Akira Serizawa
Caractère
La joie incarnée en un être ; aspirant à combler son malheur et sa malchance par un bonheur éphémère, Akira c'est ce genre de gars. Un mec pas très net qui passe son temps à rigoler de tout et de rien, comme pour se rassurer ; car oui, la vie est trop courte et il l'a appris à ses dépens. Alors, il rit, il sourit en toutes circonstances ; enfin ça, c'est ce qu'il fera devant vous, sous le feu des projecteurs, devant des gens qui ne le connaissent absolument pas. Akira est un homme qui ment, constamment et adroitement. La vie n'est pas aussi sucrée que vous pouvez sembler le croire, elle est pleine de désagrément, d'imprévu et de drame et c'est là tout ce qu'Akira déteste des aspects de la vie. Lui n'accepte pas tout ça, alors il fait tout pour contourner à sa façon et il ferme les yeux, il ne pense plus à rien et trace son chemin ; et le mensonge se créer alors. Akira c'est quelqu'un qui se voile la face la plupart du temps, constamment, malheureusement. Quand quelque chose ne lui plaît pas, il va tenter d'le changer à sa façon, parce que c'est un acharné, un gars qui lâche jamais l'affaire. Tout problème à sa solution, quitte à ce qu'un plus un fasse trois, il trouvera la raison du pourquoi du comment ; parce qu'il aime avoir perpétuellement quelque chose en tête ; en fait Akira, c'est l'hyperactif de base qui vous donnera sans doute envie d'vous tirer une balle dans les trois minutes qui suivent votre rencontre tellement qu'il parle trop pour rien dire, tellement qu'il est dans son monde, dans sa bulle et que son univers perché est chaud à capter. Y'en a qu'on essayé, mais ils ont eu des problèmes ; mais n'oubliez pas que chaque problème à sa solution ; même si Akira fera tout pour la trouver avant vous afin de vous contourner et d'vous faire un peu plus chié.
Akira. Jeune homme de vingt-cinq ballais, née dans un quartier sombre de Tokyo dans les années quatre-vingt-dix, on aurait pu s'attendre à ce qu'il se laisse entraîner un peu plus dans les tréfonds ; mais non, hors de question. Il ne se laisse jamais marcher sur les pieds, il ne se laisse jamais dicter sa conduite ; il est libre, à toujours aspirer à vivre comme il l'entend, sans se poser de question. Les années ont passé, Akira a grandit et malheureusement pour lui, il a sombré dans un cercle vicieux, dans une chaîne d'emmerdes sans fin. Comment le vit-il ? Obligatoirement bien ; parce que pour Akira, ce n'est pas concevable d'aller mal. Pour lui la déprime et la tristesse sont deux états d'esprit qui n'ont pas sa place dans sa caboche dépendante de matière grasse. L'accro des kebabs n'est pas un gars comme les autres, c'est un gamin à qui on ne peut pas dire non, parce que de toute façon, il finira par avoir une réponse positive. C'est un pot de colle, une glu extraforte qui se fige en une fraction de secondes et qui reste encore et encore et encore malgré les lavages, malgré la force de l'effort, il reste là. C'est un manipulateur, mais Akira ne s'en rend pas compte et c'est sans doute ça le plus fort dans l'histoire. Il manipule sans scrupule sans en être conscient ; et de ses yeux, il observe tout et imprime tout, ne ratant pas une occasion de parfaire son plan absolument stupide en quelque chose d'encore plus stupide. Oui, Akira est tordu, Akira est con ; mais dans sa connerie se cache la clé de son intelligence ; ne vous laissez pas avoir par son côté nœud-nœud, vous feriez alors trois pas en arrière après avoir enfin réussi à sortir des sables mouvants qu'il inspire.
En soit, Akira, c'est quoi ? C'est qui ? Personne ne le sait vraiment ; peut-être parce qu'il joue un rôle avec tout le monde ? Ou peut-être pas. C'est le yin et le yang, les deux faces d'une même pièce, il est l'un, mais aussi l'autre ; il se veut complexe alors qu'il est d'une simplicité effarante. C'est un bon gars qui est obligé d'faire le mal ; le trafique d'armes, le trafique d'organes, la plateforme de la drogue, se touche à tout qui sait exactement dans quoi il s'est embarqué... Il l'assume, il le conçoit, le comprend, mais ne se dit aucunement que c'est mal. Le malheur des uns fait le bonheur des autres et c'est quelque chose qu'il a appris au fur et à mesure que les années ont passés ; Akira sait faire des concessions, mais il sait aussi être égoïste. Sauver sa peau, penser avant tout à sa gueule, c'est là sa façon de vivre. Est-ce triste ? Peut-être pour vous, mais pas pour lui. Sa vie ne vaut pas moins que celle d'un autre, mais elle ne vaut pas plus pour autant et il le sait. Est-ce qu'il l'accepte ? Une fois encore, la réponse n'est pas si simple et il la contourne, histoire d'éviter le problème. D'une pirouette, il s'extirpe des situations les plus inextricables, habile avec son corps, diplomate avec sa langue, Akira est un garçon étrange, qui fait le comique, qui troll pour le plaisir et qui se fait passer pour le plus grand des cons ; parce que c'est encore plus drôle de voir le visage des gens qui se trompent totalement sur son compte, c'est drôle de voir les gens tomber de haut. N'oubliez jamais une chose concernant Akira ; que derrière un sourire se cache toujours une tristesse profondément ancrée ; une tristesse dissimulée derrière son faciès, arborant une expression de joie enfantine et un rire addictif. Oubliez vos souffrances, oubliez vos malheurs et riez avec lui... Mais restez quand même méfiant, car Cerbère n'est pas une créature digne de confiance.
