourire, parce que son cœur innocent ne comprenait pas tout le fiel que les moqueries recelaient. Restait le stormtrooper, qui malgré son apparente bizarrerie réussit à lui tirer un sourire.

Autour d'eux, la foule commençait à bruisser d'inquiétude : l'attente se faisait longue et difficile pour ceux qui supportaient de bon gré le poids de leur costume. Naga se réjouit de l'épaisseur de sa veste satinée, mais malgré les pitreries du robot kawaii, sa bonne humeur commençait à fondre d'impatience.

« Ils en mettent du temps, se plaignit-il sans exagération. Ils ont oublié leur planning ? »

Crime ô combien affreux pour un jeune homme qui attendait des autres une ponctualité plus précise que celle qu'il s'imposait : c'était probablement la raison pour laquelle les fêtes populaires avaient des relents aigres dans ses souvenirs. Cet amateurisme, que le costume rapiécé du vampire et la fourrure défraîchie de Cameron symbolisaient à merveille, excitait ses nerfs sensibles.

hrp:
Mar 6 Nov 2018 - 19:11
Pour Santiago, le sens du mot costume diffère visiblement de celui des autres participants : si c'est un masque terrifiant que les autres enfilent sur leur figure pour simuler une dangerosité toute lapine, chez le Chilien, rien de plus n'est plus terrifiant que son sourire nu sur son visage anguleux. Et il s'en sert, de son sourire, avec une conviction si forte que des jeunes âmes sensibles s'écartent brusquement à son passage : incertains du déguisement que l'homme à la haute taille est censé avoir revêtu, ils sont malgré tout conscients que celui-là porte mieux que tous ces huluberlus l'atmosphère sombre et dangereuse d'Halloween. Et cela lui convient parfaitement.
Il se moque de la réunion des joyeux fêtards qui cherchent à se goinfrer de sucre comme d'autres s'enivrent d'alcool : il est là pour Malheur, ce satané Malheur, qui a eu l'audace de lui glisser un petit mot sans qu'il ne s'en rende compte. Aux yeux de Santiago, cela ne reste qu'un canular, un canular inconscient dont il est bien décidé à se venger de la pire façon qu'il soit. Il n'a pas entraîné ses sbires dans l'affaire, qu'il trouve trop ridicule pour quelqu'un de son envergure, mais son ego le domine, et il obtiendra justice, peu importe la façon.
Mais personne ici ne semble avoir de renseignements sur Malheur, à croire que le Chilien est le seul à qui ce tour a été joué. Il en est profondément agacé, et semble sur le point de perdre toute sa maîtrise : ce n'est pas bon pour lui, il préfère s'éloigner. Il s'arrête devant la fourche qui marque le point de rendez-vous, en se demandant s'il s'est trompé. Peut-être doit-il regarder plus attentivement ce symbole pour découvrir ce qui y est caché.

Les panneaux de la Fourche sont simples et banals en apparence ; des planches de bois cloutés sur lesquelles on a peint les différentes directions. La seule chose surprenante, ce sont ces profondes entailles, à hauteur des yeux, sur le bord de l'une d'elles. Il n'y a pourtant pas d'ours dans la région ?