Akira, le gros bouffeur de Kebab, le carnivore des causes perdues, le bâtard de première catégorie qui s'veut rassurant et aimant ; mais qui est bien plus semblable à l'Anthrax que n'importe quoi d'autres. Une arme de destruction massive, apportant le chaos et la destruction sans le moindre scrupule. Enrichis-toi-en créant la mort Akira, n'hésite pas, n'hésite plus.
Âge: 25 ans
Naissance: 20 juin 1990
Arrivée: 2013
Présence en ville: 2 ans maintenant qu'il est là
Nationalité: Japonais qui a grandit un temps aux Etats-unis.
Métier: Il aimerait être vendeur de Kebab, mais y'aurait comme un soucis dans la matrice ; du coup il s'est replié sur le trafique en tout genre, le "marchant ambulant" de Pallatine
Statut civil: Dafuk ?
Groupe: Iwasaki-rengō
Section: /////////
Rang: Membre d'la Gestapo Iwasaki
Nom de code: Cerbère
Taille: 1.94 cm
Corpulence: Il est loin d'être maigrichon, c'est ce qu'il faut se dire
Cheveux: Racines noirs, teint en gris pour le plaisir ; il a des goûts chelou ouep
Yeux: Marron clair
Autres: Il s'est teint les sourcils en gris, pour faire genre "tema c'est naturel" ; mais ce con a zappé que c'était déconseillé (du coup y'a ses sourcils qui sont tombés un peu ; la tristesse)
Histoire
Une histoire à raconter. Un récit à décrire, à expliquer. C'est l'histoire qui forge notre caractère, le passé qui fait de nous ce que nous sommes. Cela vaut pour vous, pour moi, pour lui. Akira Serizawa, raconte donc, c'est quoi toi, ton histoire ?
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Silence radio.
Cœur qui s'arrête.
Respiration qui s'accélère.
Le retour à la réalité.
Indubitable réalité, amère et cruelle.
Des larmes coulent sur son visage ravagé.
Un cri, un seul et unique cri.
Silence radio.
Le cœur reprend son rythme effréné.
La respiration est saccadée.
Il fuit cette réalité.
Celle des corps empilés.
Chaque passage de l'histoire n'a pas son importance propre, genre la naissance d'Akira ne fut pas exceptionnelle en soit. Une mère qui hurle à la mort pour mettre son enfant à bas, c'est là l'histoire de chacun ; et si votre mère vous a dit que c'était une naissance humble, elle vous a menti. Reprenons, ne nous éparpillons pas, chaque détail à son importance ; sauf sa naissance.
Boum.
Hurlement.
Carcasse qui tombe.
Des flammes, des corps dans les airs.
Boum.
C'est l'enfer sur terre.
Shinjuku, quartier de résidence de la famille Serizawa, clan importé depuis Yokohama en 1948 ; le quartier de la nuit fait parti de leur possession depuis cette époque. Shinjuku, lieu de débauche, la plateforme tournante de chaque délits. Hideo Serizawa, Oyabun du clan Ryuseikaï, passant le plus clair de son temps Kabukicho ou il fait régner sa loi d'une main de maître, père d'Akira, qu'il éduque du mieux qu'il peut, tentant de lui apprendre les ficelles du métier dès son plus jeune âge. Un amour paternel presque imperceptible, mais liant indéniablement les deux hommes comme les doigts de la main depuis la mort de l'unique femme de leurs vies, Yuko Hosakawa. Une mère aimante, une femme charmante, maintenant disparue, partie pour un monde meilleur. Sa disparition est-elle importante pour la suite de l'histoire ? Sûrement. Parce que c'est cette disparition, en 1999, qui décida le chef du clan à quitter le Japon, à voir plus grand, à importer son business aux Etats-Unis. Hors de question de laisser Akira seul derrière lui, beaucoup trop désorientés et déséquilibrer pour se le permettre.