hrp:
Mer 7 Nov 2018 - 11:39
Que serait Halloween sans ses énergumènes de service ? Si tu avais possédé n’importe quelle arme – râteau ou bâton en candy – tu l’aurais à l’évidence fracassé sur le crâne de ce scaphandre-ballerine tout droit jailli d’une guerre des étoiles de chez Castorama, parce qu’en hurlant comme un dégénéré nippon il t’a fait bondir avec un juron et maintenant tu te sens rosir de honte ; la nuit et le col de fourrure derrière lequel tu t’enfonces se chargent heureusement de la dissimuler. Ce n’est pas que tu fus effrayé, une véritable et concrète frayeur, mais pour un peu la surprise t’aurait projeté contre ce malheureux vampire aux yeux d’agneau et c’est lui que tu aurais ensuite balancé sur le rejeton honni de Sailor Moon et Dark Vador. Plus de mal que de peur, à l’arrivée. Une joyeuse débandade alors même que la soirée n’avait pas commencé.
« Ouais, on s’les pèle ici ! » renchéris-tu à la remarque de Naga, quand bien même tu serais le mieux loti des cinq avec ton manteau douillet aux effluves de fauve. Alentours, tu entends une bande de lycéens qui se chauffent pour se rendre d’eux-mêmes au village, un couple qui essaient d’appeler des connaissances – sans succès, la sonnerie boucle dans le vide – et un grognon en costume de chauve-souris à cape, car il en faut toujours un qui gueule plus fort que les autres, qui annonce que si dans cinq minutes personne ne se pointe, il ira se plaindre à qui de droit.
Tu ignores qui est ce Kideudroi, néanmoins tu te tournes vers Vampire n°2, qui n’est pas si grand que ça alors ça te fait un peu moins chier, comme si tu cherchais un soutien de la part d’un presque-aussi-minus que toi. Tout en sachant que s’il n’est pas d’accord avec ton avis, tu t’en fous. « Ou ils sont tous morts dévorés par des zombies et on va les voir débouler d’ici deux s’condes pour nous bouffer la cervelle et 'faudra survivre à l'invasion pendant qu'Pallatine brûl'ra. » Tu rigoles, mais au fond c’est peut-être bien possible.
Ven 9 Nov 2018 - 22:18
Sa curiosité ne se trouve pas rassasiée par l'inspection. Malgré ses efforts, il ne remarque rien d'autre qu'une usure anormale du bois, qui n'a quant à lui rien de fourchu, ce que Santiago trouve décevant. Il se demande si les villageois à l'origine de la fête n'ont pas planté ces vieilles branches pour le cadre de la fête - car qui, en 2016, utilise encore une signalétique aussi primitive ? À moins que ça ne soit ce bon vieux Malheur, mais s'il désirait transmettre un message, il s'y est bien mal pris.
Il s'écarte légèrement des panneaux miteux et tente de repérer une anomalie qui le mettrait sur la bonne piste. Mais la densité de la foule déguisée se trouve être un obstacle plus grand que prévu : il ne perçoit pas grand chose à travers le chaos bigarré qui s'étale face à lui. Malheur pourrait s'y cacher et lui adresser de grands sourires qu'il ne le remarquerait jamais.

Il lui faut se montrer méthodique, mais il s'agit là d'une qualité dont Santiago n'est pas forcément bien pourvu. Son intuition lui indique qu'il doit percer le voile de la foule pour trouver ce qu'il cherche. Peut-être même certains individus sont-ils des complices qu'il faut débusquer. Dans cette perspective, il s'avance vers un homme solitaire, habillé en épouvantail, dont l'attitude réservée et la mise dégingandée lui semblent parfaitement coller au rôle que Santiago lui assigne.

hrp:

Voyant à l'évidence Kovac s'approcher de lui, l'épouvantail est d'abord surpris puis, comme mal à l'aise, se recompose une assurance maladroite.
« Bonsoir », articule-t-il une fois à portée de voix, dans un anglais correct quoique mâtiné d'accent russe. « Vous cherchez quelque chose ? »
Il n'a pas l'air méchant. Juste impressionné. La paille qui lui sort des manches et du col semblent le démanger.
Sam 10 Nov 2018 - 11:32