Deux ans, deux longues années loin de leur pays natales ; l'ambiance en Amérique est bien différente de celle du Japon et c'est sans compter sur les coutumes qui sont bien différentes. Les liens entre le père et le fils sont de plus en plus forts, rien ne les sépare. Les années en Amérique défilent, lentement, mais sûrement ; l'importation semble beaucoup plus difficile qu'elle n'y paraît et Hideo semble perdre petit à petit espoir... Et le drame survient un matin, en pleine promenade dans les rues...
Explosion.
Les larmes.
Les débris tombent sur la voiture.
Un accident.
Du sang.
Des hurlements.
L'aube d'une guerre totale ? Nous sommes le 11 septembre 2001 et Akira semble s'échapper de nouveau de la réalité qu'il avait enfin retrouvé après la maladie qui frappa sa mère. Le cœur se serre alors qu'il quitte la voiture un peu chamboulé, son père est assommé, il ne se réveille pas et son regard est porté vers le ciel. Un avion approche de nouveau et l'explosion retentit dans l'enceinte. Quand son père se réveille, c'est déjà trop tard ; les images resteront désormais gravé dans sa mémoire. Celle de corps qui se jettent par les fenêtres pour survivre, pour ne pas finir brûlés vifs. Fascination morbide ? Non. Juste la curiosité et le choc qui l'empêche de détourner le regard. Nous sommes en septembre 2001 et Akira n'est alors âgé que de 11 ans. Plus jamais il ne pourra vivre normalement. Il se rappellera de chaque bruit, des intonations de ceux autour de lui, de la senteur des corps calcinés, des marques de bouillis qui sont maintenant formés sur le sol. Son esprit et son corps ont été splittés en deux, plus rien n'est en accord. Il ne ressent même plus la force des claques de son père qui tente de le raisonner. Non. Quelque chose est mort en Akira ce jour-là ; sa foi en l'humanité, sa confiance envers ce monde et surtout, la beauté d'un monde gâché par la poussière cruelle qu'est la misère. L'enfer venait d'atterrir sur terre, ce jour-là, l'enfer avait un visage. Les rues de la ville étaient désertes, le goût âcre du sable dans sa bouche le ramenait peu à peu à cette triste réalité.
Et je pleure papa.
Et je m'effondre dans tes bras.
J'aurais tellement aimé ne jamais vivre ça.
J'aurais aimé croire que le monde n'est pas mauvais.
Depuis ce jour, jusqu'à maintenant ; Akira n'a pas cessé de se remettre en question. Est-ce que tout ce qu'on lui a appris depuis l'enfance est vrai ? Son mode de vie en tant que fils de Yakuza est-il le bon ? Est-il quelqu'un de bien ? Akira n'en sait rien ; Akira ne sait plus, mais il ne cherche même plus à savoir. Chaque jour est une copie du précédent, la vie n'a plus la même odeur, ni la même saveur. Il se sent étranger de sa propre vie... Et pourtant, il l'aime, il aime son père, mais il déteste celui qu'il est devenu. L'argent facile, un monde éprit d'avidité ; l'avarice. L'argent ne fait pas le bonheur ; l'argent n'achète pas tout ; il aura fallu qu'il vive un drame pour s'en rendre compte. Lui, n'a perdu aucun proche durant les attaques ; mais il s'est perdu lui-même dans l'apocalypse de ce jour. L'aube d'une guerre intérieure. Akira rend les armes. Les années passent, mais l'envie de reprendre la tête de la famille un jour s'évapore de plus en plus. La déception de son père, le jeune homme ne la comprend pas, il ne s'écoute plus et les disputes se font plus fréquentes. Eux qui étaient si lié autrefois devenaient petit à petit des étrangers sous le même toît. Vingt-trois ans, c'est à cet âge-là que la plus grande dispute éclate, lui qui est maintenant devenu chef d'un gang ; Akira n'apprend rien, Akira ne tire pas vraiment raison des événements passés.
« Pour arriver à être en haut de la hiérarchie, il faut des hommes en dessous, qui te portent... Mais toi, tu ne penses qu'à ta gueule, alors personne ne veut te porter. » Je me rappellerais toute ma vie de cette phrase papa ; car ce fut la dernière que tu prononças devant moi ; avant que tout ne devienne noir.
Deux ans que je suis là.
Deux années loin de toi.
Mes convictions n'ont pas vraiment changé papa.
La révolution est-elle en marche ?
Va savoir... Pour le moment, j'ai besoin d'un kebab.
#teamkebab #jesuisfaible #dédicacepourseung j'ai perdu trois fois ma fiche p'tain, alors franchement j'suis juste en PLS sur ma chaise et je tourne comme une schlag tellement c'est le tristesse (du coup j'crois qu'Akira va se transformer en poète maudit sous peu tellement son karma semble détruit.) Bref, sinon c'est Chester salut ♥ j'vous love. (ps ; ouais, le respect est mort.)
PS > Perdre 4 fois mon histoire m'a carrément démotivé je dois avouer, alors faut pas m'en vouloir si c'est juste horrible à la lecture ; un jour je réécrirais ça et ce sera mieux. (Si j'ai la foi)