trick or treat till the neighbors gonna die of fright

31 octobre 2016 - aux environs des fermes agricoles – après minuit



De plus en plus les ronchonnades se firent entendre, d'abord des interrogations et des maugréements à voix basse, puis des injonctions contrariées ou inquiètes et, enfin, plusieurs groupes aux intentions différentes commencèrent à se former afin de discuter de la suite des événements. Or, tandis que tout ce petit monde conversait, les plus attentifs à l'environnement – ceux qui ne se sentaient pas impliqués par les conciliabules – entendirent, provenant de la droite et donc du sentier des habitations, des bruits de pas précipités. Avec une respiration aussi bruyante qu'essoufflée. Comme si quelqu'un courait. Courait dans votre direction, les sons au fur et à mesure s'intensifiant.
Elle apparut quelques secondes plus tard dans votre champ de vision, à la sortie d'un virage, et sans ralentir s'élança vers vous, tout épuisée de l'effort et... terrifiée ?
« Ne restez pas là ! » cria-t-elle avant même d'arriver jusqu'à vous. « Rentrez chez vous, vite ! Il... Il nous poursuit... ! »
La pauvre femme est en proie à une étrange et incompréhensible panique. Elle tient sa lourde jupe à bras le corps – un costume de l'époque victorienne, de prime abord – et pour ne pas s'étouffer à cause de son corset, dans le feu de l'effroi elle a arraché les agrafes ; décoiffée et hagarde, elle a l'air d'une Marie-Antoinette ayant échappé à la guillotine. Un homme dans la foule s'avance pour essayer de la calmer, mais elle le repousse violemment.
« Partez, je vous dis ! Sinon il va venir vous... ah ! Les autres, il les a... Fuyez ! Ils sont... ! »
Incapable d'éclairer sa pensée ou sa diction, elle lâche un hurlement terrorisé et s'enfuit de plus belle sur le chemin des champs de maïs, vous abandonnant là, stupéfaits.




Au cours de ce tour, vous serez amenés à faire un choix sur la direction à prendre. Vous n'êtes pas obligés de l'annoncer dès votre prochain message si vous souhaitez vous entretenir au préalable avec les autres personnes présentes ; néanmoins, il vous faudra avoir exprimé votre décision d'ici la prochaine intervention du MJ, faute de quoi vous vous retrouverez hors-jeu.
Un groupe partira vers le village dans le but de comprendre l'affolement de la demoiselle et, pourquoi pas, porter assistance aux villageois s'il y a besoin. Il semblerait qu'il se soit passé quelque chose d'horrible là-bas...
Un groupe partira vers les champs de maïs afin de retrouver la malheureuse ; effrayée et solitaire, elle est probablement vulnérable au milieu de la nuit, et les environs n'ont plus l'air très sûrs...


Précisions complémentaires


  • À la fin de ce tour, vous serez divisés en deux groupes et votre aventure se déroulera dans deux sujets distincts nouvellement ouverts. Cela ne change rien à vos messages ; il faudra juste les poster dans le sujet qui vous concerne.

  • Une fois votre groupe déterminé, vous aurez la possibilité d'intervertir une seule fois au cours de la partie. Si votre personnage décide à un moment donné de rejoindre le second groupe, c'est donc possible. Dès qu'il quitte son groupe d'origine, un personnage ne peut pas y retourner.

  • Si vous changez de groupe, vous devrez le signaler dans le dernier post que vous écrirez dans votre sujet d'origine puis poursuivez votre arrivée dans le nouveau sujet, de manière à ce que vos camarades sachent (ou non) que vous les avez rejoints.

  • Vous n'êtes pas contraints de composer des groupes numériquement équilibrés. Des pnjs pourront y être ajoutés afin d'établir une certaine rationalité ; par exemple, si vous êtes seul à partir pour les champs de maïs, deux personnes non-joueurs pourront vous accompagner. It's dangerous to go alone, n'est-ce pas ?

  • Si votre personnage n'opte ni pour le village ni pour les champs de maïs, il sera considéré hors-jeu et ne pourra plus intervenir avant le dénouement. C'est un peu arbitraire, mais ce n'est pas drôle si vous faites le piquet avec votre sang d'Helvète ;)



Nous sommes au troisième tour de jeu !  Que s'est-il donc passé dans les campagnes ? Est-ce réellement un coup de cet épouvantail de Malheur ? Ou bien la vérité est-elle plus noire encore ?


Peu importe le nombre de posts que vous faites d'ici le prochain tour de jeu, n'oubliez pas de préciser votre future équipe : team maïs ou team village ?
